Prologue du conte de la femme de Bath, G Chaucer en l’année 1380

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Oui, messeigneurs, oui-dà, j’ai eu mes cinq maris. Et, chacun en son rang, tous furent gens de bien.

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Puissé-je ne jamais boire vin ni cervoise si je ne vous dis vrai, les maris que j’ai eus, comme trois furent bons, et mauvais les deux autres.

Ces trois maris étaient bons et riches et vieux : à peine pouvaient-ils observer le statut selon quoi ils étaient par devers moi tenus, vous savez bien, pardi, ce qu’ainsi je veux dire !
Ainsi m’assiste Dieu, je ris lorsque je pense comme je les faisais peiner dur nuitamment, et, par ma foi, de ce ne tenais-je nul compte. Ils m’avaient tout donné, leur or et leur trésor ; plus ne m’était besoin de faire diligence à gagner leur amour ni leur montrer égards.

Ils me chérissaient tant, par Dieu qui est là-haut, que je ne faisais cas aucun de leur amour : « Femme sage toujours voudra se mettre en frais pour qu’elle soit aimée là où elle ne l’est pas. » Mais puisque dans ma main je les tenais très bien et qu’ils m’avaient donné leur terre tout entière, qu’avais-je à faire, moi, de songer à Leur plaire, à moins que ce ne fût pour mon profit et aise ?

Mes maris, par ma foi, je les fis tant peiner que mainte et mainte nuit ils chantèrent : « hélas ! »

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Si bien les gouvernai-je, en appliquant ma loi, que chacun d’eux était bien heureux et content quand il me rapportait beaux habits de la foire.

Ils étaient bien contents d’avoir bonnes paroles, car Dieu sait si bien fort je ne les grondais pas.

Or écoutez comment je sus me gouverner, prudes femmes, ô vous qui saurez me comprendre. Ainsi parlerez-vous et leur en ferez croire , car homme ne saurait aussi effrontément que femme ni jurer ni mentir, il s’en faut ’ ! Je ne dis point cela pour qui est prude femme, sauf quand il lui advient d’être malavisée. Prude femme qui sait ce qui est pour son bien saura lui faire accroire que la corneille est folle (allusion à un conte où la corneille dévoile les secrets de la femme) et prendra à témoin sa propre chambrière pour renfort. Mais oyez ce que je lui disais :

 » Messire le cagnard, est-ce ainsi que tu fais ? Dis, pourquoi la voisine est-elle ainsi parée ? On la voit honorer en quelque lieu qu’elle aille. Moi, je reste au logis ; je n’ai pas de bon drap.

Dis, qu’est-ce que tu vas faire chez la voisine ? Est-elle donc si belle ? Es-tu si amoureux ?

Que parlez-vous tout bas, grands dieux ! à la servante ? Messire le paillard, laissez tous vos tours. Quand, moi, j’ai un compère ou que j’ai un ami, en tout bien tout honneur, tu cries comme un beau diable si seulement je vais ou cours à sa maison !

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(s’en suive de multiples conseils pour faire des reproches à son mari et obtenir l’objet de ses désirs)

Mais dis-moi donc ceci : Pourquoi cacher, que diable, de ton coffre les clefs de peur que je n’y touche ? Eh, pardi, c’est mon bien tout autant que le tien. Crois-tu que tu feras de ta femme une idiote ?
Non, non, par ce seigneur qu’on appelle Saint Jacques, tu ne seras jamais, dusses-tu enrager, et maître de mon corps et maître de mon bien. Tu t’en départiras, en dépit de tes yeux.

 

De moi qu’est-il besoin t’enquérir et m’épier ? Tu voudrais, que je crois, m’enfermer dans ton coffre ! Mais tu devrais me dire : « Femme, va où tu veux, prends ton ébatement, je ne croirai nul conte : je vous sais, dame Alice, une épouse fidèle » »

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Dieu ! la peine et les maux que je leur fis souffrir aux pauvres innocents, par les doux maux du Christ ! Car, comme fait cheval, je savais mordre et geindre. Si j’étais en défaut, je savais bien me plaindre, sans quoi, souventes fois, j’étais fort mal en point.

