Tout a commencé à une époque où même les commères du village ne savent pas ce qui s’est passé. Ses parents se sont rencontrés sur un quiproquo. Son père voulait être pris en charge affectivement. Sa mère croyante cherchait quelqu’un à sauver pour se glorifier. Quand leurs névroses ont pris le dessus, elle l’a réduit à un inséminateur. Lui, il a sombré dans l’alcoolisme. Avant que son père ne soit complètement détruit, trois enfants sont nés de leur misère, dont mon voisin, tous avec des noms de série télévisée américaine, genre Dylan, Kévin. Ils ont grandi sans père. Mon voisin est celui qui s’en est le mieux sorti.
Sa mère était persuadée qu’un père n’avait que peu d’importance, que ça pouvait être remplacé par quelque prêtre, quelque « tonton » qui ferait tout aussi bien l’affaire. A l’âge de raison, mon voisin s’est donc rapproché d’un homme de foi en qui sa mère avait confiance. Il ne l’a pas choisi au hasard. Il a perçu chez lui un grand manque qui pourrait combler le sien. Cet adulte quant à lui, a décelé chez le petit des besoins affectifs démesurés. Il s’est convaincu qu’avoir des relations sexuelles ensemble serait naturel. Il l’a donc violé sans que l’enfant ne sache que c’était mal. Pour lui, cet homme était un père comme tous les autres garçons devaient en avoir un. En grandissant, il a fini par comprendre. L’abuseur a été condamné. Mais mon voisin s’est construit avec une image d’homme déformée. Sa mère en a rajouté en essayant de le priver du peu qui lui restait : son patronyme. Heureusement à l’époque, la loi protégeait encore un peu les enfants, et elle n’a pas pu y arriver.
Mon voisin a donc dû se construire en imitant de ci de là des rien du tout, mais aussi en se protégeant de sa mère célibataire. Aussi devenu « adulte » a-t-il choisi comme principale partenaire la première jeune femme docile venue. Sans modèle, il s’est laissé dominer par ses pulsions sexuelles avec elle, et avec les autres. Il l’a trompée, notamment avec sa mère, et lui a fait accepter la situation jusqu’à la faire tomber malade. Elle a failli en crever. Désormais à chaque fois qu’il va trop loin, il se met à chialer comme un gamin pour arranger la situation. Une fois, il l’a foutue à la porte, puis après, il s’est repenti comme une merde. Elle lui a pardonné parce qu’en fait, elle a peur de vivre seule avec les enfants, elle a peur du changement. Elle aime sa petite vie confortable. Et pour cela, elle est prête à sacrifier beaucoup. Et surtout il lui fait peur, et cela la tient sage, contrairement à toutes celles qui partent pour des motifs futiles parce qu’elles vivent avec des hommes trop gentils. Ce n’est d’ailleurs pas la seule qu’il viole. Il va dans toutes les familles où on l’accueille, il sait y faire quand il a besoin des autres. Il vise principalement les foyers où il y a de très jeunes filles. Puis il force, plus ou moins, une des femmes de la maison, jusqu’à ce que ce soit le bordel. En général, il n’a pas besoin de les pousser trop quand elles ont dépassé 35 ans. Ces femmes sont complètement paumées. Elles sont trop heureuses qu’un homme ait encore du désir pour elles. Car dans notre monde, beaucoup s’ennuient de leur vie et ne voient que par la chair. Cependant, il arrive que certaines d’entre elles résistent. En particulier quand elles sont jeunes et qu’elles sont encore romantiques. Dans ces cas là, il essaie de se retrouver avec elles en dehors de la présence des parents et il joue au même jeu que son pédophile de « modèle paternel » lui a appris. Vous me direz, « mais Léonidas, prévenez la gendarmerie, le problème sera réglé ! ».
Je vous rassure, j’ai eu le courage que personne n’a eu jusque là. Mais cela ne m’a apporté que des ennuis, évidemment. Car malgré tous les désordres dont il est à l’origine (parce qu’il ne se contente pas de dépasser les bornes en matière de mœurs) le voisinage a peur de lui, et se soumet. Les gendarmes attendent qu’il commette l’irréparable. Après ils viendront jouer les cow-boys. De toutes les manières, les petites infractions à la loi des déviants ne les intéressent pas. Ils préfèrent remplir leurs objectifs ou faire peur au citoyen docile. En tous cas c’est comme ça chez nous depuis des années. Et puis socialement, mon voisin est un homme intégré. Il a une famille, des enfants, il exploite une petite entreprise d’artisanat, il a même des employés, des relations amicales et sociales, tout va bien. Contrairement à moi qui suis un marginal. Ainsi, mon voisin peut compter sur la lâcheté de tous les trous du cul intégrés donneurs de leçons pour continuer ses exactions.
