La religion progressiste possède son propre code moral. Dans ce dernier, être une femme c’est bien, car c’est être une victime. Etre un homme c’est mal, car c’est être un bourreau. Voilà l’échelle de valeur qui peut se dupliquer en autant de nuances victimaires grâce à l’antiracisme, l’antispécisme, le réchauffement climatique d’origine humaine, ces idéologies nous parlant sous l’angle d’une sensiblerie toute féminine, ou faisant appel à notre volonté de protection du plus faible, des enfants, des animaux, des femmes, jouant à fond sur l’effet ruche.
Indirectement attaqués
Bien entendu, jamais une féministe n’attaquera l’homme en tant que tel, quoi que. Disons qu’elle contournera plutôt le problème en dénonçant les comportements masculins qu’elle veut éradiquer sous le doux vocable de “masculinité toxique”, entre autre. Et elle ne s’intéressera qu’à cela, ni au mal qu’elle fait, ni à celui que des femmes pourraient faire. Car en son for intérieur, la féministe ne conçoit pas l’altérité qui est un danger pour son emprise totalitaire de femme sur son (tout-)petit environnement.
La masculinité n’existe pas, c’est une invention pour déstabiliser sa rassurante démesure. Cet “autre”, homme, est seulement dangereux, et donc l’expression de cette différence qui la dérange doit être éradiquée par la stigmatisation. Ainsi pour elle, la violence est-elle sexuée et tout le mal (le mâle) ne vient que des hommes.
Derrière une cohérence seulement formelle, ce jeu mimétique n’est pas dénué d’une jalousie maladive ou de traumatismes personnels dus à des hommes de son entourage et reportés sur l’ensemble de ceux-là.
Dès lors, pour ce genre de personne, un homme qui écarte les jambes dans le métro, c’est un phallocrate. S’il a refoulé sa bisexualité, c’est un oppresseur. S’il se retrouve en majorité à des postes de décisions, il abuse. S’il est galant, il veut asservir les femmes.
Que les hommes usent du pouvoir pour les femmes, ou soient galants en signe de respect, ou écartent les jambes pour se soulager les burnes, seront des réflexions qui ne seront pas jugées valables pour une féministe. A travers ce déni, il est facile de comprendre que l’identité sexuelle des hommes en tant qu’hommes est finalement visée. Car si vous pouvez agir en faveur d’une femme et vous faire stigmatiser pour cela, l’absurdité de la défense des droits des femmes prend tout son sens. Il cache au choix, une haine ou une jalousie des hommes dans leur ensemble.
Contrôler les hommes en les culpabilisant
Les féministes de gauche pensent pouvoir exercer le pouvoir plus ou moins directement sans les hommes, discours majoritaire dans notre société et que j’ai retranscrit en ce début d’article. A l’opposé, les féministes de droite jugent qu’elles peuvent encore se servir de cet objet appelé « homme » pour leur propre compte. Mais toutes, culpabilisent les hommes quand ils n’adoptent pas les bons comportements, et tentent de contrôler leur masculinité, quitte à la menacer. C’est l’arme des mères par excellence : « si tu agis ainsi, tu ne fais pas plaisir à maman, voire tu lui fais du mal, tu es un méchant garçon ». Ce discours de l’intime, nécessaire avant 5 ans, quand il n’est pas maladif, se retrouve dans l’espace public, chez des adultes lorsque les cadres familiaux explosent. L’homme qui est déjà naturellement enclin à protéger les femmes de son entourage, se retrouve alors à devoir leur obéir. Le gentil garçon sera coopté dans la société, tandis que l’homme considéré comme « dangereux », écarté, sur des critères qui n’auront plus rien à voir avec le fonctionnement optimum du monde professionnel ou politique.
