Ah ce pays qui manque de femmes en politique et que tout irait mieux dans le meilleur des mondes s’il y en avait plus et que ça changerait le monde pour plus d’égalité et donc de bonheur. L’Islande elle, oui l’Islande, ce grand pays de 300 000 habitants, vient de voter pour une majorité de députés femelles. L’Islande, oui madame, entre deux défauts de paiement, une économie de bronze-culs (emmitouflés), une manne énergétique providentielle et des mœurs de babouins entre hommes et femmes, c’est l’avenir de la France. Enfin selon la presse de gauche qui comme chacun le sait au vu des résultats de son camp, s’y connaît très bien en économie et en avancées familiales. Ce pays rejoint donc Cuba, le Nicaragua et les Emirats arabes unis dans la composition d’un parlement à majorité féminine. Là-aussi, que des exemples réussis de développement socialiste et de démocratie.
En Allemagne, pays sérieux s’il en est, Mutti (maman en allemand) Merkel quitte le pouvoir après 16 ans de bons et loyaux services. Nos journalistes de gauche sont gênés aux entournures. Voilà une femme certes, mais de droite, mais qui a accueilli une vague de réfugiés conséquente, mais qui est pour l’Europe, mais qui a été éduquée par une mère au foyer. Notre logiciel gauchiste français bugue. Du coup, notre grande responsable de sexe femelle est étiquetée au centre pour ne pas frustrer nos conceptions du progrès. Et puis, personne ne s’interroge trop sur son bilan à la tête de l’Allemagne. Voilà une présidente qui a encouragé le grand remplacement, le retour des énergies fossiles dans son pays suite à des « coups de coeur ». Ne retiendrons-nous que ça de son passage ? A voir. D’ailleurs et bizarrement, son bilan est si positif que son parti vient de perdre les élections suite à son départ. Il a même perdu dans sa propre circonscription, signe que certains de ses enfants ne doivent pas avoir particulièrement goûté la politique de maman. Je le dis et je le répète, pour apprécier le bilan d’une personne à son poste, il faut évaluer quels sont les fruits qui suivent son départ.
Après ce petit tour d’horizon à l’international, zoomons sur la France, et sa situation intérieure en matière de féminisation totalitaire. Concernant la production de fruits pourris féministes, nous avons du recul. Or il faut le reconnaître, même si nos récoltants socialo sont élus par des femmes, pour des femmes, avec un langage qui convient aux femmes, ce sont plutôt des hommes qui sont à la manoeuvre. A la décharge de ceux-là, nous pourrons tout leur reprocher, mais pas d’être incapables de savoir donner le change. Pour faire la comparaison, étudions maintenant l’alternative féminine qui nous est proposée, à savoir qui se présente aux élections présidentielles de 2022 en matière de capitaines fendus.
Il faudrait savoir dire ce que l’on voit et voir ce que l’on voit comme dit le poète. A pratiquer cet exercice, le tableau est édifiant. Que des cruches pour la présidentielle. Et des cruches d’un niveau potier, catégorie meilleur ouvrier de France ! D’Edith Cresson à Ségolène Royal, il faut dire que nous avions été prévenus depuis longtemps.
L’objectif passé des féministes était qu’une femme incompétente accède à un poste à responsabilité. Désormais, et devant la réussite sans conteste et multipliée de cette ambition, je leur suggérerais de nous dégoter une seule femme compétente en France à un poste à responsabilité, en particulier politique. Ca nous changerait.
