Qu’est-ce que la déesse mère ?

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Presque tous les peuples dans leurs débuts ont idolâtré la déesse-mère et à travers elle, leur mère. La femme qui donnait la vie faisait sens automatiquement chez les tribus les moins évoluées. Son omniprésence imprimait chez les enfants, l’image d’un dieu immanent, concepteur et puissant. De nombreuses traces de cette immanence persistent encore dans nos sociétés. La veuve des sociétés maçonniques n’est pas sans rappeler une forme de culte rendu à la mère, rôle que peut jouer Marie auprès de certains catholiques qui se fourvoient. Contrairement à ce que le commun s’imagine du passé, les premiers hommes n’étaient donc pas de rugueux patriarcaux néandertaliens qui traînaient leurs femmes par les cheveux, mais plutôt des hommes qui leur étaient soumis.

Une autre image totalement erronée circule encore concernant ces sociétés matriarcales : elles auraient été douces et paisibles. Or, l’évolution historique semble contredire en tout point cette idée. Les chefs hommes de ces sociétés dévouées aux femmes ont souvent été des brutes sanguinaires sans limite qui ont d’abord sacrifié des êtres humains avant de passer leur violence vengeresse sur des animaux, quand des prêtresses ne s’en occupaient pas elles-mêmes. Le Christ fut le point final de cette évolution en offrant son corps en holocauste, et en signifiant par là-même que nous possédions tous une dose de mal en nous.

Les humains sont donc devenus de plus en plus sensés au fur et à mesure que le père prenait sa place dans la société, soit de manière « empirique » (culte à des dieux masculins, élites masculinisées comme chez les Mosos), soit de manière révélée (par l’intervention de Dieu). Bien entendu, cette histoire a connu de nombreux accrocs et de nombreuses situations intermédiaires (2). Ainsi la société romaine d’avant Constantin rendait un culte à des divinités masculines et féminines, cherchant dans une sorte de tâtonnement, une vérité dans l’image différenciée de la Création. Cultivant ses croyances, elle apporta parfois la paix sur d’immenses territoires mais connut aussi des soubresauts terribles de violence en son sein. L’empereur Néron est peut-être celui qui illustre le mieux cet entre-deux. Sous la tutelle d’une mère dotée d’une personnalité exceptionnelle, son maître Sénèque, tenta de l’arracher à l’influence de celle-ci en l’élevant aux grands sentiments et à la culture. agripineMais Sénèque échouea. Et la violence de l’enfant féminisé finit par se retourner contre sa mère comme cela arrive tout le temps dans ce cas, mais aussi contre le maître, même si ce fut dans une moindre mesure. Sombrant complètement dans une forme de nombrilisme destructeur, Néron abusa, tortura et assassina de nombreux enfants, en plus de tous les adultes qui durent subir sa folie destructrice.

A une époque plus proche de la nôtre, la nazisme et le communisme sont la parfaite illustration de mouvements de croyances qui ont tenté de se substituer à la révélation divine du Fils, tout en provoquant des millions de morts. D’ailleurs il est plutôt incroyable de noter que l’ampleur du massacre apparaît corrélée à l’éloignement de la révélation christique de chacune de ces idéologies. On comptera les morts par 10aines de millions pour les nazis, eux qui voulurent simplement se substituer à la religion chrétienne. Pour les communistes qui virent dans la religion même une hérésie, ce chiffre dépassera la centaine de millions. Les francs-maçons qui avaient initié le mouvement, ne tuèrent eux que quelques millions de personnes à partir de 1789. L’histoire semble donc aller crescendo à mesure qu’elle voudrait se dégager de la vérité messianique.

Aujourd’hui, le féminisme qui a pris le relais de toutes les forfaitures passées, est en passe de battre tous les records précédents. Si l’on compte seulement le nombre d’infanticides par avortement, le chiffre devrait dépasser le milliard de fœtus exterminés d’ici quelques années. Sans parler de tous les dommages collatéraux liés à la féminisation : suicide des peuples par euthanasie; économies sans règles morales si ce n’est la défense des intérêts individuels, dépressions et suicides par manque de sens. C’est le retour éclatant de la déesse mère avec sa cohorte de massacres que tout le monde trouve normaux parce que certaines femmes ont  le pouvoir de les cacher par exemple derrière de petites différences salariales qui n’existent pas (1).

