Un rapport du Sénat (1) qui sort juste avant les fêtes de Noël, ne minimisons pas l’effet marketing recherché par les féministes, accuse les sociétés de jouets (et la société toute entière) de vendre aux enfants des objets qui seraient trop « genrés ». Bien entendu, ce marquage sexué participerait à perpétuer les inégalités entre filles et garçons, et donc la domination des hommes sur les femmes, la fameuse « domination patriarcale ». Ce serpent de mer qui revient depuis quelques temps à chaque fête de fin d’année n’est pas tout à fait anecdotique. En effet, ce genre de lutte pour imposer un paradis sur terre se solde souvent par des échecs complets dont les populations font les frais.
Le religion démocratique : la passion de l’égalité, la féminisation.
Ils sont nombreux à dénoncer les religions comme source de conflit dans nos sociétés. Ils sont moins nombreux à identifier tous les morts causés par les fausses religions qui ne veulent pas donner leur nom. La démocratie n’est pas une religion, elle ne le sera jamais. Et quand elle en a la prétention, elle salit tout ce qu’elle touche, école, famille, charité, moralité en général. Ici, une de ses émanations naturelles, le féminisme, tente de rééduquer notre société à ses principes, égalité et compagnie. Mais il est à penser que lorsqu’elle aura fini son travail, il ne restera plus rien, entre autre, de l’enfance. Bien entendu, la démocratie/le féminisme ne vous diront jamais qu’ils favorisent l’hypersexualisation des enfants, ou la notion de femme objet de consommation. Pourtant comment ne pas constater que tous ces maux nous ont été apportés par la libération sexuelle encore si chère aux yeux de nos féministes. Bientôt ces dernières dénonceront la dégradation des conditions de vie des femmes, une détérioration dont elles auront été à l’origine par leurs attaques sur l’enfance. La flèche de leur arc est en train de se retourner jusqu’à elles.
En étudiant ce rapport du Sénat qui forme un joli condensé de l’état actuel de la pensée féministe dans le domaine des jouets pour enfants, voyons en temps réel comment avec toutes leurs bonnes intentions sans religion, elles sont en train de détruire nos institutions.
La fabrication d’un Etat totalitaire.
En écoutant les féministes, on pourrait s’imaginer que tous les jeux proposés aux enfants sont sexués. Or c’est loin d’être le cas. Selon ce même rapport 27 % des jouets sont fabriqués pour les garçons, 25 % pour les filles, et 48 % ne sont pas spécifiques à un sexe ou à un autre (p11). Les féministes pourraient en conclure au relatif équilibre du marché du jouet. Que nenni. La persistance de distinctions quel que soient leur niveau, suffit à alimenter leurs protestations jusqu’aux plus hauts sommets de l’État, ici le Sénat. Car la République se féminisant au fur et à mesure qu’il se démocratise (2), elle devient d’autant sensible à la plainte féministe. Surtout que celle-ci sait tirer sur la corde sensible des valeurs républicaines :
Cette situation (ndt : la sexuation des jouets), selon Brigitte Grésy, prive les enfants d’un terrain commun qui leur permettrait de jouer ensemble et n’incite pas au « vivre ensemble » (p34)
Cette situation les prive de quoi, puisqu’ils ont toujours la possibilité de jouer à des jeux en commun, en particulier à des jeux de société, qui eux, ne sont pas sexués pour la plupart ? Mais non, il faut rééduquer nos enfants pour qu’ils n’aient plus que le choix de l’indifférenciation. Pourtant, ce même rapport reconnaît que ce sont les enfants qui choisissent les jouets, et que donc, il n’y a pas forcément incitation des adultes à plaquer sur eux des modèles culturels (laxisme résultat de mai 1968). Or, quand bien même ce choix fait en dehors des parents serait l’expression d’un besoin chez les enfants, cette sexuation est perçue comme néfaste par les féministes. Pour contrer ce mouvement, le rapport en arrive donc à préconiser l’utilisation de la parole des parents (et surtout pas de leur autorité, qui d’ailleurs n’existe plus) pour favoriser « l’idéal républicain » (p43). Bel exemple de manipulation indirecte féminine. Il est d’autant plus étonnant d’observer ces revendications féministes que ces parents n’ont pas besoin d’être convaincus puisque selon une étude de la Fédération française des industries Jouet Puériculture menée en septembre 2014 auprès des parents d’enfants de 3-11 ans, il semblerait que deux tiers des parents penseraient que la mixité n’est pas assez développée. (ndt : en matière de jouets) (p41). En somme, les parents ont déjà accepté la rééducation là où leurs enfants résistent encore. Quand les féministes accusent la société de vouloir plaquer des réflexes culturels sur les gens, il est à se demander si elles ne se voient pas en miroir. Notre réflexion sociale en est à ce point ubuesque que même les grands-parents issus d’une génération plus morale se font convaincre d’acheter ce que le féminisme dénonce mais ce qu’il a contribué par tous les pores de sa peau à diffuser :