Les femmes peuvent abuser de bien des manières du pouvoir qu’elles ont sur leurs enfants, sur les hommes en général. Il y a le discours possiblement castrateur, mais aussi les attentes formulées de manière assertive : « Un homme ça ne pleure pas, ça fait ceci ou cela » sous-entendu, « si tu veux plaire à maman, ou à ta future femme, il faut que tu agisses ainsi ou ainsi, pour la rassurer, pour la rendre heureuse ».
En parallèle, l’intégration sociale des jeunes garçons passe aujourd’hui par une école entièrement féminisée ou une véritable guerre est organisé contre eux (1, 2, 3, 4) même envers les plus intelligents (voir les taux d’échecs des enfants dits précoces qui subissent la double peine d’être des garçons et d’être intelligents).
Sans la présence d’un guide, d’un père, il va lui être difficile de s’en sortir, je veux dire d’avoir du recul sur ce discours qui l’imprégnera alors jusqu’à sa mort. Or là-aussi, la répudiation des pères est à l’oeuvre dans les couples, et ne lui laisse que peu de possibilités de s’ouvrir à d’autres réalités que celles des femmes.
Plus tard, s’il a appris à lire correctement, il pourra tomber sur quelques uns de ces écrits cachés et qui l’initieront. Maigre compensation, seulement intellectuelle, si cette pensée n’a pas été censurée au préalable par tous les moyens possibles et imaginables de la part des défenseurs de la veuve et de l’orphelin.
En tant qu’homme
En me plaçant comme guide, j’ai envie de vous dire, que vous avez le droit de vous construire une identité masculine en dehors du regard des femmes de votre entourage. Même si elles en ont fermement le désir, vous pouvez rejeter ce contrôle. En particulier, vous n’avez pas à vous laisser culpabiliser, mais à faire ce qui vous semble juste, en dehors de ce genre de procédé manipulatoire. Ces discours de la fausse morale ne doivent avoir aucune prise sur vous. Vous n’êtes pas coupable d’être un homme, enfin, je veux dire pas plus qu’un autre, pas plus qu’une femme, pas en tant que tel.
Les féminicides, les assassinats de femmes parce qu’elles seraient des femmes, ne vous concernent pas du tout, car quand une femme a été assassinée, ce ne sont pas « les femmes » qui l’ont été, mais une seule de celle là, dans des circonstances qu’il reste à déterminer, parce que l’humanité est faite de couples entraînés parfois dans des relations morbides. Sans couple, pas de vie. Et tous les couples ne réussiront pas, loin de là, puisqu’aucun couple n’est parfait à vrai dire. Vouloir purifier l’humanité de tous ses excès, c’est vouloir l’empêcher de vivre. Ici, c’est vouloir tuer le couple, chemin qui est le nôtre, au vu des statistiques en Occident.
Plus généralement, loin de tuer les femmes, vos ancêtres les ont protégées pour qu’elles parviennent vivantes jusqu’ici, à vous critiquer alors qu’elles ne vous connaissent même pas. Vos aïeux ont construit le monde tel qu’il est avec ses échecs, mais surtout avec ses grandes réussites, puisque vous êtes encore là pour en témoigner. Les attaques qui vous concernent ne sont qu’une manipulation d’idéologues pour vous faire adhérer à un suicide qui vous est étranger. Ces oiseaux de mauvaise augure sous-entendent que la masse des crimes perpétrés avant vous, est plus importante que la masse des réalisations positives de l’humanité. Quand bien même ce serait vrai, cela n’engagerait en rien votre génération. Mais de surcroît, dîtes vous bien que vous êtes vivant, et cette simple vie est un témoignage en faveur de tous ces médecins hommes, tous ces scientifiques hommes, tous ces bâtisseurs de cathédrales hommes, tous ces bons pères de famille qui nous ont généralement fait grandir. Les réalisations des hommes sont gigantesques et aucune femme, à de rares exceptions près, ne les a approchées quand bien même elles en ont eu la possibilité.
