En matière de justice, le donneur d’ordre est plus condamné que l’exécutant. Si nous appliquions ce principe avec rigueur, les femmes seraient plus enfermées derrière les barreaux que les hommes. J’en veux pour preuve la décapitation de Samuel Paty. En apparence, des hommes agissent de bout en bout pour se faire la guerre. En second plan par contre, tout a été décidé par des femmes.
Si l’existence de mon blog se justifie, c’est justement pour montrer un aspect de la réalité que personne ne veut voir dans notre société paumée : la culpabilité des femmes. Au contraire, tout le monde veut se battre pour elles, tout le monde leur est perméable, à ce point que cette perméabilité perpétue bien des crimes, et explique bien des silences. Brisons l’un de ceux-là pour essayer, et je dis bien essayer, de rendre plus intelligents les hommes dans nos contrées, et ceci en leur permettant de se détourner de leur féminisme ontologique. Et reprenons l’histoire de Samuel Paty, du début.
Au commencement, était une pauvre collégienne venue pleurer dans les bras de sa maman. Le monde entier est entré en guerre à cause de ces larmes. Exclue du cours parce qu’elle était mohamétane, et que le professeur, était soupçonné de ne pas aimer les Mohamétans, d’être raciste, parce qu’il voulait présenter d’affreuses caricatures de son saint prophète aux autres élèves, elle l’a mal pris. Et son entourage l’a suivie dans ce délire antiraciste.
???? VIDEO – #Terrorisme : Le Conseil des Imams de France serait indirectement responsable de la polémique au sujet de la mort du professeur #SamuelPaty. L’organisation aurait publiée une vidéo d’un faux témoignage d’une collégienne présente ou non présente, cela reste à vérifier. pic.twitter.com/03nHwYgyZS
— FranceNews24 (@FranceNews24) October 17, 2020
Même si notre société n’a pas voulu se pencher sur cette aspect de la tragédie, ce simple sentiment, va permettre l’enchaînement des violences qui vont suivre.
Le déroulé des faits analysé par un antiféministe
Premier élément étrange, le père n’intervient pas pour mesurer sa fille. Il semble comme absent du drame qui s’est noué. Par contre, sur les réseaux sociaux, la mère s’exprime, et quand bien même elle ne l’aurait pas fait, une armée de pleurnicheuses relaie sa plainte (effet ruche), puis d’autres hommes (chevaliers maman). Parmi eux, un père de famille dont le fils appartient à une autre classe que celle de Samuel Paty, prend l’affaire particulièrement au sérieux. La protestation parvient donc à l’imam du coin, intégriste, qui sera sensible à la thématique. Les deux hommes trouvent là une occasion favorable de défendre la veuve et l’orphelin tout en protégeant leur conception de la religion. La collégienne est interrogée, filmée, sans montrer son visage bien entendu, et elle réitère ses plaintes. La vidéo circule sur les réseaux sociaux, et un mouvement de protestation commence à apparaître parmi les parents de ce collège « tranquille ».
J’insiste sur le terme de « tranquille » qui a été employé par tous les médias progressistes (imaginez ce qu’il en aurait été dans un quartier pas « tranquille ») car ici, après la collégienne, après la fille-mère, interviennent une troisième catégorie de femmes, les professeurs, qui veulent aussi que leur environnement reste « tranquille ». Voici bien longtemps que nos femmes blanches votent à gauche, ont permis l’immigration de masse, et surtout cerise sur le gâteau en matière de décision politique, ne veulent surtout pas que les individus soient blessés dans leurs sentiments. Depuis des décennies, elles travaillent l’institution au corps pour que des décisions plus « humaines » soient prises. Que nous « progressions » en somme. Résultat, les parents savent très bien que désormais, l’institution est perméable à la propagande médiatique, aux pressions personnelles exercées sur de simples ressentis, au rapport de force. Le niveau a baissé et « l’éducation » nationale est devenue un véritable cloaque.
En l’occurrence, vous ne pouvez pas comprendre comment des parents se sont permis d’entamer une croisade contre Samuel Paty, sans comprendre combien un homme est en porte-à-faux dans toute institution féminisée. Notre professeur s’est retrouvé entre le marteau des filles-mères et l’enclume de ses collègues.
