Ce serait un comble si les occidentaux, après avoir laissé faire ou encouragé la révolution sexuelle, cumulaient moins de rapports sexuels sur toute une vie, en quantité et en qualité, qu’à l’époque de la plus pure tradition. Et pourtant… La société catholique est une société bien plus épanouie sexuellement que la société laïcisée moderne. Avec toute la propagande ridicule des féministes, vous pourriez trouver cela étonnant. Il sera pourtant facile de le démontrer.
L’inévitable baisse du désir.
Qu’est-ce que le désir ? Une emprise et un tabou. Si vous enlevez le tabou, l’emprise est partout. Les personnes d’aujourd’hui sont plongées dans une société où le sexe est omniprésent. L’individu immergé dans ce bain voudrait bien prendre quand il en a le désir. Mais face à lui, il y a des individus de chair et d’os qui exigent d’être respectés. Le voilà donc à satisfaire ses désirs de manière détournée, en regardant des films pornographiques pour les garçons et des films à l’eau de rose pour les filles.
Mais il y a pire : quand cette emprise est satisfaite sans tabou. Là, l’individu concerné doit toujours aller plus loin dans ses pratiques sexuelles pour être satisfait toujours moins. Pour vous illustrer la situation, imaginez l’excitation d’un homme du passé à la vue d’une cheville de femme et représentez-vous l’effet que lui fait cette même cheville aujourd’hui. L’homme moderne doit s’imaginer tout un tas d’adultères, de positions compliquées, de situations de vie complexes pour en arriver à un plus maigre plaisir que celui qu’il prenait avec une honnête femme.
Le manque de relations stables.
Marié au plus tard à 20 ans, la jeune femme fraîche et disponible, prenait un plaisir régulier avec son mari, devoir conjugal ou pas. Et régulièrement papa et maman faisaient ce que tous les hommes et les femmes du monde mariés font 2 à 3 fois par semaine : ils s’entretenaient l’un l’autre.
Aujourd’hui, l’homme et la femme « moderne », chacun de leur côté, baisent quelques fois, le temps d’une passade, s’ils valent quelque chose sur le marché de l’occasion. Et ils renouvellent ce genre d’expérience pitoyable, jusqu’au moment où trop moches ou trop lessivés, la peur de finir seuls leur met un peu de plomb dans la cervelle. Qui dira la misère sexuelle de ce genre de relation à court terme. Car pour les jeunes qui me lisent et qui imaginent très excitant d’avoir des relations sexuelles épisodiques avec une personne différente à chaque fois, il faudra bien qu’ils comprennent combien une relation régulière et suivie est autrement plus enrichissante que ce genre de chasse à cours. Oui, l’épanouissement sexuel n’est possible qu’avec son mari ou sa femme. Explorant toujours plus loin l’univers infini de leur désir, quand ils ont conscience de la richesse sans fond de la personne avec qui ils se sont engagés et pour peu qu’ils fassent preuve d’un peu d’humilité, l’homme et la femme construisent ensemble une relation digne de ce nom. C’est toujours le désir de se libérer de ses entraves qui rabaisse le désir sexuel, à la fin. Une femme doit accepter ses entraves pour aller un peu plus loin dans sa vie sexuelle. Un homme doit se concentrer sur la libido de sa femme pour accéder à un niveau supérieur de plaisir. Car quand l’homme et la femme jouent au jeu du jouir de l’autre, ils ne jouissent que d’un petit plaisir de macaques. Le vrai plaisir, c’est le plaisir de l’autre. Les femmes modernes devraient faire bien des efforts sur ce point. Leur manque d’implication dans le désir de l’homme est à la source de bien des quiproquos modernes dans le couple. La volonté de jouir de l’autre et non de jouir pour l’autre, marque vraiment une époque qui n’y connaît absolument rien en termes de plaisirs, et qui s’imagine être à la pointe du progrès.
L’instabilité familiale qui rend le sexe effrayant.
