Pour la première fois en France, en 2010, les femmes ont été officiellement avantagées par la loi. Depuis, ces avantages n’ont cessé de croître avec par exemple l’adoption de termes comme « féminicide », ou l’application de quotas censés imposer une égalité de fait dans les conseils d’administration, parmi les experts plateau, sur les listes électorales etc… Pratiquement, il y a bien longtemps que les peines prononcées pour une femme sont moins sévères que celles prononcées pour un homme, surtout face à un tribunal féminisé, et que devant la justice aux affaires familiales, elles obtiennent gain de cause plus souvent que les hommes, à tel point que ces derniers ont majoritairement renoncé à toute revendication de ce type devant les tribunaux.
Or au lieu de nous plaindre sans cesse et de courir après une égalité qui n’a jamais existé et qui n’existera jamais, ne pourrions-nous pas, en tant qu’hommes, prendre ce mouvement comme d’une opportunité extraordinaire de faire évoluer notre société dans le bon sens ? Autrement dit, les hommes, au lieu de pleurnicher comme nous le reprochent assez les féministes, et à juste titre, ne devraient-ils pas apprendre de ces revendications féminines et les pousser plus loin afin de faire progresser notre monde ? Les hommes modernes occidentaux, dépassés par leurs femmes, ne sont pas condamnés à rester dans leur indigence. En produisant un petit effort intellectuel et en agrégeant nos revendications, nous pourrions accompagner ce mouvement pour le bonheur de tous et de toutes.
Je veux donc offrir ici une ébauche de réflexion sur une société positive qui serait de plus en plus inégalitaire, répondant ainsi à l’invitation féministe, mais avec des revendications que je juge plus réalistes, moins utopiques, moins génératrices de désordres individuels. En assumant juridiquement nos différences, tel que les féministes nous le proposent désormais, nous pourrions créer une société plus réfléchie et plus harmonieuse, basée sur les aspirations différentes que nourrissent hommes et femmes.
En premier lieu, je voudrais asseoir ce droit inégalitaire sur la dichotomie de toujours entre foyer et vie publique. Dans leur foyer, les femmes règnent sans conteste à partir du moment où elles enfantent. Plus présentes, plus proches de manière charnelle de leur bébé, l’influence qu’elles exercent ici se retrouve jusqu’à un niveau hormonal chez leur progéniture. Sans même parler d’environnement psychologique ou de génétique. Un droit inégalitaire tendrait donc à adoucir cette domination féminine par une invitation à la soumission de la femme à son mari. Dans la loi, le père devrait retrouver son statut de chef famille pour compenser son manque d’assurance dans les relations intimes. Remarquez combien, ici comme ailleurs, la prise en compte des inégalités, aboutirait à une situation plus équilibrée pour les uns et pour les autres, au bénéfice de chacun.
Dans la vie publique, les hommes sont généralement meilleurs que les femmes, si tant est que la vie publique ne se résume pas à un immense fonctionnariat déconnecté de toute réussite. Quand la vie publique est saine, quand donc elle est constituée d’hommes émancipés de leur mère, elle tend naturellement à s’éloigner de ce fonctionnariat et de cette bureaucratie, qui fait horreur à n’importe quel homme digne de ce nom, mais système que les femmes tendent à promouvoir pour des questions de commodité familiale ou sécuritaires.
Car ici, le rapport n’est pas réciproque entre vie publique et vie au foyer. Là aussi, il est inégalitaire. Et en conséquence, les lois que nous devrions adopter pour les hommes et pour les femmes quant à ces deux vécus, ne devraient pas être symétriques.
L’influence considérable des femmes dans les rapports personnels, leur donne également un avantage dans la vie publique, mais un avantage que dans l’ensemble, elles ne méritent pas. A CV identique, elles sont recrutées de manière préférentielle, car les compétences qu’elles ont acquis dans l’intimité, notamment langagières, leur permettent de mieux se vendre. Et puis, elles sont mieux perçues dans un monde féminisé, et seront toujours plus attrayantes sexuellement que des hommes pour des chefs majoritairement hétérosexuels et entreprenants. Or leur manière de voir et leurs réactions aboutissent généralement, d’abord à une mainmise sectorielle de par leur supériorité affective, puis à un effondrement du secteur concerné à cause de leur inadaptation à la vie publique, hors entrepreneuriat (engagement qu’elles boudent d’ailleurs).
