L‘insertion complète et totale des femmes sur le marché du travail s’accompagne d’une augmentation constante du taux de chômage et d’une stérilisation des ventres. Le progressiste nous disait que cela n’arriverait jamais. Alors pourquoi et comment s’est-il trompé ?
D’abord l’ampleur du phénomène :
Depuis les années 70, nous avons connu une augmentation du chômage qui s’est accompagnée d’une augmentation du nombre de fonctionnaires :
Années | Taux de chômage en pourcentage | Nombre de fonctionnaires en millions |
---|---|---|
1970 | ||
1975 | 3 | |
1976 | 3.9 | |
1977 | 4.1 | |
1978 | 4.4 | |
1979 | 4.9 | |
1980 | 5.1 | 3.9 |
1981 | 6.1 | |
1982 | 6.9 | |
1983 | 7.1 | |
1984 | 7.7 | |
1985 | 8.6 | |
1986 | 9 | |
1987 | 9.1 | |
1988 | 9 | |
1989 | 8.3 | |
1990 | 8 | |
1991 | 8 | |
1992 | 8.6 | |
1993 | 9.6 | |
1994 | 10.8 | |
1995 | 10.1 | |
1996 | 10.3 | |
1997 | 10.8 | |
1998 | 10.3 | |
1999 | 10.3 | |
2000 | 9.1 | |
2001 | 7.9 | |
2002 | 7.8 | |
2003 | 8.3 | |
2004 | 8.9 | |
2005 | 8.3 | |
2006 | 8.7 | |
2007 | 8.1 | |
2008 | 6.8 | 5.3 |
2009 | 8.2 | |
2010 | 9 | |
2011 | 8.8 | |
2012 | 9.1 | |
2013 | 9.9 | |
2014 | 9.8 | |
2015 | 10 | |
2016 | 9.9 | |
2017 | 9.3 |
En parallèle, les femmes sont de plus en plus insérées professionnellement (et les hommes de moins en moins) :
Années | Taux d’activité des hommes | Taux d’activité des femmes |
---|---|---|
1970 | ||
1975 | 84 | 53.1 |
1976 | ||
1977 | ||
1978 | ||
1979 | ||
1980 | ||
1981 | ||
1982 | ||
1983 | ||
1984 | ||
1985 | 78.3 | 57 |
1986 | ||
1987 | ||
1988 | ||
1989 | ||
1990 | ||
1991 | ||
1992 | ||
1993 | ||
1994 | ||
1995 | 78.3 | 61.1 |
1996 | ||
1997 | ||
1998 | ||
1999 | ||
2000 | ||
2001 | ||
2002 | ||
2003 | ||
2004 | ||
2005 | 75.2 | 64.7 |
2006 | ||
2007 | ||
2008 | ||
2009 | ||
2010 | 74.9 | 66.1 |
Enfin, cette augmentation du taux d’activité des femmes se double d’une baisse de leur fécondité (en particulier des européennes dont le conjoint est Européen :
Années | Fecondite | Européennes | Renouvellement des générations |
---|---|---|---|
1970 | 2.47 | 2.47 | 2.1 |
1975 | 1.93 | 1.93 | 2.1 |
1976 | 2.1 | ||
1977 | 2.1 | ||
1978 | 2.1 | ||
1979 | 2.1 | ||
1980 | 1.94 | 2.1 | |
1981 | 2.1 | ||
1982 | 2.1 | ||
1983 | 2.1 | ||
1984 | 2.1 | ||
1985 | 1.81 | 2.1 | |
1986 | 2.1 | ||
1987 | 2.1 | ||
1988 | 2.1 | ||
1989 | 2.1 | ||
1990 | 1.78 | 2.1 | |
1991 | 2.1 | ||
1992 | 2.1 | ||
1993 | 2.1 | ||
1994 | 2.1 | ||
1995 | 1.71 | 2.1 | |
1996 | 2.1 | ||
1997 | 2.1 | ||
1998 | 2.1 | ||
1999 | 2.1 | ||
2000 | 1.87 | 2.1 | |
2001 | 1.88 | 2.1 | |
2002 | 1.86 | 2.1 | |
2003 | 1.87 | 2.1 | |
2004 | 1.9 | 2.1 | |
2005 | 1.92 | 2.1 | |
2006 | 1.98 | 2.1 | |
2007 | 1.96 | 2.1 | |
2008 | 1.99 | 2.1 | |
2009 | 1.99 | 2.1 | |
2010 | 2.02 | 1.38 | 2.1 |
2011 | 2 | 2.1 | |
2012 | 1.99 | 2.1 | |
2013 | 1.97 | 2.1 | |
2014 | 1.97 | 2.1 | |
2015 | 1.93 | 2.1 | |
2016 | 1.91 | 1.14 | 2.1 |
L’ironie aura voulu que la France passe en-dessous du seuil de renouvellement des générations (marqué en orange sur le graphique) presqu’à l’instant même où nous votions la loi sur les infanticides par avortement.
