Les tableaux seront enrichis au fur et à mesure des publications officielles. Voici le document de base où vous pourrez retrouver toutes les références d’institution officielles de l’Etat (INSEE, INED…) que j’ai utilisées : Faillite de la féminisation en France depuis 1968 (MAJ 08 2020) (version open office).
Considérations générales : La France n’aime pas la statistique, elle n’y voit que mensonge ou qu’un moyen trompeur d’influencer les foules. Il faut dire que les politiciens la dévoient régulièrement à travers des sondages hasardeux et ratés. L’utilisant à des fins idéologiques, ils n’y croient pas et ne la favorisent jamais quand ils arrivent au pouvoir. Quand ils ne veulent pas masquer leurs échecs. J’ai donc eu les plus grandes peines du monde à regrouper des agrégats simples concernant les principales évolutions sociales de ces dernières années en France. Théoriquement ces tableaux présentés de manière synthétique et pédagogique devraient être à la base du fonctionnement d’une démocratie saine si la nôtre dans sa médiocrité, ne s’imaginait pas que seule le PIB est un indicateur sérieux de développement… Dans une démocratie moderne, comment informer les citoyens sans statistiques fiables et surtout sans présentation accessible ? C’est tout à fait impossible et grave. L’incompétence statistique d’Etat devrait être gravement pourchassée devant des tribunaux. La désinformation statistique devrait être un crime fermement puni dans une démocratie moderne. En effet, celle-ci empêche les citoyens de prendre conscience des réussites et des échecs de ceux à qui ils ont donné leur voix et à qui ils ont fait confiance. Or, de mauvaises directions sociales, et ce sont des milliers de personnes jetées à la rue, des milliers de dépressifs en plus, de milliers de chômeurs en plus et de familles détruites, tout un système incompétent et amoral qui peut perdurer dans le temps au moment même où il sape les fondements d’une Nation. Une statistique fiable est le fondement d’une prise de décision éclairée en démocratie. Elle ne peut être malmenée par des groupes d’intérêts qu’ils soient féministes (2) (3) ou non (1).
Alors, que nous disent le peu de chiffres qui nous sont accessibles ?
Un fiasco total de la féminisation post 68arde.
Quand on reprend les chiffres, quand on les agglomère, il est clair que le chemin que nous suivons depuis 40 ans est proprement catastrophique. Toutes les décisions de nos gouvernants féminisés ont été mauvaises, toutes ou presque au vu des résultats. Je n’ai pas spécialement traité des données économiques qui sont également catastrophiques si on les retraite bien, mais qui sont pour moi anecdotiques : une Nation saine se fonde sur un vécu fort, non sur un gisement de pétrole. C’est notre société qui sombre et qui entraîne désormais l’économie. Il ne faut surtout pas se tromper de combat. Nous devons nous battre contre l’avidité et non pour favoriser une économie coûte que coûte au risque de finir de détruire notre société. En sus, nous devrons absolument dépasser notre culture de l’échec dans les années à venir si nous ne voulons survivre dans de bonnes conditions sans gaspiller les dernières forces qui nous ont été léguées par nos ancêtres.
Un chômage des hommes supérieur à celui des femmes (le taux non rectifié utilisé par les journalistes n’a montré un taux supérieur pour les hommes qu’à partir de décembre 2013; A noter que depuis 2015, l’INSEE a révisé ses chiffres passés pour une raison que je ne m’explique pas encore) :
Les périodes de crise exposent particulièrement les hommes, alors que les féministes ont essayé de clamer l’inverse de 2008 à 2013 pour se victimiser.
La fin du « patriarcat », c’est l’explosion du nombre de viols après 1968 :
Des avortements qui ont explosé depuis la loi de 1975 (et un record pour le dernier chiffre définitif en 2013)
A Noter que la baisse récente du nombre d’infanticides par avortement semble suivre la baisse de la prise de pilule en France :
Un nombre de prisonniers qui explose depuis 1968.