 

Il faut dire que la mère fascine. Seule l’image de la mère est capable de réaliser un tel exploit : organiser le massacre d’innocents tout en suscitant le sentiment du bon droit. Emprisonné dans le corps de la mère, l’enfant et son aveuglement sentimental lui servent de relais dans la lutte. Souvent cette image arrive même à s’autonomiser et à échapper au pouvoir des femmes pour leur plus grand malheur. Voilà comment un Néron est devenu l’assassin de sa mère alors que celle-ci avait toute autorité sur lui. Car quelle ambiguïté que celle de la mère, quels sentiments ne nous inspire-t-elle pas, elle, à qui nous devons la vie. Et en même temps quelle prison de violence pour celui qui se laisse happer par elle. Oui, c’est au nom des plus grands sentiments, passés par la chair, que certains êtres peuvent se croire tout permis et que d’autres se mettent en tête de les assister. D’ailleurs l’art nous montre bien toute l’emprise que sa beauté peut exercer sur nos esprits. Depuis toujours cette mère fabuleuse revient dans les productions des plus grands esprits d’une époque tout comme parmi les plus simples, non seulement en état de grossesse, mais également dans toute sa potentialité d’engendrement. Les sociétés tribales ne se sont pas trompées sur ce point. Depuis plus de 40 000 ans, elles nous livrent une vision du monde où la femme y a une place centrale, mais aussi où le pouvoir de la femme doit être canalisé, amadoué, et parfois combattu tant il est puissant. Ce masque de la fin du 19ème siècle de la tribu Yoruba et de type Gelede était utilisé une fois l’an pour apaiser l’esprit négatif des mères :
yorubaLes féministes crieront à l’oppression patriarcale, mais non. Il fallait un pouvoir reconnu et bien installé pour que son pendant négatif soit combattu : le pouvoir matriarcal. Ici, l’homme semble devoir chevaucher l’esprit animal. En termes symboliques, il ne doit pas se laisser aller aux excès de sa pulsion. Un autre homme garde les arrières avec ce qui semble être un fusil. Preuve que le danger est proche, et que la veille doit être permanente, et que les coups de l’ennemie peuvent être puissants et retords.

Et la beauté, et la fascination pour la femme me direz-vous ?

Regardez cette statut Baga au mitan du 19ème siècle :

baga

 

Le visage connecté à l’univers, tout en sensibilité. Le bas du corps proche d’une de nos déesses mères d’il y a 40 000 ans en Europe :
baga

Une main vers le haut, une main vers le bas pour signifier comme dans certaines danses juives, la connection entre terre et ciel, signe aussi de totalité et d’unité de l’être :

 

baga

C’est « l’ancêtre mère », la plus vieille statue Baga récupérée à ce jour.

L’histoire fourmille de ces représentations d’art sacré depuis des dizaines de millénaires. Elles sont l’expression du pouvoir féminin, de la fascination que la femme inspire à nos esprits d’êtres engendrés par la Création, et ce depuis que nous sommes dotés d’une forme de conscience. Elles sont aussi notre erreur quand nous allons trop loin dans leur amour et que nous sombrons dans la dévotion.

 

Chacun cherche sa juste place.

