J‘ai reçu ce témoignage qui m’a paru intéressant pour illustrer l’ambiance nouvelle qui est en train de s’imposer en entreprise suite à la féminisation des esprits. Je pense que nous sommes nombreux à partager ce ressenti. Par bien des aspects, il me rappelle le fonctionnement de nos élites actuelles face à la crise que nous connaissons. Et des personnes qui votent pour elles, quoi qu’il arrive. Ce témoignage restera anonyme pour protéger la dite personne de représailles qui ne manqueraient pas de lui tomber dessus dans le cas contraire. L’incompétence n’interdit pas la méchanceté.
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Je suis consultant en entreprise. Mon rôle est de protéger l’autorité et l’intégrité du dirigeant, de renforcer sa dominance dans le cadre de confrontations directes avec des adversaires, de renverser des situations de rapport de force en sa faveur.
Un jour… « Un jour, dans un café bondé, je parlais avec une femme. Je ne la connais pas. C’est elle qui m’interpelle et entame une conversation avec moi. Après un premier échange de banalités, sa prose bascule immédiatement vers le thème de la discrimination contre les femmes. Son langage, c’est celui d’un robot. Elle ne pense pas, elle récite, elle idéologise, elle méprise. Elle vomit des émotions. Une fois essoufflée par sa harangue visqueuse, elle se tait.
Je laisse passer un silence, je me redresse, et je scrute la salle de ce café bondé. Et je lui dis : « regardez autour de vous ! Regardez bien ! ». Et du doigt, je passe en revue cette salle où s’entassent les gens, tous occupés à boire un café ou une bière. Il y a hommes, femmes, enfants. Je lui laisse le temps de scruter la foule. Ma réaction l’interpelle ; elle ne voit pas où je veux en venir, mais elle se prête à l’exercice. Puis je lui dis ceci : « Regardez-bien. Dans cette salle, et partout dehors… il n’y a – aucun – homme. » Et immédiatement, elle comprend, elle saisit. Elle sait de quoi je parle. Elle garde le silence. Et puis, elle me répond le plus honnêtement du monde… “c’est pas grave”. »
Le fond du problème
Pour fonctionner dans l’entreprise, il faut être une femme ou un homme dévirilisé. L’homme viril doit abandonner tout respect pour lui-même, tout sentiment d’honneur, toute vertu. Mon client doit accepter cette castration obligatoire s’il veut conserver son rang social. Mais, c’est aussi parce qu’il est châtré par son organisation féminisée, qu’il n’a plus aucun contrôle sur rien. L’homme viril est devant une impasse. Soit, il valorise sa virilité, donc son caractère, mais se fait ostraciser. Soit, il choisit l’acceptation sociale, y perd son âme et toute possibilité de leadership. Mais pour l’homme masculin (ndr : le scripteur fait une distinction entre homme viril et masculin, le second ayant les apparences de la masculinité sans virilité), cette castration obligatoire est une aubaine. Car elle lui permet de markéter sa faiblesse, et son absence de courage moral devient un levier d’acceptation sociale.
Mon offre de valeur
Ce que je vends, c’est de la virilité. Par ma manière d’agir, penser, percevoir et de formuler les situations, je réinjecte de la virilité dans les organisations et je permets au dirigeant de l’exercer.
Ma difficulté commerciale
Aujourd’hui, l’Homme Viril a totalement disparu de l’entreprise, de la politique, de la société. Il ne reste que l’Homme Masculin et la Femme. Donc statistiquement, mon acheteur c’est soit l’Homme Masculin, soit la Femme. Or, il s’avère que la confrontation avec la pensée virile est une chose qu’ils détestent ou méprisent, car elle révèle leur imposture : ils sont insipides, impuissants, incompétents, narcissiques, ils n’ont aucun honneur et ne travaillent que pour eux-mêmes. En clair, ils n’ont rien à faire à un poste de direction : ce sont des aberrations sociales. Le contact avec la personne virile les discrédite et va détruire l’image qu’ils se font d’eux-mêmes. L’homme viril est autant la solution au problème de l’entreprise qu’il est une menace pour ses dirigeants.
La souffrance de mon client (l’Homme Masculin et la Femme)
Il a peur de l’Homme Viril – Il a peur de susciter l’hostilité – Il a peur d’apparaître (car en vérité il l’est) comme incompétent, vulnérable, et impuissant aux yeux de son entourage : il a donc peur d’être décrédibilisé – Il a peur de se faire attaquer politiquement par un collègue – Il a peur de la mort (ce qui se traduit par l’obsession du statut social et de l’apparence physique) – Il se dit obsédé par l’acquisition de talents, en vérité il a terriblement peur de la compétence – Il se sent pieds et poings liées, sans marge de manœuvre, en vérité il a peur de la liberté, car il n’a fondamentalement aucune idée, aucune conviction, sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire – Il a peur de perdre son indépendance en ce sens il cherche à tout prix à se détacher de sa société.
Les symptômes de l’entreprise dévirilisée
Des entreprises économiquement optimisée, mais pas solides du tout – Incapacité à anticiper, seulement réagir – Discrimination contre la compétence et l’intelligence – Bureaucratie galopante – Absence de conviction personnelle et obsession pour le consensus – Volonté délibérée d’abandonner tout rôle de commandement – Désignation de bouc émissaires – Culture du narcissisme – Confusion entre la représentation social et le réel – L’incapacité à performer dissimulée par une obsession moraliste hors sol (climat, discrimination contre les femmes/minorités) – Remplacer la résolution de problèmes par des relations publiques – Multiplication des sociopathes et des médiocres – Incapacité à percevoir le danger – L’obsession de soi et du bien-être qui masque la détresse profonde – Faiblesse psychologique et le besoin pathologique d’être rassuré, exonéré du réel – Proliférations des conflits dus à l’obligation faite à tous de coopérer – Une absence de frontières et l’idéologie du permissif érigé en progrès – L’obsession du storytelling car plus personne n’est capable de produire le moindre effort de pensée – Une vision endogène et mépris pour le client (c’est le client qui doit les satisfaire) – Profonde absence d’empathie (l’homme c’est l’empathie, la femme le solipsisme) – Obsession du besoin de satisfaire les désirs de la femme et de l’ériger en modèle suprême – Acquisition du statut social et de la reconnaissance en se victimisant (au lieu de faire valoir ses compétences).
Exemples
Le Dirigeant de Disney a annoncé que la vocation de son entreprise, « c’est d’ériger des petites filles en héroïnes pour en faire un modèle pour tous ». Un dirigeant du CAC 40 a dit, « la conformité est le devoir de tous ». Tous s’alignent sur cette idéologie putride de la médiocrité.
Quelle peut être la place de l’Homme Viril aujourd’hui ? Je n’ai pas la réponse.
Qu’est-ce que la virilité ? https://lactualite.com/societe/vive-la-virilite/
“To govern states and guide and maintain armies with discipline, one must have a certain manly virtue which is never found in common men, and without which, nevertheless, neither states nor armies may be well governed nor preserved intact.” “The government of a kingdom requires a manly virtue and an unmovable steadiness, contrary to the irresolution, which exposes those who are governed by it, to the enterprises of their enemies.” Richelieu
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