Pères divorcés, on n’en a rien à foutre de vos cas personnels

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Voilà des années que des pères détruits par la justice manifestent, ayant perdu la possibilité de voir leurs enfants, font la grève de la faim, campent devant les tribunaux, participent même à des émissions radiophoniques ou télévisées, ou encore se suicident dans des conditions dramatiques, emportant parfois avec eux, leurs enfants. Avant qu’ils ne soient concernés, ils ne se sont jamais préoccupés des autres pères, pourtant nombreux, qui avaient vécu le même drame qu’eux.

Mais ils sont persuadés que si c’est eux, s’ils parlent de leur cas personnel, le monde va prendre en compte la souffrance des pères et que le système va changer du jour au lendemain. Ils sont persuadés qu’il y a erreur de casting, qu’on ne fait pas cela aux pères dans notre société et que dès qu’on saura la vérité, tout changera ! Alors, les voilà partis dans une croisade médiatique qui s’avérera aussi stérile que toutes les campagnes médiatiques et pitoyables de leurs prédécesseurs.

 

Tellement égocentriques, ils ne voient pas que d’autres ont agi ainsi avant eux, et que cela ne sert à rien. Que certains ont été jusqu’au bout de cette démarche, même sans égocentrisme, et que cela n’a rien changé :

 

 

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Ils ne voient même pas qu’on en a rien à foutre de leurs gueules. Non, à partir du moment où ils ont une petite aura médiatique, à partir du moment où ils peuvent créer un petit groupe face book sur leur cas personnel, à partir du moment où ils se sont donnés bonne conscience, à partir du moment où quelques femmes qu’ils croisent les plaignent, cela leur suffit.

 

Qu’importe le ridicule de leurs résultats, qu’importe qu’ils finissent par échouer, ils se sont donnés bonne conscience, et au lieu d’évoluer, ils peuvent s’enfermer dans leurs certitudes. Car les verra-t-on s’allier ensemble ? Jamais. Les verra-t-on combattre le féminisme ? Jamais, ils auraient trop peur de passer pour des méchants z’hommes qui n’aiment pas les femmes. On les contrôle bien par ce moyen ces mâles dominants.

 

Il faut les voir jouer les hypocrites, parler du droit des enfants, pour essayer de susciter la compassion, pour éviter de parler de leurs propres désirs. Car quand ils ont compris que la société n’en a rien à faire de leur pomme, ils pensent encore que la société en a quelque chose à faire des enfants ! Ou encore, ils pensent pouvoir révéler les injustices du système soit en utilisant la loi, ce qui est proprement hallucinant et complètement inutile : autant demander à un criminel s’il veut être condamné, soit en faisant la révolution contre la justice ! Rien que ça ! Soit encore, comble de la rigolade, en utilisant des médias féminisés à 100% !

 

Parfois, faibles et isolés, ils rêvent de monter un jour, une armée pour aller s’occuper des magistrats ! Ils ne savent même pas que, jamais, on ne laissera un groupe, quel qu’il soit, provoquer l’anarchie. Quand bien même ils réussiraient à mobiliser sur cette base, et qu’ils voudraient mener une action violente, ils seraient exterminés au besoin par des gens qui ont des armes. Et ils ne pourraient rien faire contre eux. On déroge aux règles du jeu quand on en a les moyens, pas quand on est certain de se faire écraser. Pour l’instant, ils ne sont rien et ils sont tolérés parce qu’ils suscitent la pitié. Mais ils sont persuadés que le système est faible et qu’il les laissera faire ! Durant leur procédure devant le juge aux affaires familiales, ils se sont fait arrêter, parfois condamner sur de fausses accusations, ils ont été poursuivis pour non paiement de pension alimentaire, et des huissiers sont venus chez eux, ils ont été obligés d’ouvrir leur maison à une enquêtrice sociale, et ils ont été menacés d’être accusés d’enlèvement d’enfants tandis qu’on ne sanctionnait jamais les non-représentations d’enfants s’il s’agissait de leur ex-compagne, mais ils croient que le jour de la révolution, le système sera laxiste à leur égard ! En fait, la pulsion auto-destructrice qui les anime depuis qu’on leur a enlevé leurs enfants, ils l’ont transférée dans une lutte imaginaire où ils se voient en super héros, seuls contre tous, ce qui comble bien leur ego, mais ne fait pas avancer la cause. En attendant, ils encouragent tous les autres pères à croire en des chimères et je voudrais m’adresser à ceux-là : non, mais, sérieusement, croyez vous que le système va se sanctionner lui-même ? Croyez-vous avoir les moyens de vous retourner contre des magistrats ? Croyez-vous que le reste de la population tolérera votre anarchie au détriment d’une autre ? Croyez-vous pouvoir êtres suivis sur cette base ? On n’est pas libre quand on va droit à l’échec, ou quand on n’assume pas ses vraies revendications et ses vrais désirs et qu’on les détourne dans des combats perdus d’avance et puériles.

