Une césure, volontaire et brutale, s’est accomplie depuis vatican II au niveau liturgique. Le concile du même nom qui devait réorienter l’Église vers une nouvelle pastorale, a influé sur le dogme. Cette évolution n’aurait pas été un mal en soi si au moins, elle avait été pensée comme telle. Mais elle ne l’a pas été pour la simple et bonne raison que personne n’a voulu débattre de l’opportunité de conserver les pratiques anciennes. Au lieu de cela, les tenants de l’évolution ont proposé des changements qui indirectement, devaient aboutir à questionner le sacerdoce réservé aux hommes par exemple, ou le remariage des divorcés. Les réactionnaires se sont repliés sur la messe de toujours. Le danger de schisme est latent.
Pour cause, notre Eglise souffre d’un manque de débat vrai. Les anciens s’accrochent à Saint Thomas d’Aquin sans imaginer l’incroyable processus de discussions qui eut lieu à l’époque, et qui remit en question bien des vérités établies. Les modernistes veulent aller de l’avant, soucieux de respecter les choix qui ont été posés par la hiérarchie. Ainsi notre Eglise s’est-elle engluée dans des querelles byzantines ou une obéissance aveugle. Mais où est passé le désir de vérité qui rend libre ?
A suivre les évolutions sociales, et en attendant leurs effets pour nous réformer, nous sommes à l’arrière train d’une autre religion, celle de l’immanence. Mais à rester mordicus sur nos positions anciennes sans les remettre en questions, nous fossilisons notre religion. Chaque fois qu’un dogme est établi et n’est plus remis en question, il fige notre pensée et notre action. Pourtant, toute la vie et toute la démarche de Jésus, nous invite à nous interroger sur la vérité, et à la questionner de nouveau lorsque nous l’avons trouvée.
La position du catholique n’est pas une position confortable, autant individuellement que prise dans la communauté ecclésiale. Sûr de rien, le catholique doit pourtant être sûr de Dieu et accomplir sa vocation en ce monde, sans tiédeur. Pour cela, il doit se réapproprier le dogme et le faire fructifier dans sa vie. Avançant sur des sables mouvants, il lui est proposé de courir vers Dieu. Alors parfois, veut-il oublier le sol sur lequel il se tient. Ou bien, prostré, rester sur place. Dans un cas, il tombe dans le gouffre. Dans l’autre, il n’avance pas.
Nous ne pouvons pas continuer avec cette non culture du débat. Pour ma part, je ne suis pas rétif à l’idée d’intégrer toujours mieux les femmes à l’Église. Mais je suis très opposé à l’anarchie actuelle qui préside à une telle intégration. Récemment, des femmes ont été incluses à des organes de décisions importants, parce qu’elles étaient des femmes. Ce n’est pas parce qu’elles sont des femmes qu’elles vont bien penser. Allons nous devoir répéter les mêmes erreurs que la société civile, tout en n’interrogeant jamais notre dogme, pour qu’une prise de conscience ait lieu sur le danger d’une telle démarche ? Ne serait-il pas préférable de nous poser la question de « Qu’est-ce qu’une femme ? » « Quelles sont ses aspirations profondes ? » et « Comment l’Église pourrait-elle les réaliser ? » avant de leur faire endosser le rôle de sous-prélats, ou de les ordonner pour singer leur alter-ego masculin. Ne pourrait-on pas agir avec plus de discernement ? Idem pour les remariages ou l’accueil de personnes pécheresses dans leur sexualité.
