L’été 2014 restera dans les annales du journalisme grâce au Figaro Madame. Ca y est, elles osent l’avouer. Près de la moitié des Françaises seraient mal baisées (1). La femme française à force de plaintes, de domination, et de lesbianisme, en serait donc arrivée là où elle devait en arriver : à la panne sexuelle. Ceci expliquant cela, notre pays serait bien féminisé et donc outrancièrement féministe, à moins que ce ne soit l’inverse. Après la pseudo libération de mai 1968, nous pouvons donc désormais parler officiellement de récession sexuelle, l’hystérie s’étant transformée en « hypoactivité » sexuelle.
En guise de démonstration cette forme de cercle vicieux du désir, notre apprentie journaliste se donne elle-même en exemple sans s’en apercevoir. Sandra Franrenet introduit son argumentation en pointant du doigt une société où « on » parlerait beaucoup trop de la panne du désir masculin par rapport aux pannes de désir féminin. Or, je ne pense pas qu’en jalousant ouvertement les hommes, surtout sur la frigidité, les femmes auront plus de plaisir à leur faire l’amour. Et il est même certain qu’elles favoriseront encore la baisse de désir chez leurs hommes. Le plaisir féminin étant tributaire du désir masculin, en suivant ce genre de raisonnement, de moins en moins de dames seront satisfaites, et de plus en plus confondront amour et lesbianisme. Ce genre d’article démontre donc que de nombreuses Françaises devraient suivre une thérapie collective pour se soigner de leur haine des hommes, et ceci afin de se sortir de l’addiction féministe, plutôt que de continuer à maugréer dans leur coin.
Jamais une plainte de retard.
La plainte engendrant la plainte, beaucoup de femmes perdent pied. Il leur faudrait aller se confesser, alors que, complètement paumées, elles accusent le monde entier de leurs échecs et cherchent à réinventer l’eau chaude. L’hystérie gagne alors : une femme mariée n’ayant plus de désir pour son mari n’hésite pas à briser son couple pour « s’épanouir » sexuellement (exemple donné dans l’article). Elle veut réinventer sa vie au moment où elle la perd. Car ce faisant, elle a fait passer sa libido, par définition lunatique, devant tous les engagements qu’elle avait pris, tous les besoins de son entourage, toutes les considérations de bon sens. Or ce comportement onaniste voué à l’échec, n’est pas décrit comme tel dans l’article, et il y est même donné en exemple. Les femmes n’auraient plus assez de désir non pas parce qu’elles seraient trop narcissiques, mais parce que leur relation de couple ne serait plus satisfaisante. Un peu plus loin, une autre femme parle de « géniteur de son fils » pour celui avec lequel elle est restée 9 ans ! Où il est écrit sans honte que des hommes pourraient servir de banque à sperme. Mais comment s’étonner de la séparation des couples, ou même de la baisse du désir, quand les individus de nos sociétés veulent toujours plus en ne sachant jamais faire mieux. Leur vie n’est qu’une longue aliénation, et il ne peut en être autrement. Quand on se sert de ses partenaires comme d’objets, il est logique qu’on finisse par perdre soi-même toute humanité.
Une société de ratés qui donne le ratage en exemple.
Personnellement, la débandade générale me fait beaucoup rire car augmenter mon petit pouvoir en faisant croire que je suis un raté, n’a jamais fait partie de mes prérogatives. Agissant ainsi, j’aurais honte d’être devenu ce que je suis, et je crois que je ne pourrais pas réussir grand chose dans ma vie. Ceci explique d’ailleurs bien des opinions communes sur les féministes, et notamment qu’elles sont mal baisées. Malheureusement, je crois être un peu trop seul dans mon cas, ce que les chiffres semblent confirmer. Et de 1, l’homme moderne français n’arrive plus à bander. Et de 2, la femme française n’arrive plus à jouir. Et de 3, il semble que ce soit devenu une gloire d’exposer son impuissance dans les journaux. Autant dire qu’il va être difficile de dépasser une situation dont l’esprit public se gargarise.
Simplement.
La « révolution sexuelle », loin de libérer les gens, les a enfermés dans une prison idéologique (2), la prison de leurs propres désirs. La journaliste conclut d’ailleurs sur le besoin impératif pour une femme de cultiver son égocentrisme pour s’épanouir sexuellement, propos qu’elle tient du sexologue Pascal De Sutter de qui elle a tiré son article. Inconsciemment la forte propension des femmes à fantasmer sur le viol (3) s’expliquerait donc un peu mieux : ce fantasme serait devenu l’unique porte de sortie pour de nombreuses femmes prisonnières de leur propre hystérie. Elles ne pourraient avoir du désir sexuel qu’en détruisant leur entourage et seule une obligation coercitive forte pourrait donc les ramener sur le bon chemin et les rendre heureuses, malgré elles, ce que le tout à chacun désire au plus profond de sa psyché.
1 « Désir Hypoactif : quand les femmes perdent tout intérêt pour le sexe », Figaro Madame du 29/08/2014.
2 « Moins de sexe après la révolution sexuelle », Aimeles du 02/12/2013.
3 « Le féminisme est un appel au viol », Aimeles du 11/12/2013.
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