Lui, il croyait en toutes ces niaiseries politiques « je suis charlie », « valeurs de la république » et consort. Pour un homme, il est plus difficile d’exercer un métier dans lequel il ne croit pas. Mais pour une femme, la question n’est pas là. Le travail ramène de l’argent à sa famille. C’est un moyen de côtoyer des gens. Bref, le travail se dévalorise quand il se féminise car les femmes ont une haute conception des rapports personnels. Et dans ce cas, aucune femme ou presque, n’aurait envisagé son travail comme Samuel Paty le pratiquait, en s’exposant ainsi au danger d’une contestation publique pour des idées politiques, risquant ainsi l’isolement.
Plus encore, certaines de ses collègues se mettent à le critiquer, parce qu’il est en train de semer le trouble. Ce qui n’est pas faux. Du coup, une affaire ridicule voilà quelques décennies de cela, remonte jusqu’au rectorat, parce que justement, ces ressentis personnels à qui l’on a donné toute latence, règnent en maître, et que dans ce cas, l’esclandre n’est jamais loin.
Eu égard aux tensions communautaires dans notre pays, le renseignement territorial enquête. Des plaintes sont déposées dans les deux camps, sous des prétextes fallacieux, juste pour se couvrir auprès d’une justice féminisée ou bien pour s’en servir comme d’une arme de pression politique en faisant passer le professeur pour un semeur de trouble à l’ordre public. Plus personne ne cherche à imposer une forme de justice. Le rapport de force tribal est partout.
Après réunions, dialogues et autres, les esprits semblent s’être calmés. Ou bien, ils vont se calmer, chacun est appelé à mettre de l’eau dans son vin. Seulement du côté des Mohamétans, la rancoeur est là. L’humiliation n’est pas admissible surtout face à un système jugé faible, accommodant et pourtant « islamophobe ». Du côté de la gauche, habituée au blasphème envers les catholiques, celle-ci ne comprend même pas que des « citoyens français de confession musulmane » puissent être humiliés pour de simples dessins, alors même qu’elle cherche à en faire entrer en masse sur le territoire. C’est dire combien les gens se comprennent dans notre pays, et combien le « vivre ensemble » était une idéologie creuse.
Intervient alors, une sorte de génie du marketing en provenance de Tchétchénie, de l’âge de 18 ans, et qui comprend que l’occasion est trop bonne pour ne pas en profiter. Sa culture lui a appris comment une guerre ne devait pas se perdre. Avec hardiesse, faiblement armé, il va devant l’établissement, convainc des élèves contre de l’argent de lui donner des renseignements sur le professeur incriminé et il l’exécute sommairement, avant de finir le travail en devenant martyre de la cause, abattu par les policiers de la république. Parfait.
Le rôle de l’Islam
Les analystes de droite ne comprennent pas grand-chose à l’Islam. Et que dire de ceux de gauche. Pour eux, l’Islam est une religion patriarcale, où les femmes n’auraient pas de place. Ainsi sont-ils incapables de décrypter le déroulé des faits, pas plus qu’ils ne perçoivent avec exactitude le remplacement civilisationnel qui nous arrive. Nous ne sommes pas remplacés par des personnes qui haïssent les femmes, mais au contraire, qui les « aiment » à ce point qu’ils sont capables de tuer pour sécher les larmes d’une pisseuse élevée par une fille mère.
Du côté socialiste français, les barbares sont forcément incapables de s’occuper de leurs femmes. Eux seuls sont civilisés, et pensent pouvoir les traiter avec correction. En vérité, chacun de ces deux camps continue, comme toujours dans l’histoire humaine, à faire la guerre pour les femmes. Et si l’Islam est particulièrement violent en regard de nos conceptions modernes de dégénérés, il l’est par et pour les femmes. Notre aveuglement réciproque n’est qu’un reliquat d’esprit tribal qui prend tout l’espace en ces temps de décadence. Car le niveau de civilisation ne se mesure pas à la manière dont elle traite ses femmes, mais au contraire, à quel point elle est capable de leur donner des limites. C’est dire la bassesse que nous avons atteinte en France.
Comprenez combien l’imam n’est pas un prêtre catholique. Il doit répondre aux femmes de sa communauté, marié qu’il est, et possiblement marié avec plusieurs de celles-là, pris au piège par les femmes de son entourage, et de celles qui auraient une légitimité à le séduire. Ne pas répondre aux femmes de sa communauté, ce serait se mettre en porte à faux avec sa mère, ses épouses, ses filles, ce serait être possiblement rejeté par l’oumma. Le polygame n’exploite pas les femmes, ou si peu (quelques relations sexuelles dans l’année), il est exploité par elles, notamment financièrement et toute sa vie. Dans cet affaire, notre imam a donc joué son rôle de « bon musulman » avec probité.