Les lauréates de l’élection présidentielle 2022
Nathalie Artaud ou le paresseux d’extrême gauche : je commence par elle, car l’extrême gauche qui donne le la en France, a ouvert le bal des cruches avec ses femmes, désignées parce qu’elles étaient femmes, voici bien des années de cela. Nathalie Artaud, c’est le clone d’Arlette Laguiller. La théorie communiste s’est figée voilà 150 ans, après la publication des 4 évangiles selon Marx, Lénine, Engels et Trotsky. Normal que les profils de leurs représentants se ressemblent jusque dans les visages et l’attitude, depuis plus de 5 décennies. Il faut dire que pour nos rouges, les ouvriers, et plus largement, les humains sont interchangeables. Ce sont « des prolétaires ». Leurs représentants le sont donc, interchangeables, ou pour le moins, ne doivent pas se distinguer de la masse. Même coupe à la garçonne, même langage poussiéreux hérité des débuts de l’industrialisation alors que ces mêmes socialistes se sont bien chargés de vider minutieusement le pays de toute industrie au nom de la coopération entre les peuples, ou encore adoptent des attitudes mimétiques alors qu’ils prônent la différence. Que dire donc de Nathalie Artaud, si ce n’est qu’elle est probablement sincère, mais qu’une chèvre idéologique guide le troupeau français. Car si elle n’a jamais été élue, for heureusement, notre civilisation cherche le progrès dans ses idées. Le paresseux ne va pas vite, mais à l’image de la tortue dans la fable de La Fontaine, il finit toujours par arriver là où il voulait aller.
Valérie Précresse ou le caméléon de centre droit :
voilà peut-être l’antithèse de notre paresseux. Valérie Pécresse a des idées ! Jusqu’au jour où il s’agit de gagner une élection ou que la loi a changé. Là, tout à coup, elle s’adapte. Contre les unions de duos avant la loi Taubira, elle lui devient subitement favorable lorsqu’elle est votée. Ce serait inhumain de revenir dessus ! Une femme sensible je vous dis. D’abord favorable à l’accueil des étrangers, elle retourne sa veste depuis qu’elle a senti le vent du conservatisme forcir. Elle est désormais à la pointe de la réaction pour cette élection présidentielle ! Précédemment devenue présidente de la région Ile de France, parce que la tendance était aux femmes dans ce coin si moderne de notre pays, elle a le visage d’une mère de famille du 16ème qui se serait perdue dans une forêt d’Alaska. Ballottée par le vent, il est facile de comprendre qu’elle attend de savoir jusqu’où nos préjugés favorables aux femmes vont la porter sans qu’elle n’ait rien à prouver.
Anne Hidalgo ou le coucou socialiste :
le coucou va pondre dans le nid des autres et fait élever sa progéniture grâce à leurs subsides. Du coup, ne s’occupe-t-il pas de ménage. Enfin pas de ménage dans le nid des autres. Parce que cette femme bien apprêtée, ne supporterait certainement pas que sa maison ait été transformée en poubelle telle qu’elle l’a fait pour la ville dont elle a eu la gestion, Paris. Comme quoi les compétences d’une bonne ménagère sont difficilement transférables à un niveau politique. Et pourtant par la magie du système électoral et de cette sociologie de fin de race des arrondissements parisiens, la voilà justement réélue à son poste. Et du coup, s’imagine-t-elle pouvoir devenir désormais présidente de toute la nation puisque les Franciliens ont été si satisfaits de son action. C’est peut-être oublier qu’il reste des Français avec des yeux pour voir, une bouche pour parler, mais surtout un nez pour sentir. Et à Paris, ça reluque fort la poubelle socialiste, jusqu’à l’international, comme dans tout état socialiste qui se respecte d’ailleurs. Cependant elle peut garder sa conscience vierge de toute culpabilité. Car à l’image d’une femme politique telle qu’elles nous sont vendues, elle a essayé de l’être, humaine, et elle l’a été en un sens. Avec elle, les drogués ont eu leur salle de shoot, les bobos ont expérimenté la diversité entre eux au centre, les esclaves immigrés peuvent venir travailler en trottinette de banlieue, en évitant les travaux, et les rats ont été logés à moindre coût, un peu partout. Merci également pour la réapparition de cette diversité architecturale qui nous manquait tant et appelée « bidonvilles ». Entre les esclaves et les socialistes du centre, il fallait réussir à les loger ces misérables, dans une ville déjà pleine à craquer. Merci enfin de nous envoyer en province tous ces immigrés qui débordent de votre bonne conscience après s’être rapprochés un peu trop près de vos lieux de vie. Anne Hidalgo, il y aurait tant à dire sur sa réussite de femme au sein de la plus belle ville du monde.
