Mohamed Merah : l’enfant du divorce entre la France et l’Algérie

Article écrit par

le

dans la catégorie


L’argent. Notre cupidité. Notre féminisme. Ces questions obnubilent notre monde. « Elle », « Marie-Claire », « Sciences-Po » organisent des tribunes pour les candidats, pour que les intérêts « des femmes » soient défendus. Elles veulent croquer dans la tarte, toujours plus, même en période de crise. L’économie, la famille, le bon fonctionnement de la société ne les intéressent pas.vraiment. Pour que la société fonctionne bien, il suffit de continuer à leur faire des courbettes, à les gaver de subventions, à flatter leur toute-puissance. Elles ont droit à leur égalité. Elles ont droit à leur omnipotence. Elles ont le droit de diriger la famille, la société, les enfants comme elles le veulent, mais surtout, sans en assumer les responsabilités. Elles ont le droit de tout détruire sur leur passage puisque nous sommes égaux et que c’est bon pour tous. Ne sommes-nous pas riches ?croquer.jpg

 

 

Et puis, un jeune garçon arrive. Il prend une arme. Tue, tue, tue, tue, tue, tue, tue. Il se filme en héros en train de commettre ses atrocités. Puis il est tué.

 

 

La comédie féministe ne s’arrête même pas. Cela ne la concerne pas. Cela concerne les hommes politiques, c’est la question du fanatisme religieux, ces religions d’ailleurs, qui oppressent les femmes. Les fanatiques sont croyants, « extrémistes » et finissent par tuer tout le monde à cause de ça. Les féministes, elles, luttent contre le fanatisme !

 

La majorité, satisfaite, se contente de cette explication.

 

Cependant, d’autres, qui ne sont pas féministes, de vilains petits réactionnaires en mon genre, doutent que cette réponse soit suffisante. Ils désirent aller plus loin. De manière un peu provocante, ils osent asséner un :

 

« Comment naissent les fanatiques ? »

 

fanatique1.jpg

 

On leur répond que les fanatiques religieux, c’est bien connu, regardent des vidéos « d’extrémistes » sur internet, fréquentent de vilains imams, et qu’il y en a autant chez les chrétiens que chez les musulmans.

 

 

 

Cette explication politique satisfait tous nos petits athées français féministes. Le monstre, c’est pas eux. Ce sont les fanatiques musulmans et les chrétiens. Eux, ils sont normaux. Ils sont pour l’égalité entre l’homme et la femme.fanatique2.jpg

 

 

 

Toujours plus satisfaits, ils regardent la télévision, des émissions super intéressantes où ils accumulent plein de détails sur les motivations politiques du monstre, des émissions très intelligentes, presque scientifiques, où des gens très cultivés donnent leur avis. On y parle bien, de géopolitique internationale, de banlieues, de mouvements (salafistes), d’Afganisthan, de Pakistan, de renseignements, de mamans, beaucoup de mots en « an », et le téléspectateur moyen finit par se croire encore plus « intelligent » que la moyenne, tout en demeurant aussi perplexe au début qu’à la fin.

 

Cependant il faut bien qu’il en arrive à une conclusion ? Nos spécialistes ont bien décrit le phénomène. Au citoyen de se donner une explication avec ce qui lui reste de logique. Perdu dans toutes ces descriptions sans modèle, il en arrivera à la conclusion que c’est de la faute à tout le monde sauf… à lui. La morale n’existe plus dans notre société ? Facilement il s’assènera un : c’est la faute à l’Islam ! Ou c’est la faute à « pas de chance » ! C’est la faute d’un fou ! C’est un antisémite. Il a été manipulé ! C’est la faute de tout le monde, ou plutôt, c’est la faute de personne…

 

La réflexion est vaine sans morale. Ce que nous voudrions savoir nous est caché. Ce qui est visible, nous ne voulons pas le voir. Ce qui est caché n’existe pas. Ce qui est caché, nous nous le cachons.

 

Ici, loin des mensonges, osons enfin lever le voile social. Cette burqa occidentale, aucune loi française n’interdit de la porter en public. Au contraire, elle est devenue le seul habit que notre République moderne connaisse. Voyons ce jeune garçon issu de l’immigration, chercher des repères. Voyons-le chercher son père à travers la religion. Voyons les journaux sous-entendre que le père de cet enfant aurait lâchement abandonné sa famille pour retourner en Algérie. Et dénonçons, oui, dénonçons tous les mensonges, ceux-là même qui nous ont conduit à la situation actuelle.

