Bien entendu, dans le camp nationaliste, il y a eu une volonté de défense face aux agressions vécues par les femmes en Allemagne. Et pourtant… cette réaction ambiguë liée aussi à un intérêt politique voire à une haine personnelle envers les étrangers, ne peut cacher l’apathie générale, des policiers, de l’État, des féministes même. Je ne crois pas que ce soit un hasard si dans ce débat télévisé dit de « droite » (Le compte Youtube de TV liberté a été censuré. Débat “bistrot liberté” avec Oskar Freysinger à retrouver sur un moteur de recherche), la totalité des hommes français se sont mis à relativiser les agressions tandis que les femmes les exagéraient. La totalité des hommes, excepté le Suisse invité Oskar Freysinger, dont le pays est un des seuls en Occident à n’avoir jamais complètement adhéré au progressisme.
Des hommes occidentaux sceptiques
Nous nous méfions de nos femmes comme de la galle, aussi à droite, parce qu’un ressort profond s’est brisé dans notre civilisation. J’ai approché ce thème dans « faire la guerre pour les femmes ». Nous avons mené bien des guerres pour protéger nos femmes, mais aujourd’hui nous ne jugeons plus cet engagement comme légitime, au point d’avoir la lascivité, si ce n’est la tentation de nous réjouir, qu’elles se fassent enlever par plus brutes que nous.
Une passivité qui cache une impuissance mais aussi une haine sourde
La passivité est la plus dure des réactions personnelles. Elle laisse l’autre dans l’impuissance et l’incompréhension, face à la loi naturelle seule, celle du plus fort. Elle appelle à elle la violence et doit être utilisée avec parcimonie dans les relations humaines. Les hommes de nos sociétés ayant accumulé beaucoup de haine contre leurs femmes, en sont arrivés à cette dernière extrémité depuis l’avènement du féminisme, mimant en cela le pouvoir séculaire des femmes. Historiquement, après avoir essayé de constituer deux fois église à travers le protestantisme et la maçonnerie, ils ont abandonné la tête spirituelle de leur famille et désormais ils abandonnent la société dans son ensemble. La plupart ne croient plus en rien. Ils accompagnent les femmes comme on leur a appris, mécaniquement, rééduqués de fond en comble par le féminisme. Il faut dire que lorsqu’ils ont protesté, ils ont été mis en situation de minorité. Quand ils se sont battus, ils l’ont fait mollement. Quand ils se sont révoltés, ils ont subi les affres de la police des familles. Ils ont été délégitimés en tant que pères, le reste à suivi. Aujourd’hui, les hommes de ce pays se sont laissés réduire à rien, d’abord collectivement, puis individuellement, si bien que s’ils participent à l’auto-contrôle féminin de manière efficace, ils sont incapables de défendre leurs femmes quand le risque provient de l’extérieur. Ils ne le veulent même plus. L’étranger leur a été présenté comme quelqu’un de supérieur à leur propre race, et soit ils mettent en pratique cette drôle de religion, soit ils sont exclus socialement.
La passivité est donc venue en réponse à ce long processus de féminisation totalitaire, passivité de celui qui a adhéré à cette idéologie, mais aussi passivité de celui qui a trouvé là le moyen ultime de la détruire. Car ici, l’action directe a perdu tout son sens.
L’impasse idéologique féministe
Si l’action n’a plus de sens pour nous hommes, c’est tout d’abord parce qu’elle n’en a plus pour l’idéologie qui nous gouverne : le féminisme. Tout le monde l’a constaté à l’occasion des agressions de migrants envers des Occidentales. Le féminisme s’est retrouvé coincé. Il lui fallait pouvoir imaginer condamner les hommes sans condamner tous les hommes, condamner une minorité soit disant oppressée sans pointer du doigt les femmes, mais surtout pouvoir condamner l’autre sans tuer l’altérité. Cet exercice d’équilibriste s’est retrouvé impossible à mener à cause du statut que les féministes ont dévolu à l’étranger.
Sans étranger, pas d’altérité pour les féministes
Dans l’imaginaire féministe, l’étranger a remplacé l’autochtone. Il est magnifié parce qu’elles en dépendent psychiquement. Sans cet homme un peu lointain et fantasmé, la féministe n’aurait plus de point d’appui. En tant que femme, elle se définirait par elle-même et perdrait pied. L’homme français lui ressemble trop. Il n’a plus le droit à sa considération car il a obtempéré à ses admonestations jusque dans son identité sexuelle.
