C’est beau la liberté de divorcer. C’est un droit des individus. C’est moderne.
En fait, rien de moderne à tout cela. L’institution du mariage telle que nous l’imaginons, est une pure construction catholique qui n’a jamais existé auparavant sous cette forme. C’était une avancée formidable dans les relations hommes femmes. Le mariage catholique protégeait les femmes, et donnait une place aux hommes dans la famille, une place sûre et certaine pour tous les deux et ceci, chose inconcevable auparavant, selon la volonté libre des deux époux. Les révolutionnaires ont voulu s’attaquer au mariage, ils ont semé la confusion, si bien que Napoléon a dû rétablir son indissolubilité. C’était sans compter sur certaines loges de Francs-maçons qui n’avaient pas renoncé à leur idée du progrès et qui ont fini par nous l’imposer, progressivement, et pour notre plus grand malheur, malgré les nombreux avertissements lancés par les institutions religieuses de notre pays. Depuis que nous avons de nouveau le choix de briser nos engagements, tout est devenu aléatoire. Et le miroir aux alouettes d’une liberté qui n’était qu’un laisser-aller, est en train de révéler sa vraie nature. L’arbre donne de mauvais fruits. Depuis qu’elle s’est généralisée, la régression se constate toujours plus tant elle fait de mal à notre société (solitude, abandons, immaturité). Ces jours-ci, un fait divers est venu éclairer de manière crue cette régression (DNA du 27/12/2013) : une mère célibataire complètement dépassée par son enfant, certainement une de celle-là qui croyait que les différences entre hommes et femmes pouvaient être rayées d’un trait de plume, a abandonné sa fille de 10 ans devant le domicile du père. Le père qui ne voulait pas plus s’en occuper que la mère, a appelé la gendarmerie pour qu’ils viennent la chercher. Ils ont trouvé la petite sur le trottoir avec ses affaires. Les gendarmes l’ont amenée dans un centre social. Sa mère s’est jetée par la fenêtre entre-temps, durant ces fêtes de Noël.
On ne peut forcer personne à assumer des responsabilités dans lesquelles il ne se retrouve pas.
Les commentaires des internautes sur cet abandon du père sont sidérants. Ils voudraient le faire condamner, le forcer à assumer ses responsabilités. Ils le trouvent inhumain. Pourtant, c’est notre société qui a fabriqué ce genre d’hommes. Notre société ne peut dire un jour aux hommes qu’elle peut se passer d’eux, et le lendemain exiger qu’ils assument leurs responsabilités. Ce discours n’est pas cohérent. Personne ne pourra forcer un père à vouloir assumer ses responsabilités seulement quand cela arrange la société. Dans leur désir de domination totalitaire, les féministes ont cru pouvoir éliminer le père de la famille et se mettre en position de concurrence avec les hommes sur le marché du travail, et maintenant, sans même parler de nécessaire complémentarité dans le couple et pour les enfants, elles font courir celles qui les ont crues derrière les pensions alimentaires de géniteurs devenus trop pauvres pour assumer ce genre de responsabilités. Sur le marché du travail, les féministes s’aperçoivent du handicape de mener de front maternité et salariat, et elles hésitent maintenant entre abandonner le travail d’éducation des enfants, et une discrimination positive en leur faveur (Les Maternelles, Mme Najat Vallaud, 09/12/2013 (Rutube car Youtube censuré)), ces deux solutions étant également vouées à l’échec pour des raisons d’efficience, de justice et d’humanité. Du côté des hommes, traités comme des portefeuilles sur couilles, de plus en plus ne veulent même plus s’occuper de leurs enfants tant ceux-là sont devenus synonymes d’aliénation pour eux. Ils travaillent de moins en moins (voir taux d’activité masculins depuis 20 ans). Ils fuient ces responsabilités qu’on ne leur demande plus de prendre ou qui sont à sens unique. Quant aux mères qui sont désormais dépassées par leurs enfants, elles en viennent à les abandonner, soit en ne s’en occupant pas, soit carrément en les confiant à une institution, ou parfois à leur conjoint complaisant, qui du coup, retrouve un rôle social qu’il avait perdu ! Bien entendu, il y a encore quelques couples qui permettent à leurs enfants de s’épanouir, des couples traditionnels, mais personne ne peut plus nier que nous descendons collectivement une pente bien triste. Et il était immanquable que nous la suivions. M De Chateaubriand parlait déjà à son époque de ce qu’il appelait “la dénaturation des affections paternelles” qui suivaient les divorces (aimeles du 15/07/2013). Depuis, nous avons oublié pour recommencer les mêmes erreurs.
