Categories: C'était mieux avant

(Traduction) Les femmes détestent les postes de patrons, parce qu’elles y sont nulles.

(L’article a été publié initialement sur avoiceformen.com à cette adresse)

Qui fait un meilleur patron dans la durée ? Un homme, ou une femme ?

Rien que la formulation d’une telle question déclenche une réaction d’effroi. Cependant, il est possible d’y apporter une réponse dépassionnée basée sur des indicateurs de longévité des femmes patrons sur 5 ans et leur succès ou leur échec à la tête de leur compagnie.

Or, en reprenant de tels indicateurs, il se trouve que les femmes échouent toujours plus souvent que les hommes, et que vous pouvez même faire de l’argent en pariant à la baisse sur les actions dont elles sont les garantes.

Une telle stratégie d’investissement fonctionne à tous les coups tant que vous restez discret sur le sujet, tant il est socialement inacceptable d’écarter les femmes patrons en tant que catégorie sexuelle.

Cet article n’a pas pour objet de vous donner des conseils en investissement, vendre la mèche ou quelque chose comme ça. Vérifiez simplement mes chiffres et décidez par vous-même. Toutes les données que j’ai utilisées sont référencées dans l’article.

Des patrons féministes, souvent des femmes, ont été mises sous le feu de la rampe parce qu’elles participaient au capitalisme patriarcal avec l’idée pittoresque que les femmes intelligentes pouvaient rivaliser avec les bons vieux garçons du passé. Cette idée est surannée même dans les milieux féministes alors que les vues extrémistes qui tendent à détruire l’économie gagnent en popularité dans leurs réunions de sorcières. Bizarrement, je me doutais qu’il y avait quelque chose de louche à propos des femmes patrons en général. J’ai donc fait ce que ces directrices en ressources humaines aiment tant à faire aux hommes- j’ai évalué les PDGs femmes sur 5 ans en tant que catégorie sexuée.

L’année 2012 a été une année record pour les femmes patrons (présidentes directrices générales, généralement le poste le plus important dans les entreprises)- 20 d’entre elles ont atteint le pinacle dans le top 500 des entreprises américaines, un record inégalé.

Depuis, 5 années des plus glorieuses du président féministe Obama se sont écoulées, un homme des plus indulgents et généreux envers le travail salarié des femmes, comme jamais, et il est maintenant temps de faire un bilan. A quel niveau, ces stars féminines ont-elles performé ? Dominent-elles encore le monde des affaires ? Ou pas ?

Voici la dite liste en 2012 :

  • 10. Meg Whitman – Hewlett-Packard
  • 19. Ginni Rometty – IBM
  • 28. Patricia Woertz – Archer Daniels Midland
  • 41. Indra Nooyi – PepsiCo
  • 45. Angela Braly – WellPoint
  • 50. Irene Rosenfeld – Kraft Foods
  • 72. Ellen Kullman – DuPont
  • 125. Carol Meyrowitz – TJX
  • 127. Ursula Burns – Xerox
  • 234. Sheri McCoy – Avon Products
  • 250. Deanna Mulligan – Guardian Life Ins. Of America
  • 266. Debra Reed – Sempra Energy
  • 334. Denise Morrison – Campbell Soup
  • 390. Ilene Gordon – Ingredion
  • 396. Heather Bresch – Mylan
  • 451. Kathleen Mazzarella – Graybar Electric
  • 464. Maggie Wilderotter – Frontier Communications
  • 465. Gracia Martore – Gannett
  • 483. Marissa Mayer – Yahoo
  • 499. Beth Mooney – Key Corp

 

 

Femmes patrons survivantes en 2017 :

  • 10. Meg Whitman – Hewlett-Packard, a fait chuter sa compagnie à la 20ème place en 2016
  • 19. Ginni Rometty – IBM, a fait chuter sa compagnie à la place 31.
  • 28. Patricia Woertz – Archer Daniels Midland
  • 41. Indra Nooyi – PepsiCo, a fait chuter sa compagnie à la 44ème place.
  • 45. Angela Braly – WellPoint
  • 50. Irene Rosenfeld – was Kraft Foods, now Mondelez International, Inc., a fait chuter sa compagnie à la 94ème place.
  • 72. Ellen Kullman – DuPont
  • 125. Carol Meyrowitz – TJX
  • 127. Ursula Burns – Xerox
  • 234. Sheri McCoy – Avon Products
  • 250. Deanna Mulligan – Guardian Life Ins. Of America
  • 266. Debra Reed – Sempra Energy, a fait chuter sa compagnie à la 279ème place.
  • 334. Denise Morrison – Campbell Soup, a fait chuter sa compagnie à la 337ème place.
  • 390. Ilene Gordon – Ingredion
  • 451. Kathleen Mazzarella – Graybar Electric
  • 464. Maggie Wilderotter – Frontier Communications
  • 465. Gracia Martore – Gannett, a fait chuter sa compagnie à la 752ème place.
  • 483. Marissa Mayer – Yahoo, a fait chuter sa compagnie à la 513ème place.
  • 499. Beth Mooney – Key Corp, a fait chuter sa compagnie à la 540ème place.

