Les féministes, encore elles, nous ont invités à remettre en question la galanterie. De leur point de vue, ce serait un reliquat d’oppression des hommes sur les femmes. Eh oui, en vous mettant au service d’une femme, en étant poli avec l’une d’entre elles, vous perpétueriez les stéréotypes de genre. Loin de l’aider, vous la confineriez à une sorte de sous-statut, duquel elle serait prisonnière et auquel elle-même adhérerait contre ses intérêts pour bénéficier d’avantages secondaires, tel qu’un sentiment de sécurité, une reconnaissance sociale, une identité, etc.
En un sens, les féministes ont raison. Si les femmes veulent être l’égale des hommes, en particulier sur le marché de l’emploi, comment cette préséance pourrait continuer dans les rapports personnels ? Une femme, accédant au statut d’employé, ne pourrait être reconnue en tant que telle si elle était constamment ramenée à son sexe. Dans le boulot, l’important, c’est le travail effectué et toute considération, autre que de réussir sa tâche, doit être évacuée. Rien ne compte que de faire du fric. Et même la prise en compte des affects ne peut tendre que vers cet objectif. Telles sont les conditions de vie et d’existence d’une entreprise : la rentabilité. Et dans ce cadre, il est nécessaire que les identités personnelles ne fassent pas obstacle au travail d’équipe.
Or la prise en compte de la féminité est une perte sèche pour n’importe quelle organisation. C’est une perte de temps, une perte de sens, une déviation de l’objectif qu’une équipe s’est fixée. Pire, en voyant une femme comme une femme dans votre environnement de travail, vous pourriez, entre autre, avoir des sentiments troubles à son égard, peut-être même érectiles. Pour le moins, votre esprit ne serait plus entièrement à sa tâche.
Indifférencier les femmes dans le milieu professionnel, est donc plus qu’une bonne chose, c’est une nécessité vitale. Elles ne doivent absolument rien avoir de particulier, et être pour paraphraser Saint Paul, « les ordures de ce monde prêtes à faire n’importe quoi ». Si des femmes doivent travailler, autant qu’elles ne soient plus femmes, ce qui perturberait immanquablement le fonctionnement de l’entreprise. Les femmes qui font fuir les hommes un peu partout, des secteurs qu’elles investissent, ont aussi intégré cette évidence, à leur manière. Elles ne peuvent être à l’aise qu’entre elles, dans des métiers de fonctionnaires, payées par la collectivité, cela va sans dire. En Islam, beaucoup préfèrent encore se voiler dans l’espace public, ce qui permet d’éviter les interactions négatives entres sphère publique et intime.
Donc a priori, la galanterie serait une mauvaise action tout au moins dans les milieux professionnels rentables, masculins. En tant qu’homme nous devrions y renoncer. Et pourtant, pouvons-nous le faire ?
Mais qu’est-ce que la galanterie au juste ? Si la galanterie n’est qu’un moyen pour l’homme de courtiser les femmes, de les faire se sentir supérieures, reconnues, alors la galanterie n’est rien. D’ailleurs, un homme qui pratique la galanterie ainsi, est reconnu par les femmes pour ce qu’il est : un manipulateur. Que des femmes cherchent éperdument des manipulateurs pour retrouver le papa de leur enfance, cela arrive. Mais nous ne pourrons nous attacher à de tels comportements maladifs, et encore minoritaires je l’espère, pour nous fixer une ligne de conduite. Parlons à la partie encore saine de la civilisation et de l’humanité.
La galanterie est toute autre qu’un simple code qui permettrait à des babouins de codifier leurs rencontres amoureuses. Elle se situe bien au-dessus de considérations matérialistes, qui voudraient que nous agissions de telle manière pour obtenir tel résultat. Ca, c’est le lot des animaux. La galanterie est tout à l’inverse, un don. Elle est une action qui n’attend pas de retour, qui ne veut surtout pas de retour. Elle est reconnaissance de la différence intrinsèque, de cet autre qui est femme. La galanterie semble nous dire « tu es ce que je ne comprends pas, mais que j’accepte tout de même, tel quel ». Il y a donc dans la galanterie la promesse d’un amour inconditionnel. Et le seul amour inconditionnel qui soit, vient de Dieu. La galanterie est donc éminemment, une marque de bénédiction divine dans les gestes de l’homme qui accompagnent ceux de la femme. L’homme qui est galant avec une femme reconnaît aussi qu’il ne mérite cette femme autant qu’elle le jugera méritant.
Car une femme qui accepte votre présence dans son espace intime, vous fait une grâce, puisqu’elle aurait pu choisir une foultitude d’autres imbéciles. Rappelez vous que sur n’importe quelle application de rencontre, une moche peut se faire baiser par pas mal d’hommes, tandis qu’un vieux laid pauvre et bête n’a aucune chance, même un homme moyen je dirais. Vous devez donc être bourré de gratitude pour une femme qui accepte votre compagnie. D’ailleurs si vous vous jugez supérieure à l’une de celles-là, vous prouvez ainsi votre débilité profonde à une femme. Dans les rapports personnels, hommes et femmes ne se distinguent pas par la supériorité de l’un sur l’autre, mais par leurs différences irréconciliables. Chercher à être supérieur dans les relations hommes femmes, est voué à la faillite. Chacun doit être surtout à sa place et veiller à ne pas empiéter sur le terrain de l’autre, sauf pour en rire (car nous devons aussi avoir cette humilité jusque dans nos rôles sexués).
