Categories: La pieuvre féministe

Médecins, avocats, élèves de grandes écoles, les nouveaux fonctionnaires féminisés d’un système communiste

Marxiste-féministe-libéral : un cadre cohérent.

Le marxisme débilitant n’est pas mort. Au contraire, il s’est bien étendu en France vivant en symbiose avec le féminisme et le capitalisme. Le capitalisme s’est chargé d’accueillir les femmes que les marxistes promouvaient sur le marché du travail. La capitalisme a alimenté la machine idéologique marxiste de son argent. Le marxisme idéologique le lui a bien rendu en lui envoyant des travailleurs immigrés que les populations autochtones ont accueillis à bras ouverts grâce à la culpabilisation et à la propagande auxquelles elles avaient été soumises. Ainsi notre système scolaire est devenu marxiste-féministe, incapable de sortir de ses réflexes autocratiques après la chute du mur de Berlin, notre économie est restée libérale, et elle a financé un secteur étatique toujours plus pléthorique et contrôlant au fur et à mesure qu’il se féminisait. Il en a été de même dans toutes les nobles corporations que les femmes ont investies : fonctionnarisation, demande de protection, sécurisation des parcours. On le voit en Chine, mais aussi chez nous : l’existence d’un état marxiste autocratique n’est nullement contradictoire avec la survie d’un système économique libéral. C’est la grande découverte que nous sommes en train de faire en ce début de 21ème siècle : système libéral, marxisme et féminisme peuvent vivre en symbiose sur le dos des populations pour les priver toujours plus de leur liberté et de leur culture.

 

Cadre social en France.

Ce mouvement est en train d’atteindre son acmé en ce moment même dans certaines corporations de tradition dite libérale en France. Les médecins féminisés sont en train de devenir sous nos yeux des fonctionnaires, tout comme les avocats. Comme dans les débuts de l’ère soviétique, ils peuvent continuer à cultiver un petit bout de champs pour leur propre compte s’ils acceptent de collectiviser la plus grande partie de leur travail. Les femmes assurent la transition pacifique vers la révolution comme elles l’ont assuré dans tous les autres pays communistes pour les résultats qu’on sait. Et grâce à elles, ça marche ! Le système devient de plus en plus privatif de liberté mais qu’importe, le plus important pour elles c’est d’obtenir un surcroît de sécurité, comme si elles étaient encore femmes au foyer.

 

Les médecins

La sécurité, les femmes praticiennes l’ont à 23 euros la consultation, et cela leur convient, alors que mon garagiste homme prend 45 euros minimum pour la moindre intervention (en dehors du coût de la pièce) et qu’il doit augmenter régulièrement ses tarifs pour vivre correctement et les ajuster également aux impôts exorbitants que l’État lui prélève, pour payer des fonctionnaires femmes…

 

Les avocats

Les avocats eux, se sont fonctionnarisés par l’intermédiaire de l’aide juridictionnelle et des systèmes d’assurance collectifs. Au début, il s’agissait d’aider les plus pauvres, les bons sentiments, toujours eux, en retirant cette prérogative aux professionnels par un paiement direct de subventions d’État ou des cotisations d’assurance. Résultat, comme dans le secteur de la santé, le chiffre d’affaires de la corporation a connu une explosion en même temps qu’il recrutait de nombreuses femmes. Le revenu moyen des libéraux a baissé, mais qu’importe puisque les nouvelles arrivantes se sentaient moins seules en accueillant leurs copines et qu’elles pouvaient vivre au-delà de ce qu’elles auraient imaginé avec le seul salaire de leur compagnon. Soulignons bien que cette féminisation s’est accompagnée d’une baisse effarante du niveau de compétence. Par exemple la baisse du niveau de vie moyen des avocats, les a poussés de plus en plus à faire du chiffre et à passer moins de temps sur les dossiers, conséquence directe de la faible rémunération à l’aide juridictionnelle. Faible rémunération qui est devenue obligatoire au moment même où notre système économique devenait de moins en moins efficace en se féminisant/fonctionnarisant/massifiant.

 

Une augmentation du PIB, une baisse de bien être collectif.