Bien que les grands-parents soient souvent choqués par ces jouets, qu’ils peuvent juger violents ou vulgaires, ils les achètent pour faire plaisir à leurs petits enfants. (p42)
La machine de la libération sexuelle ne s’arrêtera pas, tant qu’on ne l’aura pas dénoncée en tant que telle…
Le manque de bon sens des féministes en matière sociale m’amène à penser que derrière ce désir de contrôler les achats des gens, il y a peut-etre un autre désir de forme totalitaire. La réalité a plié, on pourrait dire a cassé, sous le poids de l’injonction féministe. Il lui faut désormais investir un autre champ pour réussir à se donner raison :
Comme l’a rappelé Brigitte Grésy lors de la table ronde du 27 novembre, l’enjeu est double (ndt : celui de la lutte contre la sexuation des jouets) :
– lutter contre la binarité artificielle du monde des jouets, qui crée des univers garçons/filles séparés, plus stéréotypés et inégalitaires que la réalité ;
Les dernières résistances dans le réel seraient dues à un manque de contrôle de l’imaginaire des enfants, et donc du monde du jouet. Les représentants de cette industrie sont alors sommés de se présenter devant la commission sénatoriale, de faire profil bas, et de mettre en avant les efforts qu’ils ont accomplis :
…ces gammes pour filles résultent de la préoccupation des fabricants d’ouvrir aux filles des jouets traditionnellement perçus comme réservés aux garçons, ainsi que l’a relevé Michel Moggio, directeur général de la Fédération française des industries jouet – puériculture, lors de son audition le 20 novembre 2014.
Ainsi, certains jouets ont pour but de tromper les petites filles pour les faire jouer à des jeux qui appartiennent traditionnellement aux garçons. L’industrie du jouet utilise ses compétences marketing pour satisfaire les objectifs féministes. Elle montre sa bonne volonté. Cependant, pour les féministes, tout signe d’allégeance reste et restera à jamais insuffisant, tant elles vénèrent leur plainte en matière de domination patriarcale alors que la souffrance des femmes leur est véritablement accessoire. Quant à celle des enfants…
Replis stratégique en matière de théorie du genre.
Il y a peu, les tenants de la théorie du genre affirmaient haut et fort que tout était culturel. Devant l’évidence d’une telle ânerie, ils reculent désormais, mais n’en restent pas moins attachés à leurs mensonges. Et si les féministes commencent à admettre que les besoins biologiques entre petites filles et petits garçons sont différents, pour elles, ces différences ne doivent pas justifier, en quoi que ce soit, des différences culturelles. Les hormones appartiennent aux petits « mâles » et aux « petites femelles », tel est le vocabulaire employé dans le rapport sénatorial et l’être humain n’aurait rien à voir là-dedans. Des chercheurs bien sélectionnés viennent alors à la rescousse des féministes en couvrant de leur aura, une discussion philosophique qui ne leur appartient pas. Ainsi, pour le chercheur en neurosciences mandaté durant les discussions au Sénat :
Jean-François Bouvet a toutefois souligné que cette différence entre homme et femme, qui paraissait corroborée par ces études, ne saurait être un frein à l’objectif d’égalité et qu’il n’était pas question d’en déduire quelque inaptitude que ce soit du cerveau féminin en matière d’apprentissage, quelle que soit la discipline. (p43)
Les différences biologiques ne pourraient justifier l’arrêt de la poursuite de l’objectif d’égalité… D’où vient une affirmation aussi péremptoire ? Comme si quelqu’un avait déjà vu culture et nature évoluer de manière distincte. On croit rêver. Le chercheur en neurosciences s’exprime en philosophe. Son propos est immédiatement repris comme expertise. Cependant, quand on fait des recherches en biologie, qu’on constate des différences entre sexes, qu’on passe même sa vie à ça, et qu’on se met soudainement à lutter contre le résultat de ses travaux au détour d’une discussion, l’avis rendu me semble plutôt un marqueur de soumission intellectuelle, qu’un signe d’expertise.
