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Révélation et immanence féministe par LeonidasDD
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« VITALISME : ÉBAUCHE D’UNE ÉTHIQUE SANS DIEU NI PARTI », Neomasculin du 26/09/2018.
Une éthique qui penche un peu plus du côté du respect de la loi naturelle que de l’immanence maçonnique.
« Avortement, athéisme et matérialisme », MPI du 01/06/2018.
Il ne manque que les références et un joli graphique, sinon l’information est très intéressante.
Bonjour Monsieur Durandal,
J’espère que vous allez bien. Face à toutes les manifestations de plus en plus graves de décadence des mœurs, je voudrais vous poser la question suivante : ne pensez-vous pas qu’il faille revenir à des pratiques jadis courantes, telles que la censure, l’index, l’inquisition, les lois sur le blasphème, etc ? Je ne les connais pas toutes, mais les quelques-unes précédemment mentionnées furent étudiées quelque peu il y a quelques années. En d’autres termes, à l’exception d’une minorité d’individu naturellement bon, ne doit-on pas contrôler autoritairement les masses de telle sorte à tirer le meilleur d’elles ?
La question subsidiaire : la démocratie, dans un tel contexte, n’est-elle pas un vœu pieu ?
Une troisième et dernière question : ne faut-il pas se résigner à ce que seule une élite intellectuelle, politique et vertueuse puisse gouverner le pays, sans attendre du peuple plus que « le passage tranquille des jours ordinaires » ?
Cordialement,
Cyrus
Vous avez strictement décrit notre monde actuel :
La monarchie n’est pas du tout d’actualité, car il faut une unité dans le peuple pour que le peuple, dans son ensemble accepte les décisions d’un monarque qui a les mêmes valeurs que lui. Or nous ne cultivons plus du tout les mêmes valeurs. Le cloisonnement actuel, empêche les remises en question de tous, et fixe les positions, différentes, en attendant que tout s’effondre.
La seule chose que nous puissions faire aujourd’hui, c’est être heureux, et nous faufiler dans quelques interstices pour ouvrir le débat. Voilà notre seule espérance. Je ne vous aurais pas dit cela, il y a 4 ans. Mais depuis le vote des unions de duos, chez nous, le système s’est raidi. Nous avons élu quelqu’un sous le slogan « en marche », mais jamais notre société n’a été autant à l’arrêt. Car une politique, cela ne se décide pas du jour au lendemain. Il faut surtout un peuple mâle pour la conduire, et un peuple femelle pour lui faire confiance. La confiance entre les sexes ayant été rompue, les femmes protègent leurs fesses, et tout le monde les suit. Vous voyez, nous ne pouvons pas penser dans l’absolu sauf à vouloir faire entrer une population entière dans un délire. Il faut prendre en compte la réalité pratique de notre pays, là où nous en sommes, avant qu’un quelconque changement puisse avoir lieu. Ce sont des objectifs bien médiocres, je vous l’accorde, mais ce sont les seuls qui sont à la portée de notre société en ce moment. Cultiver un petit potager est la seule chose qui nous est permise. En même temps, si vous y songez sous le bon angle, c’est très beau.
« Joël de Rosnay : « Nous sommes à la veille d’une mutation de l’espèce humaine » », RITV du 17/10/2016.
Ils ne voient plus notre pauvreté, et sa misère.
>« Laïcité et École : interview de Catherine Kintzler », SEunsa du 08/02/2015
La laïcité définie autour du chiffre 0. C’est intéressant et significatif. Pour notre philosophe la culture (religieuse ou pas) pourrait émerger à partir de rien, à partir d’une forme d’immanence. Cela justifierait d’interdire aux élèves de porter des signes religieux à l’école, école qui somme toute est un espace public.
Or ce raisonnement révèle bien les lacunes inhérentes d’un système non christique : car la pensée ne se construit pas sans confrontation aux différences, ni sans culture de base. Dans un régime catholique, ces différences sont préhensibles et gérables. Dans un régime laïciste, ces différences ne doivent pas exister (la pensée se construit de manière désincarnée). Dans un régime mohamétan, ces différences peuvent exister mais elles se soldent par une infériorisation de l’autre (statut de dhimmi) et une communautarisation obligée.
Ainsi, on comprend bien comment sur ce point précis, l’Eglise surpasse tous les autres systèmes de croyances, mais également comment l’Eglise catholique peut être la seule organisation réellement responsable d’une vraie laïcité respectueuse des différences dans la société. Depuis le début, l’idée de laïcité française n’a jamais été envisageable que par la présence d’une communauté : non pas les laïcards, mais les catholiques. C’est également la raison pour laquelle la laïcité est en train de s’effondrer au fur et à mesure que notre société se déchristianise. Personne ne peut créer un système christique sans Christ. Ni Marx, ni nos révolutionnaires français n’y sont arrivés, et aucun de ceux là qui à l’avenir se prendront pour des apprentis démiurges n’y arriveront.
La laïcité à la française est donc, non seulement un système de croyance politique inférieur à l’idée catholique, mais également à l’idée islamique. Car cette dernière a au moins l’avantage de transmettre une identité et une culture cohérentes à ses adeptes, dialectique de transmission qui échappe au laïcisme.
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