Quand il a été trop loin chez ceux qui l’accueillent encore, il se fait chasser. Ceux-là referment leur porte, priant pour oublier bien vite à quel point il les a entraînés bas. Aucun d’entre eux ne veut de soucis. Si la petite a été agressée, elle s’en remettra. Une procédure serait tellement traumatisante ! Si la femme est tombée dans l’adultère, tout le monde commet des erreurs. Il suffit de pardonner, ou plutôt de fermer les yeux. Si la médisance, le stupre et la fornication ont vaincu, c’est par manque de chance. De lâchetés en lâchetés, ils croient échapper ainsi au mal, tandis qu’ils lui permettent de prospérer. En cas de menace physique avérée, les femmes sont d’ailleurs les premières à se coucher sauf si leurs enfants sont menacés. Dans ce cas, elles les mettront hors d’atteinte, mais pas plus. Elles savent bien que, ni la police, ni leur mari, ne pourra réellement les protéger, premièrement parce que la police ne peut endosser ce rôle, deuxièmement parce qu’elles ont demandé à ces mêmes forces de l’ordre de contenir la « violence masculine » de leur mari dans notre société « moderne ».
Et le pire dans cette histoire, ce n’est pas toutes ces femmes qui renoncent à la manipulation quand elle serait souhaitable, ce sont ces braves citoyens qui confondent gentillesse et faiblesse en laissant faire. Ceux là sont les vrais responsables. Il faut dire que la gendarmerie entretient la faiblesse parmi la population, tout comme nos élites spirituelles. Tous favorisent un maintien de l’ordre trompeur d’où la morale est complètement absente. Elles permettent aux loups seuls de régner. Le mal justifie leur existence. Il les conforte dans leur mission.
Quoiqu’il en dise, quoiqu’ils en pensent, je suis le seul que mon voisin respecte car je suis le seul qui n’accepte pas cette situation. Tandis que d’autres le craignent ou le détestent dans leur coin, je suis le seul à lutter pour ne pas tomber ni dans la haine ni dans le laisser aller. Je sais trop à quoi je m’affronte. Ils sont des milliers ainsi, peut-être même des millions. Et en plus, ils me ressemblent.
Je ne suis pas certain de pouvoir en contenir un seul, ni de pouvoir toujours me contenir. Si je devais faillir, la société sera impitoyable envers moi. Je pense aussi à toutes ces banlieues d’où il sort d’ailleurs, et qui concentrent ce genre de famille. L’air y est devenu irrespirable non sans raison : la loi du père y a reflué. Là-bas, la police et les grands-frères éducateurs sont censés pouvoir résoudre les situations difficiles. En vérité, un Etat qui a favorisé la dissolution des familles y envoie ses sbires pour contenir la révolte de ses enfants. A la tête de notre Etat, des hommes sans religion se prennent pour ce qu’ils ne sont pas : des êtres humains dignes de ce nom. Ces médiocres laïcs sont à la botte de féministes qui croient résoudre les problèmes de société à coups d’invectives. Elles-mêmes ne veulent pas voir qu’elles ont fait prospérer le viol avec leur idéologie de libération de la femme. Jamais celles-là ne s’interrogeront sur la psychologie des violeurs, toujours elles ambitionneront de se servir de l’Etat pour limiter les conséquences catastrophiques de leur politique, tout en persévérant dans leur folie.
Et tandis que l’ambiance d’une majorité de familles ressemble de plus en plus à un étouffoir, les autres qui craquent sont de plus en plus nombreuses et posent des problèmes qu’aucune assistante sociale ne pourra jamais résoudre. En même temps, les femmes modernes assoient leur pouvoir totalitaire dans les familles grâce aux féministes, en même temps l’Etat se charge de réprimer les hommes qui voudraient contester ce totalitarisme. Cet homme qu’on déresponsabilise, devient de plus en plus plus immature. Eduqué sans père, violenté par sa mère, il oscille entre pédophilie et débordements sexuels, quand il n’a pas intégré son servage. La ridicule société féministe se charge alors de reprocher aux hommes un mouvement qu’elle a initié, favorisant toujours plus l’immaturité et la déresponsabilisation générale.