 

Ce manque de maturité dans le combat, cette dispersion est proprement sidérante de la part d’hommes. Nous avons été élevés par des femmes, nous devrions le prendre en compte quand il s’agit d’identifier nos faiblesses.

Le vrai combat n’est pas un combat contre l’injustice, il n’est pas un combat pour médiatiser des cas personnels dont tout le monde se fout, vision immature des relations sociales. Le vrai combat, c’est essayer de constituer une force crédible. Tant que nous serons incapables de faire cause commune, tant que nous serons incapables de nous donner des objectifs réalistes, tant que nous serons incapables de nous passer de l’assentiment des femmes, nous n’y arriverons pas.

 

Les luttes personnelles cela suffit !

 

Oui, si elles doivent servir un groupe plus large, mais non si elles doivent encourager la puérilité de ceux qui les mènent.

 

On ne peut être juge et parti et vouloir que son combat soit relayé médiatiquement tout en faisant sa propre promotion personnelle. Pour que les pères divorcés soient un peu plus crédibles que les décennies passées je pense qu’ils devraient :

 

  • Cesser de défendre des femmes immorales.
  • Comprendre eux-mêmes l’importance d’acquérir une morale personnelle.
  • Constituer un unique groupe qui relaierait les initiatives personnelles, les cas dramatiques personnels.
  • Assumer un peu plus leur volonté d’en découdre idéologiquement.
  • Arrêter de croire qu’ils peuvent faire la révolution armée. Nous sommes faibles, petits et isolé et nous n’y arriverons pas les uns sans les autres.
  • Former des réseaux réellement militants et engagés, qui n’ont pas envie de « rassurer » mais plutôt de « s’assumer ».
  • Ne pas se marcher sur les pieds les uns des autres, mais plutôt créer des groupes rassembleurs qui favoriseront la diversité des points de vue, sans oublier de prendre en compte les arguments de chacun même pour les contredire.

 

 

La lutte des hommes c’est :

  • Des pères qui ont besoin d’assistance juridique.
  • Des pères qui ont des revendications juridiques et politiques.
  • Des hommes qui mènent une réflexion idéologique plus large, une lutte plus philosophique, lutte apolitique, aconfessionnelle. Même si les considérations politiques et confessionnelles ne peuvent pas être absentes des débats, elles ne doivent pas être clivantes.

 

Je ne crois pas que les pères qui ont des revendications puissent se passer de la réflexion des hommes qui luttent contre le féminisme. Et je ne crois pas que des pères qui ne s’engagent pas devraient bénéficier d’une assistance juridique de la part d’autres pères. Trop de pères se font aider, puis arrêtent la lutte. La lutte doit être un préalable à toute assistance juridique, sinon c’est une perte de temps. Aider des ingrats ? Il faut se respecter un peu.

 

Sur internet actuellement, je ne vois pas pourquoi les acteurs crédibles ne travailleraient pas ensemble. Par acteurs crédibles j’entends

 

 

Pour la dénonciation du système judiciaire :

Comité Cédif : et Affaires familiales  pourraient se compléter.

 

 

Pour les affaires médiatiques personnelles, et les organisations de manifestations pour les pères, je ne comprends pas pourquoi SVPpapa et Le printemps des pères ne pourraient pas apprendre à travailler ensemble sur face book.

 

Quant au pôle idéologique (antiféministe) nous avons déjà commencé à nous organiser, et nous avons obtenu des résultats, mais cela doit se faire dans une certaine discrétion. De plus, la diversité des points de vue peut être un avantage, là où la dispersion nuit quand il s’agit d’action.

 

Je pense que nous devrions réfléchir au moyen de créer des réseaux représentatifs, et surtout ne pas multiplier les groupes qui s’annulent les uns les autres ou nous font perdre en efficacité.

