Parmi les professionnels de la drague qui vendent leurs services sur internet, il y a parfois cette idée qu’il faudrait faire descendre les femmes de leur piédestal afin de pouvoir les aborder. Je m’inscris totalement en faux contre ce principe.
Les timides orgueilleux
Vous ne connaissez rien d’une femme que vous voulez aborder, ou si peu. Il vous est impossible de dire par avance si vous la valez ou pas. Cette femme est possiblement très valeureuse et elle mérite peut-être d’être mise sur un piédestal. D’ailleurs si votre attirance se vérifie et si cette femme vous apporte ce que vous attendez d’une relation, vous lui en saurez gré, tout au moins, vous devrez lui en être gré de toutes vos forces pour ne pas faire preuve d’ingratitude. Au contraire, si cette attirance vous déçoit, vous vous êtes trompé tout simplement. Quant à cette femme, elle n’aura pas changé d’une once.
Lorsque l’abord d’une femme vous terrorise, ce n’est donc pas elle le problème, mais vous. En refusant de les aborder, vous n’acceptez pas que votre immense personne essuie un refus, une rebuffade, et les femmes qui le sentent instinctivement vous considèrent pour ce que vous êtes : un mi-mec. Et les mi-mecs finissent seuls ou avec une salope.
Quand une fille-mère voudra vous faire un enfant dans le dos, c’est peut-être vous qu’elle choisira. Et la relation perdurera sur un quiproquo jusqu’au jour où… elle vous traitera d’enfant, elle vous fera tout un tas de reproches, et où les qualités infantiles d’hier ne lui conviendront plus. Ou bien, ayant assis son gros derche sur votre face, elle s’essuiera régulièrement dessus, trop heureuse d’avoir un petit esclave à demeure. Tout cela est invivable, médiocre, dégénéré, témoignage d’une fin de race.
Catholiques dans une société non catholique
Entre l’agression caractérisée de racailles qui n’écoutent que leur bite et votre timidité d’enfant roi, il y a un autre monde, celui de la masculinité, et de sa forme la plus aboutie : la masculinité catholique.
Bien entendu, mon article ne s’adresse pas à tout le monde, en particulier pas aux catholiques qui ont la chance de graviter autour d’une communauté solide, qui ont été éduqués dans un milieu protégé et avec mesure, et qui ont grandi en fréquentant des femmes qui partageraient leurs valeurs pour la vie entière. Ceux-là n’ont pas besoin de moi et de mes conseils. Ils sont déjà largement favorisés au sein de notre Eglise. Mais ils ne sont pas hélas, la majorité.
Je veux plutôt m’adresser à l’immense groupe des garçons français abandonnés par notre société du laisser-aller et autres niaiseries. A ceux qui cherchent à développer leur spiritualité, je voudrais dire que vous risquez de ne pas trouver de guides sur de tels sujets auprès de nos prêtres souvent dominés psychiquement par des femmes. Par contre, toute la théologie catholique pourra vous aider, et l’enseignement même de ces prêtres, retravaillé, pourra s’ajouter à ce que je vais écrire.
Comment grandir en humilité
Alors oui, aborder une femme est une question d’humilité. Et l’humilité se demande à Dieu. Car formatés par votre mère depuis l’enfance, vous n’y arriverez pas seuls. Votre mère a eu tout pouvoir sur votre psyché durant des années, les années les plus importantes de votre vie, et seul un effort conséquent vers le Père éternel pourra vous sauver, en particulier si votre mère ne respectait pas votre père.
Donc, il faut d’abord demander à Dieu l’humilité de pouvoir aborder les femmes sans prendre mal tout ce qui va suivre avec elles. Dans la discussion, elle va alors vous renvoyer une image de vous, parfois non flatteuse, mais si vous vous considérez comme ce que vous êtes, soit absolument rien du tout au regard de l’histoire de l’humanité, elle n’aura aucune prise sur vous. Et même, si vous êtes humble, sûr de n’être rien, en vous renvoyant votre image, elle vous exposera en long en large et en travers son mode de fonctionnement. Cette information très utile éclairera votre désir, et je vais y revenir par la suite.
