Dans les milieux masculinistes américains mgtow, l’accès au sexe auprès de multiples partenaires est étudié sous toutes ses coutures. Les attirances de femmes y sont décortiquées et esquissent le portrait d’êtres qui seraient excités par l’argent, la violence, le mâle blanc puissant, maintenant ignorantes de leur horloge biologique, promptes à se jeter dans les bras du meilleur parti venu, puis à le trahir pour un autre. Pour ces hommes, le sexe et l’inconscient féminin semblent être l’alpha et l’oméga des relations hommes femmes modernes. Les femmes répondraient à des impératifs matérialistes de reproduction, théorie de l’hypergamie assise sur une explication biologico-darwinienne du monde.
Or, modernité ou pas, l’humanité se reproduit tout à l’inverse de ce genre de considérations. Les humains qui ont de multiples partenaires sexuels ont moins d’enfants que la moyenne. Chez les femmes, la multiplication des partenaires les confine à la stérilité biologique, leur corps étant programmé pour accepter préférentiellement la reproduction avec un partenaire régulier, à cause de questions immunitaires notamment. L’expérience de pas mal de couples le confirme. Nombre de femmes doivent « s’habituer » au corps de leur mari avant de pouvoir tomber enceintes, des fois plusieurs mois après le premier rapport sexuel. Sans même parler de questions psychologiques qui semblent surdéterminer cette question immunitaire.
L’homme qui a accès aux femmes sexuellement parlant, ce fameux mâle alpha maître du troupeau, ou cet oméga au-dessus de la masse, ne survivra pas forcément, dans le sens où il n’aura pas de descendance. Dès lors comment expliquer une telle contradiction dans les explications que notre société matérialiste se donne concernant l’évolution des espèces ? Car la théorie animaliste plaquée à l’être humain ne fonctionne plus du tout ici. A ce point que les pays les plus riches, et les individus les plus riches et les plus puissants de ces sociétés, semblent être devenus proprement stériles jusqu’au remplacement par des immigrés venus de pays pauvres. Comment expliquer qu’une théorie qui énonce à tout va « que le plus fort survit » ait généré des individus forts comme jamais, une société forte comme jamais, et cependant incapable de se reproduire ? Ici, loin de survivre, le plus fort semble être éliminé impitoyablement. Ou plutôt, comme je vais le développer, le plus fort selon des critères strictement matérialistes, s’élimine de lui-même parce qu’il se donne une explication matérialiste du monde.
Mais revenons à nos hommes américains perdus et qui cherchent à relativiser leur rapport aux femmes. Leur obsession du sexe, et leur vision même des rapports hommes femmes, en dit long sur leur stérilité. Si par miracle, ils finissent par comprendre que l’accès au sexe n’améliorera en rien leur rapport aux femmes, ils ne voient plus que par leurs échecs et les raisons matérialistes qui les ont conduit à cet échec, objectives il est vrai. Ils ne tournent pas leur regard vers les couples qui survivent, eux, ou sur ce qu’ils sont et d’où ils viennent pour pouvoir s’améliorer. Dans leur idéal, s’améliorer signifie devenir une sorte de monstre froid, pour coller aux attentes de ces dames, car ce sont encore les femmes et ce qu’ils supposent d’elles, qui définit la manière dont ils devraient agir, jusqu’à abandonner l’idée de former couple puisque les femmes sont ceci ou cela.
Comme je l’ai déjà évoqué, ils viennent d’une société qui idéalise le matérialisme, qui assimile la vie à la réussite matérielle, raisonnement animal s’il en est. Tout dans la société leur dit « Trouve un bon métier, devient un bon citoyen et le reste suivra ». Or voilà que rien ne suit. Ce type a un bon métier, c’est un bon gars et il ne trouve pas de partenaire stable. Dès lors, doit-il trouver des explications à cet échec, et ceci afin de tenter de survivre, de redevenir fécond. Eduqué comme tel, son premier réflexe va être de se tourner vers une explication matérialiste du monde qu’il a héritée de ses ancêtres. « Si j’ai échoué, je le dois à ces femmes qui sont vénales, qui sont allées voir ailleurs, ou qui n’ont pas été à la hauteur de mes attentes, qui sont déréglées à cause de leur hypergamie, à cause de la société, à cause de leur héritage biologique et inconscient. » Ainsi, ne va-t-il pas s’apercevoir qu’en raisonnant ainsi son matérialisme se regardera en miroir avec celui de ces femmes, qu’il aura choisi cette femme vénale ou insignifiante sur des critères matérialistes qui devaient nécessairement le faire échouer. Puis il observera son entourage, et il constatera qu’il n’est pas le seul. Il en conclura que ses théories sont valides, sans imaginer une seule seconde que tout le troupeau a commis la même erreur.