La misère sexuelle de la femme et de l’homme « moderne » prêterait à rire se elle n’avait pas des conséquences plus graves : la peur de l’autre. Les ruptures dans les couples, conséquence de ces désirs fous et individualistes, répandent la peur dans notre société. Désormais l’instabilité devient la règle. Elle se généralise et elle fait peur. Chacun songe à protéger son petit cœur. Baiser c’est bien, mais au final, ça fait souffrir. Et à la fin, personne ne veut plus s’attacher pour ne pas avoir à souffrir. La mécanique humaine qui se rapproche d’une autre y mêle forcément des sentiments qu’il faut apprendre à gérer. Et ce n’est pas en commençant par de la baise qu’il faut s’imaginer être sur le bon chemin. Bon nombre de femmes ne se rassurent que lorsqu’elles sont désirées sexuellement. Celles-là pensent que ce désir va pouvoir déboucher sur une relation satisfaisante : elles contrôlent leur partenaire, elles pensent pouvoir en faire ce qu’elles en veulent. Les voilà calmées dans leurs angoisses. Cependant une relation qui commence aussi mal ne dure souvent, pas bien longtemps, ou se poursuit dans des conditions déplorables. Pourquoi ces femmes ont peur, si ce n’est parce que les exemples de pères et de mères qu’elles ont eues, ont été décevants pour elles. Le manque de bons exemples donnés aux enfants a des conséquences. L’instabilité des parents 68ards, l’abandon des enfants, ont provoqué des pertes de repères affectifs à la génération suivante. La religion du sexe est devenue celle de la peur. Les périodes d’hystéries jouissives sont entrecoupées de longue périodes dépressives, de plus en plus longues au fur et à mesure que la femme s’enserre dans ses contradictions, quand elle n’est pas devenue lesbienne tant elle a cumulé d’échecs et de mauvais exemples dans sa vie. Dans ces conditions, il est normal que l’abstinence devienne la norme, abstinence choisie quand la femme a conscience de sa propre déchéance, subie quand ce sont les hommes qui doivent lui en faire prendre conscience. Quant à l’homme, c’est encore pire. Soit il s’enferme dans une vision inappropriée des femmes, films pornos et compagnie, paye des prostitués pour retrouver sa place de mâle dans le monde, et en devient d’autant plus insignifiant. Soit il n’arrive même plus à bander. Il voit les femmes telles qu’elles sont devenues, comme des traînées qu’il est incapable de pénétrer tant il faut faire d’efforts pour les voir de manière respectable. Et c’est vrai que la traînée moderne n’est capable d’exciter que des puceaux tandis qu’elle s’imagine vivre une idylle avec son prince charmant. Passé l’adolescence, passé les émissions débiles de téléréalité basées sur la libido d’animaux immatures, il ne reste plus qu’à l’homme et à la femme « moderne » leurs yeux pour pleurer. L’homme et la femme animaux, se mettent alors en couple, font des enfants et échouent immanquablement à se rendre heureux.
L’individualisme c’est l’onanisme avec les technologies qui vont avec.
La libération sexuelle a donc dégradé la situation sexuelle de l’homme et de la femme « occidental ». Ceux-là ont moins de relations sexuelles qu’avant et de plus mauvaise qualité. L’individualisme ne pouvait d’ailleurs que déboucher sur un tel résultat. La génération de 68 a joui des repères qu’on lui avait transmis, mais l’absence de repères à la génération suivante a fait de nous de petits animaux qui ne sont même plus capables de bien jouir. Nous ne pouvons jouir que lorsque l’autre représente encore un eldorado. Mais en renforçant l’individualisme, la société moderne a fait de l’autre un rien du tout. Il ne nous reste plus que la masturbation. Dans ce documentaire (L’empire des sans (2011), Japon) on voit très bien jusqu’où la perversion peut aller : l’individu vit pour lui et par lui, et il ne voit pas ce qu’une présence réelle pourrait lui apporter de plus. Il s’est laissé aller progressivement et ne perçoit plus la nécessité de faire des efforts. Il ne manque de rien. Il est devenu un monstre. L’utilisation du portable dans nos sociétés, procède du même enfermement.
