Seuls les hommes antiféministes aiment les femmes

Le constat est sans appel. Quand un article concerne les femmes, les relations hommes femmes, il est beaucoup moins relayé que n’importe quel article politique. Je me suis encore fait la remarque en visionnant le dernier numéro « d’interdit d’interdire » de Frédérique Tadéï sur les dénonciations publiques d’hommes organisées par les féministes. Résultat, deux à trois fois moins d’audience que sur les sujets de politique générale. Même si la culture intéresse encore moins les internautes, il faudra tout de même en conclure que les hommes ne se sentent pas spécialement concernés par cette politisation de l’intime. L’immense majorité des hommes est indifférente à son sort, sort dont décide les femmes sur ces mêmes plateaux.

 

 

François Desgrandchamps, l’urologue qui n’a pas de revendications pour les hommes mais beaucoup pour les femmes

Car pour une fois, sur ce genre de sujet, nos animateurs télés trouvent des femmes sans peine et ils en profitent, mais ici, ce sont les hommes qui manquent. Dans « Ces idées qui gouvernent le monde », les deux derniers sujets concernant les relations hommes-femmes, n’ont accueilli qu’un seul et même homme sur les 2 plateaux. Et cet individu s’est largement aplati devant le féminisme.

 

 

Les sujets étaient pourtant « A qui appartient le corps des femmes ? »et « Les hommes virils sont-ils démodés ? », sujets qui auraient dû donner matière à confrontation entre points de vues. Or ici comme ailleurs, ce sont des femmes qui se sont mises à défendre les hommes, parce qu’en vérité, les hommes en étaient absents.

Préposée à la défense des hommes

L’aliénation des hommes est telle, qu’ils n’osent exprimer un point de vue individué dans notre société socialiste. Or, ces hommes féminisés, rendent-ils vraiment service aux femmes en évitant toute confrontation ? Ceux qui sont indifférents à ces questions et laissent les femmes les guider, sont-ils vraiment respectueux des femmes ?

Les indifférents

 

 Voilà le gros, l’immense troupeau des hommes qui laissent les questions de politique de l’intime aux femmes. Et ô combien je les comprends. Jamais l’intime ne devrait faire l’objet de revendications politiques, d’interventions de personnes extérieures au couple et qui y sèment la pagaille. Toutefois, comme je l’ai écrit auparavant, nous n’avons pas choisi de mener cette guerre, ce sont des femmes qui nous y ont invité, et ne pas y répondre ne mènera qu’à notre écrasement total et définitif, ou notre remplacement. Le féminisme se moque bien de toute justice. Il cherche une réponse en forme de viol de sa conscience, car il ne comprend que la force. L’homme est là pour donner des limites aux femmes, et s’il ne les pose pas, l’anarchie et la barbarie reviennent vite, dans les banlieues, dans nos familles, à la tête des entreprises et de l’état. Quand des hommes baissent les bras et renoncent devant la puissance de l’ennemi, ils donnent toute licence à ce qui s’apparente à un suicide.

Laetitia Strauc-Bonart (nom composé…), l’essayiste qui court toujours après son père en déclarant que les hommes sont obsolètes

 

 Les hommes indifférents ne veulent pas entrer dans la provocation féministe. Ils la trouvent ridicule, ils se sentent salis par elle, comme je me suis souvent salis en donnant mon point de vue sur des opérations de communication ridicules. Toutefois, il y a une miséricorde à avoir pour ces femmes, et pour les femmes en général qui attendent des réponses de notre part. Si une femme se pose la question de l’obsolescence des hommes, sa provocation est toujours à la recherche d’une parole paternelle qui lui a toujours été refusée. Lorsqu’une femme souscrit à l’idée qu’il n’y aurait pas d’invariants masculins et féminins, elle exprime l’idée que son corps ne lui appartient pas, et c’est à un homme de lui dire qu’elle se trompe. 