Les féministes, avec leur mémoire courte, ont oublié les nécessités de l’environnement du passé, la rationalisation du rôle de chacun pour que l’humanité puisse survivre. En notre époque de graisse, elles se vautrent dans leurs reproches comme autant de grosses truies insatisfaites de la quantité de nourriture qui leur est donnée. La moindre parcelle de leur existence, elles nous le doivent entièrement. Nous leur sommes autant redevable de la vie qui est la nôtre et que nos mères nous ont transmis, qu’elles nous doivent chacune de leurs respirations.
En premier lieu, et ce n’est pas anecdotique, elles nous doivent tout leur confort qui leur est si cher, ou plutôt qui nous coûte tant. En tant qu’hommes, nous pourrions vivre de manière bien plus spartiate sans nous en offusquer. Cependant pour être en couple aujourd’hui, il nous faut participer à payer leur chauffage. Celles qui sont sensées être nos égales, voire nos supérieures en ces temps d’absurdie, et qui soit-disant auraient pu construire ce que nous avons construit, même en mieux, ne supportent pas quelques degrés en moins dans leur habitation, puis sont majoritaires à lutter politiquement contre le réchauffement climatique. Comment voulez-vous après que nous ne soyons pas tentés de les renvoyer à leurs fourneaux en leur assénant quelques coups de pieds au cul au passage ? Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Qu’ont-elles fait de plus que vous, à part de pondre en geignant, par dessus le marché ?
En acceptant de se laisser culpabiliser pour renoncer à leur rôle de toujours dans la société, au profit de mégères, les hommes favorisent la décadence. Depuis 50 ans que les femmes ont trusté les emplois publics, et le monde professionnel n’a fait que déchoir. D’abord, elles ont vécu en parasite du monde capitaliste en bonnes socialistes. L’emploi surnuméraire de femmes n’a rien créé, il a seulement favorisé le chômage et la baisse des salaires. Aucune plus-value. Il est même possible que cet emploi ait défavorisé la production. Et si nous avions de vrais chercheurs en France, il y a longtemps que nous aurions la réponse à cette question en forme de pot aux roses : alors que la population a augmenté, alors que les moyens techniques sont de plus en plus performants, alors que la consommation a explosé, comment se fait-il que la proportion de chômeurs dans la société a crû en même temps que le taux d’activité féminin ? Et ce n’est qu’une question économique que nous pourrions nous poser parmi des centaines d’autres. Mais je ne veux pas ennuyer mes lecteurs avec trop de faits concernant toutes ces allocations de ressources qui favorisent d’abord les femmes au détriment de la société.
Ensuite, depuis 50 ans, elles n’ont rien créé de transcendant dans les domaines qui appartenaient traditionnellement aux hommes. Au début, nous les avons laissés faire, persuadés qu’une moitié du génie de l’humanité avait été oubliée. A force d’expériences, rien n’est arrivé, ou au rythme habituel. Or loin de revenir sur leurs erreurs, nos féministes ont fait appel à tout un tas de théories sociologiques fumeuses pour se dédouaner de leurs responsabilités. Si les femmes étaient libres d’agir, elles n’étaient pas responsables individuellement, et c’était la société machiste qui ne voulaient pas les voir aller en politique, en sciences ou je ne sais quoi d’autre. Maintenant qu’elles se sont imposées par la force des lois, grâce à des quotas, il y aurait toujours de mystérieux systèmes d’ostracisation des femmes qui empêcheraient notre société de mieux fonctionner, de manière égalitaire je veux dire. Elles en sont donc à revendiquer la fin de l’état de droit par la contrainte directe et l’indifférenciation pour qu’enfin nous soyons tous égaux ! Voilà pourquoi se renforce aujourd’hui la culpabilisation envers les hommes : parce que les femmes dans leur très grande majorité, représentées par les féministes, ont échoué dans leurs responsabilités !