Si elle diffère de la nature sacrée de l’homme, la nature sacrée de la femme ne lui est pas supérieure. Toutes les deux prennent leur sens et leur force ailleurs. Elles sont le reflet d’une aspiration à la transcendance qui vient de plus loin, d’en haut. A chaque fois que nous l’oublions, nous rabaissons notre humanité mais aussi la Création toute entière. Nous détruisons alors la nature en n’exerçant pas nos responsabilités d’êtres supérieurs. Ou bien, nous la salissons en méprisant le travail de Dieu. Le travail des uns et des autres n’étant que l’envers d’une même pièce. Car le culte de la déesse mère est une autre des ces histoires absurdes et dangereuses qui facilitent la vie de la conscience des humains au lieu de tenter de l’élever, des salisseurs comme des irresponsables. Ces derniers se réfèrent souvent directement à Gaïa. Les autres exploitent toutes les possibilités qui leur ont été données par cette « mère nature ». Ces deux espèces d’humains se laissent aller tout autant l’une que l’autre. Quand Karl Marx dit que la religion est l’opium du peuple, il ne comprend pas que c’est la fausse religion qui est l’opium du peuple, une espèce de religion qu’il aura contribuée à faire prospérer  jusqu’à aujourd’hui en singeant la vraie révélation du Christ. En effet, la vraie religion est exigeante. Elle ne flatte pas nos vices et nous demande des efforts de tous les jours. Quand la fausse religion travaille sur des évidences, la vraie religion tente de les dépasser. Rien n’est jamais acquis dans la vraie religion. Tout doit être naturel pour la fausse.

 

Désormais, la fausse religion est revenue à son essence même : le féminisme, la lutte d’un sexe contre l’autre, celui des femmes contre les hommes. Ce laisser-aller n’a rien de neuf et s’il revient en force de nos jours, nous le devons à toutes ces évidences que certains d’entre nous voudraient imposer aux autres parce qu’ils sont trop fainéants, imbus d’eux-même et orgueilleux pour reconnaître leur petitesse de cœur. Cette race est la plus commune de l’histoire de l’humanité et elle a une propension terrible à croître dans les périodes de richesse. Elle voudrait rester dans le sein de sa mère, ne jamais souffrir, ne jamais vivre parce que ça fait mal de vivre, parce que le monde extérieur impose des obstacles trop grands à franchir. Elle construit des réseaux de pouvoir et non d’amitié, pour se protéger, pour profiter. Elle ne supporte pas la moindre différence tout en se disant tolérante. Elle compose systématiquement pour masquer sa lâcheté. Elle n’a rien de christique. Par essence, le Christianisme est une lutte. Il n’est pas l’acceptation de la mort du Christ, mais l’acceptation de mourir au nom du Christ. Combien notre belle Eglise s’est écartée de cet idéal de vie aujourd’hui en ayant la tentation de composer avec l’esprit du monde, celui du malin. Oui, nous devrions nous concevoir comme des fanatiques. Il faut que nous redevenions des extrémistes. Car le fanatisme catholique n’est jamais un excès s’il est conçu dans le Christ. Il est contraint par un examen intérieur strict sous le regard d’un guide spirituel. Dans le regard alterne que Eglise porte sur elle-même, il y aura toujours de la mesure. Même au pire moment de l’inquisition, il s’est toujours s’agit de sauver le plus d’âmes possibles, et non de les massacrer comme il est dit par nos détracteurs de mauvaise foi. Cette inquisition est surtout venue pour contenir la fureur des populations païennes, et non pour l’exalter. Preuve en est les différences incroyables du nombre de procès selon les régions. Qui peut dire combien de personnes auraient été sacrifiées si l’Eglise n’avait pas canalisé toute la rage qui avait suivie la fin du moyen-âge et le retour, encore une fois, à une forme de féminisation lors de la renaissance ? La violence des peuples qui croyaient toujours moins en Christ aurait été bien plus terrible. Aujourd’hui, les mêmes païens ont beau jeu de renvoyer l’Eglise dans les cordes sur le sujet tandis que ce sont leurs ancêtres spirituels qui ont provoqué en grande partie ces 40 000 morts sur 300 ans.

