Dans l’ensemble, il semble y avoir une sorte de tassement en ce moment. Les mouvements d’hommes pourtant déjà faible à la base, sont également divisés idéologiquement.
Au Canada de langue française, le débat oscille entre défense de la tradition et relativisation du féminisme. Olivier Kastlé publie encore quelques articles sur blog. Il défend une laïcité anti-islamique, et plutôt sceptique face au féminisme. On pourrait qualifier la démarche d’anti-communautariste, la communauté nationale et ethnique servant de base à ses réflexions.
Politique, pas politique ?
Aujourd’hui, les associations de pères sont tellement faibles qu’elles ont surtout peur de cliver par des propos qui pourraient gêner certains de leurs membres. Ainsi, elles ne prennent pas partie dans les grands débats de société qui concernent la famille. Michel Thizon fondateur de SOS Papa, l’a appris à ses dépends lors du débats sur les unions de duos. Sa lettre a été récupérée par le mouvement féministe (voir l’article du Huffington Post) pour être caricaturée, si bien que l’actuel président de SOS Papa a dû se désolidariser de celle-ci.
Evidemment, la non prise en compte de ces questions politiques si elle rassemble, provoque pourtant trois sortes de problèmes. Premièrement, elle empêche de donner des tribunes politiques au moment même où les pères seraient le plus entendu. Deuxièmement, cela limite la visibilité et le discours des pères à ce que la doxa féministe est prête à accepter. Troisièmement, cela exonère le mouvement des pères de toute réflexion un tant soit peu approfondie sur son devenir. Dès lors, il semble y avoir une large rupture entre ceux qui réfléchissent et ceux qui sont sensés « représenter » et agir.
Les positions en présence.
Choisissez entre messieurs Soral, Zemmour et Guillot. Le premier dénonce le féminisme et débouche sur une position de réconciliation entre hommes et femmes quelques soient la religion ou l’origine ethnique de la personne. Le second relaye plutôt le discours laïciste et identitaire (qu’on retrouve énormément au Canada). La question hommes-femmes devrait être replacée pour lui dans le cadre d’un affrontement entre valeurs d’Islam et d’Occident. Enfin le troisième ne veut pas parler de ces questions et tente de se limiter à une stricte égalité entre hommes et femmes sans envisager ce que cette égalité implique et ce qu’elle a donné comme fruits, et sans vouloir envisager la possibilité que « l’égalité » soit surtout un mécanisme d’oppression des hommes mis en place par les femmes et leurs représentantes féministes.
Pourquoi réfléchir est nécessaire.
La prise de position politique et argumentée est une nécessité. Non argumentée, elle provoque le malaise des auditeurs, tel qu’on le ressent quand on entend un père s’exprimer à la télévision quand il est favorable à la dénaturation du mariage (comme s’il se mettait un pistolet sur la tempe), ou quand un de ceux-là joue à la femme en affirmant qu’un père peut apporter un amour identique à celui d’une mère. Un groupe internet, Stop à l’injustice familiale comité 26/04, avait tenté de relier vraie politique, action et défense des pères. Mais il semble aujourd’hui que l’initiative n’ait pas abouti et, au-delà de la démarche qui était pertinente, je crois qu’il y a une bonne raison à cela : le groupe s’est constitué en voulant rassembler mais en ignorant tous les autres groupes qui avaient voulu faire comme lui avant. Or les autres n’ont pas échoué par hasard. A chaque fois, des personnes plus ou moins compétentes décident qu’elles vont faire mieux. Et à chaque fois c’est l’échec. En fait, au lieu de toujours vouloir créer une nouvelle initiative, je pense qu’il serait préférable de fédérer et que chacun d’entre nous apprenne à collaborer avec d’autres qui pensent de manière identique. Aucune initiative isolée ne réussira aussi intelligente soit-elle. Avant même de nous mettre d’accord, et à agir, il va falloir que nous apprenions à nous rencontrer. L’initiative La Grue Jaune qui fonctionne comme un collectif d’associations me paraît en cela intéressante. Au moins, si les pères désirent multiplier des structures qui pensent toutes de manière identique, qu’ils se retrouvent à un moment donné ou à un autre ensemble.
