Pères carpettes : la justice devrait finir le boulot

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Ils sont faibles, incestueux, à la limite de la pédophilie, ils se comportent en femmes. Ce sont les pères modernes. Et ils sont persuadés que la justice va protéger leurs droits, même après s’être fait rouler dessus au cours d’un divorce. La justice a tendance à servir les puissants. Et dans notre période décadente, elle privilégie donc les femmes sans mesure. Cette simple règle immémoriale d’abus du dominant, ils l’ignorent. Ils veulent continuer à croire au peace and love que leurs mères leur ont vendu. Et à persister dans leur culpabilité de mâle. Qu’importe que le système ait décidé de se passer d’eux. Ils pensent pouvoir s’en sortir en se comportant comme de secondes mères auprès de leurs enfants. Ils sont parent 2 et imaginent très bien qu’une famille soit composée de deux femmes ou de deux hommes, parce que vous comprenez, c’est l’amour qui compte.

Quand la police des familles leur enlève leurs enfants, ils ne font pas le rapprochement. Durant des années, ils ont jugé qu’un père pouvait être remplacé par une autre femme, mais si la justice leur applique ce principe, ils se récriminent. « Mais pourquoi moi ? ». En vérité, ils sont faibles, incapables de se remettre en question et de s’adapter. Si le monde va mal, c’est toujours de la faute aux autres, au système, à leur ex-compagne, aux beaux-parents. Jamais ils ne se diront « j’ai cultivé la faiblesse, je me suis comporté comme un crétin, je vais aller me confesser, revenir à la réalité et militer avec Léonidas Durandal ».

Par ailleurs, ils voudraient que le monde entier se soulève parce qu’ils ont subi une injustice. Aucune compassion ne les a effleurés jusque là pour tous les autres hommes qui sont morts avant eux après avoir cru en la justice occidentale. Les autres devaient avoir des choses à se reprocher. Mais eux, c’est une erreur, on s’est trompé, et si le monde le savait, il réagirait ! Crétins, double crétins, triples buses. Eux-mêmes continuent dans leur aveuglement. Ils cultivent l’ignorance mais ils voudraient que les autres pères réagissent. Avant de subir un divorce conflictuel, ils seraient restés sceptiques face à tous ces pères vindicatifs. Mais désormais qu’ils le subissent, les autres devraient comprendre.

Finalement satisfaits d’avoir échappé à la rue, ils se contenteront d’une contestation un peu molle. Au diable la lutte. Le monde s’effondrera ou se réformera sans eux. Eux, ils auront bien l’occasion d’engrosser d’autres mères de substitution, car en fait, ils sont tombés sur la mauvaise. Avec la prochaine, tout ira pour le mieux. Cependant ils recommenceront dans le schéma traditionnel moderne : relation immature, enfant, conflit… esclavage et animalité mêlés. Le monde tribal des femmes dans toute sa splendeur.

L’article qui m’a fait réagir.

Encore un père qui chiale, qui ne comprend pas, encore une pleureuse qui découvre le pot aux roses parce qu’il a été entraîné dans une procédure inique et qu’il en a vu le bout : « Témoignage : le cri d’un papa ».

Comprenez-vous pères, que vous faites peur au monde en étalant une faiblesse que vous n’apercevez même pas ?

Car en matière de faiblesse, celui-là cumule ce que j’ai vu en partie chez beaucoup d’autres. Il croit même s’être comporté comme le meilleur des hommes parce qu’il a été faible ! J’ai répertorié tous les comportements qu’il croit comme réellement nobles et qui pourtant l’ont disqualifié automatiquement auprès de la justice et auprès de sa compagne, voire de la société entière :

1 Il a choisi sa compagne régulière à l’odeur. Il a dansé avec elle, puis il a couché avec elle, et enfin il a emménagé avec elle. Il l’a choisie, parce qu’il aimait baiser avec elle. Mais il s’étonne que sa relation ne fonctionne pas dans le temps. Comme si prendre son pied au lit était synonyme d’épanouissement dans le couple, de valeurs partagées et de sérieux !

2 Il n’a pas décidé de s’engager, il a laissé faire sa compagne de l’époque, et il aurait voulu que son avenir soit assuré par elle. En somme, il s’est adressé à elle comme un enfant à sa mère. Il a confondu sa faiblesse avec de la confiance. Puis il s’est persuadé que sa lâcheté allait lui permettre d’avoir une vie tranquille…

3 Il considère le mariage légal comme une des sources de ses problèmes. Comme si l’engagement était le problème tandis que c’est son refus de prendre en charge des responsabilités qui l’a conduit au marasme personnel qu’il a connu. Il ignore aussi que l’absence de mariage ne règle pas la situation conflictuelle en cas de séparation en présence d’enfants.

4 Il a laissé ses beaux-parents intervenir dans son couple. La fille s’est mariée avec lui sans avoir quitté son père et sa mère, et il a cru que cela n’aurait pas de conséquences. Quand ils prennent un malin plaisir à le provoquer au moment de la séparation, il s’en étonne.