 

Mohamed Merah était le fils de la France et de l’Algérie. Il était l’enfant de l’espoir algérien et de la volonté française. Mohamed Merah aurait pu devenir un homme soumis à Dieu dans l’Islam, respectant sa croyance et la situant bien au-delà des velléités terrestres, et de sa propre volonté. Il aurait pu devenir un musulman honnête et pratiquant. Mohamed Merah aurait pu devenir un adulte, un soldat de l’armée française, il en avait le désir. Il aurait pu être heureux, avec l’âge, et l’expérience.

 

Loin de cela, il sera mort, abandonné de tous. Nous l’aurons abattu avant qu’il ne nous tue. L’Algérie ne donnera pas un dinar pour récupérer son corps. La France ne sait pas trop que faire de sa mémoire, le traitant de monstre, satisfaite de l’avoir tué.

 

Nous ne devons pas nous contenter des explications simplistes et politiques des féministes sur le cas de M.Merah comme ailleurs. Il en va de la survie de nos sociétés occidentales malades.

 

Qui a empêché Mohamed Merah de devenir un bon musulman, un patriote, un croyant ? Pas l’Etat qui était prêt à l’accueillir. Pas l’école qui était prête à l’instruire. Pas l’Islam qui était prêt à l’éduquer. Alors qui ?

 

Les fanatiques ne naissent pas de la liberté de conscience. Ils naissent des souffrances familiales.

 

 

 

 

LE CAS DE M.MERAH : MMerah.jpg

 

A 24 ans, Mohamed Merah est encore un enfant. Comme de nombreux enfants de divorcés, il est resté immature. Enfant d’une désunion, déchiré par le grand mal de notre époque, il n’a eu que l’exemple de la haine autour de lui. Dans notre société, ce sont les enfants qui assument les décisions des parents. N’ayant pu supporter le divorce des siens, l’éloignement de son père, l’acculturation occidentale, Mohamed Mérah devient ingérable. Il est ballotté de familles d’accueil en familles d’accueil. Il cherche un amour plus grand que la violence qu’il a subie, mais il ne le trouve pas. Cet amour qu’il cherche, il veut aussi l’offrir à sa patrie en s’engageant comme légionnaire. Cependant, si Mohamed Merah sait où se situe son salut, il n’a pas assez de force pour croire en son destin. Il quitte la légion dès la première nuit.

Avec un instinct aigu du bien, le diable ne s’attaque pas aux méchants, il les vainc, Mohamed Merah tente de se rapprocher de Dieu. Mais souffrant plus que de raison, préférant désormais l’au-delà, il ne laisse pas à Dieu le temps d’agir en lui. Mohamed Merah renonce avant d’avoir connu Son amour infini. Il préfère suivre les serviteurs du mal. Les chemins de vérité sont parsemés d’embûches. La vérité même peut être un frein à la vérité. Et si Mohamed Merah a découvert la vérité dans la religion, il en est écarté par la religion, par sa vie religieuse, par les gens qu’il fréquente, par le désespoir de ne pas être aimé, tout en cherchant la justice, par l’absence de son père. Pour s’en sortir dans la vie, il faut tout sacrifier à l’amour de la vérité, ses amis, sa famille, son cercle de croyants. Ce sacrifice, Mohamed Merah est incapable de l’accomplir. Pour donner un sens à sa vie, au lieu de sacrifier à Dieu, il préfère sanctifier une communauté idolâtre et lui donner en holocauste une existence remplie de contradictions. Avant de finir sur la croix du non-sens, il y placera auparavant 7 autres personnes.

 

 

LE PERE DE M.MERAH : pereMMerah.jpg

 

 

Le père de Mohamed Merah n’a pas abandonné sa famille. Il n’a pas abandonné son fils. Il a abandonné la France. Il a abandonné un système oppressif contre les hommes et contre les pères. Il a préféré retourner vivre dans la pauvreté plutôt qu’ici. Est-ce notre extrême droite qui le lui reprochera ? Ici, les hommes n’ont aucune autorité dans leur famille. Ici, on donne de l’argent à des filles-mère pour qu’elles pondent. Quand elles sont dépassées, on leur retire leurs enfants. Mais on continue à les subventionner. Quant aux hommes, beaucoup n’ont plus les moyens d’entretenir leur famille.