Eviter de se mettre à dos des mouvements de soutien des hommes au nom de son vécu personnel.
Beaucoup d’hommes blessés par une enquête psy durant un divorce, désirent bannir la psychologie de la défense des droits/devoirs des hommes, et en particulier la psychanalyse. Or toute la psychanalyse défend justement la place du père. Les contorsions médiocres d’une Elisabeth Roudinesco, n’y changeront rien. C’est se tirer une balle dans le pied de jeter le bébé avec l’eau du bain. Je m’entends, la psychanalyse freudienne, n’est certainement pas l’alpha et l’oméga des sciences humaines. Mais vouloir abattre une théorie qui vous défend dans le débat public (voir le travail d’Aldo Naouri),
Penser en dehors de la problématique « père », une problématique féministe en fait.
Je trouve la position
Quand les hommes réussiront à exprimer leur désir en couple, quand ils ne seront plus entièrement perméables à la femme qu’ils aiment, un grand pas aura été fait. Trop souvent, au moment du divorce, nous rencontrons des pères qui ne savent pas ce qu’ils veulent pour leur famille. Quand ils se seront posés la question avant, nous éviterons peut-être le spectacle pathétique d’êtres incapables de prendre une décision sans leur femme. Nous aurons peut-être aussi, des hommes capables d’occuper le terrain en matière de revendications familiales. Le chemin est long.
Parité, hommes battus et maltraités psychologiquement.
Pour sortir de la diptyque féministe plainte-domination, et éviter les concepts égalitaristes, on pourrait parler de parité ou d’équité en lieu et place d’égalité. Il faudrait aussi que les hommes reconnaissent avoir été dominés dans leur relation de couple jusqu’à ce jour. Au vu des procédures conflictuelles de divorce, la plupart des hommes le sont, et il serait temps que les associations d’hommes/ de pères, abordent le sujet dans cette optique. L’attitude d’un Patrick Robinson peut nous aider en cela. Ce dernier n’a pas hésité à raconter son histoire dans les journaux sous cet angle. Je crois que si les hommes mettaient leur orgueil de côté et reconnaissaient humblement avoir été maltraités au moins psychologiquement par leur ancienne partenaire, juste avant de l’avoir été par la justice, nous ferions un grand pas collectivement. Ce pourrait être le début d’une prise de conscience générale quant à la vraie situation des pères en France, dans les pays occidentaux de langue française en général. D’ailleurs, en matière de prise de conscience, il serait temps que les hommes voient le silence passé de leur père tel que le définit Guy Corneau comme une énième domination féminine dans notre histoire, silence qu’il définit pourtant comme « patriarcale » reprenant en cela le mensonge féministe. La parole est, a été, sera toujours celle du Père. Si à un moment donné ou à un autre de l’histoire, des hommes n’ont plus su exprimer leurs sentiments, leur pensée, il faut y voir une forme d’abâtardissement terrible des enfants mâles et non une quelconque domination masculine.
L’art.
Il n’est pas possible que notre souffrance ne se traduise pas par un mouvement artistique. Certains d’entre nous ont commencé le travail. Ce serait bien de trouver le moyen de centraliser les productions, les références, mais surtout d’encourager les démarches de chacun. Une chanson de Marc Gil Ar Blouc’h :
Toutes ces initiatives sont capitales et doivent sortir de leur aspect ponctuel pour former culture. Pour cela, et ceux qui ont l’habitude de me lire savent combien j’en parle souvent, je crois qu’il serait bon que nous commencions à nous construire en dehors du regard d’une femme. Les drames que nous avons vécus dans notre vie peuvent être une chance. Pour cela, il faudra tout d’abord reconnaître combien collectivement la mixité a contraint notre pensée jusqu’à nous empêcher de faire culture. Aujourd’hui beaucoup d’hommes, éduqués par des femmes, introduits à la société par des femmes (parcours scolaire, médical, judiciaire…) n’ont plus du tout les moyens affectifs de se réfléchir. Et c’est le plus terrible.
