Vous, et votre famille, avez été molestés par les gardes frontière. Vous avez connu le froid dans les bois de l’est de l’europe, autant dire une épreuve terrible. Et vous ne comprenez pas pourquoi vous n’avez pas bénéficié de l’accueil privilégié qui a été fait aux Ukrainiens. Vous vous demandez aussi pourquoi vous n’avez pas été traité en humain, ni même en animal, et pourquoi certains occidentaux adoptent un discours hypocrite sur l’accueil des réfugiés. Vous nous interrogez avec sincérité. Et je pense qu’une réponse vous est due.
Avant toute chose, je voudrais vous dire que votre questionnement en dit long sur l’erreur qui est la vôtre, à vouloir venir chez nous. Vous savez ce que vous quittez, mais vous ne comprenez pas où vous arrivez. Je vais essayer de vous éclairer.
Tout d’abord, que vous possédiez un téléphone portable, paraît lunaire à la plupart d’entre nous. Mes ancêtres, tous Européens, ont connu la misère. Mes grands-parents ont eu faim. Moi-aussi. Lorsqu’ils ont eu le téléphone, nous ne devions pas l’utiliser tant ils étaient effrayés à l’idée de manquer d’argent pour payer la facture. C’est pour vous donner une idée du choc qui est le nôtre lorsque nous voyons des réfugiés jeter leur téléphone portable quand ils débarquent à Lampedusa, pour éviter de donner des informations aux autorités qui permettraient leur refoulement immédiat, et que des associations non gouvernementales leur en donnent un neuf. Pour nous, une personne qui possède un smartphone est quelqu’un de riche qui n’a aucune légitimité à quitter son pays. Si, dans son pays, il a réussi à se payer un téléphone portable, c’est qu’il a amplement de quoi vivre.
Nous avons connu l’esclavage, récemment, et nous ne voulons pas y retomber. Or votre arrivée permet aux riches de trouver de la main d’oeuvre à bon marché, sans avoir à remettre en question concernant les conditions de travail qu’ils nous offrent, et donc de prolonger l’esclavage. Seule la propriété et le manque de main d’oeuvre permet aux pauvres de s’en sortir. En venant, malgré toutes vos bonnes intentions, vous participez à perpétuer cet esclavage dont nous ne voulons plus. Car vous détruisez la propriété du sol et vous alimentez la main d’oeuvre à bon marché.
Pour la main d’oeuvre, c’est facile à comprendre. Il n’y a que les riches qui ont intérêt à favoriser les flux migratoires. Voilà qui leur permet de nous mettre en concurrence les uns les autres, en guerre perpétuelle pour nos moyens de subsistance. Ces personnes ne feront jamais venir de la main d’oeuvre de l’étranger pour être privés de travail, qu’ils soient politiciens ou patrons de grosses entreprises. Ils le font pour tenir entre leurs mains, les familles d’ouvriers et d’indépendants, tout en promettant à leurs enfants une illusoire ascension sociale dans le tertiaire.
Pour la propriété, sachez que nous possédons ce territoire et que cette jouissance seule a permis l’amélioration généralisée de nos conditions de vie et environnementales. A chaque fois que nous en sommes dépossédés, nous retombons dans la pauvreté, au profit de quelques apparatchiks. La gestion commune ou étatique d’un bien, c’est le communisme, sa pauvreté et les désastres écologiques qui l’accompagnent. Vous avez peut-être vu ces imbéciles communistes nous parler d’écologie en se rendant à leurs réunions coordinatrices en jet privé. Oui, là, vous pouvez parler d’hypocrisie les concernant. Ceux-là ont bien du chemin à faire pour comprendre quoi que ce soit à l’écologie, mais passons… Nous n’appartenons pas à cette infime minorité qui est la même chez vous ou chez nous. Ne nous confondez pas avec eux, ni avec ceux qu’ils ont corrompus chez nous en leur donnant des emplois fictifs de fonctionnaires.
Plus un pays est attaché à la propriété, plus ses citoyens ont d’influence sur le pouvoir étatique, et plus il est prospère et bien géré. Il suffit d’avoir été en suisse une fois dans sa vie pour le comprendre. Les rues y sont propres. La société vit. Cette situation ne règle aucune des difficultés spirituelles qui sont les leurs en tant qu’humain. Cependant accordez-moi que vous en rêveriez dans votre pays.
Or vous appartenez à des pays tribaux pour qui la propriété, est une notion abstraite. Seul le travail paie, enfin voilà comment vous l’affichez dans votre intervention. Toutefois, voilà encore une autre erreur des personnes qui viennent s’établir chez nous : croire que la culture, la religion, l’identité seraient anecdotiques, et que seule la force de travail compterait. Seul le travail compte chez les esclaves. Les autres, chrétiens, ont appris à prospérer en développant une autre idée de la société, où l’esclavage n’était pas tout, où le travail n’était pas tout, et plus précisément où le travail devait être exercé sous le sceau de la conscience/la responsabilité.
Il est vrai que dernièrement, cet occident chrétien s’effondre et donne l’image déplorable de pays sans foi ni lois. Sanction divine, nous connaissons une recrudescence de la pauvreté et de l’esclavage. Les enfants y sont sacrifiés par avortement comme dans les pires tribus de l’ancien temps, les vieux y sont abandonnés comme chez de nombreuses populations nomades, et je vous passe tous les autres désordres. Vous comprendrez bien assez tôt. Au fur et à mesure que nous abandonnons notre religion, les liens se distendent entre nous, et la barbarie revient. Et vous, avec votre religion tribale islamique, vous pensez pouvoir vous intégrer chez nous ? Nous n’arrivons même plus à intégrer les personnes d’origine chrétienne. Autant dire que la venue de personnes avec une culture si différente que la vôtre est prompte à nourrir le désordre.