Sur tous ces points là, je n’ai pas de réponses définitives à apporter parce que Dieu ne veut pas m’inspirer sur le sujet ou parce que je suis rétif à Son message. Par contre, il me semble que je pourrais fournir quelques éléments de réflexion à mes frères en matière de discernement liturgique. Non, pas que je possède une quelconque compétence théologique, mais parce que la pratique m’interroge naturellement, et surtout parce que j’ai senti ce même bienheureux questionnement de la part d’autres frères catholiques. Ces derniers, comme moi, pris entre un attachement pour l’Église et le déchirement entre deux liturgies, l’une ancienne et l’autre moderne, aspirent à unifier l’Église de ce point de vue là. Nous vivons comme d’une régression la liturgie moderne, et inadaptée la liturgie ancienne. Nous voudrions rester fidèle à notre Eglise et à notre foi. Et nous sommes de plus en plus sommés de choisir par la hiérarchie ecclésiale, progressivement poussés vers la porte de sortie de notre Eglise sans l’avoir voulu, simplement parce que l’honnêteté nous semble importante en matière de vie spirituelle. Pour nous sauver, mais aussi pour que notre Eglise avance réellement, il va falloir poser les questions qui fâchent. Personne ne devrait se sentir coupable ou offensé par des faits qui nous échappent.
Le fait est que derrière des aspects accueillants, la nouvelle liturgie est très élitiste. Non seulement le niveau de la célébration dépend de la culture de ceux qui y président. Mais de surcroît, celui qui ne possède pas cette culture est exclu de facto, de l’assemblée. Les paroissiens modernistes résolvent la quadrature du cercle en abaissant toujours plus le niveau, pour que la célébration soit accessible à n’importe qui (chants, homélie…). Or ce faisant, le sacré s’éloigne et avec lui, la proximité d’avec Dieu. Ceux qui sont initiés, comprennent très bien ce qu’y s’y déroule. Quant aux nouveaux venus, ils retournent souvent chez eux, sans avoir senti ce qui se jouait là, malgré toutes les explications qui leur ont été données, parfois en pleine célébration. Je n’explique pas autrement, pourquoi malgré l’immense désir de spiritualité dans notre société, les Eglises soient vides alors que la célébration moderniste y est majoritaire. Sans mystère, il ne semble rien y avoir à découvrir, et le mystère devient donc plus épais. Seules les communautés d’initiés survivent.
A l’inverse, la messe traditionnelle pose un mur d’interrogations pour celui qui y assiste. Non seulement cela le pousse à s’interroger, mais de surcroît, la célébration est extrêmement codifiée. Il suffit alors au novice d’apprendre les différentes séquences pour progresser dans la compréhension du mystère. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif, comme dit l’adage. En voulant forcer n’importe qui à boire de l’eau qui donne la vie éternelle, nombre de modernistes ont donné leurs perles à des pourceaux, qui les ont piétinées. Dans la liturgie traditionnelle, au contraire, il faut que l’individu fasse un effort pour y avoir accès. La partie est déjà gagnée pour l’Église dans ce cas. Celui qui est prêt à faire des efforts, est récompensé par Dieu. Certes, les masses ne sont pas évangélisées. Mais est-ce bien durant la célébration eucharistique que l’Église devrait mettre en œuvre son apostolat ? L’Église des années 50 était outrée par l’hypocrisie qui régnait en son sein durant les célébrations traditionnelles. En réponse, elle n’a voulu garder que ceux qui croyaient vraiment et convertir les autres par une liturgie plus accessible. N’est restée qu’une élite, qui d’ailleurs, y croit de moins en moins. Comme disait G Brassens, ils ont fait fuir les croyants sans jamais convaincre les mécréants. La liturgie n’est pas un lieu d’apostolat. Elle doit être un sacrifice d’amour entre personnes déjà sauvées. L’absence d’un tel sacrifice explique pourquoi nos communautés s’épuisent. Car elles ne s’aiment pas.
Reste que la liturgie traditionnelle favorise l’hypocrisie de la pratique. En respectant les règles, le catholique y est confortablement installé dans des certitudes qu’il n’interroge jamais, voire qu’il ne pratique jamais, possiblement déconnecté du monde et de son propre péché. Il peut pratiquer et le sens de cette pratique lui échapper complètement. Ainsi, la traduction des oraisons particulières, même lors de la messe du dimanche, n’est souvent jamais lue par les pratiquants, qui ne comprennent pas plus que moi le latin qui leur est déclamé. Ce n’est qu’un exemple. Plus généralement, si j’ai trouvé plus de bases solides chez le pratiquant traditionaliste, je n’ai pas trouvé plus d’interrogations. Au contraire, je dirais.