Si l’Eglise se trompe parfois, l’histoire prouve qu’en nombre de morts ou en terme d’erreurs politiques, elle se trompe bien moins que la moyenne des politiciens arrivistes, ou des fanatiques de la haine et du laisser-aller athée. Oui, l’Eglise est une lumière sûre de la Création, quand elle a confiance en elle, et qu’elle compose le moins possible avec ce monde, aujourd’hui celui des grands financiers qui ont intérêt à déplacer les populations en propageant la pauvreté, celui de toujours des pouvoirs laïcs qui se prennent pour Dieu et qui érigent des règles de dévotion envers l’être humain, ou encore celui des individus du commun qui ne voudraient penser qu’à eux dans leur vie de tous les jours ou qu’entre eux. Oui ce monde est compliqué. Oui l’Eglise fera encore des erreurs. Mais ne la laissons pas participer encore une fois à ce retour au culte de la déesse mère, de la veuve, de la femme sacralisée, un culte qui sème la mort à profusion et dans des proportions incomparablement plus grandes que ce dont Elle n’a jamais été capable en comparaison des idéologies populaires et oligarchiques qui ont désiré imposer une telle subversion.

 

1 « Il n’y a aucune discrimination envers les femmes« , Aimeles du 26/12/2012.

2 « Il y a 4700 ans, Inanna tente l’aventure féministe », Aimeles du 10/10/2012.

36 réponses à “Qu’est-ce que la déesse mère ?”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    « Ecriture inclusive : « En français, la langue reste attachée au phallus » », L’Obs du 12/11/2017.

    « Non, le masculin ne l’a pas toujours emporté sur le féminin »

    Cela s’appelle l’évolution. Une langue qui n’est pas pas phallique, est un proto-langage.


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    Voilà encore une preuve de la mainmise des mères en Islam. Ici, il ne s’agit pas d’une mère d’origine maghrébine. Il ne peut donc lui être fait le reproche d’avoir été influencée par une culture venue d’ailleurs. Non… dans son aspiration à l’Islam, ses aspirations de mère ont été contentées pleinement et même son pouvoir totalitaire.

    Entre pas mal de vrai, beaucoup de faux aussi :

    Tout d’abord, avec la circoncision, cette référence à la castration du mâle pour lui signifier sa fausse puissance de petit enfant, est un peu mesquine. Enfin dire que les pères ont voulu être pères et mères et que c’est de cela qu’est venue la sécheresse de notre monde, c’est un peu fort de café. Comme s’il y avait jamais eu un homme pour militer pour materner. Par contre, combien de femmes avons-nous vu dans les rues pour faire comme les hommes…

    La phrase la plus vraie de ce texte est :

    « Qu’est-ce que tu racontes ? Que l’homme a toujours été supérieur à la femme ? C’est l’histoire qu’on raconte qu’on te raconte, que tu te racontes, que tous les hommes se racontent pour dissimuler leur faiblesse, leur petitesse, leur étroitesse. »

    Les enfants ont besoin de compenser l’omnipotence maternelle en se racontant qu’ils sont surpuissants. Je ne crois pas sûr que ce genre de texte permette l’émancipation de ce petit garçon.

     

    Le texte complet si le lien devait disparaître :

