M Hollande, l’heure est grave.
Où sont les hommes ?
Vous, le premier représentant de notre mère patrie, vous, le président de tous, hommes et femmes, mais n’en restant pas moins homme, vous, le parangon de la cause féministe, vous le héraut de la normalité, allez-vous continuer à tolérer que votre concubine porte la culotte de la République ?
M Hollande, vos femmes se crêpent le chignon. Pour assurer leur domination domestique, elles sont prêtes à mettre la Nation à bas. Madame la concubine soutient le concurrent de Madame votre ex. Et vous restez silencieux. Laissez-moi vous dire que votre silence est assourdissant. Il nous laisse à penser, que l’homme que nous venons juste d’élire, est homme à se laisser monter dessus par la première venue. Dès lors, je dois vous confier ma peur. Oui, j’ai peur pour le sort de la France. Et je me pose une question : si vous n’arrivez pas à mettre la paix dans votre ménage, comment pourrez-vous réussir à dépasser les épreuves qui nous attendent ? Ne connaissons-nous pas une situation historique sans précédent ? Or, à la crise économique, vous venez de rajouter une crise conjugale. Cela risque de faire beaucoup. Dans les mois à venir, vous aurez à gérer des problèmes sans précédent qui feront appel à votre haute stature. Et tandis que vous donnez l’image d’un français moyen, prompt à se laisser manger la soupe sur le dessus du crâne par sa partenaire sexuelle, je m’interroge. Ayant à cœur de servir la France, il est de mon devoir de vous porter le fruit de mes réflexions et de vous faire part de mes doutes concernant vos choix intimes.
Tout d’abord, je comprends que vous ayez choisi Mme Trierweiler comme concubine. Oui, c’est une femme moderne, très attirante, elle s’habille bien, elle a l’esprit léger et ses comportements sont si mystérieux. Elle a choisi le métier de journaliste pour mettre en valeur toutes ses compétences féminines. Mais diantre, celle-là ne sait pas quelle est sa place !
Elle ne veut pas être première dame de France tout en jouant aux premières dames. Elle ne veut pas être l’épouse du président tout en s’en donnant les prérogatives. Elle veut rester journaliste tout en se servant du pouvoir. Elle veut jouer de son indépendance tout en se servant de l’état. Vous auriez voulu montrer aux étranger l’insondable supériorité de la femme française par rapport à leurs alter ego, vous n’auriez pas choisi une autre personne. Est-ce un hasard, où l’avez-vous sélectionnée après de nombreux entretiens ?
Certes, je la charge un peu, et je vais bientôt verser dans la misogynie si je n’y prête pas garde, tandis que l’objet principal de ma lettre s’adresse à vous. Je dois donc vous le dire : si votre concubine ne sait pas bien qu’elle est sa place, c’est parce que vous n’avez pas dû être bien clair avec elle. Ni épouse du président, ni élue, ni première dame, elle ne devrait être rien du tout, si vous ne vouliez faire d’elle une honnête femme. Alors qu’attendez-vous ? Peut-être se refuse-t-elle à vos avances. Mais j’en doute, vous êtes homme à convaincre. N’avez pas réussi à être élu président ?
Ou bien auriez-vous goûté du fruit sans vouloir le consommer entièrement ? Ah cette attitude n’est guère chevaleresque pour un honnête homme !
Déjà, votre attitude avec votre précédente compagne/concubine, m’avait semblé un peu cavalière : l’avoir engrossée de si nombreuses fois puis la quitter pour une autre ! Vous allez me dire qu’elle n’était pas facile. Mais ne vous a-t-on pas informé sur le rôle des hommes à la maison ? Face à sa femme, l’homme doit se taire et acquiescer. Il doit fuir son désir. Il doit tenir fermement quelque propos qu’il puisse entendre. Mais en aucun cas, il ne doit changer de crémerie. En effet au moment même où il imagine que l’herbe est plus verte ailleurs, il se fourre le doigt dans le gosier, jusqu’à l’acromio-claviculaire. Il croit trouver l’amour, il découvre la cupidité. Il croit fuir l’aigreur, il s’en va ouïr des remarques acides. Et l’amertume qui s’en suit n’est pas moins forte. Ne venez-vous pas de nous en donner le triste exemple ?
Le moment est grave et vous ne semblez pas être à l’heure du rendez-vous. Pour commencer à vous préparer, il va falloir que je vous donne quelques tuyaux sur les femmes. Elles ne sont pas ce que vous croyez.
Tout d’abord, elles ne sont pas toujours aussi douces que l’a été pour vous votre maman. Souvent, il leur arrive d’être impitoyables. Et à choisir des femmes dominatrices comme vous semblez les aimer, vous avez particulièrement exposé la République. De surcroît, en méprisant l’institution du mariage, vous nous avez mis d’autant plus en position de faiblesse. Exemple ? Votre concubine savait très bien que si votre femme était éliminée dimanche aux élections législatives, elle serait morte politiquement durant au moins 5 ans si ce n’est plus, et que vous n’auriez plus l’occasion de la voir sur son perchoir, et que vous la trouveriez donc moins séduisante. Croyez-vous qu’elle a hésité une seule seconde devant l’opportunité qui s’offrait à elle, croyez-vous qu’elle ignorait les conséquences de l’envoi de ce tweet assassin en soutien à son concurrent, et qu’elle l’aura fait par bêtise ? Certainement pas. Elle savait très bien la tempête médiatique qu’elle allait provoquer et l’embarras dans lequel elle allait vous mettre. Pourtant elle l’a fait. Elle l’a fait parce qu’elle avait la possibilité de le faire. Elle l’a fait parce que vous lui avez laissé croire que ses intérêts pourraient prévaloir sur le sort de la République. Elle la fait parce qu’elle ne craignait en rien votre autorité. La faute vous en incombe donc. Entre nous, vous devriez être un peu piqué.