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Sources :
Concernant l’augmentation du nombre de fonctionnaires : article du Monde citant la cours des comptes.
Concernant le taux de fécondité des Européennes ayant pour conjoint un Européen : calculé à partir du chiffre de la drépanocytose fourni par l’AFDPHE La mixité raciale étant très faible dans notre pays, surtout pour la génération qui nous a précédé, il est très probable que ces chiffres correspondent également à un cloisonnement fort entre communautés. J’ai considéré qu’en 1970, l’immigration africaine était quantité négligeable par rapport à l’ensemble de la population française.
Concernant les taux de fécondité, je les ai récupérés sur le site de l’Ined.
Pour les taux de chômage, je les ai récupérés sur France Inflation.
Enfin, après moult difficultés pour les trouver, l’Insee m’a fourni les taux d’activité hommes femmes en France. Plus les années passent, plus le site de l’Insee est joli, et moins on y trouve de l’information sérieuse et bien classée. Le moteur de recherche est une horreur. Par contre notre organe de statistique n’hésite pas à fournir des calculateurs de révision de pensions alimentaires pour femmes délaissées en première page de ses services, ou encore des vidéos pédagogiques. Comme partout en France, l’état ne fait plus son travail, par contre, qu’est-ce qu’il s’occupe de politique !
L’interprétation :
L’augmentation du nombre de fonctionnaires : c’est vrai, nos fonctionnaires ont de plus en plus de boulot. Cependant, l’introduction de l’outil informatique aurait dû être corrélé à une diminution de leur nombre. Que nenni ! Leur nombre a augmenté de près de 50% depuis les années 70. Ce chiffre particulièrement affligeant est corrélé à une féminisation de la fonction publique, ce taux atteignant 62% en 2015. Dans le même temps, le taux d’activité des femmes est passé de 43% pour la tranche d’âge 25-54 en 1954, à 80% aujourd’hui.
Cette augmentation paraît impressionnante, mais il n’en est rien. Pour faire un calcul en gros, si vous avez 26 millions de personnes actives et employées en France, et à peu près la moitié de femmes soit 13 millions. Le taux d’activité général de ces femmes (toutes classes d’âge confondues) étant aujourd’hui de 67%, par rapport aux années 50, il y aurait eu une augmentation approximative de 24% depuis. Si 13 millions de femmes employées = 67% alors si ce chiffre était de 43%, grâce à une règle de 3, il n’y aurait que 8,34 millions de femmes actives avec les taux de 1950. Soit 4,6 millions de femmes en moins sur le marché du travail.
Seulement, avec un chômage des femmes à 3% comme dans les années 50, par rapport au nôtre qui est au bas mot de 10% cela fait presque 1 millions de femmes surnuméraires au chômage par rapport aux années 50. Parmi les fonctionnaires, il y a 62% de femmes soit 3,28 millions de femmes là où il y avait une grande majorité d’hommes auparavant. Si vous rajoutez à cela que les hommes ont eu un taux d’activité qui a baissé de 8 points, soit là encore 1 million d’hommes manquant par rapport aux années 50, la conclusion est sans appel : le taux d’activité des femmes s’est nourri : de chômage féminin, de la baisse d’activité des hommes, et de l’augmentation du nombre de fonctionnaires.
Ce phénomène a agi dans des proportions telles qu’il est à se demander ce que nous avons exactement gagné à cette nouvelle « répartition des richesses ». Car dans le même temps et comble du scandale, les taux de fécondité en France ont reculé, et celui des femmes européennes qui vivaient en France dans ces années 50 (soit uniquement des Françaises de souche ou presque), s’est lui carrément effondré, proche de 1,14 enfants par femme, soit ce que connaissent aussi tous les pays européens autour de nous.