Ce père, lui, s’oblige à dealer de la drogue. Voilà une des réalités de l’immigration. Il est évidemment arrêté et perd, évidemment sa femme, ainsi que tout statut social. Privilégiant son honneur à la mendicité, il retourne vivre dans un environnement acceptable. Il revient en Algérie. Sans autorité sur sa famille, éloigné, impuissant, il voit l’inévitable se produire sous ses yeux, la déchéance de ses enfants, leur adhésion au système de consommation ou leur folle révolte religieuse. Il fera entendre sa voix de père bien tard, quand son enfant aura été exécuté.

 

LA MERE DE M.MERAH : mereMMerah.jpg

 

Si en France on donne toute autorité aux mères, rien ne leur est demandé en termes de responsabilités. Ainsi, la mère de Mohamed Merah refusera de sauver son fils sans en être inquiétée. Alors qu’elle est invitée à le raisonner, elle déclare n’avoir aucune influence sur sa propre chair. A ce point dépassée, elle n’essaye rien. Elle a honte de son enfant.

L’histoire entre la France et l’Algérie a souvent été violente. Jamais elle ne le fut autant qu’à cet instant : il ne lui en coûtait rien d’intervenir, mais déjà habituée à son irresponsabilité d’occidentale subventionnée et fraîchement installée, elle préférera laisser son enfant mourir sous ses yeux plutôt que d’intervenir. Et elle n’aura pas été la seule à l’abandonner.

 

 

 

 

LA DCRI DCRI.jpg

 

Les services de renseignements intérieurs avaient misé sur le petit apatride. Ils comptaient bien s’en servir pour leurs opérations de renseignement. S’ils avaient bien perçu l’intérêt que représentait Mohamed Merah, ils ne prirent pas en compte assez sa souffrance. Ils le prirent pour un jouet, et il se joua d’eux. Quand il fut retranché dans son appartement, il était déjà bien tard.

 

 

 

 

LE DENOUEMENT

 

Les décisions politiques suivantes, n’allaient pas se révéler être meilleures. Mohamed Merah avait-il choisi le temps des élections présidentielles pour commettre son forfait ? En tout cas, cela causera sa perte irrémédiable. En effet, il est devenu le petit caillou qui dérange monsieur Sarkozy dans sa campagne présidentielle, et ce petit caillou doit être bien vite éliminé. SarkoMerah.jpgL’habituelle lâcheté indélicate de notre président.

On demande alors aux services de police d’agir rapidement, dans la précipitation diront certains. Et le travail que la gendarmerie aurait pu exécuter proprement, les services du GIPN le salopent. Je n’imagine pas non plus qu’on leur ai demandé de faire dans le détail. Mohamed Mérah gêne et les renseignements intérieurs, et M Sarkozy, et la police à laquelle il a échappé durant plusieurs semaines. Il est temps de traiter l’affaire avec autorité ! Elle est traitée avec autorité mais surtout avec tout le cynisme ou toute l’incompétence dont notre démocratie moderne est capable. Mohamed Mérah est exécuté pour ses crimes, sans jugement. Tout le monde s’en réjouit. Le monstre est hors d’état de nuire. Que les victimes n’aient pas leur procès, que les Français ignorent à jamais la vérité, que l’incompétence ou les erreurs de nos services ne soient pas jugées, est aujourd’hui considéré comme un détail. Pas étonnant que nous nous donnions de tels dirigeants avec une mentalité aussi médiocre.

 

Seul un père, qui a été reconnu comme délinquant en France, tente de donner faiblement de la voix de l’autre côté de la méditerranée. On dit qu’il veut attaquer l’Etat français. Si c’était dans le domaine du possible, il aurait pu nous rendre un bien grand service, même si cela ne manquait pas de toupet :

 

http://www.france24.com/fr/20120327-france-mohamed-merah-reaction-pere-benalel-tueries-toulouse-montauban-poursuite-etat-francais-tue-fils

 

Seulement l’Etat algérien se charge bien vite de lui faire entendre raison diplomatique. Et ce père doit se rétracter rapidement pour se concentrer, uniquement, sur une demande de rapatriement du corps de son fils :

 

http://www.bfmtv.com/interview-exclusive-du-pere-de-mohamed-merah-actu25535.html

 

