Qui sont les assassins ?

Ce matin, je vois cette femme de la ligue contre le cancer, dénoncer ces Français qui à 70 % seraient prêts à faire goûter de l’alcool à des mineurs durant ces fêtes. Et, oh scandale, 30 % seraient aussi prêt à le faire pour des mineurs de moins de 15 ans. La dépendance à l’alcool commencerait jeune. L’acceptation sociale de la boisson en provenance d’adultes, serait scandaleux, et perpétuerait l’addiction. Il faudrait y mettre un terme au plus tôt.

Dans notre pays, la consommation d’alcool n’a cessé de se réduire. Les gens en consomment de plus en plus tard et de moins en moins. L’addiction n’a pourtant cessé de croître. 20 % de français se droguent légalement aux anxiolytiques + antidépresseurs + neuroleptique. Mais si vous rajoutez à cela les somnifères, ou le café, vous arriverez certainement à une bonne majorité de français qui ne peuvent plus travailler, ou même vivre, sans drogue. Et phénomène nouveau, ce sont les femmes qui sont plutôt concernées, probablement grâce à la libération de la femme

Personne ne mène la guerre contre les ordonnances de médecins, ou les vendeurs de café, et pour cause, toute notre société ne tient qu’à ce fil, de la délivrance de drogues légales pour continuer à fonctionner. Sans parler de toutes les drogues illégales comme la cocaïne qui remplissent le même office. Et leurs effets sur la santé à long terme, sont certainement tout aussi délétères que l’alcool. Mais chut ! Il ne faudrait pas pointer du doigt les braves dealers institutionnels qui officient pour notre bien. Mieux vaut que les jeunes apprennent à se défoncer entre eux, sans le concours de leurs pères, en buvant des quantités astronomiques de mauvais alcool, puis très rapidement sur les rotules à l’âge adulte, en prenant d’autres drogues prescrites par les médecins. Ca, c’est bien.

Le rapport à la drogue se construit socialement. N’étant plus encadré par les pères, et la société ayant soit disant pris le relais, l’addiction est partout. Vous voulez voir un assassin : si vous tombez sur cette femme de ce matin, vous en aurez un exemple. A cause de ce genre de petite propagande, répétée jusqu’à la transe, ou parfois, de mauvais regards, bien des personnes ont été tuées dans nos familles. Elles ont développé le phénomène d’addiction qu’elles affirmaient combattre. 

L’interdiction de la fessée procède du même principe. Les limites doivent être posées et si elles ne le sont pas physiquement, elles le sont psychologiquement, ce qui est parfois plus dur. Quand elles ne le sont pas du tout, l’individu a moins de règles. Il est surtout soumis à la pensée grégaire qui lui indique comment agir. Il peut faire bien ou mal, mais ce n’est pas de sa responsabilité puisqu’il suit le groupe. Et pour supporter ce monde impersonnel, beaucoup de ces serfs doivent se droguer. Car ils ont été élevés dans le mensonge d’une enfance sans heurts, sans règles ni limites, que de faire plaisir, on non, à maman. Chaque prise de conscience personnelle devient pour ceux-là, un calvaire.

L’interdiction de la fessée et la féminisation qui la suit, est corrélée à une prise de pouvoir de l’état sur nos vies. Moins les individus ont intégré de règles au sein de leur familles, moins ils sont capables de violence positive, plus ils se laissent faire, plus ils sont potentiellement des assassins. Ils sont pacifiques certes, mais ils sont aussi capable de laisser génocider d’autres peuples en toute bonne conscience, ou de légitimer n’importe quelle loi tyrannique. 

Ne comptez pas sur moi pour dénoncer, comme Michel Serrault dans « Assassin(s) », les hommes politiques, la presse, les marchands de bouffe et d’alcool. 