Aujourd’hui, c’est une nouvelle population venue d’Afrique qui assure, tout juste, la reproduction de la population française. Or notre population a augmenté. Cela ne peut donc être dû qu’à un solde migratoire positif, dans des proportions gigantesques, puisque la population française est passée d’à peu près 50 millions en 1970 (chiffre que je n’ai pas trouvé sur le site de l’Insee qui ne fait plus son travail) à 65 millions à peu près en ce jour hors Dom Tom. Une augmentation de 15 millions à attribuer au solde migratoire seul, hors naissances, sachant qu’il y a des Français qui vont aussi s’installer à l’étranger et qui contribuent à faire baisser ce chiffre. A ce jour, si vous rajoutez à ce chiffre que le renouvellement de la population française est assuré à 40% par des populations issues d’Afrique (la mixité raciale étant faible en France), et que ce taux ne cesse d’augmenter, il faudra en conclure que le grand remplacement n’est pas qu’une théorie.
En résumé, les femmes travaillaient déjà beaucoup dans les années 50 dans des activités salariées. Elles sont devenues plus actives sans que notre économie n’en profite car cette augmentation s’est accompagnée d’une baisse d’activité masculine, d’une augmentation du chômage et d’une augmentation d’emploi non productifs dans la fonction publique. Sans même parler du problème de l’immigration massive qui participe à plomber les comptes publics, à augmenter le taux d’imposition et à priver toujours plus les salariés de leurs revenus, la féminisation forcée du marché de l’emploi s’est soldée par un échec complet.
Quand la plupart des gens disent qu’ils n’ont plus de temps pour eux, il faut les croire. Si le temps de travail officiel pour un salarié est passé de 40 heures à 35 heures, uniquement pour les salariés, par contre dans les couples, la charge de temps consacré à l’emploi a explosé. Car ces couples doivent toujours s’occuper de leurs enfants, mais en plus ils doivent assurer leur temps de travail rémunéré. Pour donner un petit exemple, si les deux membres d’un couple sont salariés cela fait une charge de 70 heures par semaine, là où un homme seul en 40 heures de travail faisait vivre sa famille. 30 heures de perdues, seulement à la vie de famille, puisqu’il faut rajouter pour ces couples d’avant et ceux d’aujourd’hui, les tâches domestiques. Evidemment, nous y passons moins de temps, encore que… il faudrait là aussi y regarder de plus près. Car si la mécanisation des tâches ménagères a progressé, en parallèle, les parents consacrent beaucoup plus de temps à l’éducation de leurs enfants, à les chercher à l’école, à les emmener de ci de là à des activités sportives etc.. surtout lorsqu’ils sont divorcés et qu’ils ne peuvent même pas se partager la charge de travail.
Plus encore, combien sont-ils aujourd’hui à pouvoir se passer du travail de la femme ? Ce qui était vécu comme un choix avant, est devenu une obligation pour beaucoup de couples. Du coup, il est à se demander si notre niveau de vie a réellement augmenté.
Certes nous avons de jolies voitures, plus belles qu’avant. Nous avons aussi de magnifiques télévision en couleur et des téléphones portables qui n’existaient même pas. Mais pour assurer ce train de vie, il faut en faire toujours plus.
Quant au capital engrangé, il n’est pas certain d’être à la hauteur. Il n’y a qu’à penser au prix d’un appartement sur Paris. Quand est-ce qu’un smicard a pu s’en payer un en un nombre d’années minimum, si tant est que le crédit lui eusse été accordé ? Ce simple calcul, où je présume qu’il montrerait un appauvrissement de pas mal de catégories sociales, je ne peux le faire, car la statistique française s’évertue à noyer le poisson depuis des années en pondant des chiffres obscurs ou non significatifs, notamment concernant l’inflation, chiffres qui nous évitent de faire face à la débâcle de notre élite. Au nom du maintien de l’ordre, et parce que notre peuple est pris pour idiot, les évidences et le simple bon sens ne sont plus retranscrites dans les agrégats nationaux. Cela relève du crime comme je l’ai déjà explicité dans un autre article. La prise de décision qui n’est plus éclairée devient l’apanage d’idiots qui se croient plus intelligents que la moyenne, et qui se font réélire grâce à leurs mensonges. Peut-être convaincus de leurs propres aberrations, vaincus par leur lâcheté, la réalité n’a plus part dans leurs prises de décision. Ces personnes nous ont mené au chaos.