En général, il est impossible de valoriser une femme sans s’opposer à elle, c’est à dire qu’une femme a besoin d’un homme pour s’individuer et pour prendre conscience d’elle-même, sinon elle perd le nord. Lorsqu’un homme drague une femme et lui dit qu’elle est belle, merveilleuse etc. il lui fait comprendre qu’elle est particulière à ses yeux, et du coup, la voilà tentée de souscrire à cette proposition, parce que tout d’un coup, elle se sent exister, enfin. Elle n’existait pas avant l’amour d’un homme. Elle n’avait même pas conscience de son corps.

Les féministes (souvent à la limite du lesbianisme) accusent les hommes de minorer l’importance du clitoris, ce qui expliquerait pour elles, la méconnaissance des femmes quant à leur propre corps. Mais comme toute revendication féministe, il s’agit de l’entendre pour ce qu’elle est. Tout d’abord, ces femmes avouent qu’elles ne peuvent pas prendre conscience de leur corps par elles-mêmes, qu’elles ont besoin d’un autre, d’un responsable, qui est désigné être « l’homme » à travers le concept de « domination patriarcale ». Enfin, elles avouent aussi qu’elles n’ont pas conscience de leur corps de prime abord.

 

 

Autre exemple, un homme reproche vertement à sa femme d’avoir oublié de mettre le sel et le poivre sur la table. Un observateur extérieur se dit qu’il abuse et se demande même comment elle peut rester avec lui. Or elle ne reste pas avec lui malgré son comportement mais à cause de celui-ci. En la rabrouant, il lui prouve combien il est attaché à sa présence, à l’ordre intérieur et en général à son ménage. Sans cette colère puérile, elle serait tentée de le quitter. Mais un homme peu au fait des relations hommes femmes passe complètement à côté de ce constat. Il va plaindre la pauvre mégère.

Olivia Gazalé, la philosophe sans invariants,  favorable à une régression matriarcale de 10 000 ans

 J’ai aussi mis du temps à comprendre comment les femmes pouvaient s’intoxiquer avec des pilules contraceptives, des sortes de bombes hormonales, encore de nos jours où ses multiples effets négatifs sont reconnus. Aucun homme digne de ce nom n’a jamais eu une telle idée. En fait, les femmes se conçoivent d’abord à travers un corps général, ce que j’ai appelé la ruche, avant de prendre conscience de leur individualité. Elles sont futures mères, issues de la mère, et si dans cette relation incestueuse, un homme ne vient pas interférer, elles restent dans cet ensemble flou, ce magma d’inconscience. Ce corps qui se meut en meute, n’appartient à aucune d’entre elles, et à toutes, il est le chaos primitif, encensé par les tenants de la régression matriarcale, ou l’idée de déesse mère, de gaïa.

Une femme qui n’a pas reçu l’individuation de son père devient extrêmement violente. Elle n’a pas conscience de son corps, elle n’a pas conscience des autres, elle ne vit que pour l’oppression du groupe sur les individus, elle est enfermée dans sa relation à ses enfants. Rien ne repousse là où elle pose les pieds. Elle pourrit tout ce qu’elle touche. A-t-elle l’ambition de changer l’entreprise ? elle lui fait faire faillite. A-t-elle l’ambition de gouverner ? elle tyrannise ses subordonnés, ses collatéraux et même ses chefs. A-t-elle l’ambition d’avoir des enfants ? Elle les étouffe et les abandonne nus au monde, tout en même temps. Sans autonomie, elle change d’avis telle une girouette.

Eugénie Bastié, la journaliste qui essaye de préserver une idée du féminisme vieille de 60 ans

 Les féministes ont tenté plusieurs expériences désastreuses au cours de l’histoire humaine. Durant le néolithique, seuls 1 homme sur 17 a transmis son patrimoine génétique à la génération d’après. Ainsi ont-elles cru pouvoir éliminer une frange très large de la population masculine et se perpétuer en ne se servant que de coqs, ou de gourous si vous préférez. Apparemment, l’expérience n’a pas abouti puisque des modèles de survie intégrant un père pour tous leurs enfants se sont révélés plus efficaces. Que s’est-il passé pour l’occasion, qu’est-ce qui les a fait changer d’avis ? Nous ne le saurons jamais, mais je me doute que les femmes ont commencé à s’entre-dévorer entre elles après avoir réduit le nombre d’hommes (comme c’est le cas dans les familles polygames).