L’utilisation de moyens déloyaux
La dénaturation du langage ne leur fait pas peur. Ainsi, dans leur bouche, la moindre différence homme-femme, devient « sexisme ». C’est systématique. Il est grave qu’en les écoutant et en les laissant parler, nous admettions progressivement l’idée que toute différence est insupportable. Il faut du culot pour nier notre altérité à ce point. Mais les féministes n’en sont pas à ça près. Tout est bon pour se payer une légitimité auprès de la population. Car si les femmes s’apercevaient qu’elles usurpent leur place, le château de carte de leurs certitudes s’effondrerait. D’où cette exigence manipulatoire extrême, mais qui ne peut suffire à elle-seule. A la dénaturation du langage il faut donc lui ajouter l’apparence de la représentativité.
Ainsi, pour se légitimer, les féministes sont capables d’affirmer par exemple que c’est la population qui aurait demandé une barbie astronaute dès 1964, une barbie chirurgienne dès 1974, une barbie officier de police dès 1987, une barbie pilote de course en 2009, et une barbie ingénieur informatique en 2010 (p 21). En vérité les féministes et l’industrie du jouet marchent main dans la main ensemble depuis le début, animés du pire des consumérismes. Et quand elles écrivent plus loin dans le rapport (p39) :
En 2012-2013 se sont aussi exprimées des protestations de consommateurs devant l’univers stéréotypé des jouets et jeux et contre les modèles éducatifs que ceux-ci véhiculent implicitement,
il faut comprendre qu’en matière de « consommateurs », ce sont plutôt des féministes qui ont agi en sous main pour diriger l’opinion publique et les enfants, tout cela en collaboration avec l’industrie du jouet. Les politiques se complaisent à faire passer leurs amies pour des « consommateurs » lambda. Or ces mouvements idéologiques de « consommateurs » ont été créés de toute pièce par des penseurs de bas niveau qui disaient lutter contre l’individualisme alors qu’ils l’accompagnaient de toute leur force en détruisant les institutions traditionnelles. Pour cela, ils ont été subventionnés à coup de millions. Jusqu’ici, ces usurpateurs ont tout simplement échoué dans les missions qu’ils s’étaient donnés. Le bonheur tant attendu se fait attendre. Pire, les femmes voient leur situation se dégrader progressivement (isolement, manque de soutien familial, absence de temps, baisse du niveau de vie…). Désormais, pour couvrir leur forfaiture, ces féministes tentent de se cacher derrière un mince film de vernis démocratique. Et effectivement, on peut leur accorder cela. Ces femmes suivistes qui les accompagnent, représentent bien une majorité de femmes. Mais dans ce que ces dernières ont de pire en elles : leur hystérie, leur volonté omnipotente, leur incompétence publique quasi-généralisée. Alors quand on les entend dénoncer « l’expansion insidieuse d’un idéal de consommation auprès des enfants (p29), alors qu’elles mêmes n’ont fait que permettre à cet « idéal de consommation » de prospérer, on aurait juste envie de rire, si par le résultat de notre laisser-aller d’hommes et de nos bonnes intentions niaises en général, nous n’avions pas plongé des millions de personnes dans une misère morale et maintenant matérielle en pleine période de croissance économique.