Si hommes et femmes pratiquent ce matérialisme, la responsabilité de l’échec social est à imputer aux hommes. Les hommes et les femmes pourraient s’accuser sans fin. Les uns finiraient par porter un doigt accusateur en direction de leurs mères en leur disant : « Vous nous avez donné un mauvais exemple. Vous êtes responsable de ma situation« . Et les filles pourraient faire de même avec leurs pères (féminisme) : « vous avez fabriqué une société matérialiste (hétéro-patriarcale) invivable où notre désir d’aimer ne peut s’exprimer. » Tous, pourraient accuser le partenaire qu’ils ont rencontré, puis en déduire que sa rencontre était logique étant donné l’éducation qu’ils ont reçue, raisonnement scientifique implacable, mais attitude stérile au possible. Pour sortir de cette impasse ne serait-ce pas aux hommes de prendre en main la situation et d’élever l’humanité, eux, le principe d’évolution biologique par excellence ? Les femmes reproduisent au mieux un état d’humanité. Il revient aux hommes de la faire avancer en prenant l’initiative du changement. Tel est le sens profond du symbole phallique : pénétrer et aller toujours de l’avant, faire avancer le monde. Si le monde ne va pas de l’avant, si les couples dépérissent, il revient aux hommes de le faire avancer. Sinon, les femmes finissent par lâcher le morceau et dégénérer dans la reproduction intime.
Or comment le faire avancer avec des visions matérialistes de l’avenir et finalement dépressives ? De surcroît, l’espace public est particulièrement du domaine du masculin. Croire que nos problèmes ne se régleraient qu’en envisageant nos rapports intimes, qu’en décortiquant nos rencontres, ne serait pas très viril comme approche du monde. Surtout que nous sommes handicapés en tant qu’hommes dans ce domaine. Nous mettons des décennies à nous soustraire de l’influence de notre mère avant de pouvoir ne serait-ce que comprendre ce que nous avons vécu et par qui nous avons été attirés. Nous sommes tous des chevaliers maman au début, prompts à défendre n’importe quelle pute parce qu’elle aurait le pouvoir d’engendrer et que nous sommes tentés de vouloir nous approprier ce pouvoir par leur biais. Les femmes sentent d’ailleurs souvent l’insignifiance d’un tel raisonnement, et elles n’y souscrivent qu’en état d’insécurité absolue, situation sociale que ces hommes rêveraient de voir réapparaître pour avoir, enfin, de nouveau une place dans la société. En vérité, ces hommes qui appellent de leurs voeux une société instable pour pouvoir exister, sont médiocres dans leur essence même. Car finalement, ils cherchent à ne plus faire d’efforts, pouvoir revenir à l’état d’enfance, ou tribal si vous voulez, et vivre dans l’inconscience la plus crasse. Normal que les femmes soient généralement défiantes quant à une telle attitude, et leur demandent d’aller les défendre ailleurs, les femmes plus évoluées je m’entends.
Au lieu de nous en référer à des visions matérialistes du monde qui n’ont qu’un seul but -rassurer l’enfant que nous sommes encore- et les plaquer dans le domaine de l’intime, ne serait-il pas préférable d’accepter qu’il existe dans l’intime, un monde des sentiments dont les règles sont diamétralement opposées à l’idée que nous nous faisons du monde social, ici un monde du personnel où la faiblesse gagne, où le temps ce n’est pas de l’argent, où l’inutile règne en maître ? En somme laisser une place à Dieu dans notre vision de l’intime et même de la société, une part inaccessible et qui échapperait toujours à notre maîtrise ? Question de survie si l’on songe que sans, nous devenons incapables d’envisager le progrès. L’humanité l’a constaté depuis bien longtemps : un homme qui ne se conçoit que par lui-même, qui se définit par lui-même, de manière matérialiste donc, est incapable d’avancer, stérile au possible, finalement dépressif (l’adage populaire dit « l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître »). Rien que ce constat devrait l’amener à la religion. Mais l’humain cherche à se défiler avec sa tête bien dure d’imbécile scientifique orgueilleux tourné vers son invincible malheur. Il tente d’envisager un monde sans Dieu, sans religion qui le dédouanerait de réfléchir, qui lui éviterait de s’affronter à une altérité omnipotente, pour ne pas avoir à lutter contre un ange de la nuit.