Ainsi il faudra relever à quel point la féminisation égalitaire du secteur capitaliste est incompatible avec la richesse des populations tout en favorisant la richesse monétaire apparente à un niveau global. En financiarisant toutes nos activités antérieurement gratuites, le capitalisme accroît normalement la richesse globale. Cependant et pour bien des raisons, ce n’est pas toujours le cas quand il se féminise trop. L’absence des mères de leur foyer entraîne par exemple tout un tas de désordres dans notre économie, désordres qui ne peuvent être réparés par un surcroît d’activité (enfants, adultes devenant dépressifs, asociaux, délinquants, baisse de la rentabilité…). A un moment donné, la machine en vient même à s’alimenter toute seule sans se préoccuper des êtres humains en son sein. Certaines personnes d’une société donnée, ne voient plus pourquoi ils devraient s’engager, avoir des enfants, et s’arrêter de travailler une fois dans la semaine tous en même temps. Leur propre vie et celle de la machine se confondent.

 

Impossible révolte des milieux féminisés.

Aujourd’hui les avocats et les médecins se rebellent. Mais ils ont perdu toute crédibilité. Cet esprit féminisé a fini par les dévaloriser face à la société, mais aussi de l’intérieur. Ils sont désormais incapables d’une mobilisation unitaire et efficace empêtrés qu’ils sont dans leurs contradictions sans même en avoir bien conscience. Prisonniers de leur fonctionnarisation/féminisation, ils ne peuvent qu’acquiescer en se soulevant mollement, recevant ainsi les miettes que l’État voudra bien maintenant leur céder, 1-2 euros par consultation pour les médecins, quelques centimes concernant l’aide juridictionnelle pour les avocats. Les institutionnels sont morts, vive l’institution. L’autorité des pères s’en est allée et la reconnaissance du travail professionnel avec eux, doucement. Les notables en sont la victime collatérale, et il fallait bien qu’ils le soient puisqu’en se féminisant, en voulant devenir plus « humains », plus accessibles, différents, ils se mettaient à la portée du commun. Désormais, les voilà déconsidérés et en passe d’être caricaturés en travailleurs intéressés.

 

Exemple pratique : L’affaire de la fresque de salle de garde de l’hôpital de Clermont-Ferrand.

Cette affaire est significative à bien des égards : féminisation, perte de culture, fonctionnarisation. Elle illustre comment toute une corporation est en train de faire naufrage et résiste pourtant de ses dernières forces. Pour bien vous expliquer le contexte, les salles de garde sont un des hauts lieux de la culture occidentale, je ne mâche pas mes mots. Lieux d’excès par le passé, de repas gargantuesques dès le 13ème siècle, de facéties paillardes, de chansons qui ne l’étaient pas moins, les carabins décompressaient ainsi de l’anxiété provoquée par cette mort avec laquelle ils travaillaient au quotidien.

Ecoutez cette émission d’Alain Kruger qui reçoit le professeur Marc-Olivier Bitker, chef de Service à la Pitié-Salpêtrière, sur le sujet en juin 2014, une petite perle de culture :

 

Dans nos salles de garde, il y a encore parfois des dessins obscènes, culture de garçons qui aimaient rire et s’amuser ensemble tout en dépassant les limites qu’ils côtoyaient si souvent dans leur métier. Comme vous pouvez l’entendre dans l’émission d’Alain Kruger, cette culture a été complètement remise en question par la féminisation, et est en passe de disparaître, voilà pourquoi je parle de cet art à l’imparfait.

 

Sursaut des hommes de la profession.

Avant que leur culture ne disparaisse totalement, des garçons viennent de tenter une dernière sortie, c’est tout à leur honneur, en direction de leur ministre de tutelle qui veut finir de les fonctionnariser. Soutenant leur réputation, ils ont repris un dessin existant en forme de gang bang dans la salle de garde de Clermont-Ferrand et ils lui ont rajouté des paroles qui suggéraient que Marisol Touraine était non seulement l’objet de toutes les attentions, mais qu’elle était en train de se faire violer pour avoir voulu imposer sa réforme. Evidemment le retour dans la tronche ne s’est pas fait attendre. L’association Osez-le-féminisme, association d’état gauchiste, est montée tout de suite au créneau pour défendre ses copines, prévenue en cela par une femme médecin outrée des moyens employés. L’occasion était trop belle pour nos socialo-marxistes féministes intéressées de défendre en même temps une femme, une ministre de gauche, et à travers elle, toutes les femmes du monde soumises à « la culture du viol », rien que ça. Le communiqué d’Osez-le-féminisme (4) est en cela bêtifiant au possible, mais significatif aussi, car il ne s’arrête pas à la revendication de faire effacer cette peinture. Il en profite pour demander que toutes les peintures « sexistes » de toutes les salles de garde de France soient effacées au nom de l’image dégradante des femmes qu’elles véhiculeraient. Il sous-entend même que les médecins hommes qui cautionneraient de telles images seraient incapables de s’occuper de patients femmes en difficulté. Après, ces mêmes féministes dénonceront les Mohamétans qui veulent imposer la charia en France…