Une maladie mentale dangereuse derrière les revendications féministes.
Dans ce rapport, et c’est significatif de la pensée féministe depuis ses débuts, tout est connoté négativement quand il s’agit de compétences féminines. Tout est connoté positivement si ce sont des hommes qui les maîtrisent.
Les jouets étiquetés « garçons » permettent par exemple de faire appel à l’esprit d’équipe, au courage et à la combativité et la compétition : c’est finalement tout un rapport au monde qui pourra être réinvesti dans leur vie future. P34-35
…
Inversement, Brigitte Grésy a relevé que les jouets pour filles s’appuient sur des aptitudes verbales ; ce sont des jeux d’imitation qui « favorisent des comportements conformistes », qui « étouffent la créativité des petites filles » et qui « dérivent leur énergie » vers l’apparence, le « fait de servir » et vers l’« utilisation de la séduction pour obtenir ce qu’elles veulent ». p35
…
À cet égard, l’exemple du talkie-walkie mentionné par Astrid Leray le 20 novembre 2014 est significatif : là où le talkie-walkie pour garçons existe en deux modèles, l’un pour trois ans, l’autre plus sophistiqué, à partir de six ans, il n’existe qu’un modèle pour fille, de base, avec un seul bouton, contrairement aux appareils pour garçons. Un tel jouet ne sollicite pas les compétences techniques des filles. P35
Les compétences langagières des filles seraient moins importantes que les compétences techniques des garçons. Quelle manipulation verbale incroyable ! Il faut bien être une fille et savoir user de son langage pour réussir à soutenir un tel paradoxe au moment même où on réussit à convaincre autant de monde d’une telle fable. Et ce qui devrait être normalement pris comme signe de domination de leur part, se retourne dans leur bouche en apparence d’oppression. Leur aptitude au langage est telle, que la plupart des hommes n’y voient que du feu. Ainsi, ceux-là ne peuvent comprendre comment elles contrôlent les lois et la société, sans forcément avoir de représentants dans les assemblées. Dans ce cadre, qui domine, qui est exploité ? En tout état de cause, n’y-t-il pas une supériorité du langage qui contrôle les personnes sur la production de biens ? En vérité, les hommes produisent toujours moins de biens en direction de femmes qui ont pour objectif, et de les contrôler personnellement, et de contrôler la production de ce monde matériel. Tel est bien le totalitarisme de toujours quand il s’accorde au féminin : vouloir dans une hystérie folle, tout contrôler.
Les propositions de loi : accentuer le contrôle sur la société.
Porposition n°1 : créer une charte de vente des jouets pour désexuer les jouets pour enfants et leur environnement (p49).
n°2 : création d’un label de bon comportement des sociétés pour les jouets.
N°3 : encourager le CSA à interdire toute distinction entre fille garçon dans les médias.
N°4 : organiser le boycott de marques qui oseraient aller contre ce mouvement (le boycott de marque reste pourtant illégal en France, mais un rapport du Sénat peut le préconiser et citer même le site internet Macholand qui le pratique en toute illégalité protégé en cela par toute notre société misandre…)
n°5 : assainir les commandes publiques de jouets pour les obliger à respecter la dite charte.
N°6 : encadrer tous les métiers de la petite enfance, en leur donnant des repères en matière d’indifférenciation (ainsi qu’aux animateurs de centre aéré)
n°7 : former les institutionnels de l’école (professeurs, psys, bibliothécaires) à la mise en place d’activités de jeu mixtes.
N°8 : faire jouer les enfants à des jeux mixtes durant les activités périscolaires.
N° 9 : lancer une grande campagne médiatique sur de nombreux supports pour « sensibiliser » le public à moins de sexuation.