L’Etat algérien ne le lui accordera même pas cette dernière faveur. L’Algérie ne veut pas se disputer le corps d’un martyre avec la France, martyre qui pourrait réveiller les tensions religieuses sur son propre sol. L’Etat français oblige alors les instances de la région toulousaine à faire enterrer Mohamed Merah. Dans un océan de retenue hypocrite de la part de nos hommes politiques, une seule phrase émerge avec raison de la bouche de M.Sarkozy. Mohamed Merah est Français. Il sera enterré en France. Dans un accès mitterrandien bien étrange pour lui (il doit le comrpendre de plus en plus avec l’âge), M Sarkozy a eu raison de nous rappeler l’importance de l’état de droit, et d’étouffer ainsi une situation diplomatique un peu honteuse pour nous. Nous ne devrions jamais renier nos enfants. Un enfant ne cesse pas d’être Français parce qu’il a accompli quelque monstruosité. Nous avons accueilli sa mère, nous l’avons subventionnée, nous lui avons vendu un système qui ne nous convenait pas plus à elle qu’à nous. Au moins, admettons que ces enfants sont aussi les nôtres. Assumons enfin.

drapeaualg

drapeaufr.jpg

CONCLUSION :

Beaucoup de gens croient que le divorce est une bonne solution pour régler leurs problèmes de couple. Pour eux, c’est un moindre mal. Si c’est un moindre mal pour eux, cela ne l’est pas pour leurs enfants. Les parents divorçant font payer le prix de leur choix à leurs enfants. Et ils sont d’autant plus sûrs de leur position qu’ils n’ont pas à en subir les conséquences. Immatures, ils se séparent de manière immature, et fabriquent des enfants immatures, qui se sépareront de manière immature. Subventionnées et encouragées par le féminisme, de nombreuses femmes en occident s’attachent à « l’amour », plus qu’à leur famille. Elles se croient indépendantes, tandis qu’elles sont irresponsables. Elles sont à l’origine de 80% des séparations. Elles s’accouplent le temps d’avoir des enfants tout en sachant qu’elles pourront profiter de tout le système social en cas de pépin.

Quant au système social, il se préoccupe des enfants quand il est trop tard (pour rappel 150 000 enfants sur 800 000 sortent sans diplôme chaque année en France).

Si vous rajoutez à cela les questions d’acculturation d’immigrés venant d’une société où les rapports entre hommes et femmes sont mieux réglés, la situation sociale devient explosive.

Ainsi, il a fallu en arriver à des extrémités pour que notre pays connaisse un Mohammed Merah. La plupart des familles en difficulté font bien moins de bruit, mais elles sont également beaucoup plus nombreuses et presque tout autant en souffrance.

Nos penseurs, journalistes et philosophes, ne veulent pas aborder la thématique du divorce sous l’angle d’un réel problème social parce qu’ils le perçoivent comme un droit. Et le mensonge perdure.

En écho à nos journalistes et à nos philosophes, M Sarkozy a décidé de renvoyer les méchants imams hors de France, mesure à ce point ridicule qu’elle traite dans l’urgence d’une partie superficielle du problème sans en aborder la problématique de fond : quid des féministes qui ont propagé l’idéologie de la séparation ? Encore une fois, nous n’en entendrons pas parler, jusqu’à la prochaine guerre civile peut-être…

La France et l’Algérie, elles, ont divorcé en mars 1962. Les rejetons de ce divorce se sont perdus, et nous continuons à en expier une faute que nous voulons ignorer. La séparation était-elle la seule solution ? En tout cas, elle est là. Nos harkis, nos immigrés d’Algérie, nos pieds noirs, ont trouvé une place dans la difficulté, et parfois, ils ne l’ont pas trouvé du tout. Nos relations avec l’Algérie, restent « particulières ». Et surtout, nous ne voyons pas bien où notre histoire commune brisée nous mène.

50 ans après, exactement, l’ironie inconsciente des êtres et de l’histoire étant souvent mordante, l’affaire Mohamed Merah nous a rappelé une de ces nombreuses fractures. L’enfant maudit aura été rejeté de tous. A l’image du couple de ses parents, il restera l’enfant mort-né d’une union de nations immatures, qui, 50 ans après, n’ont pas résolu tous leurs différents. Nations qui auront cru pouvoir passer d’une communauté d’intérêt à une autre sans amour, ni bon sens.