 

Sans organisation nous n’y arriverons pas. Les idées les meilleures ne servent à rien si elles ne sont pas mises en œuvre de manière efficace et si les entrants ne mettent pas un peu leur ego de côté pour accepter de travailler avec d’autres. Quand un groupe nouveau doit se constituer, je pense que celui qui le crée devrait réfléchir à sa nécessité, et à la possibilité de travailler avec d’autres avant de faire sa petite crise individualiste. Je crois que lorsque vous avez connaissance d’un tel groupe qui concurrence le vôtre, qui a exactement les mêmes objectifs, vous devriez, par exemple, mettre en lien sur son mur cet article et voir comment le responsable réagit, voir s’il est prêt à travailler en commun ou s’il est définitivement obtus, voire s’il fait des réflexions qui dénigrent le travail des autres. S’il est ouvert, il comprendra l’utilité de bénéficier d’un réseau qui existe déjà, et il en fera la promotion, ainsi les groupes pourraient grandir en gagnant en qualité et en quantité.

 

Modalités d’actions : croiser les liens, partager des articles intéressants trouvés dans d’autres groupes, discuter régulièrement, confronter notre argumentation, se rassembler si nous avons une cause commune ou connexe, et surtout, se partager les tâches ! Certains ont des compétences, mais ils ont aussi de gros défauts qui empêchent la lutte commune. Il est grave par exemple, de ne pas reconnaître les compétences de chacun, ou de ne pas trouver de place dans son espace pour des personnes sincères, ou de sacrifier à la politesse entre nous, ou délirer sur nos possibilités actuelles (commençons petit et voyons dans la durée). Toutes ces attitudes contreproductives doivent être combattues si nous voulons nous entendre dans la poursuite d’un objectif commun.

 

Et le jour (certainement lointain si nous ne faisons pas d’effort) où nous aurons appris à faire confiance les uns en les autres, nous pourrons passer naturellement à l’étape suivante.

 

Puisse-t-elle arriver et que nous ne renouvelions pas les combats de coqs qui ont miné les luttes passées et les ont rendues complètement stériles avant d’avoir commencé.

 

Nous ne serons pas toujours d’accord les uns les autres, mais qu’importe ? En vérité, nous avons le même désir de bien faire, le même objectif commun : changer ce système inique, qu’il soit un contrôle des esprits par une idéologie ségrégationniste (féminisme), qu’il soit un maintien des lois iniques, qu’il soit des injustices flagrantes.

 

Dans les prochaines semaines, j’aimerais bien que nous constituions un groupe face book commun où nous publierions les articles de nos blogs et de nos groupes, et où chaque membre actif de la cause serait désigné comme administrateur (nous savons tous entre nous, qui est actif, qui ne l’est pas et nous ne sommes pas trente six en ce moment). Je ne sais pas quel nom nous pourrions donner à ce groupe, un nom assez généraliste, et qui serait ouvert aux publications de chacun concernant les hommes.

 

Voilà, j’attends vos retours.

11 réponses à “Pères divorcés, on n’en a rien à foutre de vos cas personnels”


  1. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Encore un autre qui s’est fait eu :

     

    Sud-Ouest du 27/03/2013


  2. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    40 ans de luttes pour le droit des pères :


    Libération 18/02/2013


  3. Avatar de Michel Willekens
    Michel Willekens

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    Il ne faut pas oublier qu’il y a aussi des femmes qui sont autant victimes que des hommes… et comme des papas, ces mamans ne voient plus leurs enfants, alors qu’elles n’ont pas mérité ça ! Comme des papas n’ont pas mérité ça non plus !

    Alors, je suis d’accord à participer à un groupe de parents violés, spoliés, victime d’un système pervers… Mais faire partie d’un groupe d’hommes, de papas, de masculinistes … alors non, je préfère m’abstenir d’afficher mon appartenance à un groupe sexiste !

    Contrairement aux mouvements féministes radicaux, victimaires,… nous n’obtiendrons rien dans la violence !


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      dad0bb8416af8cea57475981ff142636

      Ce que vous appelez sexiste, c’est simplement rétablir une séparation entre hommes et femmes, une différence. Cette séparation est devenue floue, et plus que cela, la confusion règne. Nous avons grandement besoin de nous affirmer en tant qu’hommes. Nous n’en sommes pas au stade d’une domination des hommes, loin de là, nous combattons seulement pour que les hommes survivent en tant qu’hommes.

      Allons nous crever en acceptant les hypothèses féministes. Aujourd’hui les hommes ne sont rien, et croire qu’ils pourraient dominer le monde ou quoi que ce soit d’autre, c’est une triste rigolade. Passer devant un tribunal ne vous a pas suffit ?

