C’est un fait ultra-connu. Après la première guerre mondiale, une Allemagne d’impuissants s’est mise à faire fonctionner la planche à billets et a subi une récession économique sévère. Par la suite, les femmes de cette société ont appelé le tyran à la rescousse.
Adolf Hitler a été chargé de remettre en ordre de marche des hommes qui n’en avaient plus la légitimité :
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Soutien inconditionnel des nazis tant qu’ils ont gagné, usines de bébés pour filles-mères, élimination des trisomiques, adoubement des sanguinaires communistes, esclavage des travailleurs étrangers, oppression des prisonnières dans les camps de concentration ; au-delà du discours sur les pauvres femmes qui auraient été hypnotisée par Hitler et inconditionnellement manipulées par l’Église catholique (qui était contre Hitler!!!), vous pouvez comprendre entre les lignes comment une majorité de ces femmes a plutôt profité d’une situation qu’elle avait créée de toute pièce, de la naissance d’Hitler à sa mort. (Et comment soit-dit en passant, une majorité d’entre elles adhèrent désormais aux discours de gauche pour s’octroyer une impunité totale en matière de moeurs).
La tyrannie commandée à distance.
L’après-première guerre mondiale aura été l’occasion de constater comment la tyrannie peut prendre sa source dans le manque de légitimité des hommes d’un pays, manque de légitimité qui est le résultat d’une autorité masculine qui n’existe plus dans les rapports personnels. Des hommes faibles et féminisés échouent. Les femmes, immanquablement s’en détournent et remettent sur pied un commandement privatif de liberté mais efficace. C’est le sens de la maxime « Plutôt l’injustice que l’anarchie ». Les hommes incompétents se satisfont très bien de leur incompétence tant qu’ils en profitent. Et les femmes préfèrent même pouvoir diriger ces hommes incompétents tant que ceux-là réussissent à les sécuriser matériellement, jusqu’au jour où… elles commencent à en souffrir. Ce jour-là, leur changement d’attitude est radical. Elles font appel à leurs chevaliers serviteurs, et la mécanique de la tyrannie peut commencer à s’installer : hommes flattés et immatures, sont chargés d’augmenter le contrôle social des populations et une tyrannie de gamins protecteurs de leur maman symbolique se met en place.
Explication sur la réaction militaire en France suite aux attentas de Charlie Hebdo.
Le changement radical d’attitude depuis les attentats de Charlie Hebdo de notre gauche progressiste incompétente ne peut s’expliquer autrement. Tout un peuple féminisé est descendu dans la rue et ses champions ont commencé à répondre aux appels apeurés de leurs brebis par des lois privatives de liberté (cela fait déjà un moment que le processus est en marche), non pour que nous commencions à nous remettre en question, mais pour voir dans un premier temps si le contrôle social ne pourrait pas nous faire échapper à nos responsabilités. Le but est pour l’instant d’éviter la guerre civile par un procédé fascisant de contrôle des esprits, mais il n’est pas certain que ce processus soit suffisant et qu’il ne débouche pas sur une volonté affirmée d’en découdre.
L’Allemagne des années 20, la France de 1947.
Dans la France d’après-guerre 39-45, nous avons commis les mêmes erreurs de gestion que l’Allemagne d’après 14-18, mais ces erreurs ont été masquées par des facteurs exogènes positifs sans précédent (plan Marshall, demande interne et extérieure forte, industrialisation dans l’agriculture, surcroît de naissances…) et une modération par regrets. Par la suite plusieurs générations d’incompétents ont pu prospérer à la tête de notre Etat, avec des idées complètement délirantes, non seulement en économie, mais aussi sur la famille ou l’école. Puisqu’on pouvait tout, tout était permis.
