Les pères récalcitrants connaissent très bien la situation que M M’Bala M’Bala vit actuellement. Sauf qu’eux, le plus souvent, meurent dans le silence. Eh bien, avant que les feux de la rampe ne s’éteignent, voilà une très bonne occasion d’exposer publiquement quelle est la situation réelle d’un « chef de famille » occidental en France au regard de ce qu’un humoriste de notoriété publique subit aux yeux et au vu de tous. Ces armes juridiques que l’Etat emploie contre M M’Bala M’Bala, nous les connaissons par cœur à force d’en avoir été les victimes. Tant qu’ils n’ont pas eu à faire à la justice, la plupart des citoyens fantasment la douceur d’un monde faible et féminisé à la française. Il n’en est rien. Ceux qui s’y sont frottés, dernièrement qu’ils soient de la Manif pour Tous ou plus largement de simples petits délinquants (routiers, alcooliques ou autre) ou même tous ceux qui sont faussement accusés, peuvent en témoigner. L’hypocrisie est de mise. Le système ne condamne pas directement. Il cible. Il hache. Il ostracise. Il organise le suicide social de sa victime, puis le lui reproche, en particulier quand elle n’a pas grand chose à se reprocher. Il n’y a pas de pire tyrannie que les premières sociétés matriarcales où on sacrifiait quelque bouc émissaire pour soulager les tensions sociales. Il n’est pas pire qu’une gynarchie pour dissimuler son oppression derrière quelques actes de bravoure, de générosité et de loi, tandis que la loi s’efface et perd son sens. M M’Bala M’Bala est en train de subir ce pouvoir, qui généralement agit dans l’ombre du peuple mais qui cette fois, doit se risquer aux éclairages d’une affaire médiatisée, merci à notre cher humoriste. Car ce pouvoir féminisé n’aime pas la vérité de son oppression, il dit agir pour le bonheur et la douceur de vivre ensemble alors qu’il défend ses intérêts de manière ultra-violente. Quand on le force à avancer de manière publique, il détourne le sens des mots et il oblige la pensée pour mieux pouvoir s’imposer dans des faux-semblants. En fait, il déteste la loi, il aime la puissance. Il n’aime pas les règles réfléchies, il aime la force brute et s’en joue. Il écarte un peu plus les jambes pour mieux engloutir et contrôler celui qui s’y fie sans respecter celui à qui il s’unit. Il respecte les puissants de ce monde et méprise le Père éternel. Il fait mine d’agir au nom de Dieu mais n’en connaît rien.
Puissants sionistes auxquels notre Rome impure a décidé de se plier, vous êtes les Pharisiens de toujours qui ont fait condamner Jésus. Rien n’a changé depuis 2000 ans. Vous jugez les coupables avec sévérité, et vous vous réservez le droit d’échapper à l’Esprit de la loi. Puissent ces mots retomber sur votre front vindicatif. Puissent-ils révéler votre vraie nature aux croyants sincères bande d’hypocrites sanglants. Quant aux femmelettes qui sont l’instrument de ce dévoiement, qui s’en lavent les mains, qui condamnent par défaut, qui utilisent les hommes au lieu de s’y soumettre, qui désinforment au lieu d’éduquer, qui disent protéger quand elles se servent, vous n’échapperez pas à la justice éternelle à cause de votre comportement.
Jésus n’avait pas d’avocats pour le défendre. Mais depuis qu’il est mort, les Catholiques se font une gloire de défendre les plus ou moins coupables qui sont toujours des plus ou moins innocents. Voici ma défense de M M’Bala M’Bala.
L’emploi de notions juridiques totalitaires.
Les pères connaissent très bien le hit combo « dissimulation, organisation d’insolvabilité, abandon de famille ». En aparté, jamais ces notions ne seront appliquées aux femmes qu’elles servent. Dans le cas de M M’Bala M’Bala, la « dissimulation » est utilisée tandis que le système est incapable de prouver la fraude :
Cass.crim. 2 juillet 1998 (Gaz.Pal. 1998 II Chr.crim. 190) : La seule constatation d’une dissimulation volontaire de sommes sujettes à l’impôt suffit à caractériser, en tous ses éléments constitutifs, le délit de fraude fiscale sans qu’il soit nécessaire d’établir l’existence de manœuvres frauduleuses.