« Qui premier au moulin arrive, premier doit moudre ». Première je geignais, dont s’apaisait la noise. Ils étaient trop heureux de s’excuser bien vite de faute qu’en leur vie ils n’avaient point commise. De courir cotillons j’accusais mon mari, quand à peine, malade, il se tenait debout. Cela ne laissait pas de chatouiller son cœur :
il croyait, en effet, que je l’avais si cher !

Je jurais mes grands dieux que mes sorties de nuit étaient pour épier filles qu’il caressait.

Moyennant ce prétexte, je goûtai maint déduit. Car tel esprit nous vient quand nous venons au monde : tromper, pleurer, filer, sont les dons naturels que, pour toute leur vie, Dieu a donnés aux femmes.

Et je puis sans mentir me vanter d’une chose : comme continuel murmure ou gronderie. C’était surtout au lit que mari pâtissait. C’est là que je grondais et donnais peu de joie !

Je ne prétendais point rester couchée au lit, si je sentais son bras passer dessus mon flanc, tant qu’il eût consenti à me payer rançon. Alors il avait droit de faire la folie.

Et c’est pourquoi vous tous à qui je dis ce conte, qui pourra gagner gagne, puisque tout est à vendre. On ne peut, les mains vides, affaiter épervier * : pour gagner, j’endurais qu’il fit tout son plaisir et savais me donner même un appétit feint ; et pourtant pour le lard jamais je n’eus grand goût, ce qui fit que toujours je grondai mes maris. Car le pape eût- il même été assis près d’eux, je ne les aurais pas, à leur table, épargnés.

Car, soit dit sans mentir, je rendais mot pour mot. Que Dieu omnipotent me refuse son aide si, dussé-je aujourd’hui faire mon testament, je leur redois encore mot que je n’aie rendu.

Je menais tellement, par mon esprit, les choses qu’il valait mieux pour eux de quitter la partie ou sinon nous n’aurions jamais eu de repos. Car messire eût-il pris l’air d’un lion furieux qu’il n’eût pu davantage avoir le dernier mot. Et puis je lui disais :

« Mon bon ami, regarde quel aspect débonnaire a Guilquin notre agneau. Viens ça, mon cher époux, que je baise ta joue ! Vous devez être tout patient, débonnaire, et avoir conscience et tendre et délicate, vous qui tant nous prêchez de Job la patience. Montrez-vous endurant, vous qui prêchez si bien. Sinon soyez certain que nous vous apprendrons qu’il fait toujours fort bon tenir sa femme en paix. II faut, c’est trop certain, que l’un de nous deux plie, et, puisqu’ainsi va-t-il qu’homme est plus raisonnable que femme, c’est à vous qu’il sied d’être endurant. Qui tous prend de grogner ainsi et de gémir ? Vous voudriez avoir mon bas à vous tout seul ? Prenez-le avec le haut. »

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(Quelques considérations sur l’âge des femmes)
Mais l’âge, hélas, qui vient pour empoisonner tout m’a désormais ôté et beauté et vigueur, mon teint jolis. Or, soit ! n’y pensons plus ; le diable les emporte ! La farine s’en est allée, et voilà tout. Il me faut désormais vendre le son au mieux.

N’empêche que je veux tâcher d’avoir bon temps. Je m’en vais vous conter maintenant de mon quatrième mari. J’avais donc en mon cœur conçu fort grand dépit de ce qu’avec une autre il prenait son déduit.
Mais il me le paya, par Dieu et par Saint Josse. Oui-dà, du même bois je sus lui faire crosses. Non que, pour me venger, j’aie vilené mon corps. Mais, certes, aux galants je faisais telles mines que dans son propre jus je vous le faisais frire de colère ainsi que de âne jalousie.
Sur la terre, pardi eu, je fus son purgatoire. Aussi ai-je l’espoir que son âme est au ciel. Car très souventes fois, Dieu le sait, il chantait quand fort cruellement son soulier le blessait.
Nul ne saura jamais, Dieu et lui exceptés, comme en mille façons je le tourmentai dur. Il mourut;

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Il est donc dans la tombe et dedans son cercueil. De mon cinq maintenant je m’en vais vous conter. Dieu veuille que son âme échappe au feu d’enfer. Et pourtant il fut bien pour moi le plus méchant. Mes côtes, à la file, encore s’en ressentent et s’en ressentiront jusqu’à mon dernier jour.
Mais au lit il était si vaillant, si gaillard, puis encore il savait si bien me cajoler, alors qu’il convoitait d’avoir ma belle chose, que quand sur tous les os le traître m’eût battue il aurait tout soudain reconquis mon amour.