N°10 : favoriser la réutilisation des jouets. Ici, je ne comprends pas bien pourquoi le site leboncoin.fr est pointé du doigt alors qu’il permet justement cette réutilisation…
Ces propositions et ce rapport liberticide ont été adoubés par tous nos journaux ou presque. Au pire, ils ont été accueillis par le mépris de certains qui ont cru bon pouvoir le prendre de haut (boulevard Voltaire). Ces propositions et cette manière de travailler, ne sont pourtant pas anecdotiques. Ils sont bien au centre de la dynamique occidentale. Nous ne devrions pas tout miser sur l’argent tandis que d’autres s’occuperaient de gérer nos croyances. Car notre économie est attaquée par notre faiblesse en matière de dogme, et non l’inverse. Ces questions devraient être prises au sérieux, et ne plus jamais être laissées aux féministes seules. Cependant, personne à l’heure actuelle n’est en position de défendre la complémentarité filles-garçons, et ceux à la pointe de la résistance, n’ont aujourd’hui pour ambition que d’éluder la question. Nous en sommes éloignés d’autant d’une possible sortie de crise.
Pourquoi les jouets sont de plus en plus sexués dans un monde de moins en moins sexué ?
Je crois que poser la question, c’est déjà y répondre. Les enfants sont en perte de repères parce que les adultes ont démissionné de leurs responsabilités. Les parents ne semblent plus ni hommes ni femmes, ou de moins en moins. De plus en plus, leurs rôles se confondent. Pourtant les différences biologiques et de caractère persistent. Cette incohérence est vécue comme une perte d’identité pour les petits enfants filles et garçons. Ils compensent alors en se bricolant une personnalité fantasmée à partir de l’achat de jouets, personnalité qui les rapproche de ce qu’ils ressentent au plus profond d’eux, de ce qu’ils aiment en vérité (et notamment bricoler pour les garçons, discuter pour les filles). Dans un monde où la société est sexuée, les enfants ont le droit de jouer autour des normes. Car à tel age, ils savent qu’ils vont travailler, prendre époux ou épouse, avoir des enfants, les pouponner ou les ouvrir au monde. Dans un monde asexué comme le nôtre, les enfants sont mis en insécurité. Ils se réassurent en achetant des jouets très marqués filles et très marqués garçons. L’exemple typique de ce genre d’achat pour un petit garçon ce sont les jouets qui tournent autour de l’image de « l’homme araignée ». L’homme araignée est ce petit garçon timide qui va revêtir sa peau de super héros pour combattre le mal dans le monde entier. Il va alors se départir de toute peur. Ce super-héros est caractéristique en ce qu’il reprend un symbole féminin : l’araignée ; mais un symbole à double langage. D’un coté l’araignée est la mère qui fait peur, la sorcière pourrait-on dire, la femme qui maintient dans ses liens et dévore. De l’autre cette araignée est capable de faire peur à la plupart des femmes, dont sa propre mère. L’araignée a donc ce pouvoir ambiguë d’être mère, tout en éloignant la mère. Pas étonnant que dans notre monde féminisé, autant de petits garçons se soient réappropriés cette image. Car face à la mère, ce n’est plus un symbole de masculinité qui va pouvoir les sécuriser, mais une image féminine dont ils se font peau. En termes de complémentarité, les petites filles sont beaucoup plus mal loties. Les princesses d’hier qui subissaient des épreuves sans fin, qui naissaient dans la pauvreté et le dénigrement, pour enfin s’épanouir, ont laissé place à des princesses disney beaucoup plus lisses et pudibondes. On ne fait pas l’éducation de petites filles avec de telles princesses (3). Et entre la putasserie des poupées libérées sexuellement qui ressemblent à maman, et la putasserie des poupées féministes qui incitent à la prostitution des femmes sur le marché du travail salarié, les princesses disney semblent même un moindre mal.
Et les parents dans tout cela me direz-vous ? Eux, ils connaissent si bien leur état démissionnaire, qu’ils sont en fait très rassurés, quoiqu’ils en disent, de voir leurs enfants perpétuer les rôles traditionnels, ou ce qu’ils imaginent des rôles traditionnels. Par ce genre d’achat, ils croient pouvoir transmettre une éducation dont ils sentent bien qu’elle leur manque. Le jouet compense l’amour dont ils ne sont plus capables. Autant dire qu’ils perpétuent le statu quo comme d’un moindre mal. Mais de toutes les manières, ils n’ont plus ni le temps, ni les moyens, de faire autrement. Ici comme ailleurs, la libération sexuelle a vraiment une sale tronche.
