Tunisie, Egypte, Algérie… c’est marrant comme chaque groupe d’intérêt se prépare à l’assaut du pouvoir, discrètement, à pas de loups, chacun se rapproche et attend son heure, plus ou moins dans l’ombre.
Moi, ce qui me crève les yeux c’est encore la rouerie des féministes. Elles ont collaboré avec toutes ces dictatures sans l’ombre d’un repentir et revendiquent maintenant leur part du gâteau ! Mais quel culot ! Normal vous me direz, plus on a mis le doigt dans la confiture, plus il faut crier haut et fort son innocence pour être cru. Il faut montrer « qu’on en est plus » (comme les résistants de la dernière heure durant la seconde guerre mondiale).
Il y a une bonne raison pour laquelle les féministes sont restées en retrait du mouvement. Bien entendu par lâcheté, mais pire, parce qu’elles ont cautionné ces pouvoirs durant des années. Les féministes tunisiennes étaient bien contentes de vivre sous la férule de M Ben Ali qui les protégeait des méchants Islamistes (vous savez la théorie du coq pour tout le poulailler), elles l’ont soutenu, et désormais, elles voient avec inquiétude le pouvoir leur échapper. Elles ont misé sur le mauvais cheval, et la course est presque terminée. Cependant ne vous inquiétez pas trop pour elles, elles savent rattraper des situations encore plus improbables que celle-là. Car les féministes sont très fortes pour une chose : échapper à leurs responsabilités aux yeux des hommes. Prises la main dans le sac, elles savent très bien se faire passer pour plus bêtes qu’elles ne sont. Tous ces démons ont compris que les subtilités de l’histoire étaient réservées à quelques élites du futur et que le principal, c’était de faire bonne figure à l’instant. Ainsi, elles ont bien veillé à soigner leur image durant ces révolutions (sans trop s’investir d’ailleurs) en manifestant, mais juste assez tard pour n’avoir rien à risquer. Quant à nos médias dégénérés, ils se sont chargés de relayer leur opération marketing éculée. Elles, qui n’ont aucune légitimité idéologique, sociale et historique, qui vouent chacune des sociétés où elles interviennent au feu et au sang, elles, qui ont flatté tous les pouvoirs arabes en place ou qui les ont dirigé directement (Leïla Ben Ali, http://www.20minutes.fr/article/357651/Monde-Catherine-Graciet-La-derive-presque-mafieuse-de-l-epouse-Ben-Ali.php), ces femmes donc, ont même trouvé le moyen de revendiquer une grosse part de la tarte (http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/les-feministes-tunisiennes-reclament-un-etat-laique-et-legalite-des-droits/2524). Et le pire c’est que nous allons certainement leur donner au lieu de la leur mettre dans la tronche.
Elles retournent si vite leur veste, qu’en général, nos yeux d’hommes lascifs sont persuadés qu’elles n’ont jamais changé d’avis. Eh oui, il me faut régulièrement faire ce constat : en ce qui concerne les féministes, les hommes ont une mémoire de poisson rouge, alors même qu’ils viennent d’être mordus jusqu’au sang. Parmi mes 100aines de lecteurs réguliers, le premier avec qui j’ai eu une discussion sur le sujet, un Tunisien, tentait de disculper cette pauvre Leila, irresponsable et sans cervelle, qui se serait seulement servie du féminisme. Il oubliait que par un procédé de retour bien compris, le féminisme s’était bien servi de Leila et l’avait largement récompensée (voir l’article de Wikipédia sur Leila désormais Trabelsi….). Tous ces gens qui se croient supérieurs à des Leila, il faudra qu’ils m’expliquent comment autant d’hommes ont pu laisser faire cela… Est-il si difficile de reconnaître qu’une féministe a su berner tout un peuple ? (Orgueil quand tu nous tiens)