Je crois que je l’aimais surtout parce que lui était de son amour avare à mon endroit. Nous, femmes, nous avons, s’il ne vous faut mentir, en semblable matière étrange fantaisie. Tout cela qu’il ne nous est point aisé d’avoir, à grands cris tout le jour nous le réclamerons ; défendez une chose et nous la désirons ; talonnez-nous de près, et alors nous fuirons. Nous faisons cent façons pour sortir nos denrées. Grande presse au marché fait chère marchandise, et à trop bon marché on tient denrée pour vile. Toute femme le sait pour peu qu’elle soit fine.
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Pendant tout ce carême mon mari fut à Londres ; Celui-là, c’est seulement le quatrième. j’en eus plus de loisir à prendre mes ébats, à aller voir galants et. à me faire voir d’iceux, car, sans cela, comment au rais-je su où, en quel lieu, j’irais octroyer mes faveurs ? C’est pour cette raison que je fis mes visites, aux fêtes de vigile, et aux processions, aux prêches mêmement et aux pèlerinages, aux miracles joués ainsi qu’aux mariages ; et j’avais sur le dos gaies robes d’écarlate.. II n’y eut ver, il n’y eut teigne, il n’y eut mite, j’en jure sur mon âme, qui en mangea un fil : et la raison ? C’est que robes étaient portées ! Or m’en-vais-je vous dire ce qui lors m’arriva.

Nous étions donc allés nous promener aux champs, si bien qu’en vérité nous eûmes tels devis, ce clerc et moi, qu’enfin, par fine prévoyance, je lui parlai et dis au galant comment lui, si je me trouvais veuve, il serait mon mari :
car certes, je le dis sans vanité aucune, je n’ai jamais été sans avoir pourvoyance de mariage ou bien d’autres choses encore. Pour moi cœur de souris ne vaut pas un poireau, qui n’aurait qu’un pertuis pour unique refuge, car, s’il vient à manquer, du coup tout est perdu. Je fis accroire au clerc qu’il m’avait enchantée. C’était un de ces tours que je tiens de ma mère. De lui, toute la nuit, j’avais rêvé, lui dis-je : il voulait me tuer, moi couchée sur le dos, et mon lit tout entier était couvert de sang. Et pourtant, je l’espère, il me fera du bien : car sang est signe d’or, à ce qu’on m’a appris.

Tout était menterie, je n’avais rien rêvé, mais je suivais toujours les leçons de ma mère tant en ce point ici qu’en beaucoup d’autres points. Mais, messire, voyons, qu’allais-je donc vous dire ?… Ah, ah, pardièu, je tiens le fil de mon histoire.

Lorsque mon quatrième mari fut mis en son cercueil, je pleurai sans arrêt et fit mine attristée, comme épouse le doit, puisque l’usage est tel, et de mon couvre-chef je couvris mon visage. Mais pour ce que j’étais pourvue d’un épouseur, je ne pleurai que peu, et vous pouvez m’en croire. A l’église on porta au matin mon mari. Les voisins étaient là qui pour lui menaient deuil, et parmi les deuillants Janequin notre clerc.

Ainsi m’assiste Dieu, quand je le vis marcher derrière le cercueil, il me parut avoir et la jambe et le pied si bien tournés et beaux qu’au jouvenceau mon coeur tout entier fut donné. II avait, que je crois, vu passer vingt hivers, moi quarante, s’il mut vous dire vérité. Mais j’avais toujours, moi, gardé dent de pouliche. J’avais dents écartées et cela m’allait bien. J’étais marquée au sceau de madame Vénus. Ainsi m’assiste Dieu, j’étais une luronne, et belle et riche et jeune et de joyeuse humeur ; et au vrai, comme me le disaient mes maris, j’avais le plus fameux « quoniam » (clerc) qu’on pût trouver.