Aspect social
Il n’est pas étonnant que les prolétaires aient fui la nouvelle célébration qui permettait à quelques bourgeois de la foi de régner en maîtres. En assistant aux célébrations anciennes, au contraire, j’ai été très surpris d’y retrouver pas mal de prolétaires. Ces derniers se sont accrochés à leur missel pour survivre spirituellement parlant. Le missel leur permet d’accéder à une culture qu’ils savent ne pas posséder. Le rituel traditionnel est juste. Il consacre celui qui le connaît et qui le respecte. Au contraire, la liturgie moderne consacre la communauté tribale et les forts en réseautage qui savent se placer non loin du prêtre ou de l’évêque. La laïcisation du rituel s’est soldée par des prises de pouvoir individuelles sur les communautés par des nouveaux bourgeois de la foi, souvent pour le pire, le prêtre n’ayant parfois plus droit de citer dans sa propre Eglise, ou devant composer sans fin avec des nuques raides. Ainsi la foi s’est étiolée dans de telles conditions.
Le fait est, que les vocations sont beaucoup plus nombreuses dans la tradition (en proportion du nombre de pratiquants) que dans le modernisme, parce que la transmission y a gardé une place centrale. Transmission, tradition, les deux mots sont si proches. Comment évangéliser lorsqu’on ne transmet plus ? Certes, la transmission/la tradition n’est pas gage d’évangélisation. Mais elle est une condition nécessaire sans laquelle, rien n’est possible. Il faut transmettre avant d’évangéliser.
Cette transmission se fait d’abord dans la famille, avant même de se faire dans la paroisse. Les catholiques sont aussi des héritiers, oui. Apprendre le catéchisme par coeur, c’est important. Cela semble absurde en ces temps d’immanence, mais tel est le cas. Sans tradition, sans transmission, pas de communauté vivante.
Or la transmission a été coupée depuis vatican II, non du fait du concile entièrement, mais surtout parce que l’esprit du temps a submergé notre Eglise. Si la tradition avait besoin d’une réforme, elle ne devait pas être abandonnée pour autant. Cette tradition est faite de latin, et pour une bonne raison : cette langue nous a permis d’unifier les peuples à travers le monde dans une même foi. Certes, ce processus d’unification a été parfois extrême, foulant aux pieds les cultures locales. Pourtant, devait-on l’abandonner entièrement comme c’est le cas dans les célébrations modernistes ? La réponse est évidemment non. Le latin est la colonne vertébrale de la tradition de notre Eglise sans pour autant revêtir une forme interne de sacralité. L’abandonner, c’est abonner la foi elle-même.
A l’inverse, je trouve complètement absurde de vouloir résoudre le manque de sacralité d’une célébration moderniste en l’accomplissant entièrement en latin. C’est retrouver les défauts des célébrations traditionnelles sans en acquérir leur profondeur. L’autre défaut de l’utilisation abusive de la langue vernaculaire, sera aussi d’avoir coupé les citoyens du monde d’une forme de communion au moment même où les communications internationales s’amélioraient. Drôle de contre intuition. Le latin d‘Eglise, c’est le globish des entreprises. Il remplit la même fonction unificatrice et de prospérité. L’un pour le salut des âmes, l’autre pour celui du porte-monnaie.
Pour autant, la langue vernaculaire ne devrait pas être abandonnée dans une célébration unifiée. Par exemple, toutes les oraisons particulières ne peuvent être retenues dans leur forme latine par le paroissien, même bigot. Elles devraient être énoncées en langue vernaculaire. Mais voilà que je passe aux propositions pratiques avant d’avoir traité un des points les plus épineux des changements : doit-on célébrer devant l’autel ou face au « public » ?