Reconnaître et donner du pouvoir à ceux qui font le boulot.
On ne peut continuer à fréquenter un mouvement où tout se vaut, comme dans le reste de la société. Aucune société ne peut fonctionner sans reconnaître les compétences spécifiques de chacun. Tel est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’ai écrit cet article. Ce dernier est aussi un moyen pour nous, et pour le lecteur qui me lira de se repérer dans tous le fatras actuel. Il est aussi une reconnaissance limitée du travail fait par pas mal d’entre nous, alors même que vous pourriez trouver mon écrit critique. Je remercie d’ailleurs chacun pour le temps qu’il passe sincèrement à la cause des hommes. Je lui en suis reconnaissant. Je l’invite seulement à progresser toujours plus loin et à éviter de se croire au-dessus du panier sans raison. Les personnes qui se sont retrouvées, ou qui se retrouveront en position de délivrer un message, ont une responsabilité énorme. Je pense que chacun d’entre nous sera prêt à leur rendre service. Encore faut-il qu’ils se mettent à notre service et à celle de la cause. Qui sait, nous aurons peut-être, dans les prochaines années, un catalyseur, une personne morale qui sera spécialement mise en avant et qui saura endosser ses responsabilités pour parler au nom des hommes, qui aura réfléchi longuement et de manière efficace au discours cohérent qu’elle doit tenir. En parlant de compétence, je n’ai pas encore cité le ComiteCedif et Affaires familiales qui font un travail formidable sur la protection de l’enfance, et la justice actuelle. Je crois que le pseudonyme Michael Bouvard s’occupe d’ailleurs d’un de ceux-là et je mets un lien au cas où vous auriez besoin de quelqu’un qui sait y faire en matière de communication. Je ne veux pas terminer sans citer I comme identité.
Je m’excuse pour tous ceux que j’aurais oublié mais qu’ils n’hésitent pas à me faire signe et je leur donnerai un peu de visibilité si je juge que leur engagement en vaut la peine. Bien entendu, je ne donnerai aucune visibilité ici, à tous ceux qui croient que leur dossier personnel suffirait à révéler l’horrible discrimination que les pères subissent, puisque comme je l’ai déjà dit ailleurs, tous nos dossiers juridiques se ressemblent et qu’aucun d’entre nous n’a vécu une situation particulière, à peu de choses près.
Question de représentation.
Un dernier problème qui me vient à l’esprit. Nous passons pour des abrutis auprès des juges (comme en a témoigné récemment une féministe institutionnelle sur Agence Info Libre), mais aussi parfois du public. Je pense qu’il faudrait retravailler notre image par rapport à ce constat qui n’est pas à notre honneur. Franchement, un costume digne de ce nom, un sourire, une main tendue, ou même une cravate, ce n’est pas du surplus quand vous organisez une action médiatique ou quand vous vous rendez auprès d’institutionnels. Bien entendu, nous avons tous notre côté artiste et un peu fou fou, mais par pitié, si vous vous présentez en terrain ennemi ou en public, acceptez de jouer le jeu. La société n’acceptera pas de nourrir votre ego. On vous a dit que la société était très tolérante, qu’elle aimait l’éclectisme, et qu’elle n’attendait qu’une chose : vous. Eh bien tout cela est complètement faux. La société française, en particulier, n’a pas changé. Elle veut des signes d’intégration sociale et de soumission des hommes avant d’accepter de les entendre. Elle veut des hommes intelligents avant d’être émotifs qui maîtrisent leur sujet et non des personnes dont les affects empêchent toute expression intelligente de leurs idées. N’espérez pas non plus que votre plainte sera accueillie. Elle fera peur. Cette société veut donc, malheureusement-heureusement, des hommes très au-dessus de la moyenne actuelle, des hommes forts. Au travail !