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Pourquoi faut-il, hélas, qu’amour ce soit péché ? J’ai sans cesse suivi mon inclination, ma constellation exerçant sa vertu. De là vient que jamais je n’ai su refuser ma chambre de Vénus à nul bon compagnon. Et je porte de Mars le signe sur ma face et aussi en un autre endroit qui est caché.

Car, vrai comme j’espère avoir de Dieu salut, . je n’ai jamais aimé avec discrétion, mais j’ai, toute ma vie, suivi mon appétit, que Ton fût court ou long, que Ton fût noir ou blanc ’ ; je ne regardais pas, quand le galant m’allait, s’il était pauvre hère ou d’un rang qui fût bas.

Que vous dirai-je plus ? A la fin de ce mois, ce gaillard Janequin, ce clerc si gracieux, et moi fûmes unis en solennité grande, et je lui apportais tout l’avoir et la terre qu’à moi-même, devant, on avait apportés.

Mais avant bien longtemps il m’en repentit fort. Il ne me passait point la moindre volonté. J’étais une indomptable, j’étais une lionne, et j’avais langue prête à toujours quereller, et ne cessai d’aller, tout ainsi que devant, de maison en maison, quoi qu’il en eût juré. Pardieu, il me donna un beau jour tel soufflet, pour ce que de son livre j’arrachai un feuillet, que du coup j’eus l’oreille qui resta toute sourde.

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« Oh ! m’as-tu donc tuée, faux larron ? (lui criai-je), et pour avoir mes biens m’as-tu ainsi occise ? Devant mourir pourtant il faut que je te baise. »

Et lui de s’approcher et de s’agenouiller et de dire : « Alison, chère sœur Alison, Dieu m’est témoin, jamais je ne te frapperai. De ce que j’ai fait là la faute est à toi-même. Pardonne-le-moi donc, pardonne, je t’en prie ! »

Et moi incontinent je le frappe à la joue et dis : « Vilain larron, d’autant suis-je vengée. Or veux-je trépasser, je ne puis plus parler. »

Mais pourtant l’on finit, à grand peine et tourment, par conclure un accord, passé entre nous deux. Il dut abandonner la bride en ma main toute. J’eus le gouvernement du logis et des biens et celui de sa langue et celui de sa main, et je lui fis brûler son livre incontinent.

Et dès le moment où je me fus assurée, grâce à ce maître coup, souveraineté pleine, du moment qu’il eut dit : « Ma chère et bonne femme, fais ce que tu voudras tant que tu auras vie ; garde bien ton honneur et garde aussi mes biens », à partir de ce jour jamais on n’eut querelle.

 

 

(Version originale en vers)

7 réponses à “Prologue du conte de la femme de Bath, G Chaucer en l’année 1380”


  1. Avatar de kasimar
    kasimar

    7c4a2fd4dbe73e0501307be9fca7cf82

    Oui le féminisme éveille en moi ce soupçon, que la croyance quelle qu’elle soit donne lieu à de l’hystérie et entre autre la schizophrénie. 

    Deux exemples : le féminisme victimaire : inégalité salariale, violence conjuguale et machisme qui empêche les femmes de s’habiller en « putain ». 

    De l’autre une volonté farouche de ressembler aux hommes, une théorie du genre, égaler l’homme dans tout ce qu’il a comme défaut.

    J’ai toujours pensé que les féministes étaient de mauvaises foi (je le pense toujours constatant la malhonnêteté de leur propagande ) mais maintenant que vous le dites, je me demande si certaines d’entre elles ne sont pas gagnées par la schizophrénie. 

    Je n’ai même pas l’impression que le féminisme « pétasse » Badinter et le féminisme « flippée » aient réellement été distincts, l’impression que l’on en avait à l’époque. J’ai déjà eu des échange à une époque avec des féministes qui voulaient rien avoir à faire avec les femmes objets du capitalisme. Mais quand je vois des féministes manifester encore seins nus aujourd’hui (j’ai vu vos vidéos sur les Femens ce week-end )et que je vois des universitaires avec des seins plats manifester, alors que précisément ce type de femmes rétorquent que les féministes « putain » dégradent l’image de la femme, il y a comme une problématique psychologique. 

