Elles en tirent tout ce qu’elles peuvent. Et elles continuent à déployer des trésors d’imagination pour exploiter la plus petite part de ce qui lui reste, et tomber encore plus loin dans l’horreur du commérage. A chaque fois qu’on croit qu’elles vont s’arrêter, c’est pour reprendre de plus belle. Pour ces hyènes, les hommes ça sert à ça quand ça ne sert plus. Un homme, c’est pas un être humain, c’est une idée qui sert de repoussoir, c’est le contre-exemple à la perfection féminine, cela ne mérite aucun respect. Quand est-ce que quelqu’un, ayant autorité dans notre société, dira « ça suffit ! » Mais personne ne le peut, c’est bien là le drame. Ces femmes sans conscience peuvent se repaître des intestins du mâle égaré, leurs museaux sanglants nous laissent indifférents.
Pourquoi je défends quelqu’un d’amoral ?
Parce que tout le monde est amoral et qu’il y a de l’hypocrisie laïque à vouloir croire l’inverse. Ces féministes qui vivent dans leur propre déification, ne voient plus leurs fautes. La faute, c’est l’autre. Qu’importe que M Strauss Kahn soit innocent des infractions à la loi qui lui sont reprochées, un jour viendra où chaque faute morale d’un homme sera sanctionnée par une loi liberticide, car tel est leur horizon. Nous ne nous sommes pas révoltés quand un des nôtres était traîné à terre, jugé coupable avant tout procès, menotté alors qu’il ne représentait aucun danger, calomnié par des monstres. Un jour, nous serons cet homme coupable, et nous baisserons la queue mollement, incapables de la moindre révolte après tout ce que nous avons laissé faire.
Mais le pire, c’est l’absence de pitié. Même un animal crevé sur le bord de la route soulèverait encore un peu de pitié chez nous, si nous y prêtions attention. Là rien. Il était pourtant dans tous nos journaux, face à nous.
Nous ne l’avons pas laissé se faire déchiqueter par lâcheté, même si nous en sommes emplis, mais parce que nous ne comprenons plus nos lois, nos valeurs, la présomption d’innocence, le droit à un procès équitable, parce que toutes ces infractions à la démocratie nous laissent désormais de marbre dans notre soif de nous payer un bouc émissaire influent surtout parce qu’il est homme. Chez les peuples pré-christiques, les sacrifices d’enfants de chefs étaient particulièrement appréciés pour apaiser les dieux. La folie se poursuit avec les hyènes modernes filles de Teteoinnan, et cette fois, sur les chefs même. Nous attendons quoi pour dire « ça suffit !» Qu’il se suicide ? Nous avons suivi les hyènes comme un seul homme, dans leur foi aveugle. Nos croyances sont leur folie qui nous mène à la dépression. Ce terme d’ « homme » est d’ailleurs bien présomptueux quand il nous concerne. Nous sommes devenus des mouches à merde immatures qui suivent la meute des charognardes. Des anti-catholiques, des diables qui croient combattre le diable en niant qu’il existe pour le suivre d’autant mieux. Vous voulez évaluer combien il reste de croyants en France, eh bien comptez le nombre de personnes qui, à l’occasion de cette affaire médiatique, n’ont pas défendu leur communauté aveuglément ou leur droit à se payer sur la bête à bon compte. Combien en trouverez-vous ? Peu.
La meute se rassasie.
La première de celle-là, liée à la mafia, s’est mise à l’abri pour le restant de sa vie en plumant le pigeon de passage. Une pauvre femme noire, femme de ménage, immigrée . Laissez-moi rire (« Tant que les hommes n’auront pas compris”, mai 2011). La deuxième vague de hyènes lui a pris son honneur pour défendre leur cause, le harcèlement sexuel. Elles ont pu faire admettre des lois encore plus liberticides grâce à leurs fausses accusations répétées à cette occasion, faisant passer tous les hommes pour ce qu’ils ne sont pas (« le théâtre des pleurnicheuses », sur un documentaire de 2012). Enfin la dernière espèce de carnassières a décidé d’écrire sur lui, de mettre à nu les moindres parcelles de son intimité (« Marcela Iacub ou l’imposture littéraire », février 2013 ; voir aussi le livre de Tristane Banon). Les dernières pièces de viande étant les moins nobles, le repas durant un peu trop longtemps, certains commencent à se boucher le nez et à s’éloigner de ces agapes sacrificielles. La viande faisandée ne sied plus à certains de nos moralistes à la petite semaine. Mais bien d’autres s’en repaissent encore avec délectation.
Il suffit.
Il suffit des femmes cupides qui se servent de leur soit-disant fragilité pour nous faire gober n’importe quelle mouche. Il suffit de ces femmes dérangées mentalement qui font passer leurs lois détruisant toujours plus une société sans foi. Il suffit de ces femmes impudiques vendant leur cul par écrit dans des livres malodorants. Il suffit d’une presse amorale, n’ayant plus de limite et relayant de telles initiatives.
L’humanité ne se grandit pas en sanctionnant un innocent, aussi puissant soit-il. Cette règle de base de toute société évoluée, nous l’avons oubliée. Nous devrions collectivement nous en inquiéter. L’évolution féministe nous conduit immanquablement à nous conduire moins que des bêtes. Nous sommes quelques uns à refuser cette régression. Puissions-nous être de plus en plus nombreux à battre notre coulpe, à prendre conscience de nos fautes pour mieux comprendre celles des autres, et à commencer à nous battre collectivement sans suivre la meute, à chaque fois qu’elle se déchaîne à cause de femmes malintentionnées, ou en suivant les puissants de ce monde. M Strauss Kahn n’est pas moins moral que les féministes et leur libération sexuelle. Celles-là devraient le satisfaire au lieu de continuer à entretenir chez des hommes comme lui toutes ces chimères, et à vouloir oppresser les autres.
Laisser un commentaire