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(Vidéo) "Entretien sur la paternité avec Didier Quiertant de SOS Papa - Nord Picardie" Café des hommes du 08/05/2019.
"L’ANTIFÉMINISME N’EST PAS UN RÉSIDU DU PASSÉ/ LES ANTIFÉMINISMES DU PASSÉ ÉCLAIRENT CEUX DU PRÉSENT" L'humanité du 04/04/2019.
Dommage que ce journal soit bientôt mort. Et que les hommes soient encore un peu vivants.
Cool ! Une certaine Lamy (qui ne l'est pas avec nous apparemment), a fait le travail à ma place pour la nouvelle génération :
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Par contre, il faut qu'elle se trouve un phallus de toute urgence.
Pour ne pas en perdre une miette si ce bonheur lui arrivait, voici la transcription texte non formaté (au cas où le tweet disparaîtrait je veux dire) :
Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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En 2019, à surveiller, les très nombreux sites de la mascusphère qui se développent en réaction au progrès vers l'égalité F/H (et suite au "succès" de ceux lancés en 2017/18).
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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Ces blogs antiféministes ne sont pas très nombreux, mais le problème de tous ces sites, c'est qu'ils se linkent entre eux, ce qui leur donne plus de crédibilité..
On y trouve bien sûr aussi les sites des pères enragés
#masculinistes
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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Courageux, les masculinistes, sauf qques exceptions, ne mettent aucune mention légale, pas de nom, et enregistrent leurs ndd de façon anonyme.
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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Ce sont des personnes uniques qui tiennent un ou plus de blogs/podcasts etc.
Par ex : le podcast de Alexis Fontana est listé en plus de son site droitsdesgraçons en référence sur le site neo-masculin.
Ils tentent de créer un effet "de masse".
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
Plus Stephanie Lamy a retweeté Stephanie Lamy
correction : je voulais dire "les antiféministes (individus) ne sont pas très nombreux"... leurs sites le deviennentStephanie Lamy ajouté,
Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
Ces blogs antiféministes ne sont pas très nombreux, mais le problème de tous ces sites, c'est qu'ils se linkent entre eux, ce qui leur donne plus de crédibilité..
On y trouve bien sûr aussi les sites des pères enragé…
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Stephanie Lamy
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Du coup je vais tenter de les lister dès que leur identité (même le prénom) m'est connue.
Martial : #NeoMasculin
23:53 - 15 janv. 2019
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Nouvelle conversation
Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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Mathieu Velasquez : (VIR VIAM TUAM VADE #VVTV), une chaine Youtube dédié aux suprémacisme mâle #MGTOW (men going their own way) des hommes qui refusent d'interagir avec les femmes.... et pourtant :)
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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Raphaël Baptiste aka Ralf Athoustra : un autre #MGTOW qui participe aussi au "Café des Hommes", podcast / youtube
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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Alexis Fontana (Droit des garçons) : Un autre ancien de #Toulouse.
Le lien de son profil Facebook ne colle pas avec son nom.
Le site WP en intro de son profil FB ne colle pas non plus.
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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(on me susurre dans l'oreillette que le masculiniste Mathieu Velasquez aurait menti (oh surprise) sur son profil FB.
Il ne travaille PAS pour la mairie ni l'agglomération de @Toulouse)
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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Mos Majorum un autre participant au Café des Hommes - blogimperatif/fr - je n'ai pas encore trouvée sa réelle identité, mais il semblerait proche de #PierreVial terreetpeuple/com.
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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Christopher Lannes & Julien Rochedy de #EcoleMajor qu'on ne présente plus.
Des marchands de misère qui tentent de vendre des formations à la virilité.
