Les eunuques ont pris place dans notre société émasculée. Toute une génération qui se sent à l’aise dans ce monde de caniches. Il ont leur leur roi -couronné de dentelles- et ce roi s’appelle Dupont, leur olympe -le poulailler-, leurs lois -le code des pédés-, leurs grands centres de féminisation aussi, nommés « médias », « république », « publicité ».
Leur pire ennemi : la virilité. Leur credo : la castration. Leurs opinions : celles de leur femme.
Poules d’eau vêtues de tutus mentaux, mauviettes mouillées dans les affaires de tata, héros du métro chaussés de pantoufles, ces roquets à la dent molle prônent le nivellement des sexes, l’édulcoration des genres, voire le total rabaissement phallique, confondant volontiers la morale du mâle avec le code du parfait châtré.
Ils ont une fierté de limace, des intentions de toutous, des revendications de soumis.
Persuadés de respecter la femme parce qu’ils la laissent démocratiquement piétiner leur épée de son talon-aiguille (ce fer-de-lance de la volaille en révolution), tordre leur marbre originel devenu bâton de guimauve, briser leur double vase solaire, ils sont devenus féministes, sodomites, avorteurs…
Et prennent leur dévirilisation pour de la galanterie.
Rasés de la tête aux pieds, annelés comme des bestiaux matés et adoptant les moeurs veules, plates, flasques des hôtes des potagers, ils ont fini par arborer la face placide des pantins poltrons, singer les allures ternes des mignons moineaux de mai…
Au nom de la parité Mars-Vénus ces jolis sont d’accord avec toute avancée de la cause pourvu que leur panache piteux de coquelets déplumés ne dépasse pas la permanente des porteuses de jupes qui les tiennent en laisse…
Après avoir lamentablement poussé les caddys de supermarchés, ces torcheurs de nourrissons s’attèlent aux landaus… Ils donnent même le biberon ! A quand l’allaitement ?
Moi je suis un macho, un vrai. Sans chaîne.
Mâle immémorial, héritier sain de mes gamètes intacts, imperméable aux siècles, antipathique mais authentique, nulle femme ne saurait me dénaturer.
Je suis un dominant, un vainqueur, un lion.
Porteur du sceptre qui désigne l’astre masculin auquel je m’identifie, je sais où est la place de l’homme et où est celle de la femme.
J’ai avec moi l’autorité innée de ceux qui ont conscience d’être fils de Râ et s’en glorifient. Au lieu d’en rougir devant l’autel mensonger des féministes.
Un mâle est un seigneur, la femme son naturel laudateur.
C’est la loi.
La loi des sexes, non celle du siècle. Toute descendante d’Eve qui se révolte contre la souveraineté de son demi-dieu n’est pas digne de se faire ensemencer. La gloire de la femme est dans les germes d’humanité qu’elle porte en son sein, non dans le venin du féminisme qu’elle inocule à son maître.
Je suis un macho, un pur, un dur, sans artifice. Ma pensée est de fer, mon front est lumineux, mon flanc divin.
Mon regard choisit, ma main désigne, mon bras décide, la femme dit oui.
Borné, moi ?
Non, simplement burné.
Laisser un commentaire