L‘insertion complète et totale des femmes sur le marché du travail s’accompagne d’une augmentation constante du taux de chômage et d’une stérilisation des ventres. Le progressiste nous disait que cela n’arriverait jamais. Alors pourquoi et comment s’est-il trompé ?
D’abord l’ampleur du phénomène :
Depuis les années 70, nous avons connu une augmentation du chômage qui s’est accompagnée d’une augmentation du nombre de fonctionnaires :
En parallèle, les femmes sont de plus en plus insérées professionnellement (et les hommes de moins en moins) :
Enfin, cette augmentation du taux d’activité des femmes se double d’une baisse de leur fécondité (en particulier des européennes dont le conjoint est Européen :
L’ironie aura voulu que la France passe en-dessous du seuil de renouvellement des générations (marqué en orange sur le graphique) presqu’à l’instant même où nous votions la loi sur les infanticides par avortement.
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Sources :
Concernant l’augmentation du nombre de fonctionnaires : article du Monde citant la cours des comptes.
Concernant le taux de fécondité des Européennes ayant pour conjoint un Européen : calculé à partir du chiffre de la drépanocytose fourni par l’AFDPHE La mixité raciale étant très faible dans notre pays, surtout pour la génération qui nous a précédé, il est très probable que ces chiffres correspondent également à un cloisonnement fort entre communautés. J’ai considéré qu’en 1970, l’immigration africaine était quantité négligeable par rapport à l’ensemble de la population française.
Concernant les taux de fécondité, je les ai récupérés sur le site de l’Ined.
Pour les taux de chômage, je les ai récupérés sur France Inflation.
Enfin, après moult difficultés pour les trouver, l’Insee m’a fourni les taux d’activité hommes femmes en France. Plus les années passent, plus le site de l’Insee est joli, et moins on y trouve de l’information sérieuse et bien classée. Le moteur de recherche est une horreur. Par contre notre organe de statistique n’hésite pas à fournir des calculateurs de révision de pensions alimentaires pour femmes délaissées en première page de ses services, ou encore des vidéos pédagogiques. Comme partout en France, l’état ne fait plus son travail, par contre, qu’est-ce qu’il s’occupe de politique !
L’interprétation :
L’augmentation du nombre de fonctionnaires : c’est vrai, nos fonctionnaires ont de plus en plus de boulot. Cependant, l’introduction de l’outil informatique aurait dû être corrélé à une diminution de leur nombre. Que nenni ! Leur nombre a augmenté de près de 50% depuis les années 70. Ce chiffre particulièrement affligeant est corrélé à une féminisation de la fonction publique, ce taux atteignant 62% en 2015. Dans le même temps, le taux d’activité des femmes est passé de 43% pour la tranche d’âge 25-54 en 1954, à 80% aujourd’hui.
Cette augmentation paraît impressionnante, mais il n’en est rien. Pour faire un calcul en gros, si vous avez 26 millions de personnes actives et employées en France, et à peu près la moitié de femmes soit 13 millions. Le taux d’activité général de ces femmes (toutes classes d’âge confondues) étant aujourd’hui de 67%, par rapport aux années 50, il y aurait eu une augmentation approximative de 24% depuis. Si 13 millions de femmes employées = 67% alors si ce chiffre était de 43%, grâce à une règle de 3, il n’y aurait que 8,34 millions de femmes actives avec les taux de 1950. Soit 4,6 millions de femmes en moins sur le marché du travail.
Seulement, avec un chômage des femmes à 3% comme dans les années 50, par rapport au nôtre qui est au bas mot de 10% cela fait presque 1 millions de femmes surnuméraires au chômage par rapport aux années 50. Parmi les fonctionnaires, il y a 62% de femmes soit 3,28 millions de femmes là où il y avait une grande majorité d’hommes auparavant. Si vous rajoutez à cela que les hommes ont eu un taux d’activité qui a baissé de 8 points, soit là encore 1 million d’hommes manquant par rapport aux années 50, la conclusion est sans appel : le taux d’activité des femmes s’est nourri : de chômage féminin, de la baisse d’activité des hommes, et de l’augmentation du nombre de fonctionnaires.
Ce phénomène a agi dans des proportions telles qu’il est à se demander ce que nous avons exactement gagné à cette nouvelle « répartition des richesses ». Car dans le même temps et comble du scandale, les taux de fécondité en France ont reculé, et celui des femmes européennes qui vivaient en France dans ces années 50 (soit uniquement des Françaises de souche ou presque), s’est lui carrément effondré, proche de 1,14 enfants par femme, soit ce que connaissent aussi tous les pays européens autour de nous.