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Bonjour,
Une connaissance m'a envoyée sur votre site en espérant me convaincre que je faisais une erreur en étant pas plus active dans ma recherche d'époux. Vous comprenez, j'ai 27 ans et cette personne "s'inquiète" car j'approche de la trentaine et de la "stérilité". Bon je dois dire que pour le moment, ça ne marche pas des masses. En ce qui me concerne, j'ai détesté être une enfant et je n'ai donc aucune envie d'en pondre un. Mes parents m'ont controlée toute ma vie de môme et puis maintenant que je suis enfin libre, il faudrait faire des enfants et m'enchainer à un homme. Je n'ai rien contre les hommes, je ne leur souhaite pas de mal mais en ce qui me concerne moins il y en a dans ma vie, mieux je me porte. Ils sont nuls en rapports interpersonnels et n'ont pas l'humilité de l'admettre. Tout froisse leur ego et c'est épuisant de vivre avec eux au quotidien.
J'ai une question pour vous : est-ce que les hommes aiment les femmes ? Je veux dire par là : s'ils n'étaient pas attirés sexuellement par elles, les hommes auraient-ils envie d'être en compagnie de femmes ? De les connaitre ? De discuter avec elles ? Je n'en ai pas l'impression.
En vous souhaitant une agréable journée,
Camille
Cher Monsieur Durandal,
(Doit on vous appeler Durandal ou Léonidas ?)
Je préférerais que vous me parliez de vos médiocres sentiments, du mépris teinté d’indifférence que vous avez développé pour le monde, et pour votre entourage, de votre incapacité à aimer votre entourage, et à être miséricordieuse, de la haine que vous vouez à votre incapacité à vous impliquer affectivement, ou à être émue, de votre refus d’être émue, et de pondre
Vous n'avez pas tort sur tous ces points, mais si vous avez déjà cerné tout cela, il n'y a plus grand chose à ajouter.
Respectueusement,
Lady Camille
Bonjour milady Camille,
Vous pouvez m'appeler monsieur et faire suivre ce que vous voulez après, voire rien du tout.
Bonne et sainte journée.
M.D
Bonjour Lady Camille,
"J'ai une question pour vous : est-ce que les hommes aiment les femmes ? Je veux dire par là : s'ils n'étaient pas attirés sexuellement par elles, les hommes auraient-ils envie d'être en compagnie de femmes ? De les connaitre ? De discuter avec elles ? Je n'en ai pas l'impression."
Hier soir, j'étais avec une fille et j'étais justement en train de me dire : "Qu'est-ce que j'ai envie de la baiser (vous m'excuserez des termes de ce propos, mais je ne sacrifie jamais la vérité à la politesse, même si j'aime énormément la politesse), mais qu'est-ce qu'elle est perdue !" Heureusement, avec l'âge j'ai appris à savoir me contenir. Plus jeune, je n'aurais même pas remarqué qu'elle était emplie d'un sentiment de vide. Ma réponse est donc celle-ci : heureusement que nous sommes attirés par le corps des femmes, sinon qu'est-ce qu'il leur resterait ? (second degré) Le corps d'une femme nous rend bête et aveugle, puis l'expérience et le mariage nous rendent la vue. Voilà pourquoi ce sont aux femmes de discerner les partenaires acceptables de ceux qui ne le sont pas, et surtout ceux qui seront capables de faire des efforts pour elles, au-delà de l'attirance physique que ces hommes éprouveront à leur égard. L'homme en est moins capable, surtout dans notre société de pseudo libération sexuelle, et sauf dans des milieux plus tradis catholiques, où les hommes ont aussi appris à se contenir. Pour le reste de l'humanité, heureusement qu'un homme voit par le corps des femmes, parce que sinon, l'espèce humaine se serait éteinte et nous ne serions plus là pour en parler. N'empêche aussi que les hommes ont des qualités, malgré leur attirance pour le corps des femmes et cet aveuglement. Vous ne devriez pas avoir tant de mépris pour les questions animales. L'animalité de l'homme permet d'élever une femme, et pas seulement sa capacité à retenir ses pulsions sexuelles. C'est vrai, si un homme sait se retenir, il oblige la femme à s'élever sur d'autres critères que des choses superficielles. Mais cette attirance animale est celle de la nature, et elle possède aussi sa vérité, celle de la loi naturelle. J'espère que vous le découvrirez au sein d'un couple.
