Tout d’abord, à part un sentiment qui persiste et présent à l’état latent chez nombre d’entre nous, qu’est-ce qui nous prouve que cette société a peur des hommes ?
1 Les études sur la violence pointe le doigt sur les hommes;
2 L’image de l’homme pédophile s’est propagée comme une traînée de poudre dans notre société. Les faits divers font la une de tous nos journaux dès qu’une affaire se présente, ce qui donne le sentiment que cette pédophilie serait généralisée dans notre société.
3 Les lois qui sont votées sous-entendent actuellement que l’homme serait un sous-citoyen. En effet un homme violenté n’aurait pas droit à la même protection de la part de l’Etat qu’une femme violentée.
4 Les hommes sont très majoritairement mis en prison tandis que les crimes féminins sont progressivement dépénalisés (avortement, euthanasie).
5 Aujourd’hui, nombre de secteurs connaissent une discrimination à l’embauche envers les hommes : des postes à l’université, des emplois de professeurs, d’employés; tandis qu’en parallèle, on fait la promotion permanente de l’embauche des femmes à tous les niveaux (même à l’armée, qui accepte régulièrement des documentaires dont le dernier en date sur les femmes pilotes de chasse, ou le BTP qui a fait la promotion lui-même de sa grande ouverture d’esprit en lançant une campagne pour montrer que les femmes y étaient de mieux en mieux intégrées et bienvenues). Aujourd’hui, il pèse toujours sur un professeur homme, le soupçon d’être un pédophile en puissance. Et plus ce soupçon devient pesant, moins il y a d’hommes pour s’orienter vers ces carrières et moins les petits garçons ont l’exemple d’hommes pour les instruire, moins ils réussissent à l’école et moins ils ont de chance de faire des études supérieures. Le serpent se mord la queue. Il faut dire que la peur engendre la peur. Dans le dernier exemple qui nous préoccupe, moins il y a d’homme dans un secteur, moins on trouve naturel leur présence. Et dès qu’un homme perce dans ce milieu, non seulement il est soupçonné d’être un pédophile en puissance, mais en minorité, il est de plus en plus incompris de la part de ses collègues femmes. Par beaucoup d’aspects, cette société me fait penser à l’Amérique ségrégationniste ou à l’Afrique du Sud de l’Apartheid. Le sud qui refusait, pour partie, de considérer le citoyen noir à l’égal du citoyen blanc, se justifiait en se faisant peur. Ces blancs se disaient entre eux, que l’homme noir était dangereux, qu’il n’était pas civilisé, que derrière chaque noir il y avait un criminel en puissance. Quand on décrypte le discours féministe, on en est pas loin d’arriver aux mêmes conclusions pour la personne de sexe masculin. Les féministes ont réussi à propager l’image d’hommes dangereux pour la société, ce sont potentiellement les violeurs. Aujourd’hui, ils sont soupçonnés d’être tous, des violents prêts à battre leur femme et surtout à les harceler psychologiquement pour obtenir tout ce qu’ils désirent : et les statistiques le prouvent!!! D’ailleurs, inutile dans notre société, d’étudier la violence des femmes, elle n’existe pas (tout comme il y a quelques années, l’homosexualité féminine n’existait pas ou n’était considérée, au pire, que comme une lubie passagère chez ces dames : aujourd’hui que ces dames homosexuelles revendiquent d’adopter des enfants, on commence à comprendre la direction que ces homosexuelles, en se cachant, on fait prendre à notre société).
Le patriarche n’est plus la figure rassurante qui guidait sa famille à travers les écueils propres à chaque vie humaine. Aujourd’hui le patriarche est un dangereux harceleur, un pédophile en puissance, un homme d’une violence aveugle. Depuis que les hommes ont le poids que les femmes veulent bien leur accorder dans la famille, ils ne font plus guère le poids. Leur image serait même devenue celle d’un monstre. Il ne faut pas compter sur les femmes pour renverser cette image. Plus on commet de méfaits et d’injustices envers une catégorie de la population, plus on s’enfonce dans la peur et la culpabilité envers cette catégorie de la population. Ainsi, les blancs du sud, loin de revenir à la raison au fur et à mesure que la société se transformait, sont entrés dans un délire paranoïaque envers les noirs. Nous sommes entrés dans ce délire paranoïaque contre les hommes en occident. Le délire paranoïaque de l’homme violent n’est qu’un des signes précurseurs d’une société qui auto-justifie toutes les attaques sexistes qu’elle mène contre les personnes de sexe masculin. Les féministes sont de plus en plus coupables de ce qu’elles ont fait (contre la famille, contre les hommes, contre l’ensemble de la société), d’où leur attitude de fuite en avant : plus elles ont tort, plus elles cherchent à se justifier, plus elles sont prêtes à éliminer tous ceux qui oseraient s’opposer à elles : c’est le culte de la pensée unique dont le chef de fil est représenté par le lobby LGBT (lesbien gay bi trans, homosexuel). Celui qui s’oppose à ce lobby est tout de suite taxé d’être fasciste, macho, homophobe, réactionnaire. Il est intolérant et manquerait d’ouverture d’esprit (il est tout de suite exclu du débat de ce fait).
Alors, comment s’en sortir ?
Comme dans l’Amérique des années 50, ou l’Inde des années 40, il faut que les hommes, non pas essaient de rassurer, car plus ils essaient de le faire, plus ils apparaissent comme des coupables (comme pour l’Oncle Tom nègre), mais au contraire, qu’ils entrent dans une désobéissance civique généralisée (ce n’est pas le bon noir qui a changé la société américaine, mais des Luther King et des Malcolm X).
Arrêtons d’être de bons gars !
Les hommes doivent prendre conscience qu’ils font face à un système sexiste (et donc ségrégationniste) qui ne veut plus d’eux. Tant que les hommes accepteront de payer leurs pensions alimentaires bien gentiment, d’aller dans des parloirs carcéraux sans avoir commis aucun crime (ou point rencontre), tant qu’ils accepteront les enquêtes sociales produites par des incompétents notoires sexistes, tant qu’ils ne seront pas prêts à s’opposer à leur femme quitte à perdre la possibilité de voir leurs enfants, ils seront ces pantins manipulés par le jeu féministe, ils seront soupçonnés d’être coupables de quelque affreux crime. Chaque administration, chaque lieu public, chaque conversation doit être le lieu d’une lutte où chaque homme doit accepter cette opposition sexiste à laquelle il doit faire face à la mesure de ses moyens. Conscient de la difficulté de l’obstacle, il pourra s’allier à d’autres hommes pour mener ce combat de manière plus efficace, et en particulier dans chaque profession où il est minoritaire. Nous en appelons à une prise de conscience des hommes quant à leur virilité pour que le sel qui n’a plus de goût ne soit pas jeté à la rue.
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