Aujourd’hui, c’est une nouvelle population venue d’Afrique qui assure, tout juste, la reproduction de la population française. Or notre population a augmenté. Cela ne peut donc être dû qu’à un solde migratoire positif, dans des proportions gigantesques, puisque la population française est passée d’à peu près 50 millions en 1970 (chiffre que je n’ai pas trouvé sur le site de l’Insee qui ne fait plus son travail) à 65 millions à peu près en ce jour hors Dom Tom. Une augmentation de 15 millions à attribuer au solde migratoire seul, hors naissances, sachant qu’il y a des Français qui vont aussi s’installer à l’étranger et qui contribuent à faire baisser ce chiffre. A ce jour, si vous rajoutez à ce chiffre que le renouvellement de la population française est assuré à 40% par des populations issues d’Afrique (la mixité raciale étant faible en France), et que ce taux ne cesse d’augmenter, il faudra en conclure que le grand remplacement n’est pas qu’une théorie.
En résumé, les femmes travaillaient déjà beaucoup dans les années 50 dans des activités salariées. Elles sont devenues plus actives sans que notre économie n’en profite car cette augmentation s’est accompagnée d’une baisse d’activité masculine, d’une augmentation du chômage et d’une augmentation d’emploi non productifs dans la fonction publique. Sans même parler du problème de l’immigration massive qui participe à plomber les comptes publics, à augmenter le taux d’imposition et à priver toujours plus les salariés de leurs revenus, la féminisation forcée du marché de l’emploi s’est soldée par un échec complet.
Quand la plupart des gens disent qu’ils n’ont plus de temps pour eux, il faut les croire. Si le temps de travail officiel pour un salarié est passé de 40 heures à 35 heures, uniquement pour les salariés, par contre dans les couples, la charge de temps consacré à l’emploi a explosé. Car ces couples doivent toujours s’occuper de leurs enfants, mais en plus ils doivent assurer leur temps de travail rémunéré. Pour donner un petit exemple, si les deux membres d’un couple sont salariés cela fait une charge de 70 heures par semaine, là où un homme seul en 40 heures de travail faisait vivre sa famille. 30 heures de perdues, seulement à la vie de famille, puisqu’il faut rajouter pour ces couples d’avant et ceux d’aujourd’hui, les tâches domestiques. Evidemment, nous y passons moins de temps, encore que… il faudrait là aussi y regarder de plus près. Car si la mécanisation des tâches ménagères a progressé, en parallèle, les parents consacrent beaucoup plus de temps à l’éducation de leurs enfants, à les chercher à l’école, à les emmener de ci de là à des activités sportives etc.. surtout lorsqu’ils sont divorcés et qu’ils ne peuvent même pas se partager la charge de travail.
Plus encore, combien sont-ils aujourd’hui à pouvoir se passer du travail de la femme ? Ce qui était vécu comme un choix avant, est devenu une obligation pour beaucoup de couples. Du coup, il est à se demander si notre niveau de vie a réellement augmenté.
Certes nous avons de jolies voitures, plus belles qu’avant. Nous avons aussi de magnifiques télévision en couleur et des téléphones portables qui n’existaient même pas. Mais pour assurer ce train de vie, il faut en faire toujours plus.
Quant au capital engrangé, il n’est pas certain d’être à la hauteur. Il n’y a qu’à penser au prix d’un appartement sur Paris. Quand est-ce qu’un smicard a pu s’en payer un en un nombre d’années minimum, si tant est que le crédit lui eusse été accordé ? Ce simple calcul, où je présume qu’il montrerait un appauvrissement de pas mal de catégories sociales, je ne peux le faire, car la statistique française s’évertue à noyer le poisson depuis des années en pondant des chiffres obscurs ou non significatifs, notamment concernant l’inflation, chiffres qui nous évitent de faire face à la débâcle de notre élite. Au nom du maintien de l’ordre, et parce que notre peuple est pris pour idiot, les évidences et le simple bon sens ne sont plus retranscrites dans les agrégats nationaux. Cela relève du crime comme je l’ai déjà explicité dans un autre article. La prise de décision qui n’est plus éclairée devient l’apanage d’idiots qui se croient plus intelligents que la moyenne, et qui se font réélire grâce à leurs mensonges. Peut-être convaincus de leurs propres aberrations, vaincus par leur lâcheté, la réalité n’a plus part dans leurs prises de décision. Ces personnes nous ont mené au chaos.
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