Un homme ne peut survivre en démocratie

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Livre 8 de La République de Platon

Leurs prédécesseurs mettront les meilleurs d’entre eux à la tête de l’État; mais comme ils en sont indignes, à peine parvenus aux charges de leurs pères, ils commenceront de nous négliger, quoique gardiens, n’estimant pas comme il conviendrait d’abord la musique, ensuite la gymnastique. Ainsi vous aurez une génération nouvelle moins cultivée. De là sortiront des chefs peu propres à veiller sur l’État, et ne (547) sachant discerner ni les races d’Hésiode, ni vos races d’or, d’argent, d’airain et de fer. Le fer venant donc à se mêler avec l’argent, et l’airain avec l’or, il résultera de ces mélanges un défaut de convenance, de régularité et d’harmonie – défaut qui, partout où il se rencontre, engendre toujours la guerre et la haine. Telle est l’origine qu’il faut assigner à la discorde, en quelque lieu qu’elle se déclare.

 Platon

Platon a très bien décrit comment sa République idéale peut devenir d’étapes en étapes, une tyrannie puis redevenir une démocratie dans un cycle qui ne s’arrête pas. Le plus important dans sa réflexion ne sont pas les exemples qu’il emploie mais la logique qu’il déploie : des mécanismes internes à la démocratie la font pencher immanquablement du côté du totalitarisme. Chez lui le conflit entre créateurs de richesses et pauvres finit par changer une démocratie en tyrannie. Cependant, il est bien d’autres mécanismes qui poussent la démocratie à devenir tyrannie.

 

 

Vivant une époque orgueilleuse, nous n’avons pas accepté de faire nôtre ses leçons en nous croyant plus « évolués ». Et ayant oublié volontairement de cultiver ses leçons, notre système de gouvernance subit une décadence qui était bien prévisible.

Parmi ces mécanismes de décadence j’aimerais étudier plus particulièrement la place respective que tiennent les hommes et les femmes au sein du système électoral dans une nation démocratique en utilisant l’exemple de la France.
Selon le cadre d’analyse de Platon, notre pays serait récemment passé du système presque parfait, la royauté, au système le pire durant la révolution de 1789 : la tyrannie, puis par alternance, de cette royauté, au contrôle oligarchique, et enfin à la démocratie que nous connaissons actuellement. Platon avait donc raison et tort : dans l’ensemble son plan s’est réalisé, mais avec quelques accrocs (dont de brusques soubresauts démocratiques). Selon lui, le prochain stade que nous devrions connaître sera celui de la tyrannie quand pauvres et riches seront montés les uns contre les autres (par paranoïa ou à juste titre). Et il est vrai que de forts mécanismes penchent en ce sens dont un que je voudrais étudier plus particulièrement : celui de la répartition du pouvoir entre hommes et femmes, phénomène que Platon ne pouvait connaître puisqu’il n’existait pas de manière directe d’influence des femmes dans le domaine politique (hommes et femmes étant nécessairement solidaires dans leur complémentarité et du fait de leurs unions poursuivaient les mêmes intérêts).

 

Que s’est-il passé au niveau du vote des femmes ?

Le suffrage censitaire ou la censure de classe a été la règle durant le plus clair du 19ème siècle. Les hommes riches influencés par leurs épouses gouvernaient la France. L’oligarchie de l’argent et du pouvoir selon Platon. On ne peut donc parler de sexisme à cette époque, puisque la femme de bourgeois avait énormément plus d’influence que le moindre paysan. Progressivement, les institutions ont élargi les possibilités de voter, d’élire et d’être élu. Au début, seuls les hommes riches le pouvaient. Progressivement tous les hommes ont été appelés aux urnes, sans qu’ils n’aient la possibilité d’être élus puis en ayant la possibilité de l’être. Enfin, les femmes et tous les hommes des métiers dits « sensibles » (militaires) ont pu accéder au vote, et être élus. Cela ne veut pas dire qu’une forme d’oligarchie n’a pas persisté et on le voit bien encore aujourd’hui : tout le monde peut être élu, encore faut-il en avoir les moyens. Les systèmes de réseaux, de classe-sociales, d’alliances d’intérêts, le coût d’une campagne électorale, le système des partis politiques, tout cela concourt à réduire le pouvoir de l’électeur, qu’il soit homme ou femme. Ainsi, l’élection présidentielle qui est la plus proche du peuple et donc, où les taux de participation sont les plus élevés, se fait au suffrage universel direct. Pour se présenter, il aura toutefois été nécessaire de regrouper la signature de 500 élus, de 500 notables pourrait-on dire, ce qui limite drastiquement, là-encore, les possibilités de choisir et de se présenter. Mais, il faut tout de même le reconnaître : la démocratie a fait son œuvre. Les électeurs ont pris de l’assurance, ils ont appris à s’organiser politiquement, à se situer, à exercer leur influence, raison paradoxale pour laquelle, la démocratie est certaine de s’effondrer.

 

L’effondrement programmé de la démocratie.