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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2 persons of interest :
David Gonzales (Eli Mancini) - Mos Majorum
Romain-Christian Gougeon - deguermantes/com
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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C'est donc une nouvelle génération de blogs/sites qui prennent le relais et s'appuient sur la notoriété des dinosaures de la mascusphère comme Aimeles (Léonidas Durandal), Paternet (SOS Papa etc), G-E-S / La cause des Hommes (Patrick Guillot), et le très ringard SOS Misandrie
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
16 janv.
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(MAJ) Raphaël Baptiste : "Les Roms #Syrie'n sont un peuple aux moeurs assez effrayants et dégoutants" - 1:40min https://www.youtube.com/watch?v=D-GrX3MErLI …
(#Porajmos : 3-500 000 Roms/Tsiganes exterminés par le III Reich)
Aussi Raphaël Baptiste:
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
17 janv.
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(MAJ) Ils dit dans ses vidéos que les féministes sont comme Stalin, qu'elles veulent "purger" les hommes.
Puis, après il flippe quand je fais un fil sur les masculinistes.
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
17 janv.
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Un fil, quoi.
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
19 janv.
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Joakim Brasseur pour qui l'égalité F/H met en péril l'**équilibre*** (aka la domination masculine) s'est radicalisé après une séparation avec sa femme (aggrieved male entitlement) et produit des contenus #MGTOW en FR.
Il vend aussi de la lingerie sur Internet.
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Stephanie Lamy
@WCM_JustSocial
19 janv.
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lol.
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Fin de la conversation
Le Catalaniste Radical
@Dream_Drum_
16 janv.
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En réponse à @WCM_JustSocial
Je rajouterais que parfois certains hommes sont accusés à tord ou par des gens ne connaissant pas la définition de harcèlement ou agression. En France il y a eu des statistiques montrant que beaucoup de gens ne savaient pas nuancer ou ce qu'était une agression réelle, à réfléchir
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Le Catalaniste Radical
@Dream_Drum_
16 janv.
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En réponse à @WCM_JustSocial
Je rappel que le mouvement #metoo n'est pas que pute vérité, il est parfois juste accusatoires, je ne nie pas le détresse de certaines femmes mais seul la justice décidera de l'authenticité avec des preuves bien entendues de ces témoignages
MDRRRRRRRRRRR Supremaciste male MGTOW : c'est carrément antinomique. C'est comme si un gars du KKK demandait aux noirs de prendre toute la place.
3 courts métrage à soutenir pour le concours Nikon :
Sultan (Mickael), « Je suis la garde », 24 décembre 2018.
Orsatelli (Gray), « Je suis le Père Noël », 6 janvier 2019.
Cléro (Vincent), Dulat (Johann), « Je suis chez papa », 10 janvier 2019.
"La nébuleuse masculiniste" L'Express du 17/06/2018.
Quel calme.
Demander l’égalité hommes/femmes, pères/mères, c’est croire qu’il existe une théorie du genre alors que l’on sait que l’idéologie des Etudes de genre est fausse. Demander l’égalité hommes/femmes, pères/mères, c’est dire que les fonctions symboliques de père et de mère ne doivent pas être jouées. C’est enlever aux pères la plus grande partie de sa raison d’être.
Dans la famille, le père n’est pas seulement le géniteur ni celui qui donne l’affection et l’image de l’homme, il est aussi le mieux placé pour dire la loi au petit enfant (à condition d’être nommé dans cette fonction par la maman jouant sa fonction de mère). Cette fonction symbolique * est indispensable pour l’éducation de l’enfant.
L’homme ne jouant pas la fonction symbolique de père dans la famille (parce qu’il ne veut pas la jouer ou parce qu’il n’a pas été nommé par la maman) court le risque de se voir juger non indispensable et d’être remercié par la maman
Le refus actuel de jouer ces fonctions augmente considérablement les risques de séparation
* http://paternet.fr/2012/11/02/etre-pere-aujourdhui-2/
Ayant dépassé mon quota sur l'Express, auriez-vous une copie de l'article pour mes archives ?