Si ce n’était que ça, le problème aurait été réglé depuis bien longtemps. Non, l’assassin est en nous, et chez certaines personnes, il a même pris le dessus. Nous l’avons vu durant la période de pandémie covidienne : au nom de la survie, tout le monde a été forcé d’adopter des comportements illogiques, de renoncer à tout ce que nous avions acquis par l’expérience humaine voire par la science, et de se conformer au groupe. Mais ce marasme n’aurait pas été permis sans la collaboration d’une majorité d’assassins, c’est à dire de personnes qui par leur comportement irresponsable, ont confondu responsabilité individuelle et suivisme. Celui qui suit les préconisations d’un groupe sans se pencher plus en avant sur ce qui engage sa santé et celle des autres, n’a pas un comportement responsable. C’est tout l’inverse. Il confond obéissance et responsabilité. Le groupe le soulage de sa responsabilité, il se sert de la force du groupe pour vous imposer ses vues. Même s’il se retrouve sporadiquement en minorité, il affirme avec toute la puissance de celui qui se sent légitime, que celui qui n’obéit pas au groupe est irresponsable, car finalement dans son esprit, la tribu a toujours raison. Cependant la responsabilité est uniquement, et par définition, individuelle.

Qu’importe pour le suiviste qu’un seul ait souvent eu raison contre la multitude (il n’y a qu’à voir comment la pensée scientifique se construit à rebours des croyances majoritaires), pour lui, il faut contrôler l’individu qui représente la principale menace sociale dans son imaginaire. Mais il se trompe lourdement. Les débordements, dont un seul individu est capable, sont négligeables. Par contre, les débordements, dont est capable une institution étatique, n’ont pas de limites.

Tel un écolier, l’individu qui suit le troupeau s’imagine que si tous les individus se comportent mal, alors il n’y a plus de vie en société, au moment même où il se comporte mal en suivant le troupeau. Il n’est pas devenu adulte et ne veut pas s’imaginer qu’il est un tueur en justifiant l’état, que la vie en société est rendue d’autant plus impossible que des règles illégitimes s’y imposent.

L’assassin moyen tire donc sa légitimité du respect de l’ordre. Car que sont les quelques centaines de morts par arme à l’année, assassinats commis par des individus effectivement dangereux pour le groupe, en comparaison des génocides légaux liés à la prise de médicaments ou de vaccins ? Ou aux interventions armées pour « libérer » de pauvres nations qui n’ont souvent rien demandé ? L’ordre, l’assassinat de masse, et le contrôle procèdent d’un même mouvement. Nous allons voir comment ils s’articulent entre eux et comment les dirigeants suivent cet esprit grégaire qui meut les peuples frustres/corrompus, tout en l’encourageant pour asseoir leur tyrannie.

Pour cela, je vais développer un exemple qui vous paraîtra anecdotique, mais qui ne l’est pas, celui des dos d’ânes sur les routes de notre pays.

En premier lieu vient ces mères qui veulent se sentir en sécurité, elles et leurs enfants, en particulier devant les écoles et leur lieu d’habitation. Elles veulent se sentir en sécurité, même si leurs enfants n’obéissent pas à leurs ordres et traversent la route sans autorisation, et même si elles ne les ont pas assez surveillés. Notez déjà que leur propre responsabilité s’est effacée de leur esprit. Notez également qu’elles veulent éloigner d’elles toute fatalité, comme si cela fût possible.

Pour échapper à leurs responsabilités, comme d’habitude, elles en appellent aux hommes. Mais elles ne peuvent le faire que si cet esprit d’irresponsabilité a aussi gagné l’esprit des hommes. Sinon, ces derniers renverraient les femmes à leurs responsabilités en leur disant automatiquement : « Surveillez vos enfants, faites votre travail au lieu de vouloir gêner la circulation d’honnêtes gens. » Or comme ces hommes sont corrompus/féminisés, il ne leur vient pas de leur répondre cela. Au contraire veulent-ils sauver la veuve et l’orphelin en bons chevaliers maman, et donc répondre aux attentes de ces femmes sans les mettre en question. Au début, quelques mairies installent donc quelques dos d’ânes devant les écoles. Puis l’effet ruche appelant à la contagion, les hommes et les femmes corrompus d’ailleurs, se disent qu’il serait bon de faire de même, et ne pas être à la traîne de ce mouvement social (grégaire). « Protégeons nos enfants » semblent dire d’une seule et même voix, tous les élus du pays sollicités par leurs mégères. Quel noble élan !

Le désir de contrôle, ici des femmes, est donc légitimé par les bonnes intentions et la bonne conscience qui va avec. Il forme un système de croyance qui navigue en parallèle du système de croyance catholique avec son péché et sa rédemption, et plus particulièrement ici, sa protection du pauvre. Mais n’étant pas individualisé dans le confessionnal, tout le monde est puni. Tout le monde doit passer par le dos d’âne. Plus ils se multiplient plus il est difficile de les éviter. Très rapidement, la loi n’est même plus respectée, et ces dos d’âne qui ne devaient pas endommager les voitures sont construits avec tant de zèle, qu’il faut les passer deux fois en dessous de la vitesse autorisée pour éviter d’ abîmer son engin.