Comme le souligne Platon, la démocratie ne va pas mourir pour avoir été supplantée par un autre système politique, mais parce que la démocratie tend naturellement vers la tyrannie. Que se passe-t-il dans une démocratie pour que la liberté débouche nécessairement sur l’absence de liberté ?

 

Le problème de la démocratie n’est pas tant la liberté qui est toujours contenue par des intérêts divergents, mais l’égalité. Cette « passion de l’égalité » corrompt toute démocratie disait M De Tocqueville. Aujourd’hui nous pouvons voir que l’égalité des chances est une bonne chose, mais que cette égalité des chances s’est rapidement muée en égalité tout court et maintenant en égalitarisme. Tout doit être égal, hommes et femmes, riches et pauvres. Or on n’arrive à cette forme d’égalité qu’en privant les gens de liberté et de manière restrictive, voire en augmentant les inégalités. Car en retour, les riches renforcent leur pouvoir caché. Tout cela a été déjà étudié et c’est bien le chemin que nous suivons immanquablement de nos jours. Encore faudra-t-il décrire le rôle des hommes et des femmes dans ce cadre, ce qui n’a pas été encore réalisé.

Le rôle de la majorité.

« La foi dans l’opinion commune y deviendra (ndt :en démocratie) une sorte de religion, dont la majorité sera le prophète. » (Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique)

Mais qui peut faire majorité en démocratie et qui est donc capable de créer cette « opinion commune » ? Quand, après 1946, le suffrage est réellement devenu universel et malgré toutes les entraves institutionnelles que j’ai énumérées un peu avant, un long travail de « fabrication de majorité » a commencé. De manière étrange, après la guerre, catholiques et communistes se sont retrouvés côte à côte pour former majorité. Les femmes qui pouvaient voter n’avaient pas encore investi pleinement ce pouvoir. Elles se sentaient encore étrangères à cette question et beaucoup plus que les hommes, elles votaient en petit nombre (1, 3). Cependant les femmes ont très vite compris leur intérêt, au-delà des luttes partisanes et idéologiques. Et à partir de l’élection présidentielle au suffrage universel direct, leur pouvoir a été tel qu’elles ont fait élire leur président à toutes les élections excepté celle où François Mitterrand a été élu la première fois, en 1981 soit 8 élections sur 9 (2, 3). Pour 6 élections sur 9, elles ont élevé la moyenne du score du candidat gagnant. Pour 4 élections, elles ont même réussi à faire élire leur candidat en opposition à celui des hommes (les hommes n’y sont arrivés qu’une fois en 1981 pour faire élire M Mitterrand). Pour pondérer ce tableau édifiant, on peut remarquer que depuis le début de la phase de retournement de croissance (1974), le choix des hommes et des femmes tend à se niveler, bien que les femmes restent encore meneuses d’opinion (les hommes n’élisent que des hommes très favorables aux femmes).

Tableau PDF des présidents de la République élus par les hommes ou les femmes (ou les deux)

Format open office

Format excel

Références 2, 3, 5, 6, 7, 8. (en rose, les élections présidentielles en France où les femmes ont fait gagner le Président de la République, en bleu l’élection où les hommes ont réussi à imposer un président de la République contre les femmes, en gris les situations où le candidat masculin et féminin à l’élection présidentielle a été le même).

Le pouvoir des femmes en démocratie, la fin des hommes.

L’idéologie est morte avec la multiplication des minorités. Au fur et à mesure que la majorité féminine a pu décider de l’avenir de notre société, nos représentants politiques ont multiplié les lois en faveur des femmes, faisant payer toujours plus l’indépendance de ces dernières sur le dos des hommes (allocations familiales, mères isolées, fonctionnariat…). Les hommes en minorité n’ont pas su résister à ce tsunami politique. Ils ne l’ont même pas compris. Encore aujourd’hui, ils perçoivent mal la solidarité féminine sur ce point quand ils ne l’encouragent pas inconsciemment (en votant, contre les électrices femmes mais pour défendre les femmes, en faveur de M Mitterrand en 1981). Ce mouvement a été encore renforcé par le fait que cette majorité de femmes a su apparaître comme une minorité oppressée et qu’elle a pu regrouper autour d’elle d’autres minorités : LGBT, étrangers. Ainsi dans nos démocraties occidentales modernes, ce sont ces « minorités » qui font la loi. Les femmes constituent une très grande majorité d’électeurs qui va bien au-delà de leur majorité numérique. Cette majorité qui pouvait contrôler toute la société sans démocratie, peut désormais faire sentir son pouvoir de manière directe (12). Or j’affirme que c’est un mouvement naturel à nos démocraties : quand le scrutin devient universel, les femmes, beaucoup plus solidaires que les hommes s’approprient progressivement le résultat des scrutins. De plus, la tendance historique de la femme à apparaître comme un individu social devant être protégé, renforce encore ce pouvoir auprès de ces hommes qui pensent devoir voter pour protéger ces femmes et non défendre leurs intérêts. Si on rajoute à cela le vote féminisé homosexuel des hommes et des femmes, le bilan est tout simplement catastrophique pour les hommes : ils ne peuvent plus regrouper de majorité qui puisse défendre leurs intérêts, le système démocratique est progressivement phagocyté par l’idéologie féminisée, et tout esprit masculin devient antisocial tandis qu’une société saine devrait justement pouvoir s’appuyer en priorité sur ses hommes en ce domaine. La maternité nécessitant toujours de s’occuper de soi et de sa famille, les femmes seront généralement inaptes à prendre en compte les autres familles autrement que comme les leurs (10, 11). A l’inverse l’homme qui a toujours dû réfléchir pour deux d’un point de vue distant et social, est beaucoup plus compétent quand il s’agit de ce genre de questions.