Pour le reste, je ne vous connais pas assez, ni votre vie, pour exprimer un quelconque avis. Certaines personnes ont été brimées. Est-ce à moi de leur dire : vos bourreaux avaient raison ? Non. Par contre, je voudrais vous dire une chose : lorsqu'on fixe sa vie par rapport à son passé, et bien ce sont nos bourreaux qui nous imposent nos choix de vie. Pensez-y bien vous qui voulez vous détacher de ce qu'ils vous ont transmis.
Vous avez raison, les hommes sont nuls en relations interpersonnels, n'ont pas l'humilité de l'admettre et tout froisse leur ego. Mais enfin, il faut bien dépasser ce genre de détails pour aimer. Et lorsque je dis aimer, ce n'est pas seulement pour eux, mais pour avoir des contacts avec le monde entier, répondre aux plans de Dieu et se réaliser personnellement. Vous ne pouvez pas vivre, ni avec les hommes, ni avec le reste du monde en vous focalisant sur des vérités froides qui échappent à la logique sentimentale. Les défauts de l'autre, c'est votre progrès. J'en conclus que vous êtes à l'arrêt. Et celui qui est à l'arrêt, eh bien il recule. Ce n'est pas tant votre relation aux hommes qui est le problème ou le fait de chercher activement un partenaire, que d'avoir un rapport miséricordieux au monde. J'entends que vous êtes fragile et que vous ne voulez pas vous exposer à des épreuves qui vous dépasseraient. Eh bien moi, je vous aiderai si vous rencontrez ces épreuves. Je serai toujours là pour votre couple. D'ailleurs, votre amie qui vous a envoyée à moi ne s'y est pas trompée. Et si vous ne me faîtes pas confiance, alors faites lui confiance au moins.
Humainement vôtre.
M.D
Bonjour Monsieur,
Merci pour votre réponse, j'avais peur que mon commentaire vous énerverait.
Vous ne devriez pas avoir tant de mépris pour les questions animales.
Je n'ai pas de mépris pour ça. Je pense sincèrement que l'attirance et le sexe sont de très belles choses. Ce qui me déçoit, c'est que tous ces hommes qui prétendent vouloir des femmes chastes et épousables, ne s'intéressent pas à celles-là de prime abord. Ils veulent que des Kim Kardashian, changent de comportement une fois mariée.
Je ne reproche pas aux hommes de vouloir coucher. Ce serait hypocrite de ma part. Nous sommes bien contentes qu'ils en aient envie. Je leur reproche d'être incapable de voir les femmes comme des êtres vivants complexes avec leurs désirs, leurs envies et leurs besoins. Ils voudraient une sorte de belle princesse/trophée qu'ils peuvent sortir d'un placard quand ils en ont besoin pour du sexe, des tâches domestiques, de l'affection, se sentir valeureux, être diverti, et pouvoir les ranger après.
heureusement que nous sommes attirés par le corps des femmes, sinon qu’est-ce qu’il leur resterait ?
Je pourrai vous répondre "pourquoi les femmes développeraient autre chose puisque les hommes ne veulent rien d'autre ?". C'est le serpent qui se mange la queue.
Ce n’est pas tant votre relation aux hommes qui est le problème ou le fait de chercher activement un partenaire, que d’avoir un rapport miséricordieux au monde.
Mon problème justement, encore une fois, c'est que cette miséricorde n'est pas étendue aux femmes. Soit les femmes sont des petits anges et c'est la moindre des choses qu'elles le soient. Soit, ils se rendent compte qu'elles sont des humains avec leurs défauts et ils deviennent misogynes et/ou masculinistes ce qui revient au même.
J'ai grandi dans un milieu très tradi, tout ce que je faisais devait être en adéquation avec les attentes d'un futur mari "les hommes n'aiment pas les filles froides comme toi" "il faut que tu saches faire la cuisine" "il faut que tu sois belle mais pas trop". Je me suis dit, naïvement, que de leur côté, on leur apprenait pareil pour leurs femmes. Mais non. Et malgré les échecs, il n'y a aucune remise en question. C'est la femme qui est devenue plus égoïste que ses ancêtres. C'est peut-être vrai. Mais il y a quelque chose de très ironique à reprocher à quelqu'un son égoïsme parce qu'elle refuse de sacrifier sa paix intérieure pour vous.
Quant à mon amie... Une fille adorable mais elle fairait ieux de s'occuper des insatisfactions dans son ménage au lieu de se distraire avec les "problèmes" perçus des autres.