Les destinées individuelles croisent parfois celles des nations. Elles nous donnent à réfléchir sur notre monde, si nous nous en donnons la peine. Ne favorisons pas des systèmes où aucune entente n’est possible entre hommes et femmes, entre nations, entre étrangers et nationaux. Évitons tous ces systèmes idéologiques utopiques qui ignorent les intérêts des uns et des autres, les bassesses des êtres et des nations. Abordons avec un grand respect, la rencontre, mettons de la distance pour aimer et prendre en compte. Le bonheur est rare et fragile. Il n’est que le fruit de la morale. Il est à l’opposé de la « libération » dite féministe. Il est respect pour la tradition et la culture. Il freine la folie plutôt que de l’exalter.

57 réponses à “Mohamed Merah : l’enfant du divorce entre la France et l’Algérie”


  1. Avatar de Persephone
    Persephone

    Oh allons pourquoi vous flatterais-je? Ne pouvez-vous croire que je suis sincère et que je n’ai pas pour but la domination totale du genre masculin?


  2. Avatar de Persephone
    Persephone

    Ah j’aime bien discuter avec vous Kasimar mais votre dernière phrase me révulse un tantinet. L’image de la femme est une construction, je n’ai rien contre les homosexuels, et la famille ont a le choix d’en fonder une ou pas!


  3. Avatar de Persephone
    Persephone

    Oui j’ai constaté dans certains commentaires une hargne particulière, notamment « Rondoudou », qui est particulièrement agressive. Après je ne peux m’empêcher de prendre sa défense (oh oui je suis d’accord, la solidarité féminine c’est pas fair-play :p), je dirais simplement que certains articles de M.Durandal sont heurtant et provoquent une réaction vive et émotionnelle. De plus je pense que Rondoudou est une jeune personne (bien que je sois moi-même jeune). Je vais vous dire, il y’a en effet des féministes « hargneuses » (bien qu’on soit souvent victime de préjugés) et c’est une attitude peu productive a mon avis. Mais je dirais que ce comportement peut s’expliquer par le caractère douleureux de l’histoire des femmes. Bien que M. Durandal le nie farouchement, les hommes ont oppressé les femmes (après ça ne veut pas dire que les hommes sont des ordures, ou qu’ils n’ont pas souffèrent non plus). Je pense que cette égalité (que vous contestez d’ailleurs) est très fragile. D’ailleurs on le voit tous les jours que des voix s’élèvent contre des acquis féminins comme l’avortement par exemple, il est à craindre une régression dans ce domaine, ce qui peut renforcer l’agressivité féministe. Bref au finalement je pense qu’il y’a plein de raisons qui font que ça se passe de la sorte. Mais ma convinction profonde est que le féminisme, même s’il commet des erreurs, a des errances, est une bonne chose. D’ailleurs malgré ma convinction, je trouve ce blog intéressant pour des pistes de réflexions que je n’avais pas envisagé ou exploré notamment le droit des pères et les quotats sur le sexe.

    Je pense aussi que le féminisme sert d’épouvantaille pour expliquer « la dérive » du monde. En effet il faut avouer que dans la vision du monde de M.Durandal le féminisme est le seul et unique mal qui cause toutes les plaies de notre monde, de la pollution des eaux à l’attentat de M.Mehra en passant par l’affaire DSK. Je trouve cela réducteur, car s’il est probable que le féminisme y joue un rôle, il n’est pas unique! Rappellons-nous que les gens qui dirigent le monde, chef d’état, grands patrons, magna de la presse sont encore majoritairement des hommes! On peut arguer qu’ils souscrivent à l’idéologie féministes mais si c’est le cas c’est pour nous donner ce que nous voulons, ou attendons! Je pense que le féminisme est largement recyclé et utiliser car c’est un sujet consensuel. Mais au final le but visé n’est ni le bien-être des femmes, ni celui des hommes.

     


  4. Avatar de Persephone
    Persephone

    Bien j’étais déjà une méchante féministe, maintenant une méchante bourgeoise…quelle horrible personne je suis (jsuis écolo et j’aime les animaux ça rattrape?) En attendant c’est pas moi qui veut suspendre les allocs, oui vous savez les allocs qui aident même les familles duoparentale et les gens qui ont pas de tune.