 

A partir de ce décompte, 10 de ces 20 femmes ne sont plus à leur poste, virées ou l’ayant fui comme Pepper Potts a quitté Stark industries dans Iron Man 3. Le taux de maintien des femmes patrons à leur poste sur 5 ans est à un niveau abyssal de 50 %.

Le résultat est encore plus décourageant pour les 10 qui sont restées patronnes de leur entreprise. Pas une seule des entreprises dont elles avaient la direction n’a amélioré ses performances durant 5 ans. Elles ont toutes été dépassées par leurs concurrents mâles, pire encore que cette équipe féminine championne du monde de foot défaite par des écoliers juste pubères.

Compte tenu de leur implication et de leur taux de succès, les femmes patrons apportent une plus-value de 0 % à leur entreprise que ce soit à un niveau global ou personnel.

Féministes, ne vous inquiétez donc pas. Grâce à leurs chiffres, les femmes patrons mettent à bas le patriarcat, et ses entreprises, chaque jour qu’elles passent à leur poste. On aurait obtenu des résultats univoques en pariant contre elles sur ces 5 dernières années.

Ces femmes sont elles fainéantes ? Préfèrent-elles leur famille ? Sont-elles incompétentes ? Les hommes les surclassent-ils ? Toutes ces raisons à la fois ? Je laisse ces questions vaines à l’appréciation des futures gendérations patriarcales de gratte-papier.

Devrais-je étudier le succès des autres entreprises menées par des hommes ? Peut-être.. quand les jours viendront où les femmes patrons seront capables d’améliorer le classement de leurs entreprises, j’y réfléchirai.

PS : En 2017, le nombre de femmes patrons dans le top 500 des entreprises américaines a augmenté de près de 50 % passant de 20 à 29 :

Date: March 14, 2017

8 avril 2017, écrit par August Løvenskiolds 

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

View Comments

  • M. Durandal,

    Ce jeune homme est un A-M-O-U-R : Ce patron de 22 ans ne recrute que des seniors (dont sa mère) - YouTube

    Il est l'exemple parfait des patrons qu'il vous faut en France. Il est l'archétype même du Français que j'adore. Quel Français, ma foi !

    WOW !

    Je lui souhaite beaucoup de contrats et beaucoup d'embauches supplémentaires qui lui permettront de réduire le chômage en redonnant espoir et joie à ses compatriotes. Ça, c'est le genre d'entrepreneur à qui vous n'imposez aucun impôt pendant les 5, voire les 10 premières années d'existence de son entreprise afin non seulement de lui permettre de prospérer, mais d'embaucher le plus possible. 

    D'après ce que je comprend, il n'avait pas du tout prévu faire cela, mais pour aider sa mère, tout en s'aidant lui-même au passage, il a créé cette entreprise de peinture de bâtiment. Il a de fait créer lui-même son propre emploi. Bravo !

    Franchement, chapeau bas, jeune homme !

    Ça, c'est un Français comme je les aime. 

    Que Dieu le protège, ainsi que sa mère, en lui redonnant au centuple ce qu'il donne aux autres.

    La journaliste a fait un excellent travail de reportage sur le terrain et a très bien su filmer avec sa caméra de téléphone. C'est professionnel, neutre, mais on sent une vraie sympathie de celle-ci pour le jeune homme. En plus, elle est fort jolie et très sympathique.

    Bref, c'est beau.

    Cordialement,

    Cyrus

    • M Cyrus,

      En relief, regardez combien notre société est devenue terrible, combien de personnes sont exclues. #socialisme

      Cordialement.