Respectueusement,
Lady Camille
Bonjour mademoiselle,
"Merci pour votre réponse, j'avais peur que mon commentaire vous énerverait."
Vivement qu'un subjonctif futur existe en langue française. Ce conditionnel obligatoire en l'état de la grammaire sonne vraiment creux.
Pourquoi ce que vous avez dit aurait pu m'énerver ?
(peut-être : "j'ai eu peur que mon commentaire vous énervât", un subjonctif imparfait, bien imparfait)
"Quant à mon amie… Une fille adorable mais elle fairait mieux de s'occuper des insatisfactions dans son ménage au lieu de se distraire avec les "problèmes" perçus des autres. "
Vous préférez être bercée ?
Je trouve que votre discours est trop construit. D'un côté, vous reprochez aux hommes d'avoir des défauts. Puis de l'autre, de ne pas être personnellement motivée par votre histoire. Une autre chose m'échappe encore. Que je sache, dans les milieux tradis, les hommes sont élevés un peu plus dans la continence ? Pour le reste, ce sont des hommes, et les hommes en général sont proches de leur maman. Ils ont du mal à prendre de la distance et le rapport à l'autre sexe sera toujours inégal en ce sens.
Je ne veux vous forcer à rien, mais je trouve sympathique la démarche de votre amie. Nous avons toujours assez de problèmes dans la vie sans aller en chercher chez les autres. Cependant, abandonner toute délicatesse et accepter de se faire mal voir, est parfois un signe d'empathie, réservé à quelques amies dont le sort nous préoccupe. Si cette démarche est inspirée par l'Esprit Saint, c'est un cadeau qu'elle vous a fait. Vous voyez, il y a toujours deux manières de percevoir le monde, toutes aussi vraies l'une que l'autre : en l'occurrence ici, un don, ou une ingérence. De même dans votre perception des hommes, une immaturité ou un chemin pour grandir. Cette amie vous a peut-être forcée à vous pencher sur un questionnement qui n'était pas le vôtre. Si c'est le cas, je m'en excuse pour elle. Mais je ne peux pas m'empêcher de lui donner du crédit. Je ne sais pas quelle est votre vocation : avoir un mari ou Dieu pour mari. Mais je sais que l'entre-deux n'est pas une vocation. Il n'est pas bon de finir seul par exemple, isolé. A votre âge, il est certain que vous ne percevez pas encore bien cela. Et les avertissements ne servent à rien en la matière. Donc après avoir répondu aux questions précédentes, si vous le voulez bien, revenez quand vous aurez un questionnement personnel, une vraie difficulté. Je vous l'ai déjà dit, je serai là. En tout cas, si Dieu le permet. Et je crois que ce sera une meilleure base de discussion. Il est toujours bon d'avoir quelqu'un sous le coude, les femmes en savent quelque chose (ahaha).
En attendant, continuez à laisser une chance à vos amies, comme vous l'avez fait, et aux autres en général, je trouve que c'est une bonne attitude. Vous voyez, je ne vous ai pas mangée. Et nous avons avancé tous les deux dans notre compréhension du monde (de mon côté tout au moins). Bravo aussi pour votre lucidité sur les hommes.
Respectueusement.
M.D
Cher Monsieur,
Je voulais dire que d’un côté vous accusez les hommes, de l’autre, vous vous accusez de votre célibat.
C'est peut-être moi qui n'ai pas été claire. Parce que j'ai un peu peur de paraitre prétentieuse en le disant comme ça mais : je suis jeune, je suis belle, je suis pas bête, je suis de plutôt bonne famille. Je n'ai pas de mal à attirer l'attention masculine à moi et je sais "comment faire" pour la maintenir (se déguiser, montrer son intelligence mais pas trop, rire aux blague revues et refaites de ces messieurs, être "mystérieuse"). Mais ça me saoule. Justement à cause des défauts que je reproche aux hommes. Une sorte de "tout ça pour ça ?! la flemme !".
Les hommes n’aiment pas plus les femmes que les femmes aiment les hommes.
Je ne suis pas d'accord avec vous. Je pense que les femmes aiment les hommes, car elles les aime pour de vrai, en ayant dans l'ensemble conscience de leurs défauts. Vous voyez une belle fille passer, vous avez une amourette de jeunesse, vous en faites un poème et une peinture. Et puis vous vous rendez compte qu'une femme des fois ça a des sautes d'humeur, ça veut que vous passiez du temps avec alors que vous préférez être avec vos amis et là tout d'un coup adieu poèmes et fantaisie.
