Pédophilie, contraception, même combat.

Avant tout état de cause, je tiens à préciser que j’ai déjà utilisé par le passé des moyens contraceptifs. En écrivant ce petit article, je voudrais faire réfléchir mon lecteur aux choix de société qui sont les nôtres, vers quoi ils nous amènent. Son but n’est pas de provoquer pour provoquer, mais de permettre à ceux qui le liront de prendre le temps de la réflexion.

La pédophilie questionne notre société. Elle est le seul tabou en matière de sexualité qui ait résisté à mai 1968. Aujourd’hui sur internet, nous pouvons voir des vidéos qui encensent la zoophilie tout en n’étant pas censurées, des sites internets promouvoir les relations incestueuses, aux yeux et à la vue de tous. Ne parlons pas de toutes les mises en scène masochistes, multiculturelles, unisexes et des combinaisons en groupe de toutes ces pratiques précédentes, faciles d’accès.

Au milieu de cet océan de tentation, un seul îlot n’a pas été submergé, c’est celui des relations sexuelles sur des enfants. Il résiste. Le tsunami du laisser-aller des années 70 n’a pas réussi à l’engloutir. Il suffit de penser combien la déclaration de Cohn-Bendit à cette époque s’est faite de la manière la plus calme qui soit, au milieu des rires de personnes gênées de ne pas être assez progressistes. Et combien il a été obligé de s’excuser de la teneur de ses propos depuis :

L’îlot est devenu, île, jusqu’à former continent. La réaction semble avoir vaincu sur ce point alors que la partie était loin d’être gagnée. A tel point qu’il y a peu, une loi contre les défilés de mini miss a été passée. Le mouvement est si bien ancré dans la société qu’il n’est même plus question de débattre de pédomaltraitance sereinement. Une autre loi portant sur le simple visionnage d’images pédomaltraitantes a été votée en France, sanctionnant possiblement des personnes consultant de tels fichiers sans distinction de motivation (hasard, lutte contre la criminalité, volonté d’entretenir un réseau d’agressions sexuelles, maladie mentale, évitement d’agression…).

Plus récemment encore, le gouvernement s’est embourbé dans la promulgation d’une loi sanctionnant des majeurs ayant des relations sexuelles avec des mineurs. Il a butté sur la définition d’une limite d’âge en dessous de laquelle toute relation sexuelle eût été considérée comme un viol, supprimant de fait le consentement de l’adolescent. Or ce ne peut pas être le gouvernement qui décide de la maturité sexuelle d’une personne. L’adolescence, ce concept flou était ici inapte à régler la question. Et dans une société du tout sexuel, il était difficile d’interdire à de jeunes gens d’user de leur corps bien qu’ils fussent formés. L’histoire « d’amour » de notre actuel président de la République nous le rappelant trop.

L’hypocrisie n’a donc pas été poussée jusqu’à définir un âge qui n’aurait été respecté par personne, et qui aurait interrogé très directement ces parents laissant leurs enfants en dessous de cet âge avoir des relations sexuelles. Conséquemment, le juge a encore aujourd’hui toute latitude pour sanctionner durement les uns (les blancs sans pouvoir) et tempérer les condamnations pour les autres (les nègres de banlieue) en cas de relations sexuelles entre un mineur et un majeur, au coup par coup, et continuer ainsi à faire du maintien de l’ordre raisonnable selon la population à laquelle il s’adresse.

Dans le fond, la société, la loi et l’individu ne trouvent pas d’accord bien clair sur ces questions. Chaque tentative de rationalisation par la législation ou dans le débat, nous met en opposition avec nos pratiques, nos vécus, les idéaux véhiculés par notre société.

Suivant en cela le développement physique des individus, il faudrait leur accorder le droit d’avoir des relations sexuelles à partir du moment où ils peuvent se reproduire. Mais notre société ne s’y résout pas essayant de faire coïncider maturité physique, psychologique, citoyenne, et ne comprenant pas par exemple qu’un individu non inséré professionnellement ait le droit d’avoir des enfants. Tout est fait pour que nous ayons des enfants, non pas quand nous le pouvons, mais quand nous avons un travail, une situation bien assisse, une maison, le droit de vote etc…

La reproduction de notre espèce passe derrière bien des considérations que la société tente de nous imposer pour prospérer, telle qu’elle l’imagine. La tentation est forte pour celle-ci de définir comme pédomaltraitantes, des relations sexuelles qui se feraient entre « improductifs ». Mais nos hormones parlent trop pour empêcher une telle dictature.