Multiplication par plus 1000% du nombre de dépressifs depuis 1968.
La France refusant de délivrer les chiffres à l’OCDE depuis 2009, nous sommes le pays occidental le plus en retard en matière d’information sur le sujet :
Trois fois plus de suicides d’hommes que de femmes.
Le nombre total de suicides baisse depuis quelques années grâce à une meilleure prise d’antidépresseurs (4). Le nombre de suicides serait sous-évalué à hauteur de 20% (5)
Presque triplement du nombre de familles monoparentales depuis 1968.
Alors que la proportion se base sur toutes les familles, même le nombre de célibataire qui explose, la proportion des familles monoparentales ne cesse pourtant d’augmenter.
4 ans plus âgées pour le premier enfant depuis 1968. A quand le premier enfant à l’âge de la stérilité biologique ?
Pourcentage d’adultes vivant seuls en France depuis 1990 (passage à plus de 50% autour de 2005)
1 « Une société du fantasme, du constaté au fantasmé », aimeles du 03/07/2013.
2 « Des résultats truqués des violences faites aux femmes », aimeles du 04/07/2013.
3 « Les femmes battues : un phénomène anecdotique », aimeles du 24/11/2012.
4 « L’Europe sous anti-dépresseurs est moins suicidaire », Futura sciences 07/2013.
5 « Suicides : près de 13 000 en France », Le temps du citoyen du 02/2008.
Notes sur la mise à jour d’août 2020 :
Encore des corrections de données rétroactives de la part de l’Insee, notamment en matière de chômage hommes/femmes, ou bien d’avortements. Les chiffres du nombre de prisonniers sont enfin bien présentés par le site justice.gouv.fr et les rapports sont devenus trimestriels, ce qui conserve du sens tout en donnant un peu de recul par rapport aux données mensuelles. Par contre, le nombre de prisonniers pour « agression sexuelle » a mystérieusement disparu. C’est d’autant plus étonnant que la justice et les lois se sont raidies en la matière…
Mais c’est le traitement de la statistique sur la question du suicide qui est le plus déplorable. D’aucuns pourraient penser qu’il y a volonté de cacher les chiffres, effectivement mauvais. Cependant, même quand ils s’améliorent, ils ne nous sont pas donnés. Un observatoire du suicide, énième comité théodule a pourtant été créé en 2018. Rien y fait. Cet organisme se perd dans des considérations régionales et détaillées sur les tentatives qui ne nous disent rien sur le nombre de morts. Par contre, que de volonté de mettre en avant le peu de chiffres défavorables aux femmes (tentatives de suicides d’adolescentes de 14 à 17 ans).
En matière de dépressions (et aussi sur la question du suicide), l’OCDE qui fournissait une bonne statistique s’est faite phagocytée. Les chiffres très politiques qui permettaient des comparaisons entre nations, ont laissé place à un amateurisme suspect qui rend difficile les interprétations. Quant à l’accès aux données, le document officiel ne le permet plus. Du coup, j’ai été obligé de procéder à des extrapolations par rapport aux chiffres de l’assurance maladie. Au cours de mes recherches, j’ai découvert que le poste « santé mentale » était le deuxième le plus pécunieux de notre système de santé français. 7 millions de personnes/an seraient concernées. Une vraie faillite alors que la prise en charge médicale ne cesse de diminuer dans notre pays et que ce chiffre risque pour le moins d’être sous-estimé.
Enfin, les derniers chiffres sur l’état catastrophique des familles, datent au mieux de 2017, et plus souvent de 2015. 5 ans de retard. Plus généralement, l’état de la statistique française s’est dégradée depuis 2 ans tandis que l’informatisation progressait. Comment l’expliquer si ce n’est par la décadence de nos institutions ? Peu d’information, périmée, information fluctuante au gré des considérations progressistes, voire information de qualité médiocre, il semble qu’éclairer le vote, ne soit pas une priorité de notre administration. Ainsi, loin de nous être dotés d’outils performants, nous semblons dégénérer.
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