La fuite ou le combat anti-féministe.
Les hommes exclus de la famille, remis en question dans leur rôle social s’affrontent, sans le savoir, en le percevant trop peu souvent, à un mouvement sournois qui alimente les destructions sociales et humaines. Ce mouvement a fait exploser le concept de famille, il se retourne désormais contre les femmes. Le concept de genre n’est que le dernier stade d’une longue dégénérescence familiale qui veut en finir par la destruction des femmes en tant que tel, en les indifférenciant dans une humanité confuse. Les hommes encore conscients de cette déshumanisation, encore hommes, doivent réagir.
Si un père veut rester humain, il n’a que deux possibilités. Tout d’abord, il ne peut plus collaborer à un système où il n’est rien pour la justice, rien pour l’Etat, rien pour les médias, et qui le réduit socialement à payer des impôts, de plus en plus. Si sa femme veut lui faire une petite place et qu’il accepte ce genre d’humiliation, s’il est tombé sur une femme particulièrement morale et qui accepte de se limiter d’elle-même, il peut s’en sortir. Mais il ne doit pas oublier sa vraie condition : celle d’un esclave. Qu’il choisisse dans ce cas de ne pas mener de combat, je peux le comprendre. Il doit tout à sa femme. Si par contre, il a conscience de sa condition, qu’il lui reste un brin d’amour propre, ou s’il en a été victime, il doit choisir le combat antiféministe, et non fuir systématiquement comme beaucoup d’entre nous l’ont fait trop souvent ces dernières années. La féminisation est envahissante, c’est un pouvoir fort et totalitaire en forme d’écran de fumée, difficile à saisir. Tant que nous ne sommes pas éveillés, nous pouvons croire que nous avons quelques pouvoirs. Par la suite, nous nous découvrons faibles et isolés. Le roi est nu. Mais cette prise de conscience passée, nos fuites ne doivent plus êtres qu’une forme de repli stratégique. Elles doivent n’avoir qu’un seul objectif : réussir à nous imposer en tant qu’hommes.
Violons ensemble cette société.
Vous ne devez rien à des enfants qui ne sont pas les vôtres. Ces enfants qu’on vous a enlevés n’ont jamais été les vôtres. Vous les avez eu par procuration, parce qu’une société a bien voulu vous cantonner à un rôle médiocre tant que vous vous êtes conformés à ses désirs. Maintenant que vous avez compris à quel point vous n’étiez qu’un pion dans votre famille, soyez impitoyables. Tous, ils ont besoin d’un homme et non l’inverse. Les enfants ont besoin de leur père, les femmes d’un mari, la société d’honnêtes travailleurs. Mais un homme n’a pas besoin de tous ceux-là. Il veut bien s’en occuper s’il en est le maître. C’est un lot, et c’est à prendre ou à laisser. Si on vous en enlève un, de toutes les manières, vous ne pourrez assumer les autres. Sans votre femme, sans vos enfants, sans un travail, vous serez toujours un homme bancal. Vous n’avez donc pas le choix. Dès lors exigez d’être traité en humain, en humain complet. Et pour cela pas besoin d’aller chialer devant un juge : dès aujourd’hui, décidez d’être un homme, d’obliger les circonstances, de ne rien lâcher, d’obtenir ce que vous désirez. C’est à prendre ou à laisser. La société ne veut pas de vous. Et bien lâchez la société. La société ne veut pas de nous. Ensemble faisons-la plier à genoux. Elle criera un peu, elle se débattra, mais nous la tiendrons bien fermement, et à la fin, elle y trouvera même son compte. Il suffit que nous en ayons le désir. La société ne peut rien contre des hommes qui ont décidé de l’obliger. Cette société moderne est une putain qui doit être violée. Qu’elle se montre gentille et nous nous obligerons à devenir responsables. Qu’elle continue ainsi et soit nous l’abandonnerons, soit nous la défoncerons pour l’aider à reprendre le droit chemin.
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