Non seulement le brave citoyen qui circule presque toujours en dehors des horaires d’entrée et de sortie des écoles, est puni, mais en plus, la mesure favorise les accidents qu’elle était sensée prévenir. Sans compter que ce ralentissement pénalise l’économie, la richesse et donc notre capacité à nous défier de la pauvreté et de ses misères. Le dos d’âne tue. Directement, la moitié de ces milliers de dos d’ânes hors normes qui endommagent les véhicules, sont accidentogènes et provoquent des morts. Mais indirectement, ils empêchent la circulation des travailleurs, ou font même perdre du temps aux chargés de famille. Alors comment expliquer un tel marasme ?

Tout naît je pense, du manque d’amour paternel, qui pose des limites dans le monde et sécurise l’enfant dans ses avancées loin de l’influence maternelle. Sans ce travail, l’enfant grandit avec l’unique idée de contrôle maternel en lieu et place de l’exercice de sa responsabilité. L’individu non sécurisé dans son rapport au monde, sera effrayé d’y entrer, et cherchera le contrôle, le désir de contrôle, le contrôle des autres, au lieu de se remettre en question. Il ne saura pas faire autrement et le seul moyen d’avoir une maîtrise sur son environnement sera pour lui de l’empêcher de se mouvoir, jusqu’au sacrifice humain quand ce désir de contrôle est l’apanage d’une majorité en société. Il est toujours plus facile d’accuser les méchants automobilistes qu’apprendre à éduquer ses enfants. La mère ici ne veut pas faire face à sa responsabilité, car les hommes eux mêmes ne l’y invitent pas. Le désir de contrôle s’étend alors à tous les innocents. Voilà ce qui est arrivé après les attentats en occident. Les gouvernements ont sanctionné tous les citoyens par la surveillance de masse et la censure, à cause de certains qui avaient commis des atrocités. L’idée étant qu’au lieu de punir le crime, il fallait le sanctionner avant qu’il ne puisse se commettre.

Ce mouvement suppose de priver de liberté tout le monde ou certaines catégories d’individus. Ainsi il n’y aura plus de crimes sur terre. Pratiquement, c’est l’inverse qui arrive. Seuls les criminels sont armés, et leurs crimes en sont facilités. Seuls les corrompus ont les moyens de leur corruption en plaçant leur argent dans des paradis fiscaux, tandis que le brave contribuable est assommé d’impôts justifiés par la nécessité de son propre contrôle. Il paye pour se faire plumer par les vrais criminels qui profitent de leur crime en haut de l’état, et qui ont les moyens d’échapper au contrôle qu’ils ont eux-mêmes instauré. Le blanc devient victime de l’anti-racisme, idéologie ayant créé de toute pièce la haine raciste à son égard. Tous les pères (patriarcat) deviennent le bouc émissaire des échecs familiaux parce que quelques uns sont effectivement mauvais. Sur la route, celui qui a une bonne voiture, qui peut prendre les autoroutes, ou l’avion, ou le taxi, n’a pas à assumer le risque causé par les dos d’ânes défectueux. Il ne perd pas de temps non plus. Il peut se faire conduire. Il prend aussi plus facilement l’avion, tandis qu’il entend contrôler ceux qui roulent au diesel en pleine campagne et qui ne polluent rien ni personne, et ceci en dénonçant leur bilan carbone. Dans un système de contrôle, opposé au système de responsabilité, l’innocent paye toujours, et les bourreaux appelle cela système « inclusif ». Il paye pour la mise en danger d’autrui qui ne s’est jamais réalisée. Par contre, si quelqu’un fait n’importe quoi sur la route, il y aura toujours un système d’assurance pour le soulager. Même s’il tue quelqu’un, la justice sera complaisante avec lui. Cette dernière ne le sera pas avec un homme ivre qui n’a tué personne. L’assassin sera excusé. L’innocent ivre, accablé, au nom du contrôle et de la fatalité. Car dans un système qui entend tout contrôler, les erreurs commises en dehors du contrôle, sont forcément excusées et jugées comme des fatalités. La responsabilité individuelle s’efface.

