Pas si pamphlétaire que cela, ce court écrit de Patrick Gofman réédité récemment à un prix accessible, permettra surtout à un jeune homme débutant sa vie amoureuse de se sortir de fausses idées qu’il pourrait entretenir sur « la femme ». Cette dernière y est décrite en attente de soumission et sombrant dans l’hystérie la plus complète quand elle ne reçoit pas sa bonne raclée quotidienne.
Patrick Gofman distingue 3 types d’hommes : ceux qui battent leur femme de manière compulsive et qui sont mauvais. Ceux qui la battent pour remettre le monde en ordre. Et les ignorants qui se font marcher dessus. Du côté des femmes, point de diversité. Ses expériences, l’expérience de ses connaissances, et ceux des auteurs les plus aguerris, le ramènent à ce constat unique : l’éternel féminin demande à être dirigé, sinon il dirige le couple pour le plus grand malheur du monde.
Ainsi notre auteur décrit l’initiation à laquelle de nombreuses femmes lui ont fait souscrire pour devenir violent avec elles. Il met aussi en parallèle ces attitudes personnelles avec le discours hypocrite de la loi qui tend à réprimer de plus en plus les hommes.
Par contre, dans cet opus, il n’y est pas étudié la possibilité qu’un homme puisse se construire en dehors des volontés d’une femme. Elles nous obligeraient à vouloir les battre ou à se soumettre sans qu’aucune alternative ne soit possible. C’est un de mes regrets à la lecture de cet ouvrage. Si nombre de femmes nous incitent à la violence avec elles, c’est souvent pour se rassurer elles, sans que cela ne nous apporte rien, si ce n’est nous entraîner dans la déchéance de notre humanité. Ainsi, si une ……. doit être battue, il faut le faire avec le plus de distance et de mépris possible, sans jamais y trouver un quelconque plaisir, sauf à se faire l’esclave de celle qui nous invite à la soumettre.
Et puis, battre les femmes ne nous exonère pas non plus de la responsabilité de savoir les choisir. Ainsi l’auteur n’envisage jamais que les femmes qu’il ait pu rencontrer aient toutes le même profil, eu égard à ses attirances personnelles. Si les femmes se voient souvent en miroir à travers notre désir, les hommes aussi s’exonèrent de bien des réflexions sur leurs attentes à la vue d’une paire de fesses. Certes nous sommes aussi des corps, mais ce dernier aussi sait mentir. L’appel de la forêt nous renvoie bien trop souvent à nos pulsions archaïques qui ne correspondent pas à une vie de couple harmonieuse. Il ne faut pas en être peiné, mais accepter seulement nos limites, accepter que l’Eglise catholique ait mis un cadre nécessaire et logique à des pulsions qui sinon, nous emportent.
Le pouvoir que les femmes ont, bien souvent, nous leur donnons. S’il faut soumettre sa femme, il faut d’abord pour un homme, se soumettre.
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un cadeau à offrir pour la Saint Valentin à sa femelle préférée
Une bonne paire de menottes.
"Quand l'ondinisme sépare le couple", L'express du 06/04/2019.