    La maman d’un musulman
    http://www.lejournaldepersonne.com/20…/…/maman-dun-musulman/
    Où sont passées les mères ?
    Petit homme, je suis ta mère.
    Je l’ai été et je le serai toujours.
    Et tu seras toujours mon petit… homme… du berceau jusqu’au tombeau.
    Je suis Matrix, ta matrice et ton seul véritable indice.
    Même séparés nous restons connectés.
    Nous avons la même vibration…
    Ton ventre fut mon ventre, ton cœur dans mon cœur et ton souffle dans mon esprit.
    Je suis ta mère, ton premier seul et vrai repère.
    Oui petit homme, je suis cratère et critère.
    Dans le Coran, on dit que ta réussite dépend de mon satisfecit.
    Mais même si tu n’y crois pas, c’est quelque chose que tu as déjà ressenti
    Au plus profond de toi, il y a comme l’écho de ma propre voix.Qu’est-ce que tu me chantes là ? Que tu es un homme maintenant !
    Que c’est toi le poète, que le poème est à toi.
    Je connais le refrain…
    Mais je suis la langue dans laquelle tu t’exprimes et imprime tes caractères.
    Ta mère, c’est ta grammaire
    Le lien secret entre le verbe et l’adverbe…
    Tu es peut être le maître du monde…
    Mais pour moi, tu seras toujours petit, homme… et pour toi, je serais toujours la source, l’origine, la base… tout sommet te le confirmera.
    Alors de quoi tu me parles ? D’égalité homme-femme ?
    Oui c’est moi qui t’ai inspiré l’idée pour te signifier qu’il n’y a pas de différence entre frères et sœurs… équité, parité, égalité… tout ce que tu voudras…
    Qu’est-ce que tu racontes ? Que l’homme a toujours été supérieur à la femme ?
    C’est l’histoire qu’on raconte qu’on te raconte, que tu te racontes, que tous les hommes se racontent pour dissimuler leur faiblesse, leur petitesse, leur étroitesse.
    Parce que figure-toi, qu’on n’a coupé que le cordon apparent, le cordon réel n’apparait pas justement… il lie chacun a son image destinale, à sa vie fœtale. Le fœtus, c’est comment dire ? L’astuce de la Nature.
    Descartes disait que le malheur de l’homme vient de ce qu’il a été d’abord enfant. Mais le bonheur aussi… peut-être même le salut. On croit se sauver de la mère… mais c’est la mère qui nous sauve de nous-mêmes.
    Encore le Coran, je le cite pour embêter plein de gens, le Coran stipule que le paradis est sous l’impulsion de la mère, sous ses pieds, et nul n’y entre sans son consentement, sa bénédiction, son accord musical. Pas de fausse note.
    Oui petit homme et même si tu me prouves par A+B que c’est l’homme qui a un ascendant sur la femme, tu le fais pour impressionner ta pauvre mère, pour qu’elle soit fière de son petit homme, qui fait la pluie et le beau temps, avec son zizi circoncis.
    Alors quand on nous dit aujourd’hui que le monde traverse une crise spirituelle qu’on rattache à l’absence du père… ça m’exaspère !
    Parce que les pères sont plus que jamais là, mais à force de vouloir être père et mère, ils ont séché l’air et perdu le fil de l’histoire : la matrice qui dispense de tous les artifices.
    Dors, dors ! Petit homme, ce n’est pas ton papa, c’est maman qui veille sur toi…


    1. Avatar de Manuela
      Manuela

      Vous ne pensez pas que toutes les femmes vampirisent naturellement leur enfant ? Si ?

      D’après ce que j’ai pu observer dans la communauté portugaise (qui a beaucoup de points communs avec le Maghreb) celles qui ont l’ascendant sur leur enfant sont généralement celles qui ont subi un mariage arrangé.

      Elles n’aiment pas leur mari, elles reportent tout leur amour sur leur enfant. D’ailleurs la plupart des enfants issus de ces unions rencontrent beaucoup de difficultés à se caser à quitter leurs parents, aussi bien fille que garçon.

      Alors en effet pas besoin d’être issus d’une culture en particulier, beaucoup de femme exerce leur pouvoir sur leur enfant « vous avez besoin de moi » « heureusement que je suis là »…

      Le pire c’est que bientôt les célibataires auront accès au don de sperme.

       

      PS: Rassurez moi mon fils se prend pour Iron Man , c’est pas parce que je l’étouffe quand même? 🙁


      1. Avatar de Léonidas Durandal

        J’aimerais faire un article sur l’amour et le mariage, et les résultats que cela donne. C’est étonnant combien ce qu’on appelle « amour » peut faire de beaux enfants, ou en tous cas, combien le manque d’amour, peut faire des enfants qui se détruisent. C’est une sorte de chantage exercé par les femmes qui obligent les hommes à une forme d’immaturité. Seulement il y a une seule personne capable de soumettre toutes les femmes : elles-mêmes. Il suffit pour un homme de comprendre cela, pour rétablir, et la balance et des relations plus équilibrées.