En fait, je n'archive pas les documents contenus dans les commentaires, seulement dans les articles dont j'augure d'une disparition. Par contre, il y a une technique assez simple pour contourner le blocage de l'express. Il suffit de recharger la page et d'arrêter le chargement avant que la fenêtre de blocage n'apparaisse. Du coup, vous avez l'article complet. Pour les articles disparus, il y a aussi un service de webarchivage. Tiendra-t-il avec le temps ? Je n'en sais rien. Cela fait plusieurs années que je l'utilise en tous cas pour réparer mes liens morts... Par contre, il n'est pas valable pour les petits blogs. Seulement pour les grands journaux. L'archivage systématique est particulièrement utile lors de déclarations polémiques, ou quand un journaliste veut se constituer un dossier sur une personne.
Passe en navigation privée ;). Il n'y a plus de quota ou alors vide tes caches
Auteur de l'article, Émilie Tön et ses tonnes de mensonges, diffamations, en parfaite petite soldate de la gestapo féministe. Nous recevons une fois de plus ces tonnes d'immondices sur la tronches. Et pas un seul journaliste homme de l'Express pour s'opposer, pour effectuer un véritable reportage sur le monde des hommes, et surtout sur les pères divorcés scandaleusement traînés dans la boue après tout ce qu'ils ont déjà subi.
La féminosphère est une bulle qui gonfle, gonfle, gonfle jusqu’à son éclatement inévitable. Patience. Les maux des hommes ont pour origine le système matriarcal qui pipe les dés en faveur des femmes. C’est comme si tu joues aux échecs face à quelqu’un qui a droit, en raison de son sexe dit faible, a plus de pièces que toi. Du n’importe quoi.
Cette statistique du ministère selon laquelle dans 80% des cas mes parents s'entendent sur la est une vaste blague car personne ne lit l'étude jusqu'au bout. La même étude indique que les pères déposent une demande qui ne correspond pas à leur souhait profond.
La logique est simple. Les mères sont majoritarement opposée à la garde partagée et massivement contre la garde chez le père (voir l'étude). Donc si vous voulez que cela se passe au mieux, mieux vaut ne pas entrer en conflit avec la mère sinon 1) vous perdez 2) vous perdez.
"Journal des débats de la Commission des affaires sociales sur la charte de l'égalité", Commission des affaires sociales du Québec, 13 février 2008.
J’admets parfaitement que l’on puisse ne pas partager ma position. J’ai par contre plus de difficultés à accepter une critique sur des propos qui ne sont pas les miens. S’il est vrai que je suis souvent accusé d’être un « masculiniste » sexiste et réactionnaire par des féministes, je vous mets au défi de trouver dans mes écrits et mes interventions la moindre trace de sexisme. On me prête très souvent des propos sexistes que je n’ai pas tenus et qui arrangent ceux qui veulent me condamner mais jusqu’à présent personne n’a pu en apporter la preuve en me citant, pour la bonne raison que j’ai toujours combattu le sexisme et que je le combats encore (que ce soit le sexisme envers les femmes ou le sexisme envers les hommes).
Je me demande aussi où vous avez pu trouver, à propos de la place des pères, « une position qui serait différenciée malgré l’égalité», alors que je dénonce sans arrêt la confusion qui est faite entre l’égalité en droits (que je défends effectivement) et le droit à l’égalité ? Je vous renvoie à l’article que j’ai écrit et dont le titre est assez clair : « Egalité hommes/femmes : une revendication sexiste ! ! ! » http://blogdejeangabard.hautetfort.com/archive/2013/10/31/sexisme-5209654.html .
