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L’organisation d’insolvabilité et l’abandon de famille

Les juristes sauront immédiatement de quoi je parle. Pour les autres, ce terme nécessite une petite explication. L’organisation d’insolvabilité est un concept féodal. Si votre patrimoine et vos revenus n’échoient plus au maître, alors le maître a le droit de vous punir pénalement parce que vous n’êtes plus solvable. Qu’importe que vous soyez vraiment tombé dans la misère parce que le maître a tout fait pour que vous y tombiez. Si vous vous retrouvez dans la misère et que le maître, juge que vous n’auriez pas dû y tomber, ou s’il veut vous punir de votre échec (pour motiver les autres serfs), il rajoute à la misère, la peine de prison. Car le maître considère que votre échec ou votre refus à engranger des revenus est un manque à gagner pour sa propre fortune. Dans ce cas, il ne peut pas exercer son droit de corvée correctement. Et aucun serf n’a le droit de lui échapper.

Il y a 2 maîtres impitoyables dans notre occident en fin de course : le fisc et les femmes. Et tous les deux se partagent des prérogatives juridiques pour poursuivre l’homme serf si celui-ci a décidé de dévier, ou dans le cas plus prosaïque, où il aurait échoué. Tout d’abord, si l’homme se rend insolvable par une donation à sa famille, ou une cession de parts, le maître état autorise le suicide social et familial, pour peu qu’il se serve au passage en faisant payer à l’homme, ce que ces cessions ont entraîné au niveau fiscal (c’est à dire une double imposition, voire une triple, sur des revenus qui ont déjà été taxés, taxation qui augmente en proportion de l’éloignement de la filiation de la femme). Cette libéralité envers la famille de la femme, n’empêche pas le maître état de pouvoir faire condamner l’homme par la suite, pour peu qu’il estime que le serf aurait dû continuer à travailler pour lui. Vous me direz, cette punition n’est pas réservée aux hommes. Mon Dieu, la loi ne saurait être sexiste ! Et pourtant, dans la pratique, elle l’est. Cet outil juridique a été massivement et presque exclusivement utilisé contre des hommes, patriarcat oblige.

Au niveau familial, cet outil d’oppression est utilisé lors d’une séparation « difficile ». Si les revenus de l’homme échappent à la femme, ou dit autrement, si cet homme n’est plus en état de payer pour la femme et ses enfants, alors le maître état, à la demande du maître femme, peut punir le sujet homme qui n’est pourtant plus rien, ni financièrement, ni socialement, ni familialement. Car être en état d’insolvabilité, veut dire ne pas avoir plus de revenus que les minimas sociaux, et ne plus avoir aucun patrimoine saisissable dans l’heure. Se retrouver dans une telle position, n’est pas une punition assez forte pour ces deux personnes insatiables que sont le maître état et le maître femme. Il faut rajouter à l’indigence, la prison, pour qu’ils épanchent toute leur rancoeur, et interdire la révolte des hommes libres. A cette fin, ils accusent l’homme qui ne peut plus payer ses pensions alimentaires, d’avoir organisé son insolvabilité et ils le condamnent pour « abandon de famille ». Interdit d’échouer pour un homme. Après, ces mêmes imbéciles s’étonneront que des hommes se suicident lorsqu’ils perdent leur travail. Pas étonnant lorsque toute une société les réduit à des pourvoyeurs de fonds. 

Vous me direz que cet outil est rarement utilisé. En tout cas, il l’est, et il l’est assez pour décourager la révolte de millions d’hommes vampirisés par cette société. Il faut dire que la société ne tiendrait pas 2 jours s’il prenait l’envie aux hommes de refuser leur servage. La société est réellement menacée par le suicide financier et social de l’homme, au contraire de l’homme lui-même qui se débrouillerait beaucoup mieux sans l’administration actuelle.

La plupart des hommes collaborent donc, surtout lorsqu’ils sont persuadés que l’avenir de l’homme serf, c’est la femme. Reste ceux qui ne veulent pas comprendre. Car il y en a. J’entends souvent autour de moi : « Les hommes sont aussi responsables de la situation familiale déplorable en occident. » Sous entendu, nous aurions laissé faire. Or, nous n’avons pas laissé faire. Des milliers de pères en france, voyant qu’ils étaient privés de tout droit, ont assumé leur révolte jusqu’au dénuement et à la prison. S’il y a eu une invisibilisation, ce fut bien celle-ci. Ces hommes là n’ont jamais été l’objet d’attention. Loin d’être héroïsés, la société les a réduits à la condition de malhonnêtes refusant de travailler pour leur famille. Débat clos. Or, que n’aurait-on pas dit si, au lieu de tuer leurs enfants en les avortant et d’être encensées pour cela, des milliers de femmes s’étaient sacrifiées socialement en protestation de leur exclusion familiale ? Voilà pourtant ce qui a été accompli par des milliers de héros inconnus qui ont effectivement choisi le suicide social plutôt que d’être réduits à l’état de portefeuilles sur pattes dans leur famille. La loi n’a pas changé. Ce n’est pas de leur propre fait. 