5 Il déifie sa fille et ne comprend pas pourquoi son beau-père qui fait de même, lui met des bâtons dans les roues. Ainsi les pères incestueux s’immiscent-ils dans la vie maritale de leur enfant et lui donnent-ils raison quoi qu’il arrive (souvent après l’avoir laissé se marier avec n’importe qui).

6 Au nom des enfants qu’ils ont en commun, il croit que sa femme va agir de manière raisonnable au moment de la séparation. Il s’est tellement répété que les divorces réglaient les conflits… Seulement, sa femme a justement décidé de le quitter parce qu’elle le méprisait pour sa faiblesse. Et le conflit est d’autant plus important qu’il y a des enfants. Il croyait pouvoir éviter le conflit par lâcheté, il l’a démultiplié.

7 Il admet avoir satisfait tous les désirs de sa femme, notamment durant sa grossesse, comme s’il n’avait aucune personnalité propre.

8 Il a laissé sa femme « régenter » comme il le dit, la venue de ses propres parents, tandis que ses beaux-parents ont eu quartier libre chez lui. Autant dire que sa femme portait déjà la culotte et lui imposait des relations familiales sans compromis et inéquitables. Dans ce cadre, s’il acceptait de se faire mépriser avant, il aurait dû comprendre que ce serait pire au moment de la séparation.

9 Il se disputait déjà avec sa femme quand il l’a autorisée à utiliser son sperme pour une PMA. Ne parlons même pas de ce genre de pratique anti-biologique qui tue et manipule le vivant au bon désir d’êtres humains sans règle. Lui-même a considéré sa propre semence comme une anecdote de l’affaire.

10 Il a chialé devant son beau-père qui l’a humilié au moment de la séparation et il trouve ses larmes honorables.

11 Il n’a jamais été violent et imagine qu’en se comportant en bon garçon, il n’y aurait rien à lui reprocher. Il ne comprend pas que c’est sa mollesse qui a conduit sa femme à lui marcher dessus.

12 Alors qu’il a droit de voir ses enfants puisqu’il les a reconnus et a vécu avec eux, il les a laissés à sa femme durant trois mois après la séparation, sans aller les prendre ! Il attendait que sa femme les lui « prête ». Il ne s’est pas considéré comme leur père, mais il voudrait que la justice lui reconnaisse ce droit ! Il a obtenu de les voir 4 heures chez ses beaux-parents, il ne devrait pas s’en plaindre, puisque c’est plus que ce qu’il acceptait avant.

13 Il se justifie pendant des lignes et des lignes d’avoir remis à sa place la gamine turbulente d’une amie de sa femme. Evidemment, la mère de la gamine a menti dans une attestation à ce sujet pour soutenir sa copine devant le juge. Le type n’a pas jugé utile de contrôler les fréquentations de sa femme (fait-il attention à ses propres fréquentations ?), et il s’étonne qu’une personne immorale car incapable de donner une éducation à son enfant, lui ait amené des soucis…

14 Il s’étonne que l’avocate adverse ait joué sur l’image d’homme violent qui circule dans la société à propos de tous les hommes…

15 Enfin et le pire, il croit que les nombreux témoignages de sympathie qu’il a reçu vont l’aider, tandis qu’ils l’empêchent surtout d’évoluer un peu. Comme ce père que je connaissais, il pourra se dire qu’il s’est fait aider par des femmes de son entourage au moment où une femme l’enfonçait et exerçait sa tyrannie. Cela le rassurera définitivement sur la « nature féminine » et que « toutes les femmes ne sont pas comme ça »…

Comment un père a-t-il pu se glorifier d’une telle faiblesse, renoncer à son rôle, en croyant que cela n’aurait pas de conséquences ? Aujourd’hui, il est vrai que la justice va dans le sens des femmes. D’un autre côté, comment pourrait-il en être autrement puisque collectivement, nous fournissons des bâtons pour nous faire battre. Moi-même, je n’ai pas tellement été plus glorieux que ce type. Mais la moindre des choses, ce serait d’éviter de vouloir susciter la pitié. Etre faible, soit. Mais étaler comme cela toute l’ampleur de notre inconséquence sans s’en apercevoir, non. La justice préférera toujours la rouerie à la bêtise, le calcul à la gentillesse niaise, l’injustice à l’anarchie. Et c’est encore plus vrai durant un divorce. Car son attitude perméable fera dire au juge que cet homme niais ne pourra pas défendre ses enfants dans des situations d’adversité. A coup sûr, sa mère, avec toute sa méchanceté, sera plus apte à le faire. Certes, elle leur donnera le pire des exemples, elle les détruira de l’intérieur, mais ses enfants auront une chance face au monde de ne pas devenir un esclave, comme leur père.

