_ Alors on l’a fait !
_ Yes we can !
_ On leur en a mis plein la tronche !
_ Et ce n’est que le début !
_ Business as usual !
_ Aahahahah, t’es con…
_ J’ai presque eu peur.
_ Moi-aussi.
_ Il s’en est fallu moins une.
_ T’as raison.
_ Il a encore réussi à nous surprendre.
_ On lui avait pourtant mis des battons dans les roues comme jamais.
_ Ces gros cons de négros nous ont lâché en route.
_ Faudra faire attention la prochaine fois. En 4 ans, je croyais pas qu’ils feraient pas la différence.
_ Il faut croire qu’ils ont pris goût à la civilisation.
_ T’exagère ! Ils n’ont pas eu le temps de s’habituer. On garde encore une majorité avec eux. Et puis, on a conservé les femmes !
_ Ca compte pas. Ces bourriques là votent depuis 100 ans et c’est toujours aussi facile avec elles.
_ Faut quand même savoir leur parler!
_ A partir du moment où tu ne blesses pas leur orgueil et que tu les subventionnes…
_ Pas si facile. Tu les traites comme des sacs à foutre et tu leur parles comme à des princesses. Moi, ça me rend dingo. Je vais devenir pédé.
_ Ahahaha, arrêtes de te plaindre. Comme si tu n’y trouvais pas ton comptant.
_ J’avoue.
_ Là où il m’a surpris, c’est qu’il a réussi à rassembler une majorité de péquenauds malgré la propagande. On n’y a pas été de main morte pourtant, covid, négros et tout le toutim. La dernière fois, nous ne l’avions pas vu venir. Mais cette fois, bon sang, on avait fait le nécessaire.
_ Les gens ne sont pas si stupides que nous l’imaginons.
_ Arrêtes la déconne. Regarde ce qu’on leur a fait avaler.
_ C’est clair que si ça nous était arrivé, jamais nous aurions toléré un coup d’état.
_ Ouaih, nous, on n’aurait pas hésité. On se serait pas laissé faire. Pourquoi ont-ils hésité, eux ?
_ C’est comme si nous ne les comprenions plus. Enfin, tu imagines. On en abat une de sang froid dans le capitole. Et là, aucune réaction ! Pas même une petite émeute. Il a fallu ramer derrière.
_ Tu t’en es pas si mal sorti.
_ Transformer une manifestation pacifique en tentative de coup d’état, je te raconte pas le tour de manche. C’est pas avec les négros que ça nous serait arrivé un tel imprévu. Mais bon, on leur a mis quand même. Nous sommes au pouvoir, avec ou sans émeute, avec ou sans majorité, et nous allons y rester !
_ Ca va pas être si facile. Va falloir gérer les états démocrates en faillite, les vaccins qui servent à rien, et l’économie qu’on a foutu en l’air.
_ Bah, mais qu’est-ce qu’on en a à foutre exactement ? Au contraire. On est au pouvoir imbécile. On dira qu’on a fait du mieux qu’on pouvait pour les protéger. Ils vont en redemander de la protection, tu vas voir. On va la créer la demande de socialisme. Ahahah. On ouvre les vannes de l’immigration, c’est plein de gens qui ont besoin d’être aidés. On les fait travailler pour peanuts. Le résidu crève en banlieue. Et ces gros cons votent pour nous en sus. La misère s’étend aussi chez les blancs et les latinos. Mais nous sommes tous à égalité. Et nous, au pouvoir. En somme, plus le chaos est grand, plus ils croient avoir besoin de nous, plus on est réélu. Plus nos amis oligarques nous financent. Plus la société est stable et prospère.
_ J’ai toujours du mal à voir quel est l’intérêt de toute cette bande.