Pour devenir humble, il faut donc prier, pas forcément longtemps, mais le plus souvent possible. Mieux encore, priez juste avant d’aborder une femme en tournant votre âme vers le ciel : « Pitié Seigneur Jésus Christ, Vous qui avez accepté de vous faire trucider pour l’humanité, que moi-même j’accepte cette petite épreuve imposée à mon énorme égo. » (tout comme les femmes doivent prier pour accepter d’être abordée sans faire les mijaurées)
Voilà ça y est. Vous vous prenez bien pour de la merde, vous êtes à votre juste place en ce monde et au regard des impératifs régnant dans l’infinitude des multivers, vous pouvez donc aborder n’importe quelle fille. Mais la rencontre ne s’arrête pas là.
L’âme ou la bite ?
Maintenant que vous parlez, il va falloir distinguer l’oeuvre de votre bite, des aspirations de votre âme. Car comme le dit le proverbe : « une bite n’a pas d’oeil et un trou est un trou ». Du coup et quoique vous vous en récriminiez, quoiqu’en disent les journaux féminins, si vous finissiez par vous en remettre à votre bite, vous feriez tout et n’importe quoi. Pire, vous vous habitueriez au n’importe quoi, et les images de sensualité stérile finiraient par vous dominer.
D’expérience je peux vous dire que chaque vécu masturbatoire en utilisant un trou de la femme, une relation sexuelle avant mariage je veux dire, s’inscrit durablement dans le corps, jusqu’à devenir mode de fonctionnement. Même une personne qui va prier pour s’en débarrasser, va souvent mettre des années avant d’y réussir. Ces images passées ou ces fantasmes vont réapparaître au gré des situations de faiblesse qu’elle va connaître : fatigue, impossibilité à dormir, échec sentimental, excitation due à la proximité d’une ou de plusieurs jolies petites chattes, conflit avec sa femme. La masturbation qui va suivre chez cet individu le rendra inapte à faire des rencontres, privé d’énergie pour aller vers les autres, honteux, vide de sa force naturelle.
Pour un homme en couple qui a bien conscience de ce dont il gagne en s’abstenant, il y a d’ailleurs un autre danger complètement opposé : ne pas besogner sa femme pour garder cette énergie. Car si vous vous mariez, il faudra accomplir votre devoir, même quand vous n’en aurez pas envie. Votre sexe appartient à une autre. En tant que propriétaire, elle n’a pas tous les droits, mais elle a des prérogatives sur la chose.
Concentrez donc votre énergie en vue d’entretenir une relation stable et fructifère. Le jour où vous y parviendrez, érigez le sexe avec votre femme en discipline. Cependant, il vous faudra faire des efforts et traverser bien des déserts avant. Dans cette société de l’excitation sexuelle permanente, vous ne conquérez pas votre liberté du jour au lendemain. Comme tous les autres avant vous, vous vous laisserez aller, en proportion de ce que vous vous persuaderez de votre force et de votre maîtrise.
A l’inverse de telles velléités orgueilleuses, en demandant cette force à Dieu, avec insistance, il arrivera un beau jour que vous l’exerciez sans aucune difficulté. Dans ce cas, n’oubliez surtout pas votre misère passée pour éviter d’écraser par vos paroles et votre attitude, les autres garçons plus jeunes de votre entourage. Faites leur bien comprendre que vous avez été aussi nuls qu’eux et qu’ils n’ont pas à rougir de ce qu’ils sont. D’ailleurs, vous êtes toujours aussi nul, juste un peu moins. Imaginez un éléphant qui regarde une course de vers de terre. Peut-être arrive-t-il à distinguer celui qui est en avance sur l’autre, mais ce n’est pas certain. Dieu est cet éléphant, beaucoup plus grand que tous les éléphants de la terre. Et vous êtes ce vermisseau, beaucoup plus petit que tous les vermisseaux de cette planète. Celui qui commence après vous, finira peut-être par aller plus loin. Du coup, si vous avez réussi à vous en sortir dans la vie, il faut en rabattre.