Les féministes algériennes ont mieux anticipé l’affaire que leurs consœurs tunisiennes (elles ont eu le temps de voir venir…). Elles manifestent avec la population depuis un bon moment, bien qu’elles soient mouillées jusqu’au cou avec le pouvoir en place : http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/60138/date/2011-02-16/article/en-algerie-le-printemps-arabe-est-maussade/ D’ailleurs, toutes leurs compromissions sont en train de pourrir le mouvement algérien (à noter aussi toutes les compromissions de la gauche, comme en Tunisie). Quant aux féministes tunisiennes, elles nourrissent des regrets de ne pas avoir eu le nez creux. Désormais, il leur faut redoubler d’efforts pour avoir droit au chapitre 🙁http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/les-feministes-tunisiennes-reclament-un-etat-laique-et-legalite-des-droits/2524). Seulement voilà, pour rappel, parmi tous les martyres en Tunisie, on n’a dénombré qu’une seule Tunisienne (une de trop vous me direz, certainement même pas féministe): http://thalasolidaire.over-blog.com/article-liste-des-victimes-de-ben-ali-bilan-provisoire-65144279.html. Et pour enfoncer le clou : combien de féministes ses sont faites torturer pour une Tunisie libre ? Combien de ces féministes dont est rempli ce pays, ont pris les armes, ou ont été inquiétées par ce pouvoir corrompu ? Vraiment, je ne vois pas de quel droit, on leur donne voix au chapitre! L’égalité est un principe que les féministes appliquent quand cela les arrange. Aucune féministe ne s’est jamais risquée à se délester de ses petits intérêts pour défendre la démocratie. Et pourtant pas une journée sans qu’on ne leur donne la parole… et qu’elles nous assomment de leurs revendications. Ne trouvez-vous pas qu’il y a quelque chose d’immoral à tout cela ? Après les avoir vu collaborer avec ces dictatures, les voir maintenant, bien planquées à l’arrière du convoi, et laisser les hommes se faire tuer pour récolter, par la suite, les fruits sanglants du courage. Personnellement, ai-je le droit de trouver cela au minimum… faux-cul ? Non ? A mon humble avis, les féministes n’ont aucune légitimité dans la reconstruction tunisienne et je ne vois pas pourquoi les médias leur donnent la parole. Quand il sera temps de se relever les manches, il y aura bien assez de femmes intelligentes et de démocrates en dehors des mouvements féministes pour rétablir le pays. Quant aux féministes, nous avons maintenant la preuve que la démocratie ne les intéresse pas. Ce sont des inutiles dangereuses qui s’accommodent très bien des dictatures quand elles satisfont à leurs exigences.
Pour conclure, je rêve que ces féministes soient un jour sanctionnées, toutes celles, en particulier, qui ont collaboré avec ces dictatures. Cependant je n’ai aucune illusion : les rates ont juste quitté le navire mais elles ont déjà trouvé une autre galère. Quant aux hommes, tant qu’ils continueront à ramer, elles auront de beaux jours devant elles.
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(Vidéo) ""Pas de révolution sans femmes" : les Algériennes déterminées à se faire entendre", L'Obs du 08/03/2019.
Elles s'amusent bien.
"Tunisie - Les "études de genre" seront enseignées à l'université: Entretien avec Dalenda Largueche", Huffington du 13/08/2015.
"Tunisie: Punir l'adultère par la prison est-il justifié?", Huffingtonpost du 06/01/2016.
Le journaliste donne l'exemple d'un homme qui a été condamné pour mieux faire passer la pilule des séparations. Qu'ils suivent cette idéologie de mort s'ils veulent échouer comme nous.
Maintenant, le plus intéressant en ce qui nous concerne, c'est l'image de l'homme arabe écornée : alors comme cela, les hommes auraient des obligations fortes envers les femmes contrairement à ce que nos féministes d'ici nous suggèrent ? Elle est où la domination patriarcale ?
"Les féministes cibles faciles des extrémistes religieux", Figaro madame du 09/01/2015, Assma Maad
Après la tentative de récupération des révolutions arabes où elles étaient complices de l'ancien pouvoir, désormais, les féministes essaient de s'arroger une part de la plainte nationale qui suit le massacre de Charlie Hebdo, alors qu'elles ont fait récemment un procès en bon et du forme à Wolinsky pour sexisme... trop fortes.