Vous me direz, il y a des femmes compétentes. Oui. Si elles ont reçu l’éducation d’un père et si elles appliquent ses leçons avec rigidité (peuvent-elles faire autrement ?). Or il s’avère qu’en pratique, ces femmes là sont minoritaires. Car soit elles se consacreront à leur famille et n’auront par l’occasion de faire fructifier à plein leurs compétences professionnelles, soit elles engendreront des familles plutôt stériles, je veux dire des modèles éducatifs qui auront du mal à se reproduire : si la femme consacre l’ensemble de sa vie au travail, alors ses enfants seront déséquilibrés (voir « femmes ministres, enfants délinquants » et « les femmes les plus puissantes du monde ont une mère au foyer »), et les valeurs que ce père aura transmis à ces working girls disparaîtront naturellement à la génération suivante. Ces femmes compétentes qui réussissent professionnellement assez bien, parce qu’elles ont investi l’ensemble de leur énergie dans le cadre professionnel, sont donc condamnées à disparaître et leur famille avec. Elles vivent à crédit sur la société, ou sur leur famille, au choix. Si elles peuvent réussir leur vie familiale et leur vie professionnelle, c’est à condition de faire des concessions dans les premiers temps de leur vie d’adulte, ce qui limitera toujours leur réussite.
Notez que j’essaie d’articuler ici, vie familiale et vie professionnelle des hommes et des femmes, avec les aspirations des uns et des autres. Car combien un raisonnement qui ne procéderait pas ainsi serait médiocre… raisonnement qui nous a pourtant été vendu par les féministes sous ce syntagme « d’indépendance de la femme ».
Une vie publique saine et inégalitaire, tendrait donc à reconnaître les hommes de manière préférentielle, ou tout simplement à payer chacun selon ce qu’il rapporte à son entreprise, et à déduire ce qu’une femme lui coûte réellement (arrêts maladie, maternité etc…). A partir de là, il faudrait compenser cette inégalité juridique en faveur des hommes par des obligations envers l’épouse. Il ne serait pas délirant qu’un homme dût donner bonne partie de son salaire à sa femme qui en aurait alors la responsabilité, là encore, responsabilité impliquant des sanctions en cas de manquement (une responsabilité ne va pas sans de telles punitions). La femme devrait être tenue responsable de la bonne tenue du foyer et de la bonne allocation des moyens que son mari devrait lui fournir.
Concernant le droit de vote et la politique, aucune démocratie n’a fonctionné bien longtemps avec un système électif universel. La liste de ce genre de démocraties, qui finissent par être rapidement corrompues, puis qui disparaissent, est immense. Il n’y à qu’à songer qu’à tous ces pays d’Afrique, à l’Allemagne de l’entre deux guerre ou à la situation que nous vivons présentement en France. Les USA qui résistent à ce mouvement sont-ils une démocratie ? Comme je l’ai déjà évoqué ailleurs, il s’agirait plutôt d’une anarchie ayant tendance à neutraliser toute forme de prérogative étatique du peuple sur les citoyens, raison de sa longévité.
En tout état de cause, le droit de vote, devrait être mieux pensé qu’il ne l’est. Je serais d’accord par exemple que les femmes votent en France, à la condition qu’elles soient mères, épouses, et qu’elles payent des impôts sur le revenu, mais aussi qu’après la naissance de chaque enfant, elles signent un papier les engageant à sacrifier leur enfant pour la survie de la patrie, le cas échéant. Cela écarterait du droit de vote, si elles étaient sincères, une très grande majorité de femmes qui en vérité, ne s’intéressent pas du tout à la politique, mais qui votent pour l’intérêt des leurs, sans vision générale.
Un homme qui ne serait pas capable de signer un tel papier ne serait pas un homme. En outre, tout comme sa femme, il devrait être imposable sur ses revenus, marié et père. Au-delà d’un certain âge, 75 ans, il devrait abandonner son droit de vote, tout comme la femme.
Loin de moi l’idée de juger des personnes, et de leurs capacités à voter ou à être responsables de leur vote, ou pas. Ces limites seraient simplement des indicateur prompts à rappeler aux individus leur finitude. Seuls des politiques irresponsables ont étendu le droit de vote à des personnes généralement irresponsables, tels que le peuvent être nos adolescents actuels de 25 ans. S’il y a bien un comportement démagogique promu en ce sens par nos centristes, il a bien été là.
En matière judiciaire, je crois qu’il est normal de moins sanctionner une femme à crime égal. Enfin, je veux dire, une femme qui est encore féconde, car dès lors, elle subit un double châtiment : la privation de liberté, mais aussi la privation de fécondité. Un homme qui sortira de prison, aura toujours la chance d’avoir des enfants par la suite. Ce ne sera pas le cas pour une vieille femme. J’imagine donc assez bien que des femmes fécondes soient moins sanctionnées que des hommes, toutes proportions gardées, mais qu’à partir de 40 ans, elles les soient plus, pour compenser cette iniquité.
La loi sur le mariage devrait encourager les efforts d’un homme à nourrir sa famille et les efforts de la femme à s’occuper de son foyer. Ou plus simplement à les laisser faire. Car la loi ne devrait jamais avoir à juger les comportements des uns et des autres. Seules les séparations ont permis à l’état de mettre un pied dans l’intimité des couples et de s’y installer durablement. Car les fragilités des couples et les violences qu’elles génèrent, l’autorise à endosser un rôle de sauveur/moralisateur qui le dépasse. La bureaucratie, toujours à même d’étendre ses prérogatives, par puritanisme, orgueil ou réflexe de ruche, profite souvent de la misère sociale des individus pour s’occuper de ce qui ne la concerne pas et engendrer toujours plus de misère sociale. Sans compter ces allocations familiales qui privent les familles les plus performantes de leurs revenus pour les redistribuer aux autres.