Rôle particulier de la confession
La confession peut vous aider à faire le point. Si vous parlez crûment de vos ratés avec le prêtre, vous savez que vous êtes dans un chemin de réussite. Que vous ayez de grands ou de tout petits péchés à confesser d’ailleurs.
L’atteinte au secret de la confession, même pour les plus pervers d’entre nous, nuit gravement à la confiance que nous pouvons avoir les uns envers les autres. Elle détruit toute possibilité de rédemption sans permettre au criminel d’être arrêté, celui-ci n’allant tout simplement plus voir le prêtre. Cette attitude gauchiste et puritaine, contribue à la multiplication des perversions.
Bien entendu, un prêtre qui recevrait une confession mettant en danger de manière évidente et urgente une autre personne, surtout un enfant, se devrait d’agir. Mais il y a des manières appropriées de le faire en préservant le secret de la confession, en parlant au pervers, à sa famille, à la victime, en obtenant les informations dont il a besoin durant la confession, et surtout en exigeant une pénitence réparatrice pour tous.
Si vous avez commis de petits péchés devant les hommes, et envers vous, demandez-vous aussi pourquoi vous vous traitez comme un grand criminel, incapable de parler ? Là encore, c’est votre ego qui fait obstacle à la reconnaissance de votre misère. Quand vous la comprendrez, vous verrez à quel point vous n’êtes pas si éloigné de l’assassin, du pédékiraste, ou du mafieux, combien vous devez surveiller votre esprit et combien il peut dévier avec rapidité et vous conduire à un geste ou une parole inappropriée : il n’y a pas que l’abus sexuel qui viole des enfants.
Pour le cas commun, beaucoup se passe avant la confession, dans le silence de la prière du soir durant laquelle vous devez faire le plus rapidement possible le bilan de vos échecs et de vos réussites de la journée. Comme dit Jésus, ne vous complaisez pas dans de longues prières où vous allez rabâcher vos péchés. En tant qu’homme, vous devez agir de manière concise, efficace, et totale, d’un coeur franc et entier, à genoux devant la croix de préférence, nu de préférence. Il n’y a que vous qui puissiez avoir honte de votre corps, là encore parce que vous êtes imbus de vous. Dieu lui connaît tout.
Savoir que vous ne vous êtes pas trompé
Désormais, vous voilà prêt à distinguer le coup de bite d’un soir d’un possible mariage. Si vous êtes humble, il est très facile d’élucider vos intentions et celle de la personne en face de vous. Plus encore, vous aurez un avenir avec cette personne parce que vous vous sentirez bien avec elle, que vous aurez le même point de vue sur la vie, que vous voudrez en connaître plus d’elle et que sa présence vous apaisera.
Vous vous trompez si vous restez dans le fantasme, si la personne en face de vous vous maintient dans vos illusions en créant une distance artificielle, si les disputes surviennent sans que vous ne compreniez pourquoi, pour des motifs futiles, si rien n’est naturel, si vous ne « sentez » pas l’autre. Il faut apprendre à se faire confiance et ne pas avoir la prétention de résoudre tous les problèmes d’une femme. Il faut vouloir être heureux.
Si vous avez reçu un mauvais exemple, vous aurez tendance à chercher le malheur. Avant de vous mettre en couple, il faut vous guérir de ça, car alors vous n’apprécierez pas même la plus attentionnée des femmes, et au contraire, vous vous tournerez vers les pires des catins en leur reprochant d’être ce qu’elles sont. Dans ce cas, c’est vous qui avez un problème, pas elles. Aimer le bon, le beau, le bien et le vrai, est un préalable à tout mariage réussi.
Former un couple en en brisant un autre ?
Sachez également que personne ne se marie avec une autre par hasard. En plus des enfants, il y a un lien indéfectible quand l’union a été mise sous le regard de Dieu (et j’ai même tendance à penser : quand une union n’a pas été mise sous le regard de Dieu). Intervenir dans cette relation pour la saborder, ou soi-même vouloir y échapper, équivaut à vouloir échapper à son destin. Cela ne se peut pas. Il faut l’affronter et au pire envisager la séparation de corps si la situation à gérer est au-dessus de vos forces.