      M.D

      • Bonjour M. Durandal

        Je sais. Cependant, malgré le mot-clé '' socialisme '', ce n'est pas à cause du socialisme, mais d'un détournement de la social-démocratie keynésienne au profil de l'assistanat des ouvriers, des immigrés légaux et illégaux, de l'Union Européenne et des grandes entreprises que l'exclusion s'est massifiée. Cela, c'est sans parler de la désindustrialisation massive qu'a subi la France depuis 1975 et avant cela, par la mécanisation comme le décrit Patrick Buisson, la fin du monde paysan. Je suis un socialiste jaurésien et je n'ai aucun problème, au nom de la prospérité des individus, des familles et de la collectivité, à avoir une politique fiscale très libérale pour les entreprises pendant un certain temps. Certaines ne sont pas concernées par la socialisation des moyens de production, car leur nature ne le permet pas. Celles-là, il ne faut pas les imposer pendant les premières années et les imposer éventuellement après 10 ans, disons. Je pense que le taux de prélèvement de l'époque de de Gaulle est raisonnable, à savoir au maximum, 33 %.

        La plupart des gens, M. Durandal, ne sont pas propriétaires ou co-propriétaires de leur outil de travail. 

        Cordialement,

        Cyrus

        • M Cyrus,

          La plupart des gens ne sont pas propriétaires de leur outil de travail, mais ils subissent quand même la politique socialiste d'exclusion. L'imposition élève le niveau des salaires et ne permet qu'aux fonctionnaires et aux personnes les plus rentables d'être employées. Du coup en France, comme l'imposition est élevée, beaucoup de personnes très compétentes sont découragées. Il ne reste plus que les fonctionnaires. Le reste de la population a intérêt à se trouver une planque, ou à partir à l'étranger, ou à défiscaliser (je n'ose même pas dire comment tant l'état est à l'affût de la moindre niche). Voilà la réalité du socialisme. C'est une taxe sur les personnes rentables, et désormais, sans contrepartie, tant cette folie s'est alimentée d'elle-même. Vous ne pouvez pas comprendre. Vous trouvez que J Trudeau, c'est terrible. Mais ce n'est rien par rapport à ce qui se passe en france au niveau institutionnel. Nous sommes le pire pays du monde en la matière. Pensez-y bien quand vous défendez le socialisme auprès de locuteurs français.

          Cordialement.

          M.D

          • Bonjour M. Durandal,

            J'ai l'impression qu'en la matière, comme très souvent, nous ne parlons pas de la même chose. Mais enfin, ce n'est pas grave. Vous êtes globalement assez solide et relativement nuancé dans votre critique du socialisme et il en est de même pour moi dans ma défense du socialisme. 

            Nous avons beaucoup en commun, de fortes différences sur certaines choses et des différences mineures sur d'autres. C'est ce qui fait la richesse et l'intérêt de nos échanges - parfois - contradictoires.

            J'espère que les autres lecteurs en profitent, aiment cela, en apprennent beaucoup, y gagnent en profondeur, que ça les fait réfléchir et les excitent. 

            Comme vous l'avez dit, la contradiction permet d'évoluer, mais si ce ne sont pas les duellistes qui évoluent, ce peut être les lecteurs. 

            Alors, en garde, Jedi, hihi !!!

            Cordialement 

            Dark Cyrious 

    • M Cyrus,

      Je respecte intellectuellement une Marion Maréchal. Cependant sachez que l'expérience m'a convaincu de ne faire confiance à aucune femme en matière politique. Je les trouve ridicule, et celle-là n'y échappe pas. Elles me font horreur. Elles sont le signe d'un monde complètement dégénéré.

      M.D

  • "Le patron des JO de Tokyo pressé de démissionner après avoir expliqué que les femmes parlaient trop" les échos du 04/02/2021. 

    Non seulement, il affirme qu'elles parlent trop, mais que leur présence est néfaste aux réunions qui s'éternisent. Il est vrai que féminisation rime avec réunions sans fin. Personnellement, je n'ai d'ailleurs jamais compris l'objet de telles réunions qui la plupart du temps, ne servaient à rien. Les féminisés appellent cela "mutualisation" par exemple. Mutualisation qui ne répond jamais à votre propre questionnement, mais qui sert plutôt à définir une hiérarchie dans le groupe. Grégaire au possible. 

  • "TRIBUNE. La femme est l’avenir du décideur" l'obs du 27/01/2021.

    Au moment où les décisions collaboratives montrent toute l'ampleur de leur nullité en temps de covid, cette femme, et ce journal, font la promotion de ce modèle collaboratif féminisé. Il n'y a pas plus de décisions collaboratives dans une entreprise que de nouilles dans l'espace. Pure invention des corrompus pour diluer leurs responsabilité, et se cacher, eux et leurs échecs. Il 'y a qu'à voir le fonctionnement du "conseil de défense" en France contre le covid. Ca marche si bien, que les débats ne sont même pas retranscrits, entre Emmanuel Macron le féminisé et ses petites putes. 

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Léonidas Durandal

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