_ T’as pas encore compris ! Le chaos nourrit le socialisme qui nourrit la société qui nourrit le chaos. C’est une loi physique universelle. Pauvres et riches doivent se regarder avec haine, chacun dans leur camp pour se contrôler l’un l’autre. Ils s’équilibrent. Les pauvres avec les pauvres. Les riches, haïs et jalousés. Et nous, l’élite qui modérons les ardeurs des riches lorsqu’ils ne veulent pas se soumettre au compromis social égalitaire que nous défendons. Voilà pourquoi les riches nous subventionnent. Et que les pauvres votent pour nous. En leur donnant bonne conscience, nous maintenons la paix sociale. Pour arriver au pouvoir, il te suffit de donner à manger de la rancoeur aux pauvres, qui se croient reconnus, tu nourris leur rancoeur jusqu’à ce qu’ils voient rouge et qu’ils nous appellent à les libérer. Il faut qu’ils la voient, bien dans les yeux, l’exploitation du riche, pour mieux la haïr. Tu appelles cette quête : « égalité ». Et tu entretiens cette course frénétique pour une justice « égalitaire ». Comme ça le pauvre, il s’élève, il ne cherche plus son profit, mais se bat au nom d’une noble cause. Et puis, le riche peut continuer à prospérer, dans son coin, honteux ou méprisant, de toutes les manières coupé de l’humanité. Nous ne faisons pas de mal à la société, au contraire. Nous ménageons la chèvre et le choux. Nous mettons un frein à la folie de tous. Chacun à sa place. Et « l’opinion publique » pour les contrôler. Le riche se croit alors libre parce qu’il s’achète des journaux que plus personne ne lit, et le pauvre se croit libre à cause de sa haine. Et nous, nous chapeautons le tout. Quand le riche veut une petite guerre, nous la lui offrons. Quand le pauvre veut de l’égalité, nous augmentons ses impôts. L’impôt amène la guerre qui amène l’impôt. Nous répondons aux insistances de chacun. Et en vérité, ils n’ont pas à se plaindre de nous. Loin de là ! Nous sommes l’âme de la démocratie. Pas besoin d’élections pour ça. Car sans cette haine de classe bienfaisante que nous cultivons, que serait ce pays ? Un torrent d’inégalités, d’injustices, de souffrances. Bientôt nous aurons vaincus ces maux, grâce à la fraude s’il le faut, et nous apporterons la paix, la concorde et l’amour sur terre. La boucle sera bouclée quand l’opposition républicaine cédera face à ce discours victimaire et que l’Américain moyen aura le choix entre un socialiste et un socialiste. T’as pas vu en France ! Un modèle de prospérité pour les idées qui sont les nôtres. Je dirais même, un idéal de développement. Une petite caste d’industriels, de vendeurs d’armes et de politiques visionnaires y contrôlent une immense tribu venue d’ailleurs, ou pas, égale entre elle. Aux USA, nous représentons cette nouvelle élite sachant user de jalousie. Une jalousie salvatrice qui s’oppose à l’égoïsme capitalistique. Oui, nous y arriverons un jour, à obtenir une vraie majorité, même dans ce foutu pays, à force d’acharnement et d’explications. Comme en France ! Les crises nous y aideront. Une majorité adhérera consciemment à tout ce que je viens de t’expliquer, et préférera sa pauvreté à une richesse inférieure par rapport à celle de son voisin, un peuple vivant d’idéaux élevés. N’as-tu jamais songé que nous étions la vraie voix des pauvres, que nous les représentions réellement tous ces pauvres, au sens le plus strict du terme, que nous étions leur instrument ? Nous sommes la faux de leur jalousie. Et je m’enorgueillis d’être leur représentant. Quant à ces putains de bouseux dans la campagne, ils sont dans une réserve indienne et ils ne le savent pas encore. Quand il leur prendra l’envie de se rebeller, il sera trop tard. Nous aurons tout investi à un niveau local. Et nous leur apprendrons la tolérance, à grands coups de trique s’ils ne vont pas assez vite. Car eux-aussi méritent leur sort. Eux-aussi devront sacrifier à l’autel « égalité » en faisant amende honorable pour tous les nègres que leurs grands-parents ont esclavagé, pour toutes les femmes qu’ils ont oppressé, pour tous les homosexuels qu’ils ont lynché. Oui, nous allons leur faire payer de se croire innocents de tous ces crimes. Ils doivent devenir aussi conscients que nous. Quand ils percevront la réalité, nous serons tous du même bord. Nous sommes là pour les unir, quitte à les punir comme un père responsable, car nous sommes en avance sur notre temps, une élite visionnaire.