De même, brouiller un couple est autrement plus délicat qu’il n’y paraît au premier abord. Les personnes qui se sont choisies l’ont fait pour des motivations très profondes. Un tiers n’y a pas sa place. Au mieux, faites-vous l’aide des couples en difficulté, pas le fossoyeur de leur relation. Vous serez fier de vous tout en comprenant combien il est dangereux de mettre le doigt là où il n’a pas sa place.
Bon, maintenant vous avez la prétendante, vous êtes prêt à vous marier. Il va falloir aussi gérer l’avant mariage.
Pas de sexe avant le mariage, c’est préférable
Eviter d’avoir des relations sexuelles durant cette période est très bénéfique à l’entente future du couple. Il n’y a rien de plus bête et de plus facile que le sexe. Or ce dernier a une fâcheuse tendance à brouiller les esprits en vous envoyant moult décharges hormonales de la même famille que l’héroïne. Autant dire que s’essayer avant se marier pour se connaître, comme pourrait le dire un gauchiste, c’est surtout se rendre dépendant et s’aveugler totalement. Bienheureux si vous tombez sur la bonne partenaire. Mais en l’occurrence, les défauts que vous discernerez avant le mariage et dont vous discuterez, la relation elle-même, n’en sera que plus claire si vous en débattez avant.
Vous gagnerez énormément de temps pour la suite si vous vous posez ces questions en couple : « qu’attendez-vous de la vie, qu’attend-t-elle de la vie, combien vous voulez d’enfants, quel rôle la femme doit jouer dans son ménage, qu’exigera de vous votre femme, comment voulez-vous éduquer vos enfants, qu’est-ce que vous ne supportez pas, qu’est-ce qu’elle ne supporte pas… ».
D’ailleurs, je vous invite à vous méfier des filles qui vous font un chantage au sexe indicible, et qui veulent coucher tout de suite en mettant en jeu votre virilité. La gauchiste qui veut absolument se faire baiser, cache un énorme complexe d’infériorité qui vous retombera sur la gueule. Elle se sert du sexe pour combler ses manques et autant dire que vous découvrirez que vous faites face à une harpie bien tard. Soit elle n’a pas confiance en elle, et elle représente un danger pour vous, ou alors elle n’a aucun sentiment pour vous et veut seulement jouer à la culbute. Si votre relation est basée sur le sexe, elle ne tient sur rien. Dîtes-vous bien que le plus clair de votre temps, vous ne ferez pas l’amour avec votre épouse, et qu’il faudra pourtant qu’une forme d’entente naisse de cet état. Si vous n’arrivez à vous supporter qu’au pieu, vous ne partagez absolument rien avec cette personne. Vous avez été trompé par votre sguègue.
Pas de complexes, mais du pragmatisme
N’hésitez pas à vous marier jeunes. Le sentiment amoureux des premières années est un bijou à chérir et à protéger, fragile et qui disparaît avec la maturité. Avec l’âge, votre situation ne s’améliorera pas. Les valises risquent de s’accumuler, les désillusions, la faiblesse aussi, et pour les femmes pire : la flétrissure. Aujourd’hui toute la société concourt à retarder l’âge du mariage des demoiselles qui sont très fécondes de 15 à 24 ans. La société n’a trouvé mieux que de stériliser les ventres en leur faisant faire de longues études inutiles et coûteuses. Les priorités ne sont plus respectées et s’il est bon qu’une femme soit très cultivée, notamment pour le bien de ses enfants, elle pourrait l’être de bien d’autres manières.
Durant ses études supérieures, une femme doit absolument miser sur un cheval, quel qu’il soit. Le problème sera qu’elle va côtoyer des hommes qui manquent encore de maturité. Il faudrait trouver des systèmes de rencontre entre jeunes professionnels hommes et des étudiantes, mais cet incubateur social est encore à inventer.