Dans le secret des alcôves, nul ne sait vraiment ce qui s’y joue. Mais il est facile de sentir que la lâcheté ne s’est pas généralisée qu’en banlieue ou dans les coins reculés de campagne. Dans les centre-ville huppés, l’idéologie de la femme libérée, fille-mère déviante, se répand comme une traînée de poudre derrière les murs cossus. Quand on ouvre les yeux, il est facile de voir qu’elles sont nombreuses à vivre de « un enfant a surtout besoin de sa mère », « un enfant n’a besoin que d’amour », « ceux qui ont échoué ne doivent pas projeter leur situation sur les autres ». Ces raisonnements produits par une bande d’irresponsables immatures ne cessent d’augmenter la souffrance d’innocents : ces enfants victimes des désirs incestueux d’adultes à qui on les a confiés sans discernement. Nous n’en sommes plus à une époque de déclin du courage comme Alexandre Soljénitsine le dénonçait en 1978. Cette fois, le courage est bien mort et nous en récoltons les fruits dont le principal est celui-là : la peur.
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(documentaire) "Qui a tué la petite Maria Ridulph" , RMC du 20/10/2019.
Voilà un type qui a 99,9% de chance d'être coupable et qui a été innocenté par la justice. Il aura échappé à la ruche et aux policiers féminisés en utilisant une intelligence hors du commun. Pour effacer les éléments matériels, il met en oeuvre des images fortes chez ses interlocuteurs : le militaire conservateur, le fils attaché à sa mère, le frère rejeté par sa fratrie... c'est à dire des réceptacles dans lesquels l'esprit du commun va pouvoir entrer de lui-même. Echapper à la ruche n'est pas donné à tout le monde. Ici, il va même se payer les femmes de sa famille. Quant aux policiers, aveuglés par le désir puritain de punir tous ses crimes, ils vont lancer une procédure de trop, impossible à instruire (le viol de la soeur 50 ans auparavant), qui va lui permettre d'apparaître dans le vrai procès comme un innocent. Il doit sa seule condamnation à ses avocats qui le croyant coupable ne voudront pas qu'il s'exprime à la barre. S'il l'avait fait, il est certain qu'il aurait retourné ses interlocuteurs. Il jouit tellement de sa puissance qu'il a semé lui-même volontairement des indices matériels derrière lui (ticket de train). Il le dit lui-même "Ma mère a menti pour me protéger. Elle croyait que j'aurais besoin d'elle" (en riant) Cette pauvre femme aura semé le malheur derrière elle. Son remariage aura contribué à traumatiser cet enfant. Elle aura menti pour lui éviter d'être reconnu coupable, mais ce faisant, elle l'aura laissé commettre de nombreux crimes plus tard. Elle vivra dans les remords toute sa vie, laissant derrière elle une charge de culpabilité immense au reste de sa famille. La mère toute puissante dans sa splendeur qui aura accouché d'un monstre tout puissant dans toute sa splendeur. Après 4 mariages (sic), notre criminel retrouvera une forme d'équilibre en reprenant le nom de son vrai père. Voilà encore le plus terrible : cet homme a changé avec les années. Il n'est plus le coupable d'antan. A force d'erreurs, de maîtrise, de culpabilité, il a trouvé un équilibre et ne se reconnaît plus, élément significatif, dans les photos de sa jeunesse. Plus traumatisée que lui, la société aura couru pendant plus de 50 ans derrière un fantôme, son propre fantôme. Voilà pourquoi la prescription est importante. Au-delà d'un certain temps, il n'est plus possible, ni même peut-être souhaitable, d'agir. Convoquer les morts réouvre les blessures inutilement quand certains châtiments n'appartiennent qu'à Dieu.
"Violences conjugales : comment aider une amie à sortir de l'emprise du bourreau", figaro du 24/11/2015.
excellent, comme toujours.
Mais avons nous des solutions pour pouvoir se sortir de cette solution.
J'adhère totalement au constat mais je cherche des solutions de mon côté.
Sans prise de conscience, sans discussions, sans nuances, pas de solution, à mon avis.
Une ancienne victime de viol miss monde se bat pour.... jouer sur les affects et augmenter la répression policière :
http://bcove.me/5fhq5asu
Pas sûr que cette manière d'agir aide à comprendre d'où vient le problème...