A cette époque, les gouvernements dévaluaient le franc après avoir fait fonctionner la planche à billet (effet conjugué des déficits budgétaires, des dévaluations et du financement direct par le trésor Public), planche à billet qui servait à faire perdurer des gouvernements débiles et une industrie décadente et coloniale. Cette économie dysfonctionnelle devait dévaluer régulièrement sa monnaie face à des pays comme l’Allemagne qui avaient compris désormais ce qu’était une gestion financière saine des dépenses publiques. Pour se maintenir à flots, notre économie dévaluait et dévaluait et dévaluait comme le montre très bien le film de 1961 avec Jean Gabin « Le président » (dans la peau du franc-maçon idéalisé qui refait l’histoire dont il a été pourtant le décideur). Et cela semblait fonctionner dans ce qui apparaissait à l’époque comme d’un juste équilibre. L’inflation semblait créer de l’emploi, la dévaluation monétaire serait notre éternelle planche de salut, la société devenait riche, heureuse, capable de tout, même au milieu de la corruption. Mais notre monde prospérait surtout avec l’idée fausse que l’incompétence et la morale n’avaient aucune importance.
La rupture.
Dès 1973 avec l’augmentation des prix du pétrole, notre économie tributaire d’importations coûteuses subit un premier coup de semonce. Mince, l’inflation ne créait plus d’emplois. Cependant l’arbre du pétrole cacha surtout la forêt d’une société décadente qui voulait vivre au-dessus de ses moyens. Les temps de reconstruction étaient passés, les recettes idiotes ne masquaient plus nos difficultés de gestion. On fit enfin appel à un vrai économiste, Raymond Barre, juste avant que sa politique ne soit reniée à droite comme à gauche par une France qui voulait en revenir à des solutions magiques menée par des vendeurs de mirage.
L’Allemagne prend définitivement le dessus.
Progressivement l’Allemagne avec sa politique monétaire s’imposa donc par la force de sa bonne gestion. Contraints et forcés par leur faiblesse, les autres pays européens furent obligés d’étalonner leurs monnaies par rapport au Deutsch Mark. Ce processus unificateur atteignit son apogée avec l’introduction de l’euro comme monnaie unique. Il faut donc comprendre que l’entrée de notre pays dans l’euro n’a pas été de l’ordre du choix, nos gouvernants ont dû d’ailleurs se passer du nôtre.
A cause des mensonges de nos dirigeants, nous étions devenus progressivement incapables de réformer nos économies, et notre monnaie subissait des attaques que nous ne pouvions plus contenir dans une économie intégrée. L’euro nous sauva donc de la débâcle pour un court instant. Et il aurait continué à le faire, si nous avions mené une vraie politique de développement économique au moins égale à celle de l’Allemagne, tout en appliquant les critères stricts d’une bonne gestion des finances publiques qui avaient été décidées au moment de la fusion monétaire. Ces critères devaient éviter de faire sombrer les Etats Nation, mais aussi l’euro, dans les mêmes travers que ceux qui avaient entouré la disparition du Franc. En effet, sans politique budgétaire contenue, les Etats qui s’endettent avec une monnaie unique sont menacés de faillite s’ils sont obligés de rembourser leur dette alors que cette monnaie a tendance à s’apprécier. L’unification monétaire devait donc profiter au plus fort comme c’est toujours le cas en théorie économique et malgré tous les discours idiots qui se faisaient gloire à l’époque de désigner les pays pauvres comme la menace ultime. L’Europe nous imposait donc un double défi avec la monnaie unique : devenir une Nation capable de gérer notre budget et réussir à hisser notre économie au niveau d’efficacité de celle de l’Allemagne. Double défi qui était for présomptueux dans notre France du déni.
Et ce qui devait arriver arriva.
Dès la première crise économique sévère que nous avons connue en 2008, notre gouvernement français, mais aussi quelques autres gouvernements au sein de l’Europe du sud reprirent très vite leurs bonnes vieilles habitudes. Au lieu d’obliger leurs économies à s’adapter à la crise, ils crurent pouvoir contraindre l’économie à leurs délires. Ils firent donc exploser leurs déficits publics croyant pouvoir être réélus en amortissant les effets négatifs de la baisse de croissance et ce, jusqu’à ce que la situation revienne à la normale. Le résultat ne se fit pas attendre. Le remboursement de la dette en monnaie forte devint d’autant plus difficile, voire impossible pour des pays comme la Grèce. La mauvaise gestion de ces pays doublée d’une situation économique structurellement déficitaire fit flancher la monnaie européenne. L’Europe fut obligée de soutenir ces pays mais d’envisager leur sortie de l’euro tant la situation était devenue inextricable. Seulement ce qui était tout juste possible pour un pays comme la Grèce ne l’était pas du tout pour un pays de la taille de la France. L’irresponsabilité du gouvernement français de Monsieur Sarkozy en matière budgétaire ne menaça donc pas uniquement notre pays, elle mit une épée de Damoclès au-dessus de toute la construction européenne. Evidemment, l’Allemagne ne voulut pas payer pour notre train de vie déficitaire en plus de celui de la Grèce. Et comme nous étions toujours incapables de tailler dans le vif, il nous fallut trouver un autre moyen pour repousser encore les échéances.