Concernant la vie ensemble. Un des deux doit faire avancer le couple. L’autre doit suivre. Dans certains mariages traditionnels indiens, la femme fait trois tours autour de la table suivie de son mari, puis le mari fait quatre tours autour de la table suivi de son épouse. Cette tradition signifie que la femme souvent guide le couple durant les débuts. Mais qu’elle devra céder cette place à l’homme à l’âge de la maturité venue. Elle signifie aussi que de cette cession dépendra la majorité de la vie du couple.
Réfléchissez toujours en termes de complémentarité. Il faut bien qu’à un moment donné ou à un autre, quelqu’un prenne des initiatives. Ne soyez pas offusqué de suivre en tant qu’homme. S’il est de bon ton que vous tranchiez les débats pour le bien de l’humanité, dans le cas contraire vous pourrez exercer un pouvoir de censure très fort, pour autant que vous ayez la force de vous affirmer. Ne vous laissez pas aller non plus, et ne la laissez pas aller.
Les croyances les plus profondément ancrées chez l’un des deux membres du couple finissent par s’imposer à l’autre. Autant dire que si la religion n’est qu’un verni chez vous, elle explosera sous les coups de boutoir d’une athée puisque nous baignons dans une société très peu religieuse. Vivez profondément de ce que vous êtes et dès lors, vous ne serez pas effrayé de rencontrer quelqu’un qui ne partage pas vos convictions même s’il est préférable de miser sur une personne qui partage vos valeurs. Tout le monde n’a pas la foi d’une Clotilde pour convertir un Clovis.
Derniers conseils
Peut-être deux ou trois dernières précisions sur la rencontre. Comme disait un abbé de ma connaissance : pour qu’il y ait rencontre, il faut qu’il y ait désir. Le moyen le plus certain que notre société pornographique a eu de stériliser les ventres, ce fut en réussissant à diluer ce désir dans des aspirations stériles. Quand vous êtes attiré par une fille, ce sentiment est précieux, souvent fragile. Il faut l’entretenir et lui donner des existences dans la vie réelle sans laisser gagner le cynisme. Plus vous vieillirez plus vous y verrez clair dans vos relations, si tant est que vous ayez fait le choix de grandir. Mais plus également, votre désir amoureux sera faible. Au contraire, il arrivera pour bien des femmes de vouloir aimer avec force l’âge venant. Un homme jeune est immature. Mais il est désirant. Dommage que notre société pervertisse ce désir en l’engageant trop souvent dans des relations sans lendemain, et surtout en multipliant les lois qui remettent en cause son autorité. Et sans cette autorité, le mari est à la merci des délires de n’importe quelle fille-mère qui l’engage.
Deuxièmement, tout le monde n’est pas assez fort pour assumer ses désirs. C’est souvent là que l’alcool intervient. Je ne dis pas qu’il faille boire, mais comme dirait un de mes oncles, la moitié des enfants de l’univers n’auraient jamais été conçus sans. Je veux dire par là que nous sommes des survivants et que la vie passe souvent par des interstices invisibles aux yeux de tous. Vous ferez des erreurs. Mais faites-les avec la bonne personne. Et assumez-les. Après 40 ans de lutte dans votre mariage, vous aurez le droit de lui dire « je t’aime ».
Pour illustrer cette dernière sentence, j’en terminerais par un petit récit. A cause des aléas de l’Histoire, éloignés au début de leur relation, il a cru qu’elle l’avait oublié, elle a cru qu’il l’avait trompée. Quand il est revenu de la guerre, il s’est aperçu qu’elle avait tenu bon au-delà de toute mesure et il a eu honte de ce qu’il avait pensé. De son côté, elle lui a pardonné le crime d’un mâle qu’elle jugeait compréhensible. Du coup, suite à ce quiproquos ce couple s’est marié et a vécu 60 ans heureux, d’un bonheur sans faille, de relations sexuelles épanouies et multiples, d’enfants nombreux.
Durant leur séparation contrainte, ils n’étaient pas engagés, elle aurait pu se trouver un autre cavalier, se donnant bonne conscience en désespérant de lui. Mais elle lui a fait honte. Il l’a alors mise sur un piédestal qu’elle n’a jamais quitté jusqu’à ce jour.
Pour vivre une grande et belle histoire, il faut la désirer.
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