Or observons l’humanité et allons à l’essentiel. Cet homme sans Dieu, que génère-t-il comme descendance ? Et qui survit donc si ce ne sont les croyants ? Qui survit donc si ce ne sont les personnes qui ont nourri une religion en leur sein ? Tous ne survivent pas il est vrai. Pas mal s’effondrent dans une vision médiocre de la religion. Par contre seuls ceux-là sont aptes à survivre. Les autres ? Des bonobos qui baisent pour oublier la fatuité de leur existence, des bonobos qui ont des enfants avec de cheveux bleus ou rouges, des piercing plein le nez, incapables d’avoir des enfants, qui retournent à l’état tribal sans toutefois pouvoir engrosser pacha mama, pratiquant les infanticides par avortement, des résidus d’humains en dessous du règne animal pour avoir refusé de prendre en main leurs responsabilités d’hominidés.
L’humain qui survit est encore en dialogue avec l’autre sexe, et avec ses désirs comme ceux de son partenaire. Car si je ne l’ai pas encore écrit explicitement, la pourriture engendre la pourriture. Personne n’a envie de perpétuer un modèle de malheurs. Il faut avoir encore du beau en soi pour avoir des enfants, surtout dans une société de l’abondance. Sur un forum catholique, une épouse lançait un appel désespéré à d’autres femmes parce qu’ils ne se supportaient plus avec son mari. Elle cherchait des solutions auprès de ses sœurs, s’éloignant d’autant plus de l’élément masculin vers qui elle aurait dû se tourner pour comprendre son mari, comportement régressif et immature au possible qui devait être à la source de ses problèmes. Elle était en train d’échouer parce qu’incapable de se dire qu’elle avait fermé la porte à l’autre sexe. Et elle obérait l’avenir de ses enfants, ce dont elle avait d’ailleurs parfaitement conscience sans pouvoir l’empêcher. Elle était croyante mais ne devait pas avoir une idée de Dieu le Père très précise. Encore une de ces pratiquantes vouant un culte à pacha mama Marie tout en se disant catholique, générant bientôt dans sa famille le refus de se reproduire.
L’humain qui survit (je ne parle pas de l’humain-bête qui se reproduit) génère encore de l’amour en se confessant, en se mettant devant Dieu, tel qu’il est, sans essayer de tricher. Il fait au mieux au lieu de se croire le meilleur et de salir son entourage pour survivre psychiquement dans l’abus. Il cultive l’amour qui vient de Dieu. Voilà celui qui a des enfants qui donneront des enfants : l’humain qui trouve un juste équilibre entre sa vie familiale et la société, mais qui rejette tout de la société quand elle est matérialiste. L’humain qui ne croit rien de la société administrative athée et tout de Dieu. Quand la société lui dit qu’il ne faut pas avoir d’enfants, ou très peu, ou à un âge avancé, cet humain rigole et dit à la société en son for intérieur « cause toujours avec tes mensonges, je vais faire ce qui me chante ». Et quand la société lui dit de faire des enfants car la société en a besoin, pour faire la guerre, pour avoir de bons petits travailleurs productifs, pour servir le roi (la société a l’imagination fertile en ce sens), l’humain qui survit se dit « Je vais faire des enfants, et je vais faire croire à la société que je les fais pour elle, mais je les ferai pour Dieu, et je leur apprendrai tout le sens contraire de ce qu’elle cherche à leur transmettre. Je dirai à mes enfants qu’ils doivent échapper aux guerres absurdes, qu’ils doivent travailler pour leur famille d’abord et pour la société ensuite, et ne suivre que des chefs intelligents.»
Sans parler d’échapper à notre égoïsme intrinsèque, il faut avoir une religion pour avoir du recul sur la société et son pouvoir social, raison pour laquelle les sociétés passées ont si souvent tenté de corrompre la religion en confondant le pouvoir social et le rite. La hyène sociale a besoin de la religion pour légitimer ses tentatives d’abus sans quoi elle apparaîtrait immédiatement pour ce qu’elle est : le diable. Car sans la religion, les institutions sociales appartiennent au prince de ce monde et dépérissent comme les humains. Il n’y a pas que les individus qui deviennent stériles par manque de religion. Les sociétés aussi disparaissent dans la mécréance et en croyant se reproduire par elles-mêmes, nous le voyons en ce moment.