Au travail, la compagnie des femmes vous est imposée, sauf si vous êtes chef et que vous pouvez virer toutes les perturbatrices. Et encore, les lois socialistes veillent de plus en plus à mettre le bazar dans les entreprises, même privées. Donc dans la plupart des cas, vous devrez côtoyer des femmes au travail, immense régression sociale s’il en est. Mais comme la nature fait bien les choses, les femmes chassent les hommes autant qu’elles le peuvent des milieux professionnels qu’elles investissent, et les hommes ne sont pas en reste de les fuir. Du coup, quand hommes et femmes se rencontrent, peuvent-ils à nouveau être galants, et pour les femmes, accepter des marques de galanterie.
Reste donc les milieux mixtes où il faudra que vous soyez galants, mais où votre conscience professionnelle d’homme vous empêchera de l’être. Voilà le côté impossible des femmes qui resurgit. Avec elles, il arrivera souvent qu’en agissant d’une manière ou à l’opposé, vous agissiez toujours mal. A vrai dire, je n’ai pas de solution clef en main à vous proposer dans ce genre de cas épineux. Mais je dirais qu’une femme qui n’a pas choisi d’être mère au foyer, doit être méprisée a priori et considérée comme une pute du capital, ou de l’état, au choix. Les revendications féministes rejoignent d’ailleurs ma position. Depuis des années, le moindre incident entre homme et femme, est requalifié d’agression sexuelle, voire de harcèlement sur le lieu de travail, facteur aggravant. Ne tolérer aucun dérapage, c’est vouloir l’éradication du comportement initial qui en est issu, soit la mixité entre hommes et femmes. Les femmes elles-mêmes ne veulent pas être considérées comme des femmes au travail, sauf quand elles peuvent obtenir une promotion en couchant. Du coup, en tant qu’homme, je vous inviterais à ne pas être dupe, et à refréner vos pulsions. Ces dernières feraient de vous un pantin, qui à notre époque, finirait immanquablement par devoir demander des indemnités chômage, ou même se justifier devant un juge. Songez-y lorsque vous chercherez à considérer une femme comme une femme sur votre lieu de travail.
Si une femme refuse votre galanterie dans les relations personnelles
En Suède, ce pays en avance sur bien des points, comme les USA, voilà une dizaine d’années que j’ai rencontré la première femme qui m’a fait sentir que ma galanterie était inconvenante. Elle a dû finir par se livrer corps et âme au premier venu pour ne pas rester célibataire. Depuis, j’ai observé ce même comportement se répandre en France.
Une femme qui refuserait votre galanterie, alors que vous agiriez avec la plus grande des humilités, serait une folle à lier, à fuir au plus vite. Il n’en reste pas moins que si vous dussiez la revoir, il faudrait être galant à son égard, malgré elle. Car une femme n’a pas à avoir le choix de s’extraire de son sexe, ou des usages de la politesse. Participer à un tel mensonge, pour un homme, serait faire preuve de peu de miséricorde pour celle qui délire. Une femme née femme donc, avec un vagin et des tétons, ne peut être considérée que comme une femme, à moins de vouloir participer à l’absurdie féministe ambiante. Dîtes-vous bien que vous ne pourrez pas renoncer à la salubrité générale des esprits sans conséquence personnelle, car bien vite, il vous faudra renoncer à tout équilibre psychique individuel. Nous le voyons avec ceux qui portent des masques dans la rue ou qui acceptent le viol par vaccin en ce moment. A partir du moment où vous renoncez, le délire ne connaît plus de limites, et il vous faudra adhérer ou résister. Dans ce cas précis, résister sera de continuer à être galant, même avec les péronnelles féministes. Face à leurs rebutades, vous n’en deviendrez que plus humble. Ce sera donc un moyen pour vous de vous aguerrir en ce monde de féminisation totalitaire et donc d’indifférenciation maternelle.
Quant au travail, je ne saurais vous conseiller que de faire comme tous ces hommes qui l’ont compris avant vous : fuir les milieux professionnels féminisés ou considérer vos collègues féminines comme des putes incapables de trouver un mari pour les entretenir, dont le principal objectif de vie consiste à se regrouper pour discuter autour de la machine à café afin de disserter sur la dernière série débilitante netflix. Celles là sont perdues pour l’humanité.
Quelques gestes de galanterie, ratés et réussis :
Vous l’aurez compris, plus que de faire les gestes appropriés, un homme doit faire preuve d’humilité face à une femme. Et se tenir droit. Voilà l’essence de la galanterie qui ne se résume pas en des gestes minutieusement définis dans des manuels pompeux, mais qui relèvent plus d’un « état d’esprit » empathique.
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