Dans le même esprit que le « faisceau de preuves », mais sans en avoir la force logique, la dissimulation peut donc être utilisée par notre justice pour faire condamner n’importe quel contribuable sans qu’elle ne détienne contre lui d’éléments matériels probants. C’est une forme de suspicion qui pallie aux faiblesses d’un système convaincu de la culpabilité de celui qu’il accuse. La « dissimulation » est donc, philosophiquement parlant et intrinsèquement, un abus de pouvoir. Son emploi dans « l’affaire Dieudonné » rend déjà suspect les motivations de ceux qui l’utilisent.
A cela se rajoute pour M M’Bala M’Bala, l’accusation « d’organisation d’insolvabilité ». Comme pour la dissimulation, « l’organisation d’insolvabilité » n’a aucune assisse juridique réelle. Soit une personne n’a pas de revenus, soit elle en a. « L’organisation d’insolvabilité » permet pourtant de juger un citoyen pour les revenus qu’il n’a plus, mais qu’il devrait toucher quand même. En somme, quelque chose qui n’existe pas. Pour donner une image, la personne qui a choisi de se suicider fiscalement est donc condamnée pour son suicide. Jamais le système ne s’interrogera sur les raisons de l’acte, une personne normalement constituée ne se privant pas naturellement de tout revenu. Non, le système rajoutera à la souffrance du suicide, une seconde peine : « l’organisation d’insolvabilité ». De plus pour que cette notion juridique soit effective, il faudrait réussir à prouver que le contribuable a bien décidé de se suicider. Et là, cela devient carrément acrobatique. Qui peut sonder les reins si ce n’est Dieu ? Ici, la justice se propose d’imaginer les motivations de celui qu’elle accuse. On est carrément dans le délit d’opinion. Ainsi en matière « d’organisation d’insolvabilité », un juge pourra décider pour un père, si le licenciement qu’il a subi était de sa responsabilité ou pas. Au chômage, devant payer une pension alimentaire, demandant à ce que celle-ci soit réajustée en fonction de sa nouvelle situation, il devra prouver qu’il n’a pas volontairement quitté involontairement son travail. Sinon, il pourra être condamné pour avoir perdu son emploi. Tel est le genre de raisonnement juridique qu’on applique M M’Bala M’Bala. Pour les pères qui n’ont plus de revenus, le système judiciaire peut même poursuivre son harcèlement avec une autre notion juridique qui peut les mener en prison : l’« abandon de famille ». M M’Bala M’Bala n’aura pas à subir ce genre de camouflet, on le fera plier avant.
Ruiner puis reprocher de se protéger.
Quand bien même il y aurait « organisation d’insolvabilité » et « dissimulation », le système judiciaire n’est pas innocent du fait. Il a poussé M M’Bala M’Bala sur ce chemin là. Après l’avoir privé de la possibilité de travailler, M M’Bala M’Bala a dû organiser ses spectacles dans un bus pour pouvoir s’en sortir. Il a dû rendre rentable le théâtre de la Main d’Or alors qu’on lui coupait tout appui médiatique, il faut le rappeler. Après qu’il ait été bien mis dans la merde, sa maison a été vendue aux enchères, et il a dû faire un appel à souscription pour ne pas finir à la rue. Dès lors je comprendrais bien les raisons qui auraient poussé M M’Bala M’Bala à « dissimuler » ou « organiser son insolvabilité » dans de telles conditions. Quand on fait face à un système qui est prêt à vous détruire, il n’y a rien de plus naturel que de s’en prémunir. S’il y a eu « organisation d’insolvabilité » et « dissimulation », il ne faut pas le reprocher à M M’Bala M’Bala dans ce cas, mais à ceux qui ont tout fait, pour empêcher ce saltimbanque de vivre de ses revenus et de s’exprimer puis qui lui reprochent maintenant de s’en être sorti.
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Dénigrement médiatique.
M M’Bala M’Bala, ce salaud de riche qui cachait 650 000 euros en liquide chez lui ! Les journaux ne l’écrivent pas aussi clairement, mais c’est comme si c’était dit. Celui qui est pauvre y verra une somme exorbitante. Il se mettra du côté des puissants. Il n’imaginera même pas combien cette somme est comique au regard de la situation de l’humoriste. Car de qui se moque-t-on ?