Si en tant que catholique, j’estime que le divorce doit être interdit, par contre il est forcément des situations où la séparation est obligatoire. Dans ce genre de cas, la loi civile devrait organiser la vie de chacun en se gardant bien d’entrer dans des critères de jugement moral, mais en prenant en compte les différences entre hommes et femmes, comme elle le faisait d’ailleurs auparavant, c’est à dire en estimant les besoins alimentaires de la femme séparée eu égard au temps qu’elle aura consacré à sa famille etc… Avant 5 ans, les enfants vivraient préférentiellement chez la mère et après 5 ans chez le père, sauf accord contraire entre les parties, les pensions alimentaires étant estimées selon des critères assez fixes : un enfant de riche n’a pas besoin de manger beaucoup plus qu’un enfant de pauvre… Et puis, il faudrait rétablir de manière très urgente la distinction entre enfants naturels et légitimes. Seul un monde décadent et féminisé a pu confondre les deux. Un enfant illégitime est soit un bâtard soit un tribal. Il n’y a pas d’entre-deux en la matière. Autant qu’il accepte sa bâtardise dès le plus jeune âge. Ce sera toujours préférable à ce qu’il devienne un sauvage (notez qu’un enfant de tribu reste toujours un enfant de tribu, à ce point qu’il n’a même pas de dénomination particulière autre que « tribal » qui est surtout un adjectif).
De même, un homme devrait avoir le droit de frapper sa femme, et une femme devrait être protégée par tous les moyens possibles et imaginables par l’état à partir du moment où elle aurait décidé d’une séparation. Il est anormal pour un homme de subir les provocations d’une femme sans pouvoir répondre à sa demande puérile d’autorité, ou à ses humiliations verbales. Mais il est aussi anormal qu’une femme se sente coincée auprès d’un homme injuste, et qui la battrait pour rien.
L’inégalité juridique pourrait être aussi pensée pour les pensions de retraite. Bien entendu, le système des pensions de réversion, divorces interdits, devrait être revalorisé. Mais pour être juste dans le monde du travail, il faudrait également que les femmes salariées travaillent plus longtemps que les hommes, elles qui perçoivent des pensions sur une durée supérieure de 40 % aux hommes à cotisation égale. Car ceci est payé par des taxes sur des hommes qui sont encore affaiblis financièrement par de tels principes égalitaires injustes.
L’inégalité juridique devrait être encore médicale, puisque les femmes ont besoin d’une plus grande prise en charge que les hommes durant leurs maternités. D’ailleurs, il faudrait même créer des spécificités quasi non médicales sur ce point, développer le métier de sage femmes par exemple, le confier à des femmes qui auraient du temps libre, leurs enfants ayant grandi. Pour les hommes, il est clair que la lutte pour l’amélioration de leur environnement de travail, devrait permettre la baisse des accidents de travail. Tout comme la société devrait fournir un effort particulier sur le suicide masculin, majoritaire, en identifier les causes, démarche qui devrait être reprise à l’identique avec la prise d’anti-dépresseurs pour les femmes. Ainsi la lutte pour la stabilité familiale redeviendrait, à mon avis, centrale, au lieu de la promotion actuelle de tous ces modèles familiaux suicidaires.
En vérité, la petite liste que j’ai pensé ici est très loin d’être exhaustive. Elle vous donne juste un aperçu de tous les possibles auxquels nous devrions réfléchir pour réellement améliorer la vie en société, au lieu de vouloir nous nourrir d’utopies délirantes et régressives. L’égalité n’amène pas au bonheur, mais à toujours plus de jalousie. Cette mécanique sans fin s’alimente d’elle-même, produisant des individus toujours plus malheureux et toujours plus enclins à contrôler leurs frères (dans un système tribal). L’égalité ne pourra jamais se conjuguer avec la fraternité. Ces deux principes sont par essence antinomiques tout comme l’égalité empêche toute forme d’autonomie de l’individu, sans même parler de liberté. Cette passion pour l’égalité telle que la dénonçait Alexis de Tocqueville voilà près de 200 ans, est aussi à la base de l’effondrement démocratique. Heureusement d’ailleurs. Car si tel n’était pas le cas, la société serait capable de produire des individus identiques et elle prospérait tout de même, telle une fourmilière. Pour l’humanité, ce ne sera jamais le cas, sauf si nous acceptons de régresser à l’état animal. Afin de ne pas retomber dans de tels écueils, pensons à nos conditions réelles d’existence, travaillons sur nos différences sexuelles, augmentons les, et créons une société inégalitaire toujours plus harmonieuse et juste.
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