J'ai écrit dans mon article que vous vouliez "redonner une place au père mais qui ne serait pas traditionnelle et emprunte des « clichés sexistes de la société patriarcale » sous entendu que vous voulez redonner une place au père "qui ne serait pas traditionnelle ET qui ne serait pas emprunte des clichés sexistes de la société patriarcale". Je ne dis donc pas que vous êtes sexiste mais que vous repoussez justement toute accusation de sexisme loin de vous en essayant de vous éloigner des repères de la "société traditionnelle patriarcale", clichés de cette société auxquels vous ne voulez pas être assimilé. Pour ce faire, je me suis appuyé sur votre article du 22 novembre 2014 "Comment poser des limites aux enfants ?" où vous affirmez "En effet, parler de la place des « pères » et des « mères » fait encore trop penser aux rôles traditionnels attribués aux hommes et aux femmes par la société patriarcale traditionnelle que nous rejetons à juste titre pour son autoritarisme et son sexisme.". Vous désirez donc imaginer pour notre société, une place pour les pères qui ne serait pas du tout celle de nos pères (ce qui est étrange, je dois le souligner, puisque l'héritage est le propre de ce que reçoit le fils et de ce que donne le père, l'héritage au moins partiel est à la base de la paternité).
Je suis donc certain que vous acceptez la différence, et c'est en cela que je parle de pensée de la différenciation en ce qui vous concerne (puisque vous acceptez l'altérité de l'homme père), mais vous essayez de le conjuguer avec le concept d'égalité, et je pense personnellement que c'est impossible. Que vous essayez de faire des distinctions entre égalité de droit et droit à l'égalité, c'est tout à votre honneur, mais je n'y crois pas. Je pense qu'un droit égalitaire débouche sur des inégalités, ce qui débouche sur des revendication d'égalité de fait, ce qui débouche sur une forme d'indifférenciation. Tel est, en tout cas, le chemin que nous avons suivi depuis 40 ans. En outre, je pense que nous sommes différents et que notre droit devrait être pensé de manière inégalitaire. Je comprends bien que vous voudriez défendre la paternité en évitant de tomber dans l'indifférenciation. Cependant, notre histoire récente nous montre, comment l'égalité, même en droit, nous a déchu de notre paternité. C'est un mouvement que l'on ne peut empêcher, les femmes sont plus fortes que nous dans certains domaines, et elles se jouent de l'égalité pour s'approprier les enfants, par exemple. Je pense qu'il faut apprendre à penser notre société entière, de manière inégalitaire entre hommes et femmes. Mais je ne cherche pas à vous convaincre sur ce point, seulement à montrer que vous ignorez le passage de l'égalité des droits à l'indifférenciation comme mouvement naturel de la féminisation de nos sociétés. En acceptant cette féminisation, et l'histoire qui nous a été vendue par les féministes, mais aussi l'égalité des droits, vous ne pourrez pas tenir idéologiquement face au mouvement d'anéantissement des pères. Voilà surtout ce qui m'inquiète.
« Je pense qu’un droit égalitaire débouche sur des inégalités, ce qui débouche sur des revendications d’égalité de fait, ce qui débouche sur une forme d’indifférenciation. Tel est, en tout cas, le chemin que nous avons suivi depuis 40 ans. »
C’est effectivement le chemin qui a été pris depuis 40 ans et que je dénonce comme une dérive.
La société patriarcale traditionnelle n’assumait pas la différence des sexes en faisant de la différence féminine une infériorité qui lui permettait de justifier des injustices.
Pour lutter contre cette société, des féministes s’en prennent à la construction sociale et aux discriminations sexistes mais en font, dans l’idéologie du genre, les seules responsable des différences qui deviennent ainsi toutes des injustices et donc des différences anormales
Différence inférieure ou différence anormale, la différence n’est toujours pas plus assumée !
Cette dérive n’est pas due à l’égalité en droits mais à la tendance à la facilité et donc à la simplification des humains : la simplification est favorisée par le militantisme qui cherche à être efficace et par la difficulté des humains à assumer la différence des sexes, le manque, la non toute-puissance.