        PS : Iron man, l’archétype de l’homme technologique qui a besoin de compenser en ingénierie ses manques affectifs, ses impuissances corporelles. Tous les petits garçons ont besoin de se sentir le meilleur dans un domaine pour s’épanouir, surtout à un moment où leur corps n’est pas encore adulte. Certains en voulant se prouver qu’ils sont forts, le deviennent vraiment… A votre place, je m’inquiéterais plutôt s’il s’identifiait à spider man, l’homme araignée, c’est le fils proche de l’homosexualité à cause d’une mère un peu trop envahissante (la mère araignée avec laquelle il s’approprie les fils pour se sauver psychiquement, etc…). Alors à votre avis, quel est mon super héros ? (nous en avons déjà parlé dans des commentaires passés, j’avais dit que jamais je ne le dirais, parce que c’est trop intime, mais pour donner un indice, en disant cela, je donne un indice sur celui-là).


        1. Avatar de Manuela
          Manuela

          La loi c’est moi et l’ordre…


          1. Avatar de Léonidas Durandal
          2. Avatar de Manuela
            Manuela

            A part Thierry La Fronde je ne vois pas.


          3. Avatar de Léonidas Durandal

            Tant mieux. De toutes les manières je n’aurais pas lâché le morceau. C’est marrant que vous disiez cela, je me demandais si mon entête de site pour la nouvelle saison ne serait pas sur le thème de Robin des bois. Il y a un documentaire assez intéressant sur le sujet fait par Arte.


          4. Avatar de Manuela
            Manuela

            J’aime la légende de Robin des bois


          5. Avatar de Léonidas Durandal

            Vous ne trouvez pas ça un peu trop communiste ?


          6. Avatar de Manuela
            Manuela

            Oui c’est vrai, je ne vois que son côté aventurier qui combat l’injustice, alors qu’il était certainement très envieux.

             


          7. Avatar de Léonidas Durandal

            Disons qu’il redistribue les richesses. C’est le spectateur qui est envieux et qui fantasme de ne pas l’être, comme lui. Vraiment intéressant ce reportage d’arte. Il présente aussi le côté conservateur du personnage. A voir !


    2. Avatar de kasimar
      kasimar

      Encore une qui voit l’Islam à travers sa vision de femmes sous entendant au passage que la mère est forcément pure (pas d’infanticides, pas d’enfants congelés ou noyés à la naissance ni d’avortement amha) mais passons. L’Islam est universelle, elle est au dessus de la somme des points de vue de l’humanité (Umma incluse) et ni elle ni une autre personne ne doit avoir autant de prétention sur sa religion


  3. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Le pouvoir des femmes vu à travers le pouvoir de la lune : un blog qui assume La huesera blog.


    1. Avatar de Manuela
      Manuela

      Le pouvoir de la lune, vous parlez des fesses?


      1. Avatar de Léonidas Durandal

        Mince, je vois maintenant que j’ai placé ce commentaire au mauvais endroit. Il aurait dû aller sur l’article d’hijo de la luna…
        Mais maintenant que vous le dites, ce n’est pas étranger que ce rapport au sexe ait été fait. L’homme aussi possède une lune, mais personne n’a jamais fait un tel rapprochement.


  4. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    Je propose de créer une sorte d’échelle des matriarcats animaux ou humains.Dans cet esprit, vous avez un documentaire fascinant sur les Bonobos possédant nos gènes à 99%. Société matriarcale d’alliance (au besoin) entre femmes. Mâles fémino/paternants et – c’est là que c’est passionnant – les enfants Bonobos de 6 ans ont des facultés cogitives supérieures aux enfants humains…A rapprocher de la société humaine des MOSO où culture/science ect… sont les grands absents. Alors, l’homme la culture, la femme la nature ? Sans connotation péjorative. https://www.youtube.com/watch?v=XoeRU2oXQDI 

    http://www.france5.fr/emission/au-pays-des-bonobos/diffusion-du-14-05-2014-16h30 


  5. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Une publicité moderne qui régresse au stade de la déesse mère de manière explicite :