_ T’as jamais peur que ça coince aux entournures. Avec des idéologues comme toi, ma tête risque de finir au bout d’une pique ahahah.
_ Me fait pas rire. La mécanique est parfaitement huilée désormais. Et tu le sais. On leur met du négro bien habillé, des femmes un peu réacs pour éviter la demi-molle, du pédé de compétition trans machin chouette, on leur ment pour leur bien, et ça passe comme une lettre à la poste. Un gouvernement comme on n’en aura jamais vu. Chaque membre, une tête de gondole à lui tout seul. Un héros du marketing moderne. Pas un seul présent pour ses compétences. Et pourquoi ? Parce qu’ils veulent quelqu’un qui leur ressemble. Les apparences mon gros, les apparences. Il n’y a que ça de vrai. La compétence ? Un mensonge capitaliste de plus. Une manière pour le mâle blanc de plus de 50 ans, de s’approprier tous les postes de pouvoir. Or je te le dis : une femme vaut bien un homme qui vaut bien un nègre.
_ Tu nous fous en mauvaise posture avec tous tes raisonnements. Moi je préfère mon cynisme à ton idéalisme. Mon cynisme, c’est un roc, contrairement à tous tes raisonnements de pacotille. Tu n’as jamais pensé que nous étions tous les deux des mâles blancs de plus de 50 ans ?
_ Oui, mais nous, nous défendons la justice mon ami. Nous sommes du côté des bons. Et puis, dans quelques années, nous serons remplacés par d’autres. Nous leur céderons la place, après. Et le monde sera devenu meilleur grâce à nous. Toi, tu as une vision étriquée de notre lutte. Tu ne penses qu’avec cynisme parce que seule l’efficacité compte pour toi. Il faut voir plus large mon ami. Pourquoi cynisme et idéalisme seraient-ils contradictoire ? Pourquoi diable serait-ce impossible ? Bientôt nous créerons une société parfaite, plus humaine, et nous, qui avons tout compris, nous serons les gardiens de cette nouvelle société appelée « égalité ». Des gardiens de toutes les races, de tous les sexes, de tous les âges. En attendant, il nous faut mettre nos compétences de mâles blancs de plus de 50 ans à la disposition du futur. Bientôt, les meilleurs seront issus de la diversité. En attendant, nous devons tricher un peu pour faire quelques exemples.
_ C’est quand même plus facile de corrompre une femme ou un nègre.
_ Parce qu’ils sont nouveaux dans la carrière. Mais attends de voir un peu quand ils auront gagné en expérience !
_ Ah ! la mode… ça a le dont de me hérisser. Qu’est-ce qu’on va devoir inventer la prochaine fois pour renouveler notre discours ? Le vote des enfants ? Des animaux ?
_ S’il le faut… c’est le devoir qui est le nôtre. Nous avons le devoir, je dis bien le devoir de les manipuler pour les emmener là où ils ne veulent pas aller, comme Dieu le fait dans les Evangiles. Toi et moi, nous sommes des relais d’un plan divin qui nous dépasse. Et les femmes, notre instrument. Les femmes, c’est la clef, c’est la majorité qui s’imagine minorité pour mieux oppresser son entourage. C’est la sensibilité aux injustices. Elles leur feront entendre raison. Nous pouvons déjà compter sur elles. Elles ont besoin plus que tout, de nos subsides. Elles en auront toujours plus besoin dans notre monde. Et jamais plus elles ne voteront pour des hommes qui leur sont devenus inutiles. Je te le dis, ça va chialer dans les chaumières.
_ J’en pleure déjà. Enfin, tu ne l’as pas encore ta majorité dans ce pays.