Marine Le Pen, la rentière d’extrême droite : tout employé atteint forcément son niveau d’incompétence à force de promotions. Et Marine a été promue au-delà de tout espérance, très vite, grâce à papa. Un gag de réussite. Ce qui devait arriver, arriva. Son élection a fini par transformer son parti en maison de vertu. Aucune opinion blessante ne doit s’y exprimer. Il faut respecter les personnes, et la sienne en particulier. Sinon, dehors. Une Mutti bis, à la française. Dur à croire pour un parti dit d’extrême droite, forcément provocateur, mais qui s’est rallié à un socialisme de bon aloi. Alors qu’elle aurait dû bénéficier d’un alignement politique des étoiles extraordinaire, elle pédale depuis dans la semoule. Cette élection prochaine devrait nous offrir un festival en la matière.
Sandrine Rousseau ou la cerise sur le gâteau végan : j’aurais voulu la mettre en tête de gondole de mon article, mais je vous ai réservé le meilleur pour la faim. Il faut toujours garder une poire pour sa soif et notre poire écologiste nous promet bien des débats savoureux si elle passe la primaire écologiste, ce qui devrait arriver dans l’occurrence où le parti de notre cher président aurait compris son intérêt à truquer l’élection. Donc, ce duplicata de Nathalie Arthaud, à cheveux bleus, mais sans fard idéologique, veut rapatrier en France les terroristes du monde entier. Pourquoi mazette ? Mais pour pouvoir les surveiller abrutis ! Entre deux propos sentimentaux et ridicules que nos commentateurs féminisés veulent prendre pour des provocations (elle ne peut pas être arrivée à ce stade de la vie publique et être si bête ? ), elle nous évoque sa famille, et sa chance de vivre avec un homme « déconstruit ». Voilà le genre de candidate qui a fini par être promue en France, parce qu’une université, en l’occurrence celle d’économie de Lille, a cherché à féminiser la profession de force, et lui a offert ainsi une légitimité sociale creuse. Face à ses multiples incartades, la fin de race gauchiste des plateaux de télévision, de droite et de gauche, se récrimine. Sandrine Rousseau leur fait honte et horreur. N’est-elle pas pourtant l’aboutissement des idées qu’ils ont imposées, quotas et lois sur l’égalité en premier lieu ? Cela me rappelle les féministes des années 70 qui voulaient pouvoir choisir entre l’aiguille à tricoter et le cintre pour avorter. Elles ont été privées de parole par les « modérés » mais elles ont fini par acquérir le droit de tuer leurs enfants comme elles l’entendaient. Il en sera de même avec ce genre de gauchistes si nous n’empêchons pas les « modérés » qui se croient raisonnables, et qui la critiquent, d’accéder au pouvoir.
En résumé
Pour cette élection présidentielle française de 2022, il n’y a que des cruches, des incompétentes et un ramassis de mauvaises politiciennes qui se présentent. Ce n’est pas un hasard. Peut-être que de l’autre côté du Rhin, la grosse Berta a vraiment réussi son pari politique. Encore faudra-t-il constater les conséquences de ses décisions dans les prochaines années. J’en doute déjà. Pour une femme française, féminine jusque dans ses gènes et malgré elle, cela semble mission impossible. L’esprit femme est à l’antithèse de celui de la politique, ce que ces candidates illustrent bien. Il faut retirer le droit de vote aux femmes française de toute urgence, exception faite de celles qui auront été sous la coupe d’un patriarche dans leur famille pour les éduquer sérieusement.
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