  5. Avatar de Persephone
    Persephone

    Et bien Kasimar nous sommes d’accord sur pas mal de points. Pour l’histoire des 50/50 c’est caricaturé pour être claire mais évidemment dans la vraie vie on voit mal les gens compter les points avec un tableau strict, disons que dans l’idée c’est éviter juste que ça soit trop inégal. 

    Pour les questions de moralité, je ne pense pas que la moralité soit universelle, la moralité à des limites floues selon les individus. 

    Pour les métiers, je suis d’accord qu’une femme sera désavantagée dans un métier où il faut porter des charges lourds par exemple. Et puis après? Si une femme veut se lancée dans un métier très masculin pourquoi pas? La force d’un mécanicien ne fait pas tout. Je ne prêche pas pour une invasion massive des femmes dans ces métiers, j’aime juste l’idée que le sexe auquel on appartient ne conditionne pas tout nos choix. M.Durandel vous avez le droit de dire que je vis au royaume des bisounours mais je suis sincère. Je ne me base que sur mon ressenti et ce que je vois dans mon entourage (pas de chiffres, ni de statistiques) pour essayer de ramener un peu d’estime pour les femmes sur ce blog. Mais surtout contrebalancer les sinistres caricatures qu’agite M.Durandal, les femmes ne sont pas maléfiques, ou pourries jusqu’à la moelle (même les féministes). Evidemment il y’a des extremistes féministes mais où n’y a-t-il pas d’extremistes? Je trouve qu’il y’a pas mal de paranoïa (le complot féministe pour féminiser l’environnement) dans ce blog et que le féminisme sert de bouc-émissaire sur des faits, ou situations dont les raisons sont multifactorielles.


  6. Avatar de kasimar
    kasimar

    1c613b5605dcfd815d17839c07c84464

    Je ne sais plus dans quel commentaire M.Léonidas disait quelque chose comme « j’aimerai trouver une femme qui se soumet à son mari »Je pense que cette phrase est très éloquente, au fond votre problème c’est ça: pas envie de faire d’efforts, envie que l’autre sexe soit soumis, qu’une fois marier c’est bon on est tranquille elle partira pas. .

    Même si je partage le combat avec Monsieur Durandal, je ne suis pas toujours okay avec lui, notamment avec cette phrase et vous avez bien fait de la souligner. Une femme ne doit en aucun cas se soumettre à son mari, elle doit se soumettre aux lois, aux principes et à son choix dans sa vie de couple. Voilà pourquoi il ne faut jamais se marier à l’aveuglette, et négocier à l’avance avec la personne. Pour moi la femme est soumise à la même croyance que moi, Dieu, aux lois religieuses. Saviez vous par exemple que le prophète Mohammed sws et ses compagnons, respectaient deux choses : la prière et les femmes. Si monsieur Durandal, prend les femmes pour des objets, c’est son problème, mais je ne pense pas qu’il en trouvera beaucoup. Pour moi il aurait du être plus clair sur cette phrase parce que là ça fait clairement macho.C’est à cause de réflexions comme celà qu’on trouve des femmes misandres et machos. Mais bon …

     

    Bah non une femme a le droit de se marier, de plus avoir envie, de partir, de travailler, de mener sa vie comme elle l’entend, morale ou pas. Comme les hommes d’ailleurs.

    C’est pas parce que la société a décrété ces droits qu’elles sont encourageables pour autant. Cette société ne prend pas en compte la moralité. Nous sommes dans une société où le vice est encouragé partout et n’importe où. A partir du moment où l’on se marie, si on a un peu de plomb dans la cervelle on reste avec la personne sauf si ça tourne mal. Sinon c’est du caprice qui démontre que les personnes ne sont pas capables de fonder une famille. Cette société nous a déresponsabilisé et je me demande bien jusqu’où celà va s’arrêter. Moi je ne prend pas en compte ces droits qui font en sorte d’être solitaire, égoÏste et isolé, soit une cible facile pour les prédateurs économiques.Comme je le disais plus haut, autant négocier sur la vie futur de votre couple, c’est moi-même ce que j’ai l’intention de faire, au moins les choses seront claires et vous seriez tous les deux honnêtes l’un envers l’autre

     


  7. Avatar de kasimar
    kasimar

    4ca78f7d38793eb364e99b48936849ca

    Je ne dis absolument pas que la femme ne doit rien faire à la maison! Je dis que les tâches ménagères doivent être répartis entre les deux et pas de façon disproportioné, si M. et Mme rentrent tout les deux à 18h il y’a aucune raison sur terre pour que la femme en fasse plus ou moins que son tendre époux.