L’égalité en droits n’est pas opposée à la différence. L’égalité en droits est au contraire nécessaire parce qu’il y a différence. L’égalité en droits n’empêche pas de tenir compte de la différence des sexes et de la gérer. L’égalité en droits ne veut pas dire similitude des comportements à avoir dans les relations et similitude des fonctions à jouer dans l’éducation des enfants. La société patriarcale avait entrevu la nécessité de ces fonctions et comportements différents mais étant incapable de les expliquer, ils ont été mal interprétés alors que la non similitude n’a jamais voulu dire supériorité de l’un sur l’autre.
Bonjour Léonidas,
Permettez-moi de vous dire simplement mon admiration pour votre talent critique ajusté qui, assurément, éclaire mon chemin de Haute Espérance pour la France.
Bien à vous,
Que Dieu vous garde et vous protège
Alexis-Noël Aguettant
Que vos désirs et ceux de Dieu convergent également.
" aux papas de changer de poste voir de métier, pour passer plus de temps avec leurs enfants, et là peut-être les lignes bougeront dans la socitété et dans la justice."Je crois qu'en dépit d'un avis qui ne fait pas l'unanimité de tous les Français. Vous ouvrez inconsciemment des portes ouvertes aux tenants des gender studies, lesquelles affirment péremptoirement que les mères sont interchangeables (il ne restera plus qu'à greffer des nichons pour ces nouveaux papas :) ) qui est justement un cheval de bataille des féministes obsédés par une égalité la plus "parfaite". Laissez-moi vous dire que si vous trouvez celà justifié, ce n'est le cas de tout le monde, tout du moins la majorité. Tout comme les femmes trouvant "aliénant"Pour moi un homme a tout autant le droit de travailler à temps plein pour pourvoir aux besoins du foyer qu'il n'en a pour faire un temps partiel et se faire entretenir par les allocs et/ou son épouse. Tant que vous ne comprendrez pas que nous avons besoins d'aller au delà de nos idéaux respectifs, alors on peut dire que l'engagement pour les droits des hommes est caduque.Autre point : votre posture trahit une certaine hypothèse de rupture entre hommes et femmes. Ce qui à mon sens est contreproductif quand à la construction d'un monde de consensus inévitable entre hommes et femmes. Dernier point : si la société a décidé que les pères devraient s'investir plus pour les enfants (les féministes défendent d'ailleurs très souvent celà avec la loi Belkacem), ce n'est pas non plus une raison pour l'ériger en idéal prométhéen. De même que chaque femme a le droit de travailler à temps plein ou partiel dans n'importe quel métier ou de rester au foyer, pour les hommes celà devrait être la même chose si l'on veut une égalité des sexes digne de ce nom. Sinon c'est la porte ouverte à une gynécocratie qui est l'envers du décor patriarcal et qui ne vaut pas mieux que ce dernier.Pour moi cette lutte pour l'égalité judiciaire pour les enfants devrait d'abord passer par un test de parentalité. Car faire des enfants pour au final que les parents se déchirent ou se tyrannisent, je suis désolé mais le mieux est de ne pas en faire. C'est pourquoi ma position sur l'avortement en est tout du moins confuse.
L'autre jour Eric Éric Zemmour disait quelque chose de très juste, à propos de la justice (il parlait de des institutions Européennes qui ont toujours été pour plus de liberté, et qui aujourd'hui commence à emmetre l'idée de non circulation totale et de la préférence national...). Il disait donc que la Justice n'est pas quelque chose de noter dans le marbre, de fixe, en fait la justice, c'est un rapport de Force (et de nombre). Les femmes sont en nombre et en force devant et dedans les tribunaux, lorsque ce rapport de force sera équilibrer, les lignes bougeront....Aux papas, de manifester, au papa d'aller voir leurs députés, aux papas de s'investir auprès de leurs enfants, aux papas de ne pas laisser la résidence à la maman, ni de se satisfaire d'une résidence alternée, mais d'osez demander la résidence principale, aux papas de changer de poste voir de métier, pour passer plus de temps avec leurs enfants, et là peut-être les lignes bougeront dans la socitété et dans la justice.