Dans la liturgie ancienne, le sacrifice est fait devant Dieu. Dans la nouvelle, Dieu est parmi nous, Dieu Jésus je m’entends. La première célébration se fait donc du point de vue du Père éternel, en sa direction. La deuxième avec le Fils. Et le Saint Esprit me direz-vous ? Furtif, absent, pas pris en compte. Une célébration véridique devrait prendre tout autant en compte le Père, le Fils, et le Saint Esprit. La célébration pascale est bien un repas sacrificiel avec Jésus, mais aussi tourné vers le Père, et inspiré par l’Esprit Saint. La célébration nouvelle et ancienne sont donc incomplètes.
Mais partons de la célébration traditionnelle et voyons ce qui pourrait être amélioré pour que celle-ci gagne en sens, et commence à atteindre les objectifs que s’était donné vatican II.
Propositions :
_ La langue latine devrait alterner avec la langue vernaculaire. L’ossature latine devrait rester. La langue vernaculaire serait adoptée pour les parties particulières de la célébration, comme les oraisons particulières, les textes du jour, l’homélie.
_ Toutes les répétions devraient être supprimées du rite ancien. Jésus dit de ne pas rabâcher dans la prière. Pourquoi dès lors prononcer deux fois le confiteor ? La première fois, nous n’étions pas assez sincères ? L’absence de répétitions est un progrès de la liturgie moderne qui pourrait être conservé. De même, le célébrant prononce à part le confiteor par exemple. Cela signifie-t-il qu’il n’est pas notre frère ? Dans les alternances entre voix du peuple et voix du prêtre, il faudrait veiller à ce que nous restions tous frères. Si nous ne le sommes qu’en baptême, et non en sacerdoce, peut-être cela devrait-il suffire à vivre la célébration de manière fraternelle ? Ou bien, si nous ne sommes pas frères avec le prêtre, si nous sommes ses enfants car il est le représentant du Père, alors l’asymétrie peut se justifier. Plus généralement, le prêtre est-il le représentant du Père ou bien du Fils ? Ou quand est-il Père, quand est-il Fils ? Cette question centrale ne me semble pas avoir été tranchée, raison des aternoiements entre modernité et tradition. Encore plus généralement, j’ai déjà soulevé cette question de la filiation ailleurs sur une question beaucoup plus épineuse pour mes frères, celle de Marie. Si l’Eglise veut échapper à l’emprise du démon, peut-être serait-il temps pour Elle de nettoyer les positionnements liturgiques incestueux, ou tout au moins, de définir qui est père, mère, fils et à quel moment ?
_ Nous devrions être tournés vers Dieu le Père, jusqu’au moment de la communion. A ce moment, Jésus incarné dans le pain, mais aussi par le prêtre qui célèbre devrait se tourner vers les fidèles pour le partage. Ce serait l’entrée de Jésus dans le monde, Jésus qui vient vers nous. A moins que simples baptisés, nous n’ayons pas vraiment accès à la pleine communion qui est celle de l’Evêque ? Là encore, je propose aux théologiens de répondre à de vraies questions au lieu de se préoccuper de questions annexes. Il est malheureux de vouloir parler de Saint Thomas D’Aquin alors que la place du prêtre, de l’Evêque et du laïc, ne sont même pas définis clairement à travers la communion (qui sont les frères de Jésus ? Ceux qui donnent leur vie pour lui, ou ceux qui suivent son enseignement et qui croient en Lui, sans pourtant Lui donner leur vie pleine et entière ?). Ce flou artistique pose bien des problèmes dans notre vie de paroisse, et même par rapport aux questions de pédo maltraitance par exemple. Tant que les rôles de chacun ne seront pas définis et assumés, l’incertitude laissera place à des comportements inappropriés, voire criminels.