Il faut dire que l’Islam est un catalyseur particulièrement efficace des plaintes féminines, beaucoup plus efficace en tout cas que la tradition française, et je dirais même, que n’importe quelle tradition. Ce qui explique le sous-développement des pays mohamétans. Ceux-là, comme tout système tribal, cherchent à reproduire à l’identique, une société fantasmée des origines. L’Islam protège, il a du mal à créer. Mais en même temps, il tient là sa force. Tandis que nous nous sommes jetés à corps perdu, en Occident dans une fuite en avant sans Dieu. L’Islam reste sur ses bases, et est en passe de l’emporter sur nous pour cette raison. Jamais l’Islam ne se fourvoiera parce que l’Islam ne change pas, parce que l’Islam se veut comme tel. Et la statu quo est préférable à l’échec comme chacun sait. A l’inverse, sans religion catholique, voulant toujours « progresser », nous nous sommes pitoyablement effondrés, au point de ne plus percevoir aucune altérité, plus féminisés que les plus féminisés des peuples tribaux archaïques.
Et les femmes ?
Dans ce cadre, les motivations de la collégienne paraissent bien anecdotiques, et pourtant je voudrais y revenir. Cette pauvre fille a cherché a attiré l’attention à elle, aspiration atavique chez les femmes, et elle y a réussi au-delà de toute mesure. Pour le moins, elle a manipulé les hommes de son entourage avec brio. Les femmes qui contiennent mal ce désir ont souvent manqué de père, manqué de l’exemple sain et légitime d’un père. L’imam a agi comme un père de substitution pour elle, comme cela arrive souvent avec les prêtres catholiques. La mère, qui n’a pas distingué la souffrance de sa fille et la sienne, est une autre de ces enfermées que je tiens à appeler « filles-mères » à cause de cette indifférenciation, qu’elle ait eu un compagnon ou pas auprès d’elle à ce moment là, qui soit le père de son enfant ou pas. Celles-là ont provoqué un bazar formidable en France parce que nous avons tous, laissé le père disparaître progressivement des familles. Les banlieues sont pires qu’ailleurs en la matière. D’où les commérages et les réactions en chaîne qui ont abouti à cet assassinat. Car ici plus qu’ailleurs, même les faux pères qui se retrouvent présents auprès de leur enfant, les légitiment en toutes circonstances, se conduisent en seconde mère toute puissante même au sein de la société, et se servent de leur progéniture comme d’un prétexte pour jouer aux justiciers et se soulager de leurs émotions débordantes. L’absence de réseaux sociaux n’y aurait rien changé. Nous ne reviendrons pas à l’âge de pierre même si les socialistes en seraient for aise.
Sans prise de conscience concernant le pouvoir des commères de toujours, les débordements se multiplieront. J’ai déjà montré comment les tueurs en série se recrutaient dans des milieux privés de père légitime. Ce n’est qu’un exemple parmi des milliers d’autres. Le féminisme en cherchant à se débarrasser du père, du mâle blanc de plus de 50 ans, fomente une souffrance généralisée. Ce malheur se répand de nos jours. Beaucoup plus en tout cas qu’il y a 50 ans. Le féminisme n’est pas un progrès, mais un phénomène de putréfaction. Avec un tout petit peu d’objectivité, chaque jour nous pouvons en mesurer les résultats.
Aveuglement de féminisés
Une collègue de Samuel Paty a eu un mot très juste en apprenant sa mort : « Nous avons du sang sur les mains ». Beaucoup de gens ont beaucoup de sang sur les mains à vrai dire. Ce sang ne se lavera que dans le sang de l’agneau. Il serait temps de revenir aux fondamentaux. Et surtout, de ne plus raconter n’importe quoi. Ce vivre ensemble qui nous a été promis, il est temps de le vivre de manière pragmatique : nous ne serons jamais tous indifférenciés, républicains, sans foi ni loi, for heureusement. A refuser de prendre en compte les gens que nous avons accueillis et en leur vendant un suicide civilisationnel, nous renforçons chaque jour les bases d’une relation en forme de guerre civile. A ce sujet, j’entends que des livrets de caricatures devraient être distribués à tous les élèves de France. Nos gouvernants sont-ils devenus à ce point complètement fous ?
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