Il serait intéressant de réviser notre histoire humaine sous l’angle de la domination féminine, une domination évidente qui se poursuit jusqu’à nos jours sous couvert de faiblesse des femmes, énième subterfuge pour s’accaparer les mannes de la société. Les femmes ont un besoin évident des hommes, mais elles utilisent bien des moyens pour que nous ne prenions pas conscience de ce pouvoir, de l’humiliation de la mère, à la fausse soumission des femmes, en passant par la gloire sociale qui nous est accordée afin de mourir pour elles. Il faut dire que cette fragilité imaginaire s’appuie parfois sur un complexe d’infériorité sans fond qui donne le change, à tel point qu’elles peuvent se convaincre de leurs mensonges en matière de faiblesse.

Or, les femmes ne progressent dans la conscience du monde qu’à partir du moment où nous posons des limites à ce totalitarisme. Et il en va de même pour la société. Les hommes qui refusent ce jeu, sont finalement réduits à devenir inconscients telles ces furies modernes. Mais contrairement à ces femmes qui ne seront jamais que mères, eux ne seront jamais qu’enfants, et ils resteront subordonnés à une société médiocre là où ils devraient la diriger.

 

Rester indifférent, ne permet donc pas de préserver l’altérité dans la société, mais au contraire, donne toute latitude à l’extrémisme féminin. Et si beaucoup de femmes appellent à cette prise de conscience de la part des hommes, elles la combattent aussi fermement. Cela peut paraître paradoxal mais ne l’est pas si vous m’avez bien lu. D’un côté, les femmes sentent bien qu’elles ont besoin d’hommes. Mais elles ne céderont jamais à moins fort qu’elles. Tel est le sens du progrès pour elles : la guerre. Que les hommes la refusent parce qu’ils détestent les relations conflictuelles avec leurs compagnes ne les protégera pas et je le répète : c’est l’ennemi qui vous choisit. Et l’homme est l’ennemi préféré de la femme. Celle-ci ne conçoit le monde qu’à travers la guerre des sexes, que vous le vouliez ou non.

Aurélie Filippettti, innocente revendeuse de féminisme en politique

Une femme peut trouver parfaitement normal que les propos d’une personne comme moi soit censurés, alors qu’elle en profiterait. Pour celle-là, aucune contradiction, parce que si je ne trouve pas le moyen de contourner la censure, alors je suis un faible et je mérite de crever dans la misère. Je ne mérite même pas d’être lu. Les arguments ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Elle peut aussi autoriser le propos si ça l’arrange en levant les barrières à la censure, en disant auprès de ses sœurs : « je donne ma caution » (elle le fera rarement car elle se retrouvera garante des propos dudit homme). Elle peut encore me laisser parler, sceptique quant au résultat final, mais curieuse de l’expérience. Ainsi en est-il de ma situation actuelle. J’ai été jeté dans les tréfonds de l’internet. Mais elles n’ont pas encore choisi de m’éradiquer.

Catherine Millet, la réalisatrice corps

Objectivement, et personnellement, je dois vous avouer que je ne leur dois rien. Ce sont les lecteurs indifférents qui sont coupés de mes analyses et qui en payent finalement le prix, tout autant qu’elles. Peut-être n’ai-je pas encore trouvé les mots pour réveiller ceux qui promeuvent ce suicide, cela m’étonnerait, mais surtout, les femmes ne m’ont pas encore autorisé à leur parler, parce que je refuse de les rassurer. Le serpent de mer féministe se mord la queue. Entre volonté de tout contrôler et nécessité de se laisser guider, l’éternel féminin hésite.