M M’Bala M’Bala ne vit pas seul. Il vit au sein d’une famille très nombreuse, il a des employés à payer, des gardes du corps à entretenir étant donné le sort médiatique qu’on lui réserve. 650 000 euros, laissez-moi rire. Cela ne doit même pas représenter 6 mois de trésorerie pour son entreprise. D’ailleurs, depuis quand est-il interdit de gérer ses biens en liquide ? Depuis quand en France, il est obligatoire de déposer son argent dans des banques ? Depuis quand doit-on vivre dans la transparence la plus complète et montrer aux yeux de tous le capital qui est nôtre ? Quel Français supporterait qu’on entre chez lui sans raison probante, qu’on ouvre son portefeuille et qu’on compte les billets de banques qui y sont ? Je trouve bizarre qu’on trouve normal ce genre d’inquisition. De surcroît, on aurait trouvé des millions d’euros, on pourrait s’interroger sur la provenance des fonds. Le système pourrait se donner raison. Mais 650 000 euros, là c’est tout simplement ridicule. Ramené à la quinzaine de personnes qui vivent autour de M Dieudonné, on en arrive à peine à 40 000 euros par personne. Quel patrimoine !!!!! D’ailleurs depuis quand est-il interdit d’avoir un peu plus de liquidités que la moyenne du pauvre ?
La farce médiatique des 650 000 euros n’impressionne que les idiots qui veulent bien s’y laisser prendre. Cette somme ne représente rien dans une entreprise de la taille de celle de M M’Bala M’Bala, ni par rapport au nombre de personnes qui vivent autour de lui. Cet argent a des propriétaires qu’on met à nu sur la place publique pour des questions de répression injuste car disproportionnée.
Provocation et double peine.
Comme Messieurs de la justice ne pouvaient pas entrer chez M M’Bala M’Bala, voilà comment ils s’y sont pris : ils ont envoyé 3 huissiers en pleine nuit, sans prévenir, avec des motifs flous, nombreux. Imaginez l’état de tension dans lequel doit se trouver la famille de M M’Bala M’Bala en ce moment. Et les types débarquent comme cela, en force, alors que le jour est terminé, la bite à l’épaule, en croyant qu’il ne va rien se passer. De la provocation pure, oui. Evidemment, il y a un léger incident. L’affaire est montée en épingle et permet la perquisition de tous les locaux de la famille. Bravo la manipulation. C’est là qu’on découvre les 650 000 euros et que les journaux crient victoire. Bande de corrompus, oui ! Journalopes hypocrites qui touchez des millions d’euros pour vous taire ou mentir, oui ! Et l’oppression, l’injustice, le harcèlement systématique, qui va les dénoncer, qui va s’en faire le porte-voix et détailler la manipulation. Un putain de blogueur comme moi dont ce n’est pas le travail et qui n’a aucune résonance médiatique. Voilà où on en est arrivé dans notre pays parce que tous les autres qui sont payés pour faire le boulot, mouillent leur froc.
Les puissants font sentir leur pouvoir mais il ne doit pas en être ainsi parmi nous. Je voudrais dire qu’il est temps qu’on lâche M M’Bala M’Bala mais je sais trop bien à quel point ce système de femmelettes est incapable de se raisonner et qu’il a tous les moyens de sa folie. Nous laissons faire en France, le tout et le n’importe quoi, et de plus en plus. Le problème ne vient pas de nos gouvernants. Le gouvernant est par nature un lâche, un hypocrite et quelqu’un qui abuse de son pouvoir. Le problème vient de ce peuple qui ne sait plus trouver les moyens de sa révolte, qui laisse faire l’injustice plus par faiblesse que par manque d’intelligence. Oh oui, nous sommes très lucides, autant que notre lâcheté nous le permet, mais par contre pour agir en conséquence… Alors un grand bravo à tous ceux qui manifestent, qui soutiennent la dissidence, mais surtout un grand merci à M M’Bala M’Bala de subir l’injustice sans trop s’être écarté de la morale. Ce qu’il accomplit, ce qu’il vit, n’est pas si facile à supporter malgré tout ce qu’en disent ces ronds de cuir déculpabilisés. Et je pense qu’il a besoin, plus que jamais, que nous soyons constants dans son soutien, plus déterminés que jamais, et résistants face aux agressions caractérisées de nos leaders. Si Dieu le veut, faibles et peu actifs en nombre, nous briserons ceux qui ne voient que par la force.
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