_ Quand l’assemblée s’adresse au Père, il faudrait le faire en langue vernaculaire, dans ce que nous avons de plus intime en somme. Le pater noster serrait énoncé par toute l’assemblée en langue vernaculaire par exemple, ou le « Domine non sum dignus, ut intres sub tectum meum : sed tentum dic verbo, et sanàbitur ànima mea. » (et prononcé une seule fois) comme cela se fait dans le rite moderne. Le latin serait en quelque sorte la langue de l’Esprit Saint. La langue vernaculaire, les mots que nous prononcerions en direction de Dieu. Quant à la langue de Jésus elle-même (araméen?), je trouve dommage qu’une petite place ne lui ait pas été faite.
_ Nous ne devrions plus être à genoux après avoir communié (« Galiléens, pourquoi continuez-vous à regarder le ciel ? »)
_ Dans les temps anciens, le baiser de paix était donné après avoir communié. Peut-être faudrait-il reprendre cette tradition de se donner la paix, mais après avoir communié, car c’est Jésus qui nous donne Sa paix, et non avant la communion comme cela se fait actuellement dans le rite moderne et plus du tout dans la pratique moderne du rite ancien.
_ Les 3 années liturgiques permettent de balayer un champ plus large des textes. Cette innovation serait bonne à conserver.
_ Nous devrions communier à la bouche et préférentiellement à genoux. C’est plus beau , plus hygiénique, plus respectueux. Cette manière de s’approprier le Corps du Christ avec les mains est grinçante. Pour une fois, nous sommes ses enfants, de petits enfants à qui le royaume de cieux appartient. Notre nourriture nous est donnée directement dans notre bouche. Nous n’avons pas d’action volontariste à effectuer. Dieu nous aime en premier. Ce n’est pas bien reluisant, ni assez fraternel, mais l’adulte ne doit pas avoir tué l’enfant en nous. La fraternité du repas pascal, nous pourrions certainement la vivre avec le baiser de paix qui doit suivre. Dans tous les cas, une réponse enfin argumentée doit être livrée aux croyants pour qu’ils s’y retrouvent. En ce moment, le chemin qui nous est proposé n’est pas clair.
_ Enfin, je me permets d’inclure une proposition toute personnelle : le « Gloria » suit le « Kyrie », juste après. Si nous sommes sincères dans notre rite, nous passons immédiatement d’une contrition absolue, à une célébration joyeuse de Dieu. C’est le grand écart sentimental. Ne serait-il pas possible de mettre le Kyrie en tout début de célébration par exemple ou juste avant la communion ? Réfléchissons-y. Autre petite suggestion personnelle, combien de mes frères m’affirment que Marie mène à Jésus, alors qu’ils veulent toujours terminer leur célébration, non par une réjouissance de résurrection, mais par un chant marial. Les chants à Marie ne devraient-ils pas être placés en début de célébration si Marie nous amène vraiment à Jésus ?
Voilà en somme mes quelques propositions naïves pour conserver la richesse de la tradition et l’améliorer au vu des célébrations modernistes. Et pourquoi ne pas tester en grandeur réelle ces innovations, ou d’autres, avant de les mettre en pratique, pour vérifier qu’elles pourraient enrichir notre prière ? Pourquoi ne pas se donner le droit à l’essai erreur, nous êtres faillibles, et imparfaits, nous pécheurs ? Pourquoi imposer un rite sans même essayer ce qu’il donne en pratique ? Je vais peut-être choquer mon lecteur croyant, mais la moindre lunette de wc est dessinée, testée, certifiée, avant d’être mise en vente. Par contre, pour des raisons superstitieuses, nous ne pourrions pas faire des essais liturgiques à vide (sans présence réelle du Christ). Personnellement, je ne trouve pas cela très sérieux. Pourquoi ne pas aussi demander leur avis à tous les courants de l’Eglise sur ces essais ? Les inviter à donner leur opinion, des courants les plus traditionalistes aux courants les plus modernistes. N’est-ce pas là une démarche qui serait réellement inclusive comme aime à le prôner notre Eglise en ce moment ?
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