Les hommes féministes

 

Si une femme féministe est ridicule, alors imaginez cet homme qui défend ces femmes. Lui, il les encourage dans leurs vices pour exister. Il est resté dans un rapport infantile à la mère de son enfance. Il se positionne en tant qu’individu fasciné et use de sa force pour défendre des femmes qui édifient son univers mental. Qu’y-a-t-il derrière le mur ? Des monstres masculinistes forcément, dévoreurs de femmes et d’enfants.

La femme qui s’identifie à un homme et qui est subjuguée par les femmes

Alternativement, il a peur pour sa psyché ou bien d’être dépossédé de sa mère symbolique à laquelle il identifie toutes les femmes. Notez qu’il conçoit lui-aussi les femmes comme des corps non individués du groupe et de ses intérêts. Voilà pourquoi il est si détesté par les féministes. Elles sentent plus ou moins consciemment qu’il cherche à vivre en parasite sur leur dos, à rester enfant, au lieu de vouloir les aider. Elles finissent toujours par associer ce genre d’homme à des boulets, même lorsqu’un de ceux-là les défend.

 

 Cet homme féministe leur renvoie aussi l’image d’une fausse altérité, dans laquelle elles peuvent voir leur propre violence, une violence capable d’engager les hommes contre leur sexe, de les châtrer, alors qu’ils n’ont même pas la sensibilité d’une femme.

 

Si les femmes découvrent toujours horrifiées que l’homme empli de désir pour elles et à qui elles ont cédé, n’était qu’un homme, quand elles découvrent qu’il est un homme féministe, il n’est plus rien à leurs yeux.

L’homme antiféministe

 

Seul l’homme antiféministe aime les femmes. Il les connaît avec leurs défauts, essaye de répondre à leurs contradictions tout en remettant de l’ordre dans le foyer même quand celles-ci le refusent. Il prend de son temps pour corriger les femmes et leur permettre de grandir. Grâce à lui, des femmes ont la possibilité de devenir adultes, responsables de leurs actes, accueillantes, antiféministes, et de s’émanciper.

 

Les femmes ne gagnent leur autonomie que grâce aux hommes de leur entourage, raison pour laquelle elles sont si sourcilleuses sur celui qui osera les affronter. Si elles ont reçu l’exemple positif d’un père à travers les attentes de leur mère, l’opposition sera de courte durée. S’il leur est laissé toute licence, la guerre sera infinie et inarrêtable.

 

Or l’homme antiféministe veut le bonheur des femmes, même pour celles qui n’ont pas reçu les bonnes leçons de vie. Il désire qu’elles cessent leurs provocations puériles et ridicules pour s’élever enfin. Il n’attend pas qu’elles lui donnent une autorisation pour le droit et la justice, mais y réfléchit et tente d’y pourvoir par sa propre réflexion et ses actions.

L’homme antiféministe est le summum en matière de masculinité, il a du coeur pour aimer les femmes et s’y opposer. Il a l’intelligence de le faire en vérité. Et les femmes devraient lui rendre une sorte de culte, comme elles l’ont d’ailleurs fait en des temps plus reculés avec Dieu le Père. Oui, l’homme antiféministe est l’avenir de la femme, qui dès lors peut devenir l’avenir de l’homme.

En résumé l’homme antiféministe aime les femmes parce qu’il n’hésite pas à se dépenser sans compter dans une domination légitime qu’elles attendent du tréfonds de leurs entrailles.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

View Comments

  • M. Durandal,

    C'est le genre de femmes attirées par moi : https://www.youtube.com/watch?v=g7Ed83J05xc

    C'est ce qui me fait aimer les Françaises et vouloir les marier. Elle a tous les charmes et les atouts pour me plaire. 

    Elle est aussi charmante : https://www.youtube.com/watch?v=ehgO-TV9Zy0

    Riez aux éclats !

    Cyrus

  • Bonsoir M. Durandal,

    Voici le genre de femmes françaises que j'attire (et qui me donnent envie de les marier) : https://www.youtube.com/watch?v=yVx0f1Oi6ns

    Et même des filles latinas de ce type : https://www.youtube.com/watch?v=zEf423kYfqk

    Cordialement,

    Cyrus

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Léonidas Durandal

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