48 réponses à “Pères carpettes : la justice devrait finir le boulot”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    «  »J’ai assumé mon homosexualité à 47 ans » » Express du 01/12/2018

    Avoir femme et enfants et se faire enculer à 47 ans la première fois. A la place de la l’épouse je commencerais à me poser des questions sur mes orientations.


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    « Procès Séréna : « Je continue à vivre avec elle parce que c’est une bonne mère pour les enfants » », L’Obs du 14/11/2018.

    Chez le portos, tout va toujours très bien. Mais enfin là, c’est un peu fort de café. Est-ce que je rêve où la cours est en train d’excuser cet homme parce qu’il est « amoureux » de sa femme, et l’association « enfance en danger » est en train d’excuser la mère pour je ne sais quelle raison ? La question qui se pose aussi est celle-là : pourquoi en France retire-t-on la résidence des enfants aux pères sous le moindre prétexte et que là, une mère homicide la récupère avec son mari ? Enfin, les jurés ont-ils pris la mesure des non dits de cette histoire, de la violence exercée symboliquement d’une mère sur sa fille, de l’alcoolisme du mari et de ses « difficultés » qui ne viennent peut-être pas que de son histoire, mais de l’emprise de sa femme ? Ca pue la mère toute puissante et ce procès prend une très mauvaise tournure parce que cette femme est en train de berner toute la cours de justice comme elle a su berner son entourage pendant des années. La force de la déesse mère en action, pour le pire.


    1. Avatar de Hancel
      Hancel

      Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Marianne (de la vierge Marie et de Jeanne d’Arc). Quelque chose qui s’appelle matriarcat féministe, une espèce d’ogresse à mille bras qui tire les ficèles et manipule toute une société. Aujourd’hui, au deuxième jour du procès, j’ai désespérément cherché une radio (j’ai jeté ma télé) qui parle de l’affaire, mais c’est comme si l’ogresse ne voulait pas faire de mauvaise pub sur les femmes, comme si France info et compagnie voulaient nous maintenir dans l’illusion de la femme/mère bonne, angélique par nature, incapable de faire du mal à une mouche, encore moins à la chair de sa chair, alors qu’il y a quelques semaines ces même médias féministes infestés de journalopes en faisaient des tonnes sur une femme giflée par un miséreux sexuel sorti de l’asile psychiatrique, un pauvre type qui a eu le malheur (et la mauvaise idée) de lui dire en la croisant qu’elle était bien roulée. Toujours ces deux poids deux mesures insupportables. Quant à l’association Enfance en danger, elle fait parti du système féministe qui tape sans répit sur les hommes, faut rien en attendre de bon. Sinon, j’apprends que six ans de prison sont requis contre Georges Tron…


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo Coub) « Pourquoi la zoophilie », Durandal Coub du 13/10/2018.


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    « Elle est enceinte, je prends du poids », L’Express du 21/09/2018.

    Pas de plus belle illustration que l’effondrement du rôle de père et de sa confusion avec celui de la mère. Normal qu’après, ces secondes mamans se fassent quittés…


  5. Avatar de Léonidas Durandal

    «  »A mon époque »: trois femmes parlent bébé », L’Express du 25/04/2018.

    Il coupe le cordon pour éviter la fusion mère enfant, tandis que jamais dans leur famille la relation fusionnelle entre mère et enfant n’a été aussi forte.

    Où faire ce que dit la mère, et participer aux activité de la mère, n’est pas du tout une manière de sortir de la fusion, mais plutôt d’y participer.


  6. Avatar de Léonidas Durandal

    «  »J’ai chéri les biberons la nuit » : Nicolas vous raconte son congé paternité de quatre mois », L’Obs du 05/11/2017.

    Photo incestueuse du père en couverture de l’article de l’Obs : extrait du film « la guerre est déclarée », dont j’ai fait l’analyse ici.

     


  7. Avatar de AimerLesAutres
    AimerLesAutres

    C’est très triste,mais c’est vrai


  8. Avatar de Léonidas Durandal

    « PMA : « A 41 ans, j’ai fait un enfant toute seule. C’était tout sauf un caprice » », L’Obs du 05/10/2017.

    La grand-mère de 91 ans qui témoigne : «  »Mais tu as bien raison, ma chérie ! Qu’est-ce-que tu vas t’embêter avec un homme de toute façon. »

    Il n’y a eu personne pour lui dire quelque chose dans sa famille, pas un homme. Dès lors, il est plus compréhensible que celle-ci ne se pose aucune question sur son acte, qu’elle ignore les opposants à la PMA, qu’elle soit incapable de prendre en compte l’altérité de leurs arguments, et qu’elle y réponde par sa souffrance personnelle, et une attitude de victime, comme si celle-ci pouvait servir de vérité révélée. Dans certaines familles françaises, il y a bien longtemps que les hommes n’existent plus. Les PMA ne font que révéler ce mouvement de déliquescence. Incapable de construire une relation de couple, seule dans un système libérale, elle a voulu continuer à vivre comme ses mères. Elle a commis l’irréparable.


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