      Les femmes victimes de ce système sont celles qui ne respectent pas le jeu féministe. Elles auront tout à gagner dans notre combat. Cependant celles-là même qui auraient tout à gagner défendront leurs soeurs malgré elles. C’est inscrit dans leurs gènes. C’est la solidarité féminine. De plus, je ne crois pas qu’une vision féminisée de la lutte nous aidera à combattre un monde qui se féminise de partout.

       

      Enfin, toutes les associations qui ont accueilli des femmes ont subi le même sort : impuissance et inefficacité. C’est bien ce qui menace notre société et contre lequel il faut lutter, la féminisation.

       

      Le chantage au sexisme ne touche que ceux qui veulent bien se laisser toucher par de tels accusations. Dans la bouche d’une femme, ils ne sont que réthorique pour gagner le pouvoir.

      Les ramener à la réalité, sur le terrain de l’argumentation, c’est notre devoir d’homme.


  4. Avatar de Michel Willekens
    Michel Willekens

    adec114bda0de304fbfbd4366a245c68

    Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force… la force du mensonge !!!

     

    Déclaration universelle des droits de l’homme de 1793, article 35 – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple,… le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

    Nous sommes arrivé aux confins des conflits entre droit (lois) et justice, où des millions de justes jugent que certaines lois sont injustes. Dès lors, nous avons le droit de nous révolter ou de désobéir aux lois au nom de la justice.

     

    Nous devons nous battre devant les tribunaux, nous devons nous battre dans les parlements, nous devons nous battre dans les universités, et nous devons nous battre dans la sphère publique … Et nous ne devons jamais, jamais, jamais laisser tomber.

    L’enjeu, voyez-vous, est encore plus grand et plus grave qu’au temps de Churchill, qu’il paraphrasait : « il s’agit d’empêcher le suicide de l’humanité »

     

    Nos sociétés sont devenues incapables de fixer une norme ou un idéal qui détermine des devoirs envers autrui. Où se niche la morale dans ces lois qui sont sensées protéger les familles ? Alors qu’elles devraient s’inspirer de la morale ? Balayés, Platon et Aristote ? C’est à supposer, car nos normes semblent être mises aux goûts des exploiteurs de la détresse humaine.

     

    Si tu ne réagis pas à des situations d’injustices, alors tu as choisi le parti de l’oppresseur…

    Et si d’autres que toi subissent des injustices, alors tu seras aussi victime de l’oppresseur !

     


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      dad0bb8416af8cea57475981ff142636

      +++


  5. Avatar de mahmoud hmandi
    mahmoud hmandi

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    Je suis tunisien et je ne sais qu’une seule chose de cette question ,c’est que nos gouvernement font la pluie et le beau temps dans une incitation de notre société à aller dans la dérive .Maitre pannier sur la question de l’aliénation parentale a bien attiré l’attention lors d’une interview qui lui a été accordée ,il l’avait bien dit ,que certains s’amusent à pervertir le système….et cela fait sans doute parti du nouvel ordre mondial pervers où la justice est faite pour instaurer le principe « diviser pour regner » pour la secte maçonnique à laquelle appartient ses superieurs….il est effroyable certainement de decouvrir les scandales qui entourent ces hautains de l’hierarchie judiciaire et qui demeurent de plus impuni…la société est impotente car devenue individualiste et immorale ….nous avons perdu notre humanité au profit de l’égo malade de narcissisme et le paraitre….c’est ce qui amene à la chosification des enfants en « bien » de guerre et d’exploitation financière du conjoint…..Je suis medecin dentiste :on m’a fracassé ma vie car j’ai exigé le respect des droits de ma fille à ses deux parents …il l’ont reduite à une arme de destruction massive avec une justice criminelle et sans vergogne….la question n’est pas tres compliquée ,il s’agit tout cours de juges à pendre! et je suis 1000 pourcent responsable de ce que j’avance et je leur ferais la peau pour le tourbillon où il nous ont emmené moi et ma fille voila 4 ans que l’on ne connais plus rien l’un de l’autre et moi avec les vivres coupés apres 13 ans de brillante carrière professionnelle brisée en plein essor !


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      dad0bb8416af8cea57475981ff142636

      Ce discours est inaudible pour des enfants ayant vécu un divorce.