    De plus en plus les femmes sont vulgaires et deviennent hommasses en même temps, façon Lady Gaga, sans parler de leur consommation excessive de drogues et d’alcool… 

    J’attends toujours une féministe intellectuelle et religieuse se lever contre cet idéal qui ne concerne à mon avis pas toutes les femmes.

    Mais je crois que je vais attendre longtemps. 


  2. Avatar de kasimar
    kasimar

    Oui mais n’oubliez jamais non plus la complicité des hommes collabos au féminisme du à leur imbécilité abyssale, tout comme nous avons des femmes comme par exemple Natacha Polony qui ont pas mal écrit sur ce fléau qu’est le féminisme.

    Je ne partage pas toutes ses idées, mais il faut reconnaître qu’une femme qui dénonce le féminisme c’est tout simplement encourageant. 

    Les hommes sont devenus faibles et justement par ce texte, celà démontre que la différence dans la masculinité ne date pas d’hier.

    La question que je me pose est : a t il toujours existé des effeminés autrefois ou est-ce plus lié à notre monde contemporain ?


  3. Avatar de kasimar
    kasimar

    cf26300f2cf9c15aa3344fbf53e4441f

    il n’y a qu’une chose que les femmes aiment : dominer.

    Rassurez-moi vous ne parlez pas de toutes les femmes lorsque vous affirmez celà. Moi je pense qu’il existe des femmes simples et sans trop de complexes, celà se fait rare je le conçois. Si la religion musulmane autorise l’homme à avoir autorité sur sa femme voire à la frapper (avec un bâton de la taille d’une brosse à dent) ce n’est pas pour rien. N’écoutez pas les eugénistes qui veulent passer sous silence les versets et les hadiths sur le traitement des femmes en Islam, je n’ai peur que de Dieu : « Le plus difficile quand on cherche la vérité, c’est qu’on finit par la trouver » , eux veulent collaborer avec les ennemis de Dieu, les féministes et les politiques, soit c’est leur problème après tout 1 homme pour 1000 rentrera au Paradis parmi la descendance d’Adam et Allah est Dur en châtiment.

    Pour revenir à cette histoire de domination, celà prouve que la femme est plus facilement corruptible du fait de sa faiblesse contrairement à ce que les féministes veulent nous faire croire : l’homme = la femme. Celà prouve que une part des hommes ont toujours eu tendance à être soumis prêt à tout pour les femmes, jusqu’au masochisme. Il y a des hommes forts et des hommes faibles quelque peu effeminés, c’est un fait. Mais aujourd’hui il y a une majorité d’hommes soit effeminés, soit quelque peu masochiste ou soit un savant mélange des deux. C’est l’absence de contre pouvoir du à ce phénomène conjugué à une virilisation, une indépendance (ou plutôt une concurrence envers l’autre sexe), une volonté de se soustraire des obligations de couple qui avant de donner l’impression que les rôles s’interchangent, tendent vers un modèle matriarcal.

    Sans prendre la défense des femmes qui rejoignent ce mouvement morbide, ce n’est pas la faute de toute la moitié de l’humanité si l’autre moitié n’est plus capable ou n’a plus envie de prendre ses responsabilités au sein du couple et de s’affirmer en tant qu’homme de la maison, ce qui n’est pas négociable.


  4. Avatar de kasimar
    kasimar

    817a775878027808d20ea7e3c348fc51

    Intéressant de montrer le Moyen-Âge sous son vrai visage. Ainsi l’affreux patriarcat décrit si souvent aurait laissé passer un tel blasphème ? 

    Le blasphème existait à cette époque j’en suis certain. Les Juifs furent respectés, les femmes et les homosexuels aussi. Les femmes travaillaient et le libertinage , je suis prêt à mettre ma main à couper qu’il existât aussi. D’ailleurs le nudisme aussi existait d’après une conversation que j’avais eu une fois sur Egalite et Réconciliation avec une personne passionnée par le médiévisme. 

     

    Et là le comble, une bourgeoise de l’époque polyandre, dominatrice et fière, la preuve que les modernes ont réinventé l’eau chaude. 


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