Si les féministes arrivent à leurs fins.
Il est probable que le nombre de femmes en dépression augmente à l’âge adulte, que le nombre d’asociaux hommes explose, et surtout que le nombre de personnes en perte de sens dans leur quotidien soit toujours plus important, sans parler des pratiques sexuelles déviantes qui ne manqueront pas de devenir le quotidien de nos sociétés. Face à cela, les féministes dénonceront encore les maux d’une société qu’elles auront contribué à généraliser. Elles tenteront encore d’étendre leur pudibonderie morale, ce qui aura encore pour conséquence de cloisonner un système qui ne le supporterait bien qu’au sein d’un cadre plus cohérent, un cadre religieux. En somme, il arrivera un moment, où n’importe quelle proposition qui fera sens, aussi fanatique soit-elle, l’emportera sur ce monde en décomposition. Il est à prévoir que si nous ne réussissons pas à lever le lièvre du féminisme avant, elles trouveront les moyens d’échapper encore une fois, à leurs responsabilités, comme par exemple, elles ont réussi à le faire dernièrement, en Tunisie ou en Egypte après les « révolutions ». Il est temps que nous acceptions (de nouveau) que le mal puisse avoir un visage féminin, même s’il est différent de celui qui emplit l’âme de certains hommes.
1 « Rapport du Sénat 182 sur les jouets pour enfants » Sénat 11/12/2014.
2 « Un homme ne peut survivre en démocratie », Aimeles du 19/03/2014.
3 « La reine des neiges, un christianisme féministe et matriarcal de Disney », Aimeles du 26/03/2014.
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(rapport sénatorial) "Vouloir faire du foot avec son garçon, bientôt interdit ?"
"Jouets pour enfants : ils sont une menace sexiste selon le gouvernement" Breizh du 25/09/2019.
"Ça se passe en Europe : une chaîne de magasins néerlandais adopte les vêtements neutres pour enfants", Les Echos du 21/09/2017.
"« Lego » beaucoup plus sexiste que dans les années 1970 selon un professeur", RITV du 02/06/2017.
Les féministes ont favorisé la paranoïa. Voilà le résultat.
"Nantes. Une association de jeunesse subventionnée par la mairie organise une exposition sur les stéréotypes de genre dans les jouets", Breizh du 16/03/2017.
"Exposition/HISTOIRE CULTURELLE Barbie ♥", RITV du 30/07/2016.
"Barbie Déconstruction d’une icône", Les Echos du 06/03/2016.
Barbie divorce, Barbie à l'avant-garde de l'insertion professionnelle, Ken efféminé, voilà la réalité de Barbie : une girouette du pouvoir féministe.
""Barbie n'est pas un jouet sexiste mais un jouet réducteur"", Figaro madame du 29/01/2016.
c'est réducteur pour une fille mais pas pour un garçon j'imagine. Faut arrêter un peu j'ai adoré les Barbie et j'adore toujours et a mon époque elles étaient vraiment hypersexuées et féminines (Barbie pâtissière, princesse, enceinte, maîtresse... ) je ne suis pas devenue anorexique ou je ne sais quoi pour autant. Les Monster's High sont mieux peut-être?
"DES ASSOCIATIONS FÉMINISTES DISENT "STOP" AUX JOUETS STÉRÉOTYPÉS", France soir du 03/12/2015.
Elle ont raison: Vive le Bleu pour les filles et le rouge pour les garçons
Tout à fait. Mais ces femmes elles, veulent plus. La mort des couleurs.
"L'histoire peu glorieuse des femmes playmobil", Figaro du 09/06/2015, Pauline Verduzier.
L'image du femme faisant le ménage jugée sexiste ? Si ce n'est pas du sexisme cela. Même quand les fabricants de jouets sont aux ordres, ce n'est jamais assez...