Notre société peut-elle devenir asexuelle ? (2)
L’individu moderne hésite entre bisexualité et asexualité. Entre pulsions sexuelles désordonnées, et incapacité de se nourrir de relations stables, l’homme et la femme « moderne » vont devoir effectuer un retour à la morale, s’ils veulent jouir un peu mieux et un peu plus dans les années à venir.
1 Baisse de la fréquence des rapports sexuels à cause des smartphones, (Rue89 du 29/11/2013).
2 No sex, faire l’amour est-il indispensable ? (Huffington post du 22/10/2012)
3 Dormir contre l’autre, point barre (Figaro du 21/11/2013)
A chaque défaite de la gauche, à chaque frustration, ce sont les mêmes images qui…
En 2022, certainement soulagé de sortir de la bouffonnerie covidesque, je suis passé à côté…
_ « Je vous l’avais dit Donald, vous ne pouvez rien faire contre leur désir. Ils…
Prenons la dernière loi française qui fiscalise les pensions alimentaires que les pères payent très…
Lorsque cette fameuse épître aux Éphésiens (5,21-28) de saint Paul est lue durant une assemblée…
A contre-temps. Je crois qu’il n’y a pas de meilleur mot pour désigner l’action politique…
View Comments
"AUX ÉTATS-UNIS, LE POURCENTAGE DE LYCÉENS QUI SORTENT AVEC QUELQU’UN EST EN CHUTE LIBRE." Les 3 étendards du 23/05/2024.
(Vidéo) "Pourquoi les Français ne font-ils plus l'amour ? Avec Thérèse Hargot et Noémie Halioua" Figaro du 09/02/2024.
"Sexualité. La “sex recession” : les Français font-ils moins l’amour ?" Breizh du 06/02/2024.
"LE FÉMINISME ET L’INFLATION DE L’EGO FÉMININ ONT-ILS DÉTRUIT LES RELATIONS HOMMES-FEMMES EN OCCIDENT ?" 3 étendards du 02/01/2024.
"UNE ENQUÊTE A RÉVÉLÉ QUE LE NOMBRE MÉDIAN DE PARTENAIRES SEXUELS ÉTAIT NETTEMENT PLUS ÉLEVÉ CHEZ LES JEUNES FEMMES QUE CHEZ LES JEUNES HOMMES." Les 3 étendards du 06/01/2023.
Les femmes compensent leurs manques sexuels de manière plus facile.
"Sexualité : près de la moitié des jeunes n’ont eu aucune relation sexuelle en 2021" Elle du 13/05/2022.
"POURQUOI TANT DE MILLÉNIAUX SONT-ILS CÉLIBATAIRES ?" Staff writer du 05/09/2021.
"(Presque) Tous obsédés par le sexe mais de moins en moins pratiquants" Atlantico du 23/11/2021.
(Vidéo) "MISÈRE SEXUELLE en 2020 : Mythe ou Réalité ?" Le Général du 01/01/2020.
Pas mal !
""La Virginité passé 30 ans", le manga qui déflore la vie secrète des vieux puceaux", L'Obs du 29/05/2018.
2 millions d'hommes concernés au Japon.
En même temps, c'est dingue de fantasmer quelque chose qui en soi n'a aucun intérêt. Si les femmes étaient si gentilles que ça, elles se dévoueraient un peu plus.
"Si les femmes étaient si gentilles que ça, elles se dévoueraient un peu plus."
Qui a envie qu'une femme couche avec lui par pitié ? C'est encore plus triste que de rester puceau à vie.
Hum, je ne crois pas que cela soit pire. La pitié peut-être positive.
Peut-être suis-je trop idéaliste, mais j’ai du mal en effet à concevoir qu’on veuille faire sa première fois avec quelqu’un qui ne nous aime pas, nous tient en pitié, nous trouve au pire repoussantau mieux que l’on laisse de marbre.Qui pense à l’Angleterre en attendant que ça se passe. Qui taiera cette aventure et rentrera honteusement chez elle prendre une longue douche avec beaucoup de savon pour effacer toute trace du rapport. Qui guettera avec anxiété la venue de ses prochaines règles pour s’assurer qu’elle n’est pas tombée enceinte d’un necessiteux...