Or quand ce même étranger fantasmé, surgit dans la réalité féministe avec tout ce qu’il a d’humain, et d’inhumain, il vient briser ce point d’appui. Face à cette situation, l’homme occidental à qui il reste un brin de masculinité se réjouit intérieurement. Enfin, la féministe va comprendre combien il lui est utile. Tout au contraire, la réaction des féministes concernant les derniers événements en Allemagne nous montre qu’elles et leur idéologie ne peuvent pas se passer de leur étranger idéalisé. Les féministes haïssent encore plus l’homme français indifférencié ou socialement dominant, qu’elles ne tiennent à leur propre sécurité. Le fantasme doit vivre sinon leur existence psychique est menacée, et la dépression assurée. Les femmes qui ont l’habitude d’être défendues par les féministes protestent, menacent (1), elles n’y changent rien ou si peu. Les féministes ne peuvent pas être ce qu’elles ne sont pas.
Des femmes maintenant effrayées des conséquences directes de leur prise de pouvoir
Face à cette passivité des hommes et des féministes, face à la réaction inappropriée et haineuse des nationalistes, une frange de femmes de plus en plus large a décidé de réagir. On les retrouve sur ce même plateau de télévision de droite. Et pour le coup, elles font bloc sans s’en laisser compter. Seulement, face à elles, elles retrouvent ces mêmes hommes dont l’éducation a été laissée à des féministes, ces mêmes hommes qui doutent de l’utilité de les défendre, ces mêmes hommes qui sont contrôlés dans leur intimité et qui en souffrent. Quand un de ceux là veut bien mener le combat, il est incapable de le faire. Au mieux se comporte-t-il comme les sauvages qu’il dénonce. Au pire, il cherche des excuses à sa lascivité.
Les hommes ont été mis devant une situation insoluble
Car derrière ce combat, en tant qu’héritier des générations passées mortes à la guerre, l’homme moyen sait plus ou moins consciemment qu’il va devoir assumer l’idée d’une guerre civile. Et cette idée lourde de conséquences, n’est pas si facile à endosser. Les femmes défendent leurs intérêts, et en premier lieu corporels, lui, il sait combien ce désir peut conduire à l’atteinte du corps social dans son ensemble. Plus qu’une femme, il pratique quotidiennement l’impasse dans laquelle notre société a été conduite, entre un manque de sens, et une oppression de l’intime. Il voit bien qu’il n’y a plus de bonne solution. Car défendre ses femmes, ce serait aujourd’hui défendre sa propre oppression, quand bien même il serait capable de s’extraire de sa lascivité. La plupart du temps, le voilà donc à se taire, et à essayer de calmer les ardeurs révolutionnaires de ces dames, et ce faisant, à suivre encore une fois les féministes.
La sortie de l’impasse c’est l’antiféminisme
Je sais très bien que les hommes sont dépourvus face à ce combat, car ils adhérent majoritairement à l’idéologie féministe. De même, toutes les femmes qui voudront l’endosser ne feront que substituer une oppression à une autre. Elles n’obtiendront rien, si ce n’est plus de passivité de la part de leurs hommes. Je m’adresserai donc aux femmes qui savent qu’elles vont devoir reculer si elles ne veulent pas tout perdre. Vous n’avez qu’une seule solution : faire ma promotion. Laissez de côté votre orgueil de petites filles sages et mettez enfin un homme à la manœuvre. Cela vaudra mieux. Dieu n’a jamais voulu que les hommes prennent les femmes de force. Il a voulu qu’elles se donnent d’elles-mêmes en les laissant opter pour le mâle le plus apte à les satisfaire. Et malheureusement, si vous ne l’avez pas encore compris, je suis celui-là. Si vous me le demandez très gentiment, je réfléchirai à la proposition avec tout le sérieux dont je suis capable. Sachez que je peux être ému par un groupe de femmes qui se met à mes pieds, même si je ne suis pas dupe.
1 « Cologne : quand le féminisme fait le lit du communautarisme », Figaro du 23/01/2016.
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