Le contrôle naît lui-même d’un désir d’ordre absolu. Et ce désir d’ordre ne se retrouve pas que chez les droitardés qui promeuvent la police, voire le pouvoir absolutiste. Il est surtout l’apanage du gauchiste de nos jours. Le désir d’ordre du gauchiste, c’est possiblement cette immigration qui fait de nous des « frères en humanité ». C’est aussi cette circulation, cette modernité, qu’il faut ralentir en la contrôlant jusqu’à l’arrêt, de plus en plus au nom de l’écologie. Les zones à 30kmh se multiplient sous nos yeux en france. Et plus nous nous habituons à circuler lentement, plus nous sommes incapables de conduire plus rapidement. Plus effectivement nous avons peur, et nous nous mettons en danger. Combien d’accidents sont provoqués de nos jours par des conductrices qui attendent à l’arrêt de manière surprenante avant de tourner, qu’il n’y ait plus l’ombre d’un véhicule devant elles à plusieurs kilomètres. La personne qui veut circuler normalement est obligée d’intégrer la présence de ces véritables dangers publiques qui ne seront jamais tenues responsables par les assurances des collisions qu’elles provoquent à la chaîne, car elles auront eu une attitude incohérente, mais prudente…

La pureté de l’ordre va jusqu’à l’arrêt de la circulation, où l’abolissement des frontières. Car le désir d’ordre appelle le désir d’ordre tout comme la folie appelle plus de folie. Le désir d’ordre est un infantilisme. Il prend sa source dans la prolongation de l’enfance dans le monde adulte, le désir de ne jamais connaître d’ennuis et de ne pas considérer le monde tel qu’il s’impose souvent à nous. Surtout dans un monde où le refus des repères paternels ne permet plus de grandir. A son exact opposé, la responsabilité nous permet de nous réaliser. Elle nous permet d’intégrer la complexité du monde ainsi que nos propres défauts, afin d’avancer.

Dans les yeux de tous ces adultes qui veulent encore se comporter comme des enfants, il y a l’insécurité qui prospère, surtout dans un monde où l’on ne risque rien à cause de sa richesse. Voilà pourquoi nous pouvons en même temps appartenir à une société dite développée, mais qui génère sa propre décadence avec des individus immatures qu’elle favorise en son sein. Pour développer un peu cet exemple, il est faux d’accuser le gauchiste de vouloir semer le chaos avec son immigration incontrôlée. Il entend imposer un ordre, pas le désordre. L’ordre qu’il entend imposer est celui de la fraternité où la violence n’existerait pas car chacun serait reconnu comme national. C’est un ordre tribal, sans propriété. Dans la tribu, il y a deux manières de traiter l’étranger : le combattre par la guerre ou bien tout lui donner, les femmes en premier, pour canaliser sa violence. Le gauchiste s’applique aux deux. Il sème la guerre en dehors du territoire national, au nom de la démocratie. Mais il donne aussi les femmes autochtones aux envahisseurs, jusqu’au viol, qui est excusé devant les tribunaux s’il provient de l’un de ceux là. Ou bien ces femmes se donnent d’elles-mêmes quand elles sont gauchistes, tribales. A l’inverse, celui qui se défend de l’étranger est accusé de désordre, surtout s’il essaye de faire évoluer les mentalités. Il est vrai que le droitard est en embuscade pour essayer d’imposer sa conception de l’ordre, presque aussi infantile que celle du gauchiste, en renvoyant tous les étrangers de manière indistincte. Le combat d’idées ne vole pas bien haut. C’est de nos jours, un rapport de force tribal qui tue.

Et pour en revenir à mon article, ce sont ces gens les assassins : tous ceux qui veulent étendre le contrôle de l’état, tous ceux qui privilégient l’ordre face à la responsabilité, tous ces féminisés qui ne savent plus prendre de risques ni se défendre et en appellent à toujours plus de sécurité, tous ceux qui veulent ERADIQUER au choix : les maladies, les crimes et délits, les excès, l’autorité, les viols, les violences conjugales, les violences tout court, les dictatures alors qu’ils ne contrôlent même plus leur état, tous les puritains qui voudraient que le voisin ne soit pas plus haut que lui, tous les jaloux. Ceux là ont tué des gens par millions, mais pire encore, ils empêchent des milliards de vivre, tout simplement. Ne soyez pas cet assassin. 

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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