Allez un geste Lou !
Plus sérieusement ma remarque est dûe aux conversations que j’ai pu avoir avec des hommes mariés qui affairmaient que leurs ex -épouses, désintéressées par la chose, acceptaientpar pitié en ayant l’air ´attendre que cela passe durant tout le long et qu’ils trouvaient ça plus humiliant qu’une femme qui les repousserait franchement.
Mais les hommes mariés ne sont plus puceaux depuis longtemps. Enfin je l'espère pour eux... et ça fait une grosse différence.
Quant à votre histoire d'hommes mariés qui se font humilier, je trouve ça bizarre. Si l'homme veut se vider les burnes, pourquoi pleure-t-il si sa femme le laisse faire ? Et s'il veut donner du plaisir à sa femme, pourquoi insiste-t-il pour avoir une relation sexuelle avec elle ? Vous voyez, ça, ça sent l'homme encore immature qui hésite, et qui voudrait que sa femme le prenne en charge tout le temps. Le pire dans tout cela, c'est qu'ils viennent se faire consoler en vous en parlant. Encore une manière irresponsable de ne pas assumer leur couple. Dites-leur qu'il faut grandir maintenant, qu'ils retournent voir bobonne pour lui donner du plaisir ou pour en abuser. Qu'il n'est pas bon qu'ils restent le cul entre deux chaises comme cela. Qu'ils sont pitoyables à geindre. Que leurs femmes le sentent, et qu'elles prennent d'autant plus de plaisir à le leur faire payer. Qu'une femme à tout pouvoir pour pourrir une relation, mais qu'un homme à tout pouvoir pour ne pas l'accepter. Qu'ils ne doivent pas chercher l'approbation d'une femme. Qu'ils attendront cette approbation jusqu'à la fin des temps. Qu'ils doivent être heureux d'avoir encore des érections pour ce qui semble être de sacrés salopes. Que les femmes se défient des hommes qui n'ont plus de réel désir pour elles. Que les femmes ne cessent de tester le désir des hommes, et que c'est un indicateur pour elles de la viabilité des relations qu'elles entretiennent avec eux. Vous voyez, ils ont beau être mariés, ce sont des puceaux.
Hélas, je suis tenue à certaines obligations de fidélité ces temps-ci.
Monsieur Léonidas, est trop sensible, il fantasme sur le don d'orgasme...
"chez la femme, la perte de la vertu est irréparable, que sa réputation est aussi fragile qu'elle est précieuse, et que nous ne saurions être trop en garde contre les représentants indignes de l'autre sexe."
Ahhah, le don d'orgasme. Il fallait la trouver celle-là. Aujourd'hui, je m'attends à tout de toutes les manières.
"Les représentants indignes de l'autre sexe" . Tous les hommes quoi ?
Je vous voit déjà écrire un article là-dessus.
« Les femmes couples mettent leurs relations et leurs chances de fonder des foyers stables en danger pour pallier à la misère affective qu’elles ont créee»
Vous pouvez demander la permission.
moi (et nous sommes nombreux) je ne vois aucun problème à ce qu'une ou plusieurs femmes couchent avec moi par pitié notamment si elles sont sexuellement attirantes.
C'est pas pire que lorsqu'une femme couche avec moi par intérêts divers et variés. Je peux même m'organiser pour y consacrer le temps nécessaire.
Je ne suis pas non plus contre le viol le harcèlement et les agressions sexuelles de la part de femmes.
Dans une certaines mesure pour combler mes penchants masochistes j'accepte aussi les violences physiques ou psychologiques voir le moneyslavery.
Je pense que ça vous dépasse.
Monsieur Léonidas je vous ai reconnu...
La deuxième option évidemment.
Eh bien, sachez que ce n'est pas moi. Nous avons notre mystérieux antiféministe depuis quelques mois.
Dans la peau du puceau de plus de 30 ans ou dans celui de notre récurrent antiféministe qui refuse de prendre un pseudo stable ?