Ce n’est peut-être pas un hasard si j’étais en train de faire mon meilleur score en quelques heures lorsque mon blog a été censuré.

Non, seulement l’article incriminé, mais le blog dans son ensemble. Ce ne sont pas 2500 personnes qui l’ont signalé comme je l’ai cru dans un premier temps après avoir consulté mes messages, mais après vérification, seulement une soixantaine. Cela a suffi pour que mon hébergeur se questionne. Au début l’article ne lui posait pas tant de problème que ça. Et puis il l’a montré à une collègue féminine par acquis de conscience. Vous imaginez la suite…

Elle lui a fait voir à travers son propre regard. Elle a fait valoir ses prérogatives de femme. L’article ne lui convenait pas. Le directeur du service pré-contentieux , un homme pourtant installé depuis un bon moment à son poste, s’est rangé à ses vues, sans égard pour la loi. Il a fermé le blog. J’ai ainsi perdu plus de trois semaines de travail pour remonter ailleurs un site digne de ce nom, la confiance étant brisée. J’ai travaillé d’arrache-pied et je ne suis pas mécontent du résultat. Je crois que j’ai gagné en fonctionnalité et en sûreté. A toute chose, malheur est bon.

Cependant, au-delà de la perte d’un temps qui m’est précieux, je garde comme un goût amer. C’est vrai, j’aurai dû anticiper sur le fait que notre société fragile devenant de plus en plus liberticide, ne faciliterait pas l’expression d’un point de vue qui la dérange, le mien, quand bien même ce travail se situerait encore dans la légalité. Non, là où je suis dépité, c’est de voir encore une fois, une femme intervenir de manière indirecte, ces femmes que l’on dit sans pouvoir, pour imposer son point de vue en dehors de toute légalité, malgré tous les avertissements que mes articles contiennent, et surtout, malgré une différence hiérarchique qui aurait dû être favorable à la préséance de la pensée de cet homme, dans un secteur traditionnellement masculinisé qui a fait la gloire de la France tant que ce furent principalement des gars qui défrichèrent ce terrain vierge. Mais voilà, là comme ailleurs, ces hommes qui ont porté le progrès, qui ont pris des risques et ont parfois engagé toute leur vie pour réussir, accueillent désormais des femmes en nombre dans des entreprises qui fleurissent, sans anticiper sur les conséquences d’une telle décision, ni sur les nécessaires adaptions qui permettraient de vivre une mixité bien comprise. Non, ils pensent naïvement qu’il n’y a pas de différences entre hommes et femmes, on le leur a tellement répété. Ils pensent même que ça va forcément mieux marcher. Au pire, ils s’imaginent pouvoir manipuler de faibles femmes. Le retour de bâton est rude pour ceux-là. Au mieux, ils se font dominer par le sexe…

Dans mon cas, cette femme ne s’est pas positionnée du point de vue de la vérité, de la loi, ou du bien-être de son entreprise. Elle n’a pas suggéré à son collègue que je change des parties d’article, ou que je le supprime. Non, elle a dramatisé et ce faisant, elle a provoqué une censure complète du blog. Elle a préservé ses convictions, ses intérêts et elle a coupé court à toute prise de risque de la part de celui qui était pourtant son supérieur. Vous me direz, c’est un homme qui a pris la décision. C’est vrai. Cette façon assez généralisée des hommes français, depuis très longtemps, de soumettre leur vérité à l’approbation d’une femme questionne. Elle devient aujourd’hui très inquiétante. Autant je reconnais que nous avons souvent besoin d’être éclairés en tant qu’hommes sur des relations plus personnelles, par exemple dans notre couple, autant la défense de ces intérêts personnels au niveau d’une société, d’une entreprise ou d’une organisation quelconque, se révèle souvent catastrophique. Il a fallu que nous crevions de richesse pour ne pas le voir. Vouloir respecter les femmes est une tâche noble. Mais il faut d’abord se respecter avant toute chose, et ne pas céder immédiatement à ce genre de point de vue totalitaire et mal adapté à la fluidité sociale. L’angoisse de ces femmes ne nous appartient pas, et elle est mauvaise conseillère socialement. Elle débouche sur un comportement rigide qui n’est pas bon pour la vie en société. Si les femmes nous rappellent souvent combien les points de vue personnels sont importants, et aujourd’hui dans notre société dégénéré combien il est facile de dominer en s’imposant dans ces rapports personnels envers et contre toute moralité, l’individu social doit pourtant continuer à savoir s’effacer pour servir la collectivité. C’était le rôle des hommes quand ils en avaient encore un. Une société qui ne se met plus au service des siens mais d’intérêts personnels est une société en faillite. Tel est bien le chemin que nous avons pris depuis 40 ans et qui, de déséquilibres en déséquilibres, nous amène à croire que le problème viendrait d’un patriarcat qui n’a pourtant jamais existé, tandis que tout point de vue masculin de nos jours, où qu’il se trouve, dans la famille, ou dans nos milieux professionnels, est soumis à la censure d’une femme.

Vous comprendrez donc pourquoi, n’adhérant pas cette démarche, je réédite l’article en question qui dénonce la sanctification du viol (vous le trouverez ici). Que les petits puceaux qui ne l’avaient pas compris, apprennent à lire. Que les femmes trop sensibles à ce genre de discussion, retournent à leurs fourneaux. Maintenant que je l’ai supprimé de mon ancien blog, et que je suis prêt à poursuivre sur le nouveau, j’espère que mon ancien hébergeur acceptera de rouvrir l’accès à mes articles précédents. Je vais évidemment poursuivre mon travail de manière sereine, de toutes les manières possibles. Il n’est pas question que j’accepte que tout point de vue un peu viril soit censuré. J’habite en France et je compte bien faire valoir mon point de vue d’homme, dans un débat philosophique qui appartient à tous. Nous vivons dans une société qui n’accepte plus la moindre différence, mais ne comptez pas sur moi pour le tolérer. Hommes et femmes sont différents. Ces différences sont belles et utiles dans un cadre de complémentarité, et je ne laisserai à personne le droit de les dévoyer, sans dénoncer son action.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

View Comments

  • Dans la Silicon Valley, les femmes sont mal vues :

    Figaro du 06/11/2013

    Peut-être assimilent-ils femmes et manque de rentabilité dans un secteur économique de pointe et risqué ? A moins que ceux qui ont révolutionné notre monde soient des cons.

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Léonidas Durandal

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