De plus, la société elle-même hésite et s’enferme souvent dans des positions contradictoires. D’un côté, elle fabrique de l’immaturité à la pelle et empêche une claire définition de la pédomaltraitance. En même temps, elle voudrait interdire aux citoyens d’accéder à une sexualité tant qu’ils ne correspondraient pas à certains critères qu’elle a défini pour sa propre perpétuation. En même temps, la bureaucratie fait tout pour infantiliser ses sujets. Du coup, nous ne nous sortons pas de débats qui soulèvent bien des questions préalables auxquelles nous n’avons pas répondu : Qui a le droit de se reproduire ? Qu’est-ce que la maturité ? Pourquoi le concept d’adolescence est inapte à faire coïncider maturité physique, psychologique et sociale ?

Dans cet enchevêtrement, la contraception a un rôle primordial  : elle permet à notre société de faire attendre les pulsions reproductives de ses individus, pour les autoriser ensuite à un âge où les adultes, par définition, seront devenus autonomes financièrement. L’allongement de l’âge de la vie ne va pas sans un allongement, fictif, de l’enfance.

Avantage conséquent pour les parents, ils peuvent garder leur statut d’aïeul indemne de bouleversements trop importants dans la filiation. Qu’importe que certaines femmes n’acquièrent le droit de se reproduire qu’en se rapprochant de l’âge de la stérilité. Pour compensation, elles auront obtenu le droit de jouir. Onanisme s’il en est.

Pire est ce qu’implique psychiquement la contraception : une reproduction sans objet. La contraception n’est pas seulement physique. Elle empêche aussi l’individu de vivre une relation vraie. Dans le meilleur des cas, l’individu sous contraceptif, joue à se reproduire. Mais en venant à multiplier les partenaires, à satisfaire « son » plaisir, ou même celui d’un autre, le voilà bientôt qui s’habitue à une sexualité non reproductive, parfois jusqu’à en faire l’objet de son existence. Et désolé, de devoir le dire de manière aussi abrupte, mais qu’est-ce qu’une sexualité non reproductive si ce n’est une sexualité avec un enfant ? L’enfant est par définition celui qui ne se reproduit pas, qui n’en a pas encore les moyens, tout comme tous ces gens qui utilisent des contraceptifs et qui selon leurs propres termes « n’ont pas encore les moyens d’avoir des enfants ». Castrés socialement. Encore impubères. Car le soi-disant adulte qui a une relation sexuelle non reproductive, que ce soit pour des raisons financières ou autre, se place donc dans la situation d’un être immature, celle d’un enfant.

Les liens sont très étroits entre pédékirastie et contraception (nda : le terme de pédophile est impropre : il désigne littéralement « l’amitié pour l’enfant ». La pédékirastie pourrait être traduite par « le désir amoureux pour l’enfance »), raison pour laquelle notre société a réagi si fortement contre cette première parce qu’elle avait besoin de cette seconde. Ce faisant, elle lutte contre le mouvement qu’elle impulse elle-même, terrifiée à l’idée que l’immaturité qu’elle a encouragée s’exerce de la pire manière qui soit. Et pour réussir dans son entreprise, il lui faut déployer un arsenal législatif et médiatique hors du commun, qui empêchera toute une population de sombrer dans le suicide le plus évident, suicide qu’elle accomplit par ailleurs en se « pédophilisant » malgré elle.

Le jeune garçon qui « joue » avec sa contraception, en « oubliant » son préservatif lors d’une relation sexuelle, est jugé durement par le murmure social. Parfois sous de faux prétextes de maladie sexuellement transmissible. Idem pour la fille qui ne prend pas sa pilule, et qui avortera plus tard sous la pression sociale de ses parents, du regard des autres, de ses éducateurs. C’est pourtant saine réaction de leur part. Ceux-là en ont inconsciemment marre d’être relégués au statut d’enfant. Ils voudraient pouvoir assumer leurs décisions, enfin. Mais la société ne le leur permet pas arguant qu’ils ne sont pas prêts. En vérité si, ni cette fille oublieuse, ni ce garçon téméraire ne sont pas prêts, ce n’est pas de la faute à mère nature, ou même de leur faute, mais bien de l’éducation déresponsabilisante qu’ils ont reçue. La société ne prépare pas ses enfants à assumer un engagement, puis elle leur reproche leurs soi-disant erreur. Grand mensonge. Avoir un enfant ne sera jamais une erreur, sauf dans la tête d’individus perclus de haine.