Le QE
Hier, sous l’impulsion des pays mauvais gestionnaires de la zone euro, la banque centrale européenne vient de réactiver pour la première fois le mécanisme de la planche à billets, contre l’avis de l’Allemagne. Pratiquement, il s’agirait d’accepter le refinancement de nos dettes publiques auprès de la banque centrale européenne. En somme, au lieu de nous financer auprès du marché, et d’agir en conséquence par rapport aux taux d’intérêts et aux disponibilités monétaires réelles de nos économies, nos services publics se refinanceront pour partie gratuitement auprès de l’organisme créateur de monnaie. Bien entendu, tous nos faux économistes irresponsables et incompétents (le nôtre dans la dissidence s’appelle Etienne Chouard) qui attendent cela depuis des mois, doivent battre des mains. Ben oui, nous manquions d’argent, il suffisait de demander à big mother de nous abreuver de son tendre lait maternel.
Si l’économie était aussi simple, ça se saurait depuis longtemps.
Ailleurs
Deux autres pays ont essayé avant nous :
- Le Japon qui est en train d’exploser en plein vol, mais qui s’en moque puisque la souffrance fait partie de son mode de fonctionnement. A noter que ce gouvernement conservateur vient d’entamer une “révolution féministe” dans les institutions nippones. L’exaltation est à son comble.
- Et les USA qui ont augmenté leur budget militaire pour pouvoir soutenir leur politique. Cependant, il faut bien comprendre que la politique monétaire des USA, n’est pas un bon exemple de gestion au sens strict du terme, même quand elle réussit, puisque les USA sèment la terreur en théâtre extérieur pour que leur monnaie reste une valeur refuge.
Evidemment, l’Allemagne qui est plus lucide que nous, n’est pas du tout d’accord avec cette politique de création monétaire que nous n’aurons pas la force de soutenir. Mais elle a maintenant une majorité de pays incompétents en face d’elle, et elle est obligée de nous laisser une chance de nous en sortir. A coup sûr des scénarios de sortie de l’euro et d’explosion économique européenne sont dors et déjà étudiés avec le plus grand sérieux par leurs économistes. L’Allemagne pâtira de notre bêtise mais pas jusqu’à risquer sa peau. Nous n’en sommes pas encore là. Pour l’instant, Mario Draghi vient tout juste de commencer à actionner la planche à billets, modérément, la négociation entre l’Allemagne et le futur dirigeant de la Grèce qui est d’extrême gauche ayant dû être serrée. Nos journaux français incompétents et corrompus applaudissent déjà sans préciser les tenants et aboutissants, et sans relever les risques forts d’une telle politique. Cette bande d’imbéciles heureux utilise l’expression de « bazooka » pour qualifier dans l’euphorie la décision de Mario Draghi, révélant ainsi leur besoin inconscient d’être fécondés par un phallus magique de type anglo-saxon (QE).
Et effectivement, le résultat ne s’est pas fait attendre, l’euro vient de plonger. Et à n’en pas douter une cascade de méfaits économiques vont suivre. Car il faut bien comprendre que cette planche à billets va provoquer pratiquement les effets que nous attendions d’une économie assainie mais sans que nous l’ayons effectivement assainie. Ainsi, la perte de valeur de notre monnaie va appauvrir les rentiers certes, mais tous les pensionnés de France (retraités et autre), tous les pauvres qui sont aux minima sociaux et au SMIC puisque tous ceux-là vont voir le coût de leur vie augmenter sans connaître de revalorisation de leur situation en période de restrictions budgétaires. En somme, notre gouvernement de gauche est en train de faire payer aux plus pauvres, notre incompétence généralisée. D’un autre côté, vous me direz, les plus pauvres, ça a toujours été la variable d’ajustement des incompétents. Rien ne change sous le soleil.
