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« Osez le féminisme! », « Osez le clitoris ! »

Je sais ! Parfois j’utilise des titres chocs, mais depuis quelques temps, ce sont les féministes qui les trouve pour moi. En tant qu’antiféministe, je peux comprendre qu’on puisse relever la bêtise du féminisme, mais que le féminisme, lui-même se ridiculise à ce point, je n’en reviens pas! Et le pire c’est que cette nouvelle campagne de publicité « Osez le clitoris !» fabriquée par « Osez le féminisme !», va marcher.

 

Des milliers de pétasses vont se connecter sur le site pour applaudir des deux lèvres le courage de ces pornographes qui ne s’assument pas. Alors oui, je suis un peu jaloux! Qu’on parle aussi mal, comme si on découvrait un tel sujet et qu’on fasse un tel branle-bas pour si peu et si mal fait, d’un thème aussi banal, me laisse pantois…

 

Cependant je me console très vite en pensant qu’à de nombreuses époques la médiocrité a été le lot de la multitude, règle que notre société ne me confirme que trop, et avec quelque orgueil, je peux penser que vous et moi, êtes du bon côté parce que nous, nous lisons, nous nous informons de manière différente, et aussi parce que malheureusement, nous resterons une minorité, sorte d’élite intellectuelle rejetée par les « intégrés ».

 

Mais trêve de flagorneries et rentrons dans le vif du sujet avec délectation : le plaisir féminin. Il faut absolument informer les féministes, il faut leur révéler un grand secret : dès l’âge de 14 ans, au plus tard, parfois avant, jusqu’à ce que son expérience soit conséquente, chaque jeune garçon pense à la manière dont il peut faire jouir sa compagne. Il est très préoccupé de ce sujet, même lorsqu’il n’ose pas en parler, que ce soit pour s’engager sérieusement ou pour avoir des relations d’un soir.

 

En premier lieu, c’est par curiosité qu’il va regarder son premier film érotique ou pornographique, très intrigué par les moindres recoins de la plastique féminine. Il comprend très vite que le clitoris est un endroit un peu stratégique et s’il ne l’atteint pas tout de suite de ses doigts, il y pense avec une ferveur nerveuse qui lui fait perdre beaucoup de son énergie pour des futilités. Je dirais donc que cet aspect de la question est un non sujet. A-t-il fallu attendre « Osez le féminisme » pour que des oeuvres comme celles « l’origine du monde » de M Gustave Courbet, ou « Le blason » de M Georges Brassens nous prodiguent quelques idées artistiques et d’autorité sur le sujet ?

 

Encore une fois les féministes ont deux guerres de retard.Les féministes sont les nouvelles mémés de notre époque, mettant en exergue des sujets qui n’ont plus aucun intérêt, ou qui n’en n’ont jamais eu, comme Don Quichotte, croyant percevoir quelque géant tandis que ce n’était que moulins à vent. Tous ces hommes qui les suivent, ces Sancho Panza, ne sont-ils pas aussi touchants avec leur avidité un peu bête, leur rudesse intellectuelle intéressée, leur incapacité émotionnelle et leurs certitudes ? Sancho Panza et Don Quichotte alliaient le ridicule et la bêtise. Les féministes hommes et femmes quant à eux forment le couple de la niaiserie et du puéril. Nos féministes s’inventent des quêtes fantasmagoriques pour lustrer des âmes d’une fragilité confondante. Elles sont presque attendrissantes quand elles sont si connes. Au moins lorsqu’elles n’abordent pas des sujets sérieux, tout en leur donnant l’importance dont elles croient devoir les investir, elles ne font de mal à personne, à part, bien entendu, et il faut les compter pour rien à leurs yeux, à ces quelques millions de contribuables qui devront financer par un argent si chèrement acquis, des subventions qu’elles dilapideront avec une légèreté décomplexée de petites bourgeoises en perpétuelle voie de guérison. Mais si le contribuable est lésé, que le citoyen se rassure, quand elles s’occupent à ça, elles ne massacrent pas les derniers restes de la famille traditionnelle en France, et c’est déjà beaucoup. Quelque malin petit génie, s’étant dit qu’elles devaient absolument avoir l’esprit occupé, leur aura suggéré de s’attaquer à ce genre de futilités… puisse cela durer des années!

 

Cependant l’heure est grave mes compagnons et il faut se méfier. Le problème féministe n’a peut-être pas fini de nous surprendre même par une telle campagne débilitante. Dans leur esprit retord, elles sont capables de nous faire prendre des vessies pour des lanternes et de nous passer un autre de ces messages subliminaux qui attaquera nos consciences de manière insidieuse et dont les dégâts ne se révéleront que quelques années plus tard :

 

_ Peut-être désirent-elles exciter quelques adolescents pré-pubères et les rallier définitivement à la cause féministe ? Imaginez ce que cela peut leur faire d’entendre parler de clitoris à leurs âges!

 

_ Peut-être veulent-elles apparaître inoffensives ?

 

_ Peut-être veulent-elles faire insidieusement la promotion du plaisir féminin et à travers cela engager définitivement quelques bisexuelles dans une homosexualité sans retour ?

 

_ Peut-être veulent-elles encore culpabiliser les hommes de ne pas savoir s’occuper de leurs femmes pour obtenir quelques caresses que nous sommes de plus en plus fatigués de leur donner, alors que par leur culpabilisation systématique, elles nous apparaissent de plus en plus acariâtres ?

 

_ Peut-être veulent-elles affirmer que, elles-aussi, elles ont droit à la reconnaissance de leur petit pénis ? peut-être même veulent-elles organiser des concours pour savoir qui pisse la plus loin ?

 

_ Peut-être et à vous de me le dire…………………………………

 

En tout cas, une chose est certaine : les féministes ne connaissent vraiment rien aux hommes pour croire qu’ils ne s’intéressent pas à ce genre de sujet au moins durant une longue adolescence !

 

Alors mesdames d’ « Osez le féminisme! », « Osez le clitoris! », certes, mais surtout « Osez le gros pénis! », élevons le débat de 20 bons centimètres et partez à la découverte de l’autre au lieu de vous contenter de vous masturber par affiches interposées, les hommes de la réalité, gros pénis ou pas, vaudront toujours mieux que votre petit plaisir onaniste, et s’intéresser à l’autre, échanger dans le plaisir, n’est-ce pas là la principale source d’épanouissement que vous nous avez vendue par la libération sexuelle ?

 

Ne vous inquiétez pas tant pour les hommes et leur culture du clitoris. Si vous vous offrez un peu plus souvent, vous verrez bientôt à quel point les hommes peuvent devenir de bons amants, à quel point ils sauront vous satisfaire tout en ne vous désirant pas. Vous y aurez gagné votre aliénation, mais au moins, et pour une fois peut-être, vous serez satisfaite !

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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