 

Avenir probable

A coup sûr, nos féministes forceront l’Etat à légiférer sur le sujet d’ici quelques années par décret, ou pire si elles réussissent leur opération marketing, en faisant passer une loi. En attendant, en plein débat sur la liberté d’expression, à cause des attentats de Charlie Hebdo, on peut légitimement s’étonner que les uns soient glorifiés parce qu’ils sont de gauche, les autres conspués parce qu’ils ne savent plus comment défendre leur profession. Car la fresque en question, un monument d’art grivois, aura été recouverte illico presto. Pas seulement les paroles qui lui avaient été rajoutées, mais aussi le dessin dans son ensemble. La dénonciatrice se sera certainement payée une bonne conscience en se disant que les garçons auront été trop loin à l’occasion. Et il est à prévoir qu’eux-mêmes reconnaîtront bientôt avoir mal agi.

Il faudra souligner aussi que l’association féministe ne pouvait se permettre une telle attaque qu’en se sachant soutenue par une majorité de femmes dans le milieu, femmes qui constitueront une majorité de médecins d’ici quelques années… Ici comme ailleurs, elles imposent leurs codes culturels, pour le pire. Quant à la direction de l’hôpital, prise entre le feu du ministère et celui des féministes, elle aura dû aller beaucoup plus loin que tout le monde en évoquant la possibilité de sanctions pénales à l’encontre des bandidos de la bande dessinée. Rien que ça. Pourquoi pas pour apologie du terrorisme tant qu’on y est ? Une ministre femme, un milieu féminisé, des sous-fifres sans stature et sans autorité, la culture de salle de garde vient de recevoir son dernier coup de pelle. Pour un baroud d’honneur, il fallait bien que cela se termine en feu d’artifice.

 

Idem pour les bizutages dans les grandes écoles.

Pour élargir le sujet, c’est le même phénomène en ce qui concerne les bizutages. Les grandes écoles se sont assouplies en même temps qu’elles accueillaient des femmes. Depuis la massification de la féminisation de ces institutions, le bizutage a été légalement interdit en 1998 puis les pratiques traditionnelles ont été attaquées à coup de dépôts de plaintes d’anciens bizus plutôt filles qui ne supportaient pas d’avoir été malmenées, confondant en cela paillardise et agression sexuelle (1). Il est vrai que certains dérapages semblent être devenus moins marrants qu’avant et que des bizuteurs en auraient même profité pour se soulager de leurs propres perversions dans une société qui ne connaît plus les limites de la morale catholique en s’attaquant à des individus de manière particulière (3). Ainsi, un double mouvement d’actes débiles a-t-il croisé une frilosité de plus en plus grande des filles (2), le tout concourant à tuer la culture de l’excellence couplée à celle du bizutage, en passe de disparaître définitivement comme celle de salle de garde, après plusieurs centaines d’années d’existence. La dépression et la médiocrité plutôt que le moindre risque de débordements. Ce mouvement va même encore plus loin puisqu’au nom de l’insulte à caractère sexiste, il tente de faire interdire toute expression des étudiants potaches (5). Un féminisme de fonctionnaires mâtiné de marxisme étatique et libéral qui détruit toute culture, toute liberté et toute vie. Bienvenue dans le monde merveilleux des princesses autoritaires.

 

1 « Sexisme, homophobie ou paillardise à Normale Sup », Rue89 du 09/01/2012

2 « Nouvelles affaires de bizutage à Lille », Figaro étudiant du 15/10/2014

3 « Bizutage à Dauphine : 3 mois de sursis requis », Figaro étudiant du 02/06/2014

4 « CP: une fresque représentant un viol collectif pour punir la loi santé ? Le conseil de l’ordre des médecins doit agir ! », Osez-le-féminisme du 18/01/2015.

« Sciences po Bordeaux : sexisme ou dérapage médiatico-féministe », 09/02/2013

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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