Dans l’absolu, ce sacrifice serait acceptable si en même temps, nous entamions des réformes de limitation du budget de l’Etat et tout au moins, des réformes structurelles pour notre économie, surtout pour limiter notre dépendance aux importations. Or, je pose la question : pourquoi des gouvernements qui ont justement plébiscité la planche à billets pour éviter d’avoir à se réformer, entameraient justement ce genre de processus tandis qu’on vient de leur donner la certitude qu’ils pourront être réélus à court terme sans avoir à changer d’attitude ? La longue tradition d’incompétence de nos élites françaises risque encore de durer… un petit peu… un petit peu…
Le crime statistique.
Il faut bien comprendre que nos démocraties féminisées sont vérolées de partout par le mensonge, entre autre statistique. Il y a longtemps que je le dis, en démocratie, le mensonge statistique devrait être un des crimes les plus punis de notre code pénal. Or loin d’être puni, les mensonges de ce type sont promus par nos gouvernements. Regardez aux USA. L’administration Obama vient de mentir comme une arracheuse de dent sur la reprise. Cette bande de crétins pense qu’en rassurant un peuple de plus en plus féminisé, de plus en plus craintif, le peuple va se mettre à consommer et l’économie repartir. Et les Européens viennent de céder à la tentation de la planche à billets, justement parce qu’ils peuvent faire croire à leurs populations que ce genre de mesure a été efficace aux USA. Voilà le crime statistique. Le mensonge doit déboucher sur une vérité, il n’a jamais débouché que sur des catastrophes. Plus nous reculons plus les ajustements à faire seront difficiles. On ne gouverne pas le peuple en le sortant des statistiques.
L’augmentation de la pauvreté, le seul risque ?
Or dans des économies où nous avons dévalorisé toutes nos institutions, le risque de troubles sociaux est d’autant plus fort. Car il y a longtemps qu’en matière sociale, le mensonge a lui, précédé la crise de ses effets dévastateurs. Mensonge sur l’avortement qui a fait de nous un pays sans amour, obligé d’accepter l’immigration pour se perpétuer. Mensonge des divorces, qui a fait de nous un pays de la séparation où les individus sont de plus en plus isolés. Mensonge de la libération sexuelle qui nous a ramené à des comportements animaux, voire pervers. Ici, des individus isolés ont payé comptant l’incompétence de nos élites. Mais les morts ne parlent pas. Pas plus les enfants maltraités d’hier que les vieux qu’on euthanasiera demain.
La french-touch.
En matière de mensonge, la statistique sociale française est une des plus corrompues de toutes. Il n’y a qu’à voir comment les partis politiques et les associations féministes ont transformé le sondage en arme de guerre. Dans notre pays, la statistique (qui inclut donc le sondage) ne sert qu’à faire passer des lois qui abreuvent le quotidien de plus en plus médiocre de Français qu’on persuade que tout était pire avant. Je l’ai montré dans de très nombreux articles, nous sommes en train de connaître une faillite humaine. Je ne joue pas les Cassandre, le mal n’est pas devant nous, il est déjà fait. Il est incontestable, mais il n’y a pas plus aveugle que celui qui est assis dans son canapé et dont la gamelle est remplie de pâtée par des statisticiens et des hommes politiques qui ont le plus grand mépris pour ses capacités intellectuelles et morales. On leur ferait faire n’importe quoi à ceux-là pour peu qu’on flatte chez eux leur grandeur d’âme, le Téléthon en est l’exemple par excellence. Vous les amèneriez dans une centrale nucléaire, vous pourriez la leur vendre comme le dernier cri en matière de piscine. Et je suis même sûr que certains ne voudraient pas repartir sans avoir plongé une tête. Après, pas étonnant que nos responsables médiatiques en profitent un peu. Entre l’oeuf de leur bêtise charliesque et la poule de la volonté abrutissante de notre élite, il est difficile de dire qui entraîne l’autre.
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