En vérité, vous ne savez pas (malgré votre immense intelligence, j’y reviendrai)
Revenez-y si vous le souhaitez, je crois au contraire avoir compris beaucoup de choses trop tôt et ça m'a rendue cynique avant l'heure. Mais c'est intéressant d'avoir un avis extérieur.
Bien cordialement,
Lady Camille
Bonjour mademoiselle,
Merci de m'avoir fait bien rire. Ahaha, c'est exactement cela que vous décrivez et qui ne marche pas : "se déguiser, montrer son intelligence mais pas trop, rire aux blague revues et refaites de ces messieurs, être "mystérieuse"" Ca, c'est fait pour le sexe, ou pour entre en relation, car sinon, les hommes sont gênés et les femmes sont gênées de ne pouvoir faire le premier pas. Ce que vous décrivez est seulement une fonction phatique. C'est comme la politesse. Il faut être poli. Ca n'a rien à voir avec l'amour. Ou plutôt si. Ca permet à chacun de se découvrir progressivement, de ne pas trop s'exposer affectivement, ça rassure l'homme de savoir qu'il n'aura pas affaire à un buldozer. L'homme ne veut pas vous aimer en agissant ainsi, il veut vous baiser ou découvrir s'il peut vous aimer. Ce serait mieux de jouer le jeu, puis d'en arriver à la conclusion que l'on ne s'accordera pas, sauf peut-être au lit, ce qu'il faut éviter, et sauf s'il s'agit du fameux crapaud. C'est triste que vous n'ayez jamais rencontré de crapaud. Mais j'y reviendrai.
Le quotidien contre les poèmes et les fantaisies ? D'habitude, ce sont les femmes qui attendent que les hommes les délivrent un peu de leur réalisme. Mais vous non. Vous avez ce réalisme que possède toutes les femmes, mais contrairement à la majorité des femmes, vous ne comprenez pas qu'il puisse être agrémenté d'un peu de fantaisie, de folie et d'aventure. C'est triste une vie de réalisme seul, de matérialité. L'homme est là pour ça, pour bouleverser un peu ce ronron domestique. Je vous accorde que les couples heureux n'ont pas d'histoire, et que je défends mon point de vue d'homme hystérique de manière un peu malhonnête. Ca plait d'habitude aux femmes. Ca vous horripile à cause de votre histoire. Je ne sais pas, j'ai l'impression que ce sont des débats théoriques là encore, fumeux, qu'il faut surtout vivre ses émotions, que c'est moins facile sans poème, et aussi, que se reproduire de manière matérialisme, c'est voué à la stérilité. Que serait la vie sans la culture, les poèmes et les oeuvres d'art ? Que seraient même les couples ? Il y a toute une fantasmatique du couple dans les oeuvres d'art, qui permettent aux gens de se construire psychiquement.
En ce qui concerne l'intelligence, le haut potentiel, et le QI. Tous les gens qui arrivent à me lire et à s'exprimer sur ce site, sont concernés. Les autres, n'ont pas les moyens d'accéder à ce que je raconte. Et comme je l'ai déjà dit ailleurs, le haut potentiel intellectuel s'accompagne souvent d'un déficit de potentiel affectif qui doit être envisagé comme tel dans les échanges sur ce blog. D'habitude mes lecteurs sont dépassés par leurs émotions. Vous initiez le débat avec les personnalités qui ont étouffé leurs sentiments pour des raisons que vous évoquez plus loin. Je dirais que c'est plus facile d'amadouer un pur sang que de faire avancer une bourrique. Plus que de cacher vos affects, vous semblez les avoir inhibés. Je vous propose donc d'arrêter de parler avec votre intelligence comme vous le faites, et d'accepter d'explorer le moindre sentiment qui serait le vôtre. Je veux dire par là, que la discussion avec votre intelligence est complètement inutile pour vous, même si elle est très intéressante pour mes lecteurs et pour moi-même tant votre intelligence est brillante. Prenez le comme un service que je vous rends. Je préférerais que vous me parliez de vos médiocres sentiments, du mépris teinté d'indifférence que vous avez développé pour le monde, et pour votre entourage, de votre incapacité à aimer votre entourage, et à être miséricordieuse, de la haine que vous vouez à votre incapacité à vous impliquer affectivement, ou à être émue, de votre refus d'être émue, et de pondre. Ce n'est pas si grave. Comme je vous l'ai dit, nous sommes tous comme ça ici, et même pire ! Les sentiments, c'est comme l'intelligence, cela s'éduque. Il faut grandir mademoiselle Camille.