    Sephora sur nuagemode.fr mai 2014


  6. Avatar de gastirad39
    gastirad39

    Je propose de créer une sorte d’échelle des matriarcats animaux ou humains. Le pire serait celui des hyènes où les mâles sont rejetés, par la violence (morsures) hors du groupe social constitué par les femelles et où la femelle de dernier rang domine le mâle de premier rang. Les mâles craignent sans cesse les femelles et ne sont tolérés, brièvement, que pour la reproduction !100% pur matriarcat !Mettons hors concours les sociétés des insectes (abeilles) ou la mante !Dans cette échelle, les matriarcats humains (Mosos) seraient cotés de 80 à 90%.(propriété, hérédité, fonction paternelle inconnue …)Si nous comparons à notre société occidentale actuelle, on note des points positifs, dus à notre passé patriarcal: fonction père existante, transmission du nom par les mâles, propriétés partagées équitablement à l’héritage … Cependant, cette fonction paternelle est attaquée de tous côtés et le rôle social de l’homme diabolisé par d’incessantes campagnes (femmes battues, viols …) L’attitude de la justice et des gouvernants est clairement défavorable au masculin, via les médias.Il y a fort à parier que le statut des hommes va évoluer vers le négatif. Une loi « dormante » existe permettant à la mère de donner son nom à ses enfants. A cause du statut dominant de la mère dans la famille (Femmille ?)je donnerai un % de 60% de matriarcat, mais évoluant vers 65% ou plus à l’avenir.Si nous voulons influer sur cet avenir, nous devons;1) Noter avec précision tous les aspects matriarcat/ patriarcat  2) Montrer que les matriarcats conduisent à la stagnation ou à la régression des sociétés qu’ils dominent car ils accordent une part trop importante des ressources aux femmes pénalisant ainsi le sort des hommes (pauvreté, SDF, prisons, suicides…) et surtout les démotivants dans leurs efforts pour accéder aux femmes, elles-mêmes sur valorisées.Qu’en pensez-vous ?


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Je le fais de manière empirique. Beaucoup de mes articles essaient de montrer ce lien. Mais la notion de matriarcat/patriarcat, ne me convient pas. J’essaie de réfléchir à quelque chose qui me conviendrait mieux. Je ne crois pas que le patriarcat n’ait jamais existé en fait. Maintenant grader une telle échelle par rapport au « matriarcat » de manière précise, serait un travail monumental. Et puis, il faudrait pouvoir exploiter cette échelle par la suite… Un peu ambitieux pour moi pour l’instant. Mais l’idée débouchera bien sur quelque chose…


  7. Avatar de gastirad39
    gastirad39

    suite:quelques réflexions::Système social dans lequel le rôle de la femme est plus important que celui de lhomme [Sociologie].

    A partir de cette définition, on voit bien
    qu’il faut préciser les points précis et les degrés de la domination. C’est
    pourquoi je parle de matriarcats au pluriel.

    Les Mosos semblent une bonne base :
    (mais aussi les Iroquois …)

    Propriété : la terre, les biens
    (maisons, meubles …) appartient aux femmes.

    Hérédité : la propriété se transmet de
    façon matrilinéaire

    La Paternité n’existe pas, et cela découle
    des 2 points précédents (si l’homme ne possède ni biens conséquents, ni nom, il
    ne peut rien transmettre)

    Procréation : l’homme n’est qu’un amant
    de passage, toléré dans la « chambre des fleurs », en ingognito  le temps d’une ou plusieurs nuits.

    Education : l’oncle maternel supplée
    au père biologique. Donc éducation aux mains des femmes (ou à la lignée
    matriacale). Il s’agit bien d’une société matrifocale, matrilinéaire et
    matrilocale

    Pourtant une Heide Göttner-Abendroth ose parler d’égalité !J’en conclue donc que les « avancées » actuelles sont loin de suffire à atteidre l’égalité !


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Tout à fait, nous partons d’une domination totale des femmes et nous devons en arriver à nous faire une petite place (différenciée).