    Nous sommes d’accord, même si je ne vois pas l’intérêt d’imposer à chaque couple du 50/50 aux tâches ménagères, mais je préfère celà qu’être confronté au féminisme, même si ce dernier manipule les chiffres dans le partage des taches. Forcément quand une femme prenant parti pour son idéologie fétiche est à la tête de ces organismes. On devrait faire comme pour les religions en science, une laÏcité dépourvu d’idéologie, pour avancer de façon honnête, et de nous pondre des chiffres plus crédibles que ceux tirés du chapeau de certaines misandres. Ce jour-là je pourrais respecter la répartition des tâches scrupuleusement, mais de toute façon, je pense que entre le mari qui fait la vaisselle et la femme qui passe la serpillère ou l’inverse me paraissent plus justes . Ah et la cuisine aussi l’un s’occupe de préparer et l’autre de faire cuire aussi. Sinon pour le bricolage, l’un s’occupe du jardinage, l’autre du bricolage …

    Bref pour moi je n’irais pas mettre une police dans les couples pour savoir si la répartition est respectée de façon stricte. Chacun fait ce qu’il veut, moi je ne veux pas d’une femme qui ne m’aide pas au ménage, sinon je ne donne pas cher de la vie de couple.Sinon pour le bricolage, si Madame, veut donner un coup de main ce n’est pas de refus

     

    Quand aux chasseurs cueilleurs leur société était sans doute plus égalitaire que ça, pas de patrimoine, pas de patriarcat, pas de préfèrence pour les garçons.

    Oui et même que les biberons n’existaient pas à cette époque, sans doute pour celà que les femmes s’éloignent de la fonction maternelle le plus beau cadeau naturel que vous ayez. Je vais vous faire un aveu, beaucoup d’hommes vous en envient. Pas de patriarcat, mais l’homme a toujours été à la chasse, au danger et à la guerre, car si l’homme mourrais, ce n’étais pas plus grave que si la femme mourrait. La femme peut donner la vie pas l’homme. Imaginez une société composée uniquement d’homme. Dans 80 ans y a plus personne.

    la femme peut sans problème aller au bureau et faire le même travail que ses collègue masculin mais j’ai l’impression d’énoncer des banalités en disant cela.

    Ca c’est dans les domaines tertiaires et industriels (dans les bureaux). En revanche j’ai rarement vu des femmes dans les millieux de la soudure, éboueur, manutentionnaire, mécanicienne ou ascensoriste. Donc il y a quand même des métiers que les femmes ne peuvent pas faire. Mais y a pas à dire le bureau est ce qui a permis aux femmes de travailler avec les deux grandes guerres où les femmes bossaient à l’usine, il n’y a pas eu besoin de féminisme pour que les femmes puissent bosser.


  8. Avatar de Persephone
    Persephone

    M. Kasimar j’ai l’impression d’hurler dans le désert. Vous ne me lisez pas bien. Je ne dis absolument pas que la femme ne doit rien faire à la maison! Je dis que les tâches ménagères doivent être répartis entre les deux et pas de façon disproportioné, si M. et Mme rentrent tout les deux à 18h il y’a aucune raison sur terre pour que la femme en fasse plus ou moins que son tendre époux.

    Quand aux chasseurs cueilleurs leur société était sans doute plus égalitaire que ça, pas de patrimoine, pas de patriarcat, pas de préfèrence pour les garçons. Peu importe, il me semble que la chasse au mammouths n’est plus vraiment d’actualité, la femme peut sans problème aller au bureau et faire le même travail que ses collègue masculin mais j’ai l’impression d’énoncer des banalités en disant cela.

    Je ne sais plus dans quel commentaire M.Léonidas disait quelque chose comme « j’aimerai trouver une femme qui se soumet à son mari ». Je pense que cette phrase est très éloquente, au fond votre problème c’est ça: pas envie de faire d’efforts, envie que l’autre sexe soit soumis, qu’une fois marier c’est bon on est tranquille elle partira pas. Bah non une femme a le droit de se marier, de plus avoir envie, de partir, de travailler, de mener sa vie comme elle l’entend, morale ou pas. Comme les hommes d’ailleurs. Je suis d’accord ne pas vivre comme dans le monde de  « Martine à la plage » c’est plus compliqué mais c’est aussi plus intéressant.


