J’ai eu du mal à en croire mes yeux et pourtant…
Un tribunal en première instance vient de reconnaître à deux mamans une autorité parentale conjointe sur leurs filles :
http://www.sudouest.fr/2011/11/03/elles-ont-deux-mamans-543697-4018.php
Ma première pensée est allée vers ces pères qui n’arrivent même pas à user de leur autorité parentale, quand on ne leur a pas enlevée. Que peuvent-ils penser d’une telle disproportion dans le traitement ? Sont-ils assez bêtes pour croire que leur chemin de croix n’est pas lié à ce genre d’évolution ?
On nous parle de vide juridique… ne souffririons-nous pas plutôt d’un vide moral sans fond ?
Dans le cas de ces deux femmes, je ne les appellerai jamais des mères car il ne faut pas tout confondre, l’exemple masculin est devenu anecdotique : « On a pensé à la référence masculine, aux questions qu’elles nous poseraient un jour. Mais on savait qu’elles seraient aimées. » Il fallait s’y attendre. Quand l’homme a si peu de place, dès le départ, qu’est-ce à dire de l’évolution probable des mentalités de ce genre de couple : le nihilisme, la ségrégation, l’apartheid au profit de femmes engendrant mécaniquement des enfants que de futurs esclaves garçons devront nourrir par leur travail et leurs impôts. Cette société est notre totalitarisme, nous n’avons plus à l’attendre, car il est là. Il est cette société libérale dans ce qu’elle a de pire : les bons sentiments qui tuent, et en masse. Même les pires communistes de l’époque stalinienne se seraient qualifiés de dégénérés face à ce genre d’idées. Nous, non. Aucune prise de conscience. Rien. J’ai honte, en particulier, pour les trois parrains de ces enfants, qui ont cautionné, l’inadmissible. Vous les connaissez ces hommes faibles qui tolèrent les filles-mères volontaires dans leur famille, voire qui les assistent, ces hommes qui sont si peu, qu’ils en arrivent à penser que le monde irait mieux s’ils n’existaient pas. Ces hommes, regardez-les quand vous passerez à côté d’un miroir.
Maintenant, j’ai envie de m’adresser à tous les bien pensants de notre société, plus lâches encore que nous. Pendant des années, je vous ai entendu. Parait-il l’amour suffira. Que nenni de nos identités puisque l’amour est là !
Mais que savez-vous de l’amour ?
Les pédophiles en donnent tout autant aux enfants, et même plus. Car au crime, vous avez ajouté l’hypocrisie. Votre majorité est écoeurante. C’est celle-là même, qui de tout temps a écrasé les plus faibles. Ici l’oppression d’une majorité s’est tournée vers ses propres enfants. Vous croyez les « posséder », vous croyez qu’ils vous appartiennent, et eux croient que vous êtes leurs parents, mais il n’en est rien. Ces enfants sont libres de toute possession et en particulier de la vôtre. En dernier ressors, ils vont vers Dieu et ils Lui appartiennent. Si on fait n’importe quoi avec les enfants de la République, on ne fait pas n’importe quoi avec les enfants de Dieu. On ne les prive pas d’un père par exemple. On ne les fait pas vivre dans un climat incestueux. On ne les maltraite pas quand bien même la loi vous y autoriserait. Dormez tranquilles, vous êtes du côté de la loi, du côté du plus fort, du côté des nazis installés aux plus hauts sommets de notre appareil démocratique moderne. Bientôt un loup plus gros, plus gras, viendra vous dévorer. Et je l’attends avec impatience. Il ne peut pas être plus dégénéré que celui de la société hypocrite et honteuse que vous nous avez promise.
Un gouvernement de droite vient de décider, dans les programmes officiels de terminale L, et pour « revaloriser la filière »(sic), qu’il serait fait étude des familles homoparentales :
Il ne manque plus qu’un passage par le législatif pour entériner l’affaire : cette reconnaissance fera entrer le trucmachinhomoparental dans le cadre de la « normalité ». Ah la bonne heure!
J’aimerais croire que des millions de gens vont se lever en France pour remettre de l’ordre dans notre beau pays. Mais je connais trop bien la lâcheté présente de nos concitoyens. Ils préfèrent accepter de voir crever dans la rue, l’enfant d’un homme et d’une femme sans domicile fixe plutôt que de se révolter :
Pour ceux-là, ils n’auront que leur molle indignation à faire valoir. Il faut dire que c’est un couple hétérosexuel. Ceux-là sont déjà des marginaux pour notre société.
Qui s’érige ? Qui s’offusque ? Qui s’indigne ? Qui se préoccupe de donner une éducation aux enfants français d’aujourd’hui ? Point d’éducation dans une société du mensonge, mais de l’amour perverti. L’éducation c’est l’homme, c’est la violence.
Par contre combien sont-ils à manifester devant Wall-street manipulés par des pouvoirs politiques moralement corrompus qui veulent faire pression sur les grands argentiers pour fausser des évaluations qu’ils jugent désavantageuses alors qu’elles leurs sont, depuis longtemps, bien trop favorables ?Indignez-vous fort les petites marionnettes.
Désormais, les hyènes se mangent entre elles. Les unes font de fausses déclarations pour faire licencier les secondes (et en l’occurrence la fille-mère dont on ne saura jamais quels sont ses revenus réels, ses subventions, ou ses pensions alimentaires), et tout le monde accuse l’horrible capitalisme :
http://www.sudouest.fr/2011/11/03/viree-a-la-place-d-une-autre-543388-3674.php
Les jeunes internautes sont surpris qu’une femme puisse faire ça. Pauvres puceaux. Il va leur falloir beaucoup de courage pour affronter le monde des femmes. Le grand écart entre l’image qu’ils se font de leur mère et les femmes du monde professionnel risque de rester à jamais un trou béant.
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