  8. Avatar de gastirad39
    gastirad39

    Je ne pense pas que tout cela soit dû au hasard. Je viens d’étudier différents matriarcats. Et je constate que mes sources sont le plus souvent des femmes « passant pour scientifiques » qui étudièrent des populations ou des groupes d’animaux dans les années 1960 à 1990. Ces femmes étant féministes eurent tendance à piper les dés.  Le plus bel exemple étant Margaret Mead, dont les travaux furent réfutés totalement après sa mort. Citons aussi F. Lhéritier, Cynthia Moss ou Heidi Gottner-Abendroth, ou encore les Leakey Angels (Diane Fossey, …). Comme par hasard, ces femmes furent courtisées par les médias dès leur apparition, reçurent des subventions gouvernementales …Vous voyez où je veux en venir ?


    1. Avatar de observateur
      observateur

      Intéressant, pouvez vous nous partager vos sources documentaires?


    2. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Ce serait fantastique de faire un grand ménage dans l’université française, juste pour le plaisir.


  9. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    En accord sans réserve avec votre commentaire Gastirad39. Je n’ai rien fait d’autre que de copier/coller un commentaire sur cette société Mosuo où les hommes n’ont aucuns droits sinon d’être des sextoys. Le pouvoir « féminin » devenu fémino-matriarcal est une horreur générant décadence et déclin, donc in fine populisme et fascisme. Je l’ai dit, l’homme est la culture, autrement appelé civilisation. La femme en complément sociétal. Précisant que lHomme avec un grand H, n’est pas forcément de sexe masculin. De moins en moins d’ailleurs… reste donc les codes présidant à la construction du masculin qu’il faut défendre coûte que coûte.


  10. Avatar de ALLINE
    ALLINE

    Il n’est pas nécessaire de remonter à la nuit des temps pour trouver une société matriarcale ou matrilinéaire, il en existent de nos jours , en particulier celle de MOSUO. On en trouve aussi aux Indes et en Amérique.Aux confins du Tibet, les Mosuos sont une société matriarcale où les femmes sont le pilier de la famille, elles possèdent la terre, la transmettent à leurs filles, leurs enfants – filles et garçons – restent dans le clan matrilinéaire, les enfants sont élevés par leurs oncles, les frères des mères. La notion de père n’existe pas, le mot n’existe pas, il n’y a pas de mariage, mais des « rencontres furtives » sans tabous ni domination entre les sexes. Un modèle de société qui fait réfléchir à ce que pourrait être une société sans violence.Société sans violence en effet. Du moins tant qu’elle a de quoi nourrir ses membres. Sans aucun droit pour l’homme également. Ce type de société confirmant que la femme est la nature, l’homme la culture.


    1. Avatar de gastirad39
      gastirad39

      Alline »Une société sans violences »Mais interdire aux hommes,tout droit de propriété, toute influence sur ses enfants, c’est déjà une violence. Et si les commentaires sont si positifs, c’est uniquement à cause du parti pris féministe. Car les violences sont sans doute cachées, comme lorsque notre justice minimise celles des femmes.De plus, c’est se priver de la participation active de la moitié de l’humanité. Celle qui a montré le plus d’ingéniosité et d’ardeur à la tâche depuis que la fonction paternelle a été inventée.Car il est probable que les sociétés humaines furent toutes matriarcales à l’origine.  Et puis un jour, une peuplade vit des femmes (des filles alpha probablement) décider de secouer le joug des matriarches en faisant alliance avec des hommes-parias.Le résultat, c’est ce que les féministes baptisent abusivement Patriarcat, mais qui est en fait un matriarcat édulcoré. Le véritable Patriarcat, ce serait l’inverse du matriarcat, soit l’expulsion des femmes, hors de la société, condamnées à errer dans un nomansland entre tributs, à se battre pour se reproduire puis à finir leurs jours à nouveau dans le nomansland, sans protection sociale !Ce ne fut jamais le cas, alors que c’est le sort « enviable » des hommes dans les matriarcats.


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