Et vous qui semblez lui donner raison !
Certes, une femme vous apporte un peu de tendresse et une présence rassurante. Elles sont capables de nous faire ronronner de temps en temps. Cependant cela a un prix. Et le prix est élevé pour le genre de femme qui vous avez choisi. Pour prévenir la répétition de tels coups bas, il va vous falloir déployer de nombreux mâles efforts.
Il est temps de remettre un peu d’ordre chez vous en tant qu’homme. Au minimum, il est tant de faire taire votre compagne comme le dit si bien Hervé Gattegno rédacteur en chef du Point :
Et si par hasard, vous étiez pris d’un accès de bonnes intentions, si vous vouliez bien faire, si vous vouliez ne plus vous retrouver dans ce genre de situation incongrue, je vous conseillerais de reprendre votre vraie femme et de la marier. En reprenant votre légitime, croyez-moi, chacune sera à sa place et vous éviterez ainsi de nombreuses autres bévues, même s’il faudra tenir un peu Ségolène, lui signifiant par des dispositions nouvelles que vous êtes désormais le seul maître et seigneur à bord (faîtes comme si votre élection à la présidence avait changé votre personnalité). N’y allez pas à la petite cuillère. La maison France doit être remise en bon ordre et cela nécessite certains dépassements. Ainsi vous enverrez un message d’espoir à tous les hommes français qui souffrent le martyre en devant supporter, dans le silence, la pression, les jérémiades, l’indifférence de leur entourage et les guerres intestines, leurs incorrigibles compagnes, tout en ayant à tolérer le discours féministe sur l’oppression des femmes. La maison France a besoin de votre exemple. Par la suite, vous pourriez donner un bon coup de balaie chez les féministes, et notre pays repartirait sur de bons rails. Mais halte là, je m’emporte. Il est bon de rêver, mais pas trop. Montrez-nous déjà un exemple de domination masculine, vous qui êtes président, et j’en serai comblé, moi, qui n’en ai vu que dans les livres d’histoire féministes. Montrez-nous comment on oppresse une femme pour lui faire entendre raison ! Je serais si curieux de voir cela une fois au moins de mon vivant. Songez que certaines comètes peuvent mettre des décennies avant de revenir. Etant déjà assez vieux pour sentir le poids des années, je désespère de voir une telle occasion se renouveler pour moi. Il y a des chances qu’on ne doit pas laisser passer.
Et puis, je vous le dis net, je m’inquiète pour vous. Si vous n’y prêtez garde, vous finirez comme certains anciens du village, traînés dans un charivari sans fin parce que leur femme dépassait toutes les bornes de l’équité et de la bienséance. Et vous y entraînerez votre partenaire sexuelle tandis que votre femme légitime, ne sera jamais à sa place, éloignée de vous. Le harem est l’apanage des orientaux. Nous, occidentaux, avons déjà bien assez à faire avec une seule de nos femmes. L’entretient d’une seule des celles-là nous apporte tous les ennuis que d’autres finissent par trouver en compagnie de plusieurs. Songez-y.
Enfin il est un dernier domaine où je m’inquiète particulièrement, non seulement pour vous, mais également pour la France, un domaine où l’action d’un président doit se savoir virile sans en être pas moins fine. Si vous continuez d’afficher une telle faiblesse dans vos relations publiques/intimes qu’en sera-t-il du sort de la France dans les relations internationales ? En particulier quand vous irez à la rencontre d’autres femmes, justement élues par leur peuple pour leurs compétences ? Mme Merkel par exemple ?
Vous laisserez-vous également monter dessus lors des négociations ?
Dans cet exercice, faudra-t-il que vous cédiez la place à Mme Aubry pour que notre Nation soit conduite virilement ?
Ah si vous envoyiez un tel signe aux Français, certes notre mère patrie en ressortirait grandie, mais les hommes de notre pays ne pourraient envisager l’avenir que de manière bien sombre.
Monsieur le Président, je vous conjure, je vous exhorte, je vous psalmodie de faire passer la France avant vos faiblesses, de vous transcender comme lors de votre investiture où j’ai senti le souffle présidentiel tournoyer au-dessus de votre tête. Que ce souffle nous mène à bon port, qu’il dirige la barque de nos incertitudes au port paisible de la tradition et de l’amour retrouvés. Monsieur Le Président, je vous embrasse bien fort pour vous donner un peu de ce courage dont vous avez tant besoin.
Sincèrement vôtre, votre bonne étoile antiféministe, M Durandal Léonidas.
Laisser un commentaire