De même, toutes ces filles qui s’épilent entièrement le pubis, soit-disant pour plaire aux garçons et correspondre aux critères des films pornographiques, participent en fait à une société qui encourage l’immaturité. Elles se mettent en position de filles impubères pour plaire, attaquant un des derniers tabous qui résiste encore dans notre société, celui de la pédomaltraitance. S’excitant à exciter les hommes dans ce qu’ils ont de plus vil, jouir sans entrave, sans limite, de la manière la plus irresponsable qui soit, elles construisent un monde qui participe à les détruire en tant que femmes. Elles se trompent et trompent l’homme avec qui elles couchent.

Vous le comprendrez, traquer la pédékirastie n’est pas si aisé qu’il apparaît au premier abord. Bien qu’étant le dernier et le plus fort bastion réactionnaire ayant résisté à la vague du tout irresponsable. Alors qu’il y a un vrai tabou en Occident la concernant, la pédékirastie  n’est pas seulement une pratique, elle est un état d’esprit assez général dans une société qui cultive la stérilité comme première source de création de richesse, état d’esprit qui tend systématiquement à revenir sous forme de pratiques dénaturant les enfants.

La toute puissance immémorielle des mères y participe, leur forte tendance à l’inceste surtout quand elles font des enfants pour elles seules, est à la source de la volonté pour les garçons de rester petits, pour les filles de se reproduire à l’image d’amibes. La contraception dans ce cadre leur permet de se bercer d’illusions, et elle permet aussi aux filles irresponsables d’asseoir leur domination. Quant aux hommes volontaires et aux femmes pleines de bonnes intentions, ils sont les grands perdants de cette mascarade, floués qu’ils peuvent l’être par tous ces faux-semblants en forme de discours social sur la liberté, choisissant un partenaire sur des bases erronées.

Socialement, nos institutions aimeraient bien nous faire attendre selon ses désirs. Ainsi, la pornographie est largement tolérée dans le but de faire patienter des adultes par la masturbation. Plus encore, la contraception permet de simuler l’acte reproductif. Et du même coup, la multiplication de sollicitations fait baisser l’âge de la puberté depuis des années dans nos sociétés. Idéologie fumeuse du tout sexuel, sauf de la vraie sexualité, celle qui est reproductive, les êtres qui y souscrivent doivent patienter plus longtemps tout en étant poussés à maturité plus tôt. Une véritable torture qui ne peut se traduire que par des pis-aller, et à la marge, des déviances, la pédékirastie étant l’une de celle-là.

L’âge de la puberté a toujours varié dans l’histoire, selon l’espérance de vie de ses individus, les conditions environnementales, la pyramide des âges. Le fait nouveau introduit par notre époque, c’est d’avoir volontairement déconnecté cette puberté d’une insertion sociale effective. La sexualité se vit de plus en plus tôt. L’insertion sociale de plus en plus tard. Tout cela permis par une chimie participant à la stérilisation des populations occidentales. En nous éloignant du modèle de la loi naturelle, ici comme ailleurs, nous avons fait notre malheur.

Demain, la reconquête antiféministe devra s’appuyer sur cette unique forteresse qui a résisté aux plus grandes folies de notre temps : la peur de la dénaturation des enfants. Cette peur peut permettre aux gens de prendre conscience de bien d’autres maux qui les tiennent, qui nous tiennent. Mais cette lutte ne devra pas se faire n’importe comment. Il ne s’agira pas de voir la dénaturation des enfants seulement comme un acte abominable commis par quelques déséquilibrés. Il faudra aussi le comprendre comme le résultat du tout-sexuel, d’une immaturité fondamentale dont nous faisons la promotion, en nous laissant aller.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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Léonidas Durandal

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