L’erreur matérialiste en est arrivé à ce point que le seul horizon de cette génération de macaques, est de se reproduire grâce à des utérus artificiels et de générer un « homme augmenté », eux qui n’arrivent même pas à vivre en tant qu’humain doué de biologie. Ils sont si évolués et si profonds qu’ils ne veulent pas penser à leur propre mort et évacuent l’idée en se disant qu’un jour, la science leur permettra de vivre éternellement, et jeunes. Des robots les remplaceront, et ils pourront fabriquer un humain de toute pièce. Pourquoi faire ? Ils sont bien incapables de répondre à cette question, si ce n’est par un « c’est le progrès », définissant ainsi le progrès par la disparition pure et simple de l’humanité, remplacée par des robots qui devront singer leur comportement actuel. De leur aveu même, qu’est-ce que ces personnes et cette génération ne génèrent, si ce n’est un formidable suicide ? Ils disparaîtront mais entre temps, il est à regretter que nos sociétés aient consacré de formidables moyens humains et matériels dans le but de fonctionner sans êtres humains, c’est à dire de disparaître purement et simplement.
Car l’humain qui survivrait de son propre chef, est comme « l’organisation mondiale » qui serait sensée répondre à tous nos problèmes collectifs : une vaste fumisterie créée par des cerveaux malades d’enfants handicapés, individus tellement orgueilleux et imbus de leur fausse puissance qu’ils n’arrivent pas à accepter leur disparition. Or comme tous ces grands hommes qui les ont précédées, il ne restera rien d’eux, absolument rien, au mieux deux lignes dans les livres d’histoire, peut-être pour dire combien ils nous ont menés à l’abîme, comme tous les autres fous sans religion qui les ont précédés. Deux lignes, et encore… ces personnes se gargarisent des quelques noms qui sont restés dans l’histoire, elles promeuvent d’ailleurs toute une mythologie autour de ceux-là (Louis XIV, Napoléon…), sans songer à l’immense majorité dont il ne reste rien, et dont elles feront certainement partie. Voilà comment elles se rassurent psychologiquement ces pauvres petites bêtes apeurées par la mort… encore plus pitoyables que l’être humain ne l’est en général, elles qui ont la prétention de vouloir choisir pour « les autres » et de faire leur bonheur malgré eux, alors qu’elles ne sont même pas capables de se prendre en charge. Nous sommes seuls responsables de notre bonheur, les saints et les martyres nous le prouvent assez.
Dans l’histoire humaine, si la biologie darwinienne avec toutes ses incohérences ne doit prouver qu’un seul fait historique avéré, c’est la survivance de l’humain uniquement religieux, sur toute la terre et à toutes les époques. L’athée est une anomalie de la reproduction des espèces, un monstre comme il en existe tant d’autres et dont la nature n’est pas avare, qu’elle élimine impitoyablement après s’en être servie. L’athée est stérile, nous le voyons dans nos familles, jusque chez les peuples fourmis. Mais encore, il pourrit la société précédemment religieuse qu’il investit, comme il a finalement pourri la nôtre, implacablement. Rien ne lui échappe, l’école, l’hôpital, l’armée. Alors que nous crevons de richesses, que nous sommes à la tête du développement humain, nous les blancs, nous ne sommes même plus capable de mettre un vis dans une chatte. Voilà le terrible bilan de l’athée qui eût la prétention de libérer sexuellement les foules (voir le roman « Le parfum » de Süskind). Sans religion ou sans Dieu, pas de code, pas de contrat de mariage, pas de dialogue entre les sexes, une défiance généralisée masquée bien mal par une solidarité sociale qui a remplacé l’amour individuel, un retour à l’inconscient tribal de la forêt, et au pire, une volonté de stérilisation.
Les organisations d’hommes auront beau retourner le problème dans tous les sens, elles n’arriveront jamais à rien tant qu’elles n’inciteront pas leurs membres à se sacrifier pour Dieu, à plier un genou devant Jésus, à faire un effort pour lever leurs gros culs de leur lit le dimanche matin et aller prier à la messe, en somme à chercher à s’améliorer personnellement avant d’aller chercher noise à des femmes qui n’ont jamais respecté que la force sociale ou celle des sentiments. Hommes, commencez à vous remettre en question. Le monde actuel crève de votre manque de réactivité, de toute l’énergie que vous dilapidez en vous branlant par corps interposés grâce à des applications de rencontre, de votre fainéantise morale et spirituelle. Si votre horizon, c’est d’avoir accès à une chatte, normal que vous n’obteniez rien dans la vie et normal que la société se meure. Vous êtes nés pour fourrer votre femme et lui faire un paquet d’enfants. Et si ce n’est pas possible, changer la société pour que d’autres hommes puissent le faire. Voilà comment un homme survit, même sans avoir accès à la reproduction. Sinon, ce que les socialistes ont bien compris, il est préférable qu’il soit remplacé par un tribal venu d’ailleurs.
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