Les sociétés sont comme des écosystèmes. Elles prospèrent et se diversifient en se protégeant de l’extérieur. Sans le vouloir, je vous accorde cela, vous participez à l’appauvrissement de notre société. Car quand bien même vous voudriez devenir chrétien, et le meilleur chrétien qui soit, vous ne trouveriez personne pour vous enseigner. Voilà à quel point de dégénérescence nous en sommes arrivés. Les personnes comme vous qui veulent s’intégrer et suivre le catéchisme ne trouvent pas. Et quand elles trouvent, la plupart du temps, elles sont considérées avec suspicion, parce que les croyants chez nous sont effrayés par leur ombre. En dehors de la chrétienté, et de l’esprit chrétien, vous serez nourri d’un matérialisme qui vous fera haïr votre présence chez nous, je dis bien haïr, car ce matérialisme vous fera regretter votre arrivée ici. Vous le vivrez comme d’une régression. Vous le dîtes si bien : ce cadre ne vous offrira même pas d’être traité comme un animal. Nous ne nous traitons déjà plus entre nous comme des humains, raison pour laquelle vous avez été considéré ainsi. Je veux insister sur ce point : vous n’avez pas été traité différemment de la manière dont nous nous envisageons. C’est une erreur de votre part de croire que vous auriez été considéré avec inhumanité parce que nous nous réserverions entre nous un traitement spécial. Loin de là, cette sauvagerie est notre héritage et ce contre quoi la chrétienté combat avec tant de difficultés. Si vous voulez vous intégrer à cette société matérialiste en fin de vie, vous devriez vous préparez à vous y habituer.
Les blancs en provenance d’ukraine ont été mieux accueillis parce qu’ils sont blancs. Effectivement. Croyez bien que je le regrette. Certes, ils sont plus proches de nous culturellement ou spirituellement parlant. Cependant, nos sociétés sont en passe d’être remplacées. Et l’afflux de populations étrangères chez nous ne devrait plus être toléré quelle que soit sa provenance. Ce racisme est une sorte de bouée de sauvetage à laquelle nous nous accrochons, pour ne pas faire le constat de la stérilité de nos familles et de notre défaillance. En pologne, là où vous vivez, la gauche peut encore entretenir certaines illusions en matière de remplacement de population. Chez nous en france, le grand remplacement vient d’être entériné par cette même gauche sous le terme de « créolisation ». Après avoir menti durant des années à notre société crédule, en lui affirmant que le remplacement était un fantasme d’extrême droite, elle avoue le crime puisqu’il est consommé. Voilà les gens qui vous accueillent, ceux qui transformeront vos enfants en esclaves pour oligarques logés dans des barres de hlm pourries.
Une petite partie des vôtres s’en sortira et s’intégrera. A quel prix ? Que vous soyez l’un de ceux là ne change rien à une décision de propriétaires qui doit être éminemment politique. Chez nous, la plupart des descendants d’immigrés haïssent notre pays. Comme je les comprends. Ils se sentent trahis dans leurs ambitions. Souvent, ils n’ont même pas acquis la propriété dont ils rêvaient. Vous voudriez que nous ne soyons pas hypocrites. Alors croyez-moi : retournez dans votre pays et battez-vous pour lui. Car je ne vous vois pas mourir pour le nôtre que vous ne connaissez ni d’Eve ni d’Adam, alors qu’il est devenu matérialiste, et que vous avez fui le vôtre auquel vous étiez attaché et qui vivait encore de sa tradition.
Vous avez raison sur un autre point. La responsabilité de notre gouvernement est écrasante quant à la déstabilisation de l’irak. Cela ne justifie pas que nous, pauvres, subissions les conséquences de décisions prises par des dirigeants que nous ne contrôlons plus, d’élites séductrices fomenteuses de guerres. Elles, effectivement, devraient vous accueillir chez elles. Mais comme vous le suggérez si bien, ces hypocrites ne le feront pas.
Nous devrions placer les réfugiés dans les maisons de tous ceux qui ont voté Emmanuel Macron, François Hollande, Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy, particulièrement Nicolas Sarkozy qui a semé la panique dans toute l’europe avec son intervention en Libye. De tout mon coeur, j’appelle cette mesure de mes vœux. Mais il faut être réaliste. Tout ceux-là n’assumeront jamais leurs responsabilités. Ils font supporter à la collectivité les conséquences de leurs propres décisions, parce que justement, ils sont communistes. Il n’y a pas que l’extrême gauche qui soit communiste chez nous… et en attendant, ce sont des personnes comme vous et moi qui payent. Nous, nous payons en termes de décadence, et vous, de désillusion.
Voilà, j’espère avoir fait le tour de votre questionnement. Je vous souhaite une bonne conversion/intégration en pologne, et je tiens à déplorer tous les actes de cruauté que vous avez subis et qui étaient complètement inutiles. Dîtes vous bien cependant, que nous subissons ces mêmes forces de l’ordre, et que votre arrivée renforce encore leur pouvoir sur nous.
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