  9. Avatar de Persephone
    Persephone

    Thanatos


  10. Avatar de kasimar
    kasimar

    monsieur Durandal a tout dis mais néanmoins je vais quand même répondre à vos attaques autant insensées qu’ infondées :

    Mais le rôle de l’homme et de la femme c’est écrit où? Non parce que ça m’intérésse, y’a-t-il des tablettes cosmiques où c’est écrit?

    Le rôle de mère et de père est naturel n’en déplaise à toute la connerie de la théorie du genre. Celà a été démontré scientifiquement depuis longtemps et je n’y reviendrais pas.  Un homme a la fonction de père et la femme fonction de mère, c’est comme celà que nous avons été créé, pourquoi vouloir changer ?. Pourquoi croyez-vous qu’il y a très peu d’hommes dans les milieux de la petite enfance, sinon des effeminés ? Les rôles sont naturels et c’est celà qui échappent à des féministes de votre acabit, vous voudriez en réalité avoir les avantages et non les inconvénients d’être un homme. Comme dirais monsieur Durandal, vous enrager de ne pas posséder un pénis, c’est votre côté lesbienne qui prend le dessus, mais bon on peut pas vous en vouloir, la nature fait des exceptions de votre genre, à moins que vous ayez eu un problème avec les hommes dans votre vie. Votre supercherie ne trompe personne pas moi non plus.

    Interchanger les rôles en plus de faire tomber le masque du féminisme chevalier de l’égalité des sexes en domination féminine, est stupide, inutile et rend la vie de couple inintéressante, car une femme qui ne veut pas participer aux tâches ménagères est une macho qui veut exploiter les hommes et ne mérite certainement pas de vivre en couple. De toute façon ce genre de femmes ne trouvera jamais un domestique en guise d’époux, il reste fort heureusement encore des hommes bien virils , même si ils sont en voie de disparition à cause de la promotion du féminisme dans les médias.

     En attendant les oracles sexuels je tiens à vous rappeller que c’est pas parce que c’était avant que c’était mieux! Si nos ancêtres qui n’étaient pas homo sapiens s’étaient dit « nan mais jvais pas me mettre debout ni manger de la viande je suis pas fait pour ça » bah on y serait encore. 

    Je ne vois pas le rapport mais je n’adhère pas à la théorie de ce cher darwin, père de tous les marxistes : athéistes, féministes et autres cependant, il faut savoir que si les homo-sapiens existaient réellement, c’était leur rôle d’aller à la chasse au mammouth et gibier et aux femmes de pratiquer la cueillette et activité artistique, du fait de la force physique de ces premiers. Au moins nous savons que le partage des tâches en dehors du ménage qui n’existait pas en ces temps-là, étaient fait de façon organisées. 

    Prenez garde à ne pas trop renier votre nature madame persephone, vous ne finiriez pas heureuse.

    La caractéristique principale de l’humain c’est l’adaptabilité. A moins que vous ne souscriviez pas au Darwinisme mais à d’autres thèses plus…théologiques? Si ce n’est le cas je ne plus rien ajouter la religion bride beaucoup le débat. 

    Nous souscrivons chacun à une thèse ou une théorie, que ce soit le darwinisme, le marxisme, ou la théologie qui elle aussi en est une malgré le discrédit que la bien pensance lui jette, mais c’est peut-être votre féminisme hyper-égocentrique, théorie aussi légère qu’un ballon de baudruche, qui bride en réalité le débat et pire le décrédibilise. Ma religion me permet de vivre ma vie sereinement sans un être prisonnier d’une idéologie divisant les hommes et les femmes pour le plus grand bonheur de la bourgeoisie et jouant ainsi le jeu en étant l’idiot utile du capitalisme. Je suis peut être un idiot utile de la religion, mais je ne l’impose pas aux autres moi contrairement au féminisme qui en plus a détruit tout harmonie au nom d’un combat aussi injuste qu’insensé.

    Ma religion je la pratique intelligemment dans les respects des valeurs de la République, je ne tomberais pas dans le piège de SOS Racisme comme vous êtes tombée dans celui du féminisme.

    Encore un petit effort pour être moins HS



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.