_ Bah on s’est fait un peu dépassé par ce gros con. Rien de grave. Il s’est bien défendu la bête. Nous ne ferons pas deux fois la même erreur. Le pilonnage des médias et une petite fraude en sus, on croyait que ça passerait comme le doigt d’Epstein dans la culotte d’une jeune fille. Je te l’accorde, on a dû pousser un peu sur l’accélérateur en deuxième partie de soirée. Faut ce qui faut. Ca s’est vu un peu .
_ Un peu beaucoup mon frère. Attends, faire voter les morts, un classique corse. Multiplier les électeurs plus que Jésus a multiplié les pains. J’veux bien admettre. C’est quasi évangélique. Déposer des tonnes de votes par correspondance, au nom de mesures sanitaires, tous pour Biden, une opportunité que tout le monde aurait saisi. Rendre impossible une quelconque vérification, normal de se protéger. Interdire l’accès aux bureaux de vote pour nos opposants politiques : comme en bamboulie, ça commence à être sec. Cloisonner les réseaux sociaux, bon ça, ça pouvait pas continuer autrement. Mais faire bondir le vote pour Biden de plusieurs dizaines de milliers dans les états clefs et en quelques minutes, grâce à un logiciel informatique ? L’ONU va vouloir surveiller les élections dans 4 ans…
_ Si nous n’avions pas notre petit personnel à l’ONU, je te répondrais sérieusement. Bon soyons un peu réaliste pour une fois, on s’est planté sur ce coup là. Cependant, nous l’avons quand même anticipé ce scénario catastrophe. On a réagi face à la déferlante de gros cons. Pas comme il y a quatre ans. D’accord, ça s’est vu gros comme les tics au milieu du visage de notre pantin, parce que c’est la première fois qu’on a eu besoin d’aller si loin. Mais foutre diable, t’as encore une majorité de nos électeurs qui y croit ferme, et pas des moindres. Et tant que ceux-là nous serviront de caution… Moi, je te dis même qu’on y a pas été assez fort. La prochaine fois, on fait voter E.T et ça passe comme une lettre à la poste. Ils te diront « Tout sauf ce monstre » qu’on leur a appris à haïr. Comme d’un seul homme, je te le dis, il répéteront « Plutôt E.T que ce monstre. » Et tous nos amis démocrates, et tous les républicains de façade cautionneront cette farce et admettront que le vote de E.T était nécessaire. Ils auront beau être minoritaires, ils préféreront avoir gagné minoritaires, que de laisser place au monstre.
_ Et pour les prochains mois.
_ Retour à la normale : des p’tites guerres démocratiques pour lutter contre le tyran machin chouette et couvrir les intérêts de nos soutiens, de grands silences quant aux exterminations de nos alliés, des aides, des aides, des aides, pour arroser tout le monde, du féminisme à cheveux multi-colores pour finir de la leur couper, de l’impunité pour tous les négros qui se comportent en négros histoire de rééquilibrer le conflit racial, de la prison pour tous les blancs contestataires qui ne voudront pas payer etc.
_ Tu t’emmerdes pas des fois ?
_ Oh que si, c’est pour ça que cet été, quand toute la merde que D Trump a foutu, aura été évacuée dans les chiottes de l’histoire, j’irai me faire sucer en Thaïlande. Ahahah
_ Ahahaha. T’as pas peur d’attraper le coronavirus.
_ Ahahahah. Qu’est-ce que t’es con. Je porterai le masque. Ahahah.
_ Ahahah. T’as raison. Encore six mois et on s’en paye une bonne tranche, à la santé de tous les écolos de la terre.
_ Ouaih une bonne tranche de kérosène et de bidoche par dessus-le marché ; à la santé de toutes les putes qui nous régalent et que nous régalons en retour. Ce n’est que justice !
_ Toutes les putes consentantes bien entendu !
_ Et quel que soit leur âge bien entendu !
_ Mais avec l’accord des parents puisque les temps changent.
_ Et avec l’accord de notre bonne caution féministe aussi.
_ Oui, à la santé de toutes ces putes, à qui nous devons notre place !
_ Heil Hitler !
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