       

      Cela voudrait dire que la justice est responsable de la mésentente de nos parents, et des choix de nos mères. Cela voudrait dire que les hommes sont impuissants, totalement, face au monde, et que nos mères seraient des cruches, totalement irresponsables, et manipulables par des institutions. Or, nous avons des responsabilités individuelles. Nous avons tous, une âme, hommes et femmes, et nous avons donc la responsabilité de choisir entre le bien et le mal. Je pense qu’il ne faut pas confondre l’arme et le criminel. Cela fait des siècles que nous sommes discriminés en tant qu’hommes, face à la justice. C’est le pouvoir des femmes. J’en parlerai dans un article d’histoire d’ici peu.

       

      Il serait temps de mettre nos femmes en face de leurs responsabilités et de leur dire : « Ainsi c’est comme cela que vous usez d’un pouvoir total, en nous excluant de nos familles, en désirant vous marier avec des femmes, et procréer par assistance médicale. » Il n’est que temps de les mettre face à leurs responsabilités. Sinon, nous resterons dans nos cas personnels, nous ne comprendrons pas que nos enfants se détournent de notre discours, nous serons en dehors de la société, et nous encouragerons des femmes à faire n’importe quoi (homosexualité, procération médicalement assitée, exclusion des hommes de la famille…)


  6. Avatar de Nahariya
    Nahariya

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    Le problème, c’est qu’en vous lisant, on sent que vous avez beaucoup de ressentiment, de frustration – et cela ne donne pas particulierement envie de vous suivre. 

    Vous savez, je pense que la société française est comme elle est – elle part à la dérive, c’est certain, mais c’est son destin.  Je crois que dans la vie, il est important de savoir s’adapter (aux gens en face de soi, à la société dans laquelle on vit, aux circonstances,  etc).  S’il vous est arrivé un malheur ou une injustice – par exemple un divorce qui s’est mal passé -, vous pouvez aussi le voir comme une opporturnité.  Peut-être que vous êtes aussi en partie responsable de ce qu’il s’est passé.  Pour ma part, j’ai longtemps eu des relations difficiles avec certains membres de mon clan (ma fratrie, si vous voulez): à mes yeux ils étaient méchants, égoistes, etc… jusqu’à ce que je réalise que j’étais, moi aussi, pas la plus sympathique des soeurs!  Alors j’ai changé mon comportement avec eux.  Et, devinez quoi?  Ils ont changés eux-aussi, en retour.  L’effet boomerang en quelque sorte.  Aujourd’hui, nos relations sont bonnes; cela valait la peine de se remettre un peu en question. 

    Je pense qu’en France aujourd’hui, il y a autant d’hommes « progressistes » que de femmes « progressistes »; autant d’hommes que de femmes favorables aux mariages homosexuels – sinon plus.  Je ne pense pas que les hommes soient exclus (comme vous l’avez écrit dans un autre article ou un commentaire). Simplement, ce sont les personnes un peu à l’ancienne qui sont exclues, et encore, seulement si elles rejettent en bloc cette société dans laquelle elles choisissent pourtant de rester vivre.

    La France étant de nos jours très plurielle, on peut parfaitement ne pas partager les visions « progressistes » de certains -une minorité à mon avis, mais malheureusement au pouvoir en ce moment-, tout en étant intégré(e).  Mais si on se braque systématiquement contre les autres ( = contre la société), là, oui, on peut finir exclu.  Et dans ce cas, la personne porte une grande responsabilité dans son exclusion, vous ne croyez pas? 

     


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      dad0bb8416af8cea57475981ff142636

      Cet article est justement un mouvement violent pour se sortir de nos égocentrismes et un appel à un changement d’attitude personnel. Je suis un homme et je parle à des hommes. Nous sommes capables, je l’espère, de sortir de nos égocentrismes. D’ailleurs, ici, nous ne sommes surtout pas dans un cadre familial, la comparaison est vraiment étrange. Et je trouve étrange que vous imaginiez que je veuille avoir de bonnes relations. Dans une famille, le but principal, c’est de s’entendre, de calmer les conflits. Dans une association, c’est parfois mettre en avant les problèmes, tout le contraire. Même dans une famille, il arrive parfois de devoir en passer par le conflit…

       

      Allons diantre, j’aurais l’air un peu fâché dans l’article !

      Non, je leur parle virilement, d’homme à homme. Vous devriez leur faire confiance pour accepter le propos, tel quel. Vous avez peur qu’ils soient blessés les pauvres petits ? Cette attitude maternelle est touchante.

      Quant à la société, « je suis venu porter le glaive« . Hihihihi.


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