Enfin, le tableau de ce marasme ne serait pas total s’il ne fallait souligner l’ambiance pourrie d’un monde professionnel où vous êtes jugé en tant que petite fille sage, plutôt qu’en tant que personne compétente. A force de créer des postes qui ne servent à rien, pour intégrer des femmes, dans le fonctionnariat par exemple, la médecine, la justice, l’enseignement, nous avons pris l’habitude de décisions fantasques basées sur les désirs personnels des uns et des autres. Rien à voir avec le monde économique tel qu’il peut produire des richesses matérielles.
Les gauchistes affirment que l’économie a pris le pas sur tous les autres rapports sociaux et qu’elle les modèle même. Ce serait pourtant un grand progrès de voir chacun rétribué à sa juste mesure. A défaut d’une égalité fantasmée, nous aurions en réel la justice et la prospérité. Loin de là, les revendications politiques ont influencé les décisions économiques. L’économie n’est plus à sa place, certes, mais surtout parce que le politique a voulu s’en mêler. Ces mêmes socialistes qui ont hypothéqué notre avenir en augmentant la dette pour tous les citoyens, reprochent aujourd’hui au capitalisme de les asservir. Ils ont augmenté la pression fiscale pour affermir leur pouvoir politique, et ils voudraient désormais que l’économie ne leur dicte pas la marche à suivre. Crétins. L’économie n’est pas une entreprise vaudou devant servir aux fantasmes de gloire de quelque homme politique immature. En économie, comme dans la nature, ce qui s’emprunte doit se payer un jour où l’autre. En argent, ou pire, en asservissement.
L’ambiance au travail s’est donc détériorée d’autant que nous étions asservis fiscalement, moins libres de nos mouvements, d’autant que le milieu professionnel se féminisait pour se féminiser, d’autant que nous nous sommes préoccupés de faire une place aux femmes dans l’espace public, plutôt que d’offrir leur chance à des personnes compétentes quelles que soient leur sexe.
Vous noterez combien cette féminisation a pu être portée par des hommes, perméables aux femmes, immatures, et qu’il ne s’agit pas d’accuser spécifiquement les femmes, mais de voir en quoi et comment s’étend leur pouvoir totalitaire. Toujours est-il que les milieux qui se sont le plus féminisés, se sont le plus dégradés, en réputation, en ambiance de travail, en rémunération aussi. Vous n’avez qu’à songer au train de vie d’un juge et à la reconnaisse d’un de ceux-là dans les années 50 par rapport à aujourd’hui. Hier, notable payé et respecté. Il est devenu un objet d’horreur et de mépris, une contrainte injuste qui agit lui-aussi de manière très politisée. Comme en politique avec l’économie, notre société compense son impuissance par des pratiques judiciaires toujours plus douteuses. Or si notre société n’est plus puissante, c’est d’abord parce qu’elle a sacrifié la force de ses hommes à quelque pensée socialiste tribale (pléonasme). Il faut redevenir petit garçon, céder la place aux femmes en tout et pour tout, pour que nos déesses mères soient promptement adorées. Très peu pour moi.
De nos jours, vous n’êtes pas en position de lutter ouvertement contre cette machine à écraser les garçons, excepté intérieurement. Au moins là, vous devez renoncer à toute culpabilisation. Le féminisme n’est pas votre religion. Il vous bride. Il nous bride collectivement pour nous mener par les naseaux. Tout discours culpabilisant féministe doit être écarté, si nécessaire en groupe, comme l’ont fait ces Américains bien décidés à redevenir fiers de leur sexe (Proudboys) :
D’autres mouvements en France semblent comparables en esprit à celui-là (neomasculin, hommes en mouvement etc.) Et moi-même, en tant qu’antiféministe, je suis fier d’être un homme, fier de mes ancêtres et j’emmerde toutes celles qui voudraient que je me comporte comme elles l’entendent. Pour le plus grand bien de l’humanité, je suis un violent à qui le royaume des cieux est promis.
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