La société utilise d’autres noms pour les hommes qui acceptent de n’être que des portefeuilles sur pattes. Ils « entretiennent leurs enfants », sont des « pourvoyeurs de fonds charge de famille ». Ils étaient même, il n’y a pas si longtemps de cela « chefs de famille » ! Que de jolis mots pour cacher qu’affectivement et socialement parlant, ils n’ont plus que des devoirs et aucun droit. Désormais, les sujets hommes ont même été privés de la gloriole d’être à la tête d’une famille pour laquelle, de toutes les manières, ils n’étaient rien. Ils doivent payer, c’est tout, même s’ils sont les géniteurs de quelque enfant issu d’ébat hasardeux. Miséricorde si leur femme daigne encore leur accorder quelque importance. Après, on se demande pourquoi la stérilité…

Quant aux révoltés, ils ont été maintenus dans le silence et la honte. Il ne fallait pas que d’autres les rejoignissent. Alors, ces hommes avaient-ils le droit de contester leurs entraves ? Pour tous ceux là, je les conteste, comme je les ai contestées dans mon dossier personnel, comme je persiste à les contester, et comme je les contesterai toujours. Que le monde ne sache même plus discerner le beau du laid, ne me dérange pas. Je n’ai pas perdu le nord moi, en souscrivant à une idéologie féminisée suicidaire, au nom du tout confort. Je sais que ce que j’ai fait était beau quand bien même j’ai eu mes torts.

Il est vrai que contrairement à d’autres, j’ai échappé à la prison pour cette organisation d’insolvabilité et cet abandon de famille, mais de manière quasi miraculeuse. Au dernier moment, sans mon consentement, une connaissance est intervenue pour moi auprès du président du tribunal, qui a dû se retirer du dossier. Les autres juges n’ont pas voulu condamner définitivement une personne proche de leur milieu. Soit dit en passant, voilà comment les sujets hommes échappent à l’iniquité judiciaire en france : par l’iniquité de l’entre-soi. Sous prétexte de bons sentiments, ils m’ont donc laissé le temps de réfléchir à ce que la misère avait de lourd à porter. Ils ne m’ont pas permis de vivre librement, ou d’exercer ma paternité, cela aurait été trop, ils ont juste entériné une situation d’insolvabilité à laquelle la prison n’aurait rien rajouté de plus, me laissant le temps de revenir à meilleure fortune, la justice m’attendant au coin du bois, dès que j’en sortirais. Ils ont eu tort. Je me suis habitué à la misère et j’ai bien du mal à vouloir retrouver une insertion sociale qui m’obligera à payer des impôts pour soutenir un tel servage, même en dehors de ma situation familiale. Désormais, je regrette presque de ne pas être passé en prison, car j’aurais ainsi coûté encore plus cher à ce système dont j’exècre l’idéologie. La liberté a un coût, mais elle n’a pas de prix.

Oh, durant l’audience, il a bien fallu que j’essuie la morale d’un de ces juges, excédé par ma position. Il n’a pas pu s’empêcher de s’énerver et de me traiter d’imbécile. Là encore, les apparences sont trompeuses. Des trois, c’était le seul imbécile qui croyait encore à la légitimité de la féminisation sociale. Les deux autres, plus circonspects, n’avaient pour ambition que de faire leur métier d’homme. Or, une personne qui s’énerve est une personne qui s’interroge, qui y croit encore et qui est susceptible de changer d’attitude, de comportement et d’idéologie, quand bien même elle serait outrageusement féminisée. Les deux autres, plus masculins, avaient déjà renoncé.

La juge en première instance était bien loin d’avoir de tels cas de conscience. Une caricature de femme en milieu professionnel. Elle est arrivée avec ses talons hauts, son mépris pour le cas social que j’étais, l’ennui d’un dossier juridique sans intérêt et qui ne servirait pas ses intérêts. Enfin, elle m’aurait mis en prison sans l’ombre d’un remord, si la possibilité lui en avait été laissée en dernière instance, et si la féminisation ambiante, dont elle était la meilleure représentante, n’avait pas mis en faillite le système carcéral dont elle avait la gestion. L’incompétence de toutes ces femmes est pour ainsi dire, brillante. Elles imaginent que le système est à leur service, qu’elles vont pouvoir contrôler et dominer la société, comme c’est le cas dans leur intimité, et elles ne manquent pas de détruire les institutions pour lesquelles elles travaillent, tout en affichant parfois une intelligence rare. Je ne rappellerais jamais assez sur ce blog combien la femme juge symbolise à elle seule, toute l’horreur contre-nature de notre dégénérescence actuelle. Autant la femme avocat peut survivre affectivement parlant, en défendant des personnes et même des causes perdues. Autant la femme juge insiste en termes de décadence. Jamais ajustée, elle défend toujours des personnes, ou sa personne, ne comprenant décidément rien à son métier ni à la société, même lorsqu’elle a l’ambition de la représenter. La femme juge fait partie des nombreuses incitations au viol de notre société féminisée. Plus que toute autre, elle semble nous dire : « Mais pourquoi nous avez-vous laissé faire ? ». La question se pose effectivement, surtout dans un milieu où la féminisation est si avancée.

Les hommes qui se sont révoltés y ont répondu à leur manière, avec leurs tout petits moyens, par le suicide social, financier et familial. Foin de cette toute puissance patriarcale, ils ont été reclus à mener la guérilla des pauvres, mais que Dieu finit toujours par sanctifier et donner victorieuse. Qu’importe que ces hommes n’aient pas eu le niveau, et qu’ils aient été incapables d’exprimer leurs convictions. Je le fais pour eux ici même, tandis qu’un autre portera la médiatisation, jusqu’à la libération. Finalement, l’organisation d’insolvabilité ou l’abandon de famille, est une erreur grossière de ce système dont nous pouvons profiter pour le dénoncer, et qui coûte cher à une société qui n’a plus les moyens d’incarcérer, même indignement, ses détenus. Car dites vous bien que le jour où ce concept disparaîtra de notre droit, l’oppression contre les hommes n’en sera pas moins forte, mais au contraire, sera beaucoup plus efficace en ne permettant même plus l’expression de la révolte par la contestation d’une iniquité, si visible. 

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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Léonidas Durandal

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