Chaleureusement.
M.D
Bonsoir Monsieur,
Pourquoi ce que vous avez dit aurait pu m’énerver ?
Je trouve que chacun des deux sexes a beaucoup de mal à supporter des critiques venant du sexe opposé.Même quand ils savent que c'est vrai. Par exemple, les femmes font plein de blagues et de memes sur leur "folie" et sautes d'humeurs mais quand un homme le fait elles le trainent dans la boue.
D’un côté, vous reprochez aux hommes d’avoir des défauts. Puis de l’autre, de ne pas être personnellement motivée par votre histoire.
Je comprends pas trop ce que vous voulez dire. Evidemment, ces défauts que je leur trouve je les bases sur mon vécu ! C'est assez bizarre à expliquer. Amicalement, je m'entends très bien avec les hommes, parfois mieux qu'avec les femmes. Mais romantiquement, ça ne match pas. Je trouve que c'est beaucoup de prises de tête pour pas grand chose. Peut être que je n'ai pas encore trouvé le bon. Peut être que j'ai un problème. Je me suis demandée si je n'étais pas gay, mais non. Pas du tout.
Que je sache, dans les milieux tradis, les hommes sont élevés un peu plus dans la continence ?
Sûrement plus qu'ailleurs mais bon on reste des produits de notre époque et en plus nous là, les gens qui ne sont ni vraiment millenial, ni vraiment genz (95-2002) eh bien on a eu accès à internet quand internet était encore le far west et ça a fait pas mal de dégâts qu'on commence tout juste à mesurer.
Bref, ils ont conscience que sûrement Kim Kardashian n'est sûrement pas une bonne future épouse mais ils ont du mal à s'attacher à Chloé du groupe de l'aumônerie. Ils veulent des bourgeoises stylées et en minijupes.
A votre âge, il est certain que vous ne percevez pas encore bien cela.
C'est surtout qu'à choisir je préfèrerais être en couple. Mais si le choix est d'être misérable en couple et un peu triste seule, je préfère la deuxième option.
Vous voyez, il y a toujours deux manières de percevoir le monde, toutes aussi vraies l’une que l’autre : en l’occurrence ici, un don, ou une ingérence.
Vous connaissez sûrement des gens qui lorsqu'ils sentent que leur vie est hors de contrôle, ils essaient de contrôler les autres pour compenser ? C'est comme ça qu'elle est. Voilà pourquoi je le perçois comme une ingérence.
Je note quand même qu'à ma question originelle, vous avez fait une longue réponse pour éviter de me dire un non simple et cru.
Respectueusement,
Lady Camille
Bonjour lady Camille,
"Je comprends pas trop ce que vous voulez dire. "
Je savais que ce n'était pas assez clair. Je voulais dire que d'un côté vous accusez les hommes, de l'autre, vous vous accusez de votre célibat. En vérité, vous ne savez pas (malgré votre immense intelligence, j'y reviendrai).
"Je note quand même qu'à ma question originelle, vous avez fait une longue réponse pour éviter de me dire un non simple et cru. "
Les hommes n'aiment pas plus les femmes que les femmes aiment les hommes. Les hommes apprennent à aimer les femmes. Et les femmes cultivent la fidélité, au mieux. Le plus souvent, elles connaissent l'amour après le mariage, quand leurs intérêts bestiaux ont été satisfaits et qu'elles se sont sécurisées. Nous naissons du péché originel. A l'encontre de cette dernière, vous développez une pensée rousseauiste comme quoi nous serions ou pas. Nous ne sommes pas bons, mais nous pouvons le devenir.
Chaleureusement.
M.D
"Lena Dunham : son discours bouleversant sur l’infertilité des femmes" Figaro du 18/11/2020.
Cette femme était déjà stérile dans sa tête avant de commencer son parcours. Et elle persiste : elle accuse la société de ne pas faire de place aux femmes autrement que mères, elle qui est réalisatrice de film reconnue par son milieu gauchiste. C'est dire la névrose.
"Démographie et immigration : Le paradoxe français", Breizh du 19/01/2019.