 

La démocratie tue l’idéologie.

Au début, les groupes minoritaires peuvent encore réfléchir en rapport au « bien être général », mais très vite, ce sont les intérêts de classe-sociale qui s’imposent (communisme), puis les intérêts de l’individu seul face à la masse (socialisme). La démocratie est la recherche de son propre profit individuel en dehors du champ économique. Ce qui fonctionne assez bien en matière financière devient contre-productif dans le champ politique. Tel est le péché originel de la démocratie pourrait-on dire. Seul un reste de Timocratie (pouvoir de l’honneur pour Platon) qui persiste en démocratie sous la forme républicaine et telle que Régis Debray l’a définie (4) peut contrer ce mouvement général. Cependant ce mouvement d’honneur et de conscience collective s’efface au fur et à mesure qu’une Nation s’éloigne du temps où elle s’était donnée un système royal sain pour gouvernance. L’honneur qui sous-tend ce système idéologique plus ou moins complexe du passé, laisse place à l’intérêt pur qui est une sorte de retour au culte de la nature (La main invisible d’Adam Smith) dans le champ politique. Or sans croyance, une société évoluée ne peut survivre. Elle régresse au stade animal. Les humains qui font sa richesse s’individualisent totalement au fur et à mesure qu’ils descendent dans l’échelle de l’humanité. Cette régression est vécue durement pour les plus croyants d’entre eux, et à l’inverse comme un grand progrès de la part de ceux qui ont fini par vouer un culte à l’égalité/l’état. Ainsi certains humains peuvent souscrire à leur déchéance tout en s’en défendant. Croyant avancer vers plus de démocratie, ils se préparent en inhumanité à soutenir quelque tyran qui saura répondre à leur soif d’absolu déviante.

Comme le pressent Platon, n’importe quel système politique doit avoir des bases religieuses saines pour le soutenir. Or l’intérêt financier transféré au champ politique (socialisme) tend à remplacer la religion catholique qui lui a permis d’émerger et de survivre, par la croyance en sa propre valeur collectiviste. En cela la religion protestante, est mieux équipée, dans un premier temps pour résister. L’individu y a une telle force, qu’il fait contre-poids à ce collectif constitué de réseaux d’intérêts oligarchiques. Cependant, même cette religion protestante finit par être sapée d’autant plus rapidement que des mécanismes d’Eglise unitaire n’existent plus en son sein. Quant aux autres religions, elles sont balayées en quelques années, ou bien leurs sociétés doivent refuser le développement économique. Il ne reste plus alors place pour le lien social qui fait aussi de nous des êtres humains. Les individus assoiffés de leur propre liberté, mais ne supportant pas que leurs voisins soient plus égaux qu’eux, et n’ayant plus les moyens catholiques de gérer cette contradiction (serment de réconciliation, communion au corps du Christ, reconnaissance de son péché), finissent par s’enfermer, se contrôler les uns les autres et surtout surveiller que personne ne dévie du groupe, tout en se croyant individuellement supérieurs et collectivement plus évolués.

A ce stade, nous sommes plus proches que jamais d’une forme de catharsis mimétique telle que l’a définie René Girard. Malheureusement, cette catharsis ne prend plus l’apparence d’un déchaînement de haine collective. Ce genre d’exaction serait trop facile à identifier dans une société d’héritage chrétien. Non, la société s’étant individualisée de manière socialiste, la haine collective peut s’exercer sur des individus de manière isolée, et surtout sur les plus faibles d’entre eux. Les suicides, les dépressions, les personnes jetées à la rue (principalement des hommes), les infanticides (principalement quand l’enfant est encore dans le ventre de sa mère) sont les nouveaux Christ que notre civilisation sacrifie. Ils peuvent mourir par millions sans que personne ne s’en émeuve. Sans rien y laisser paraître, la bête a pu se rassasier collectivement et faire grandir la culpabilité refoulée de chaque individu.

 

La démocratie finit par tuer les hommes (principe masculin).

Les hommes ne peuvent souscrire à un système démocratique où aucun pouvoir social ou familial n’arrive à limiter la tendance à ce qu’ils soient opprimés. Les hommes, les vieux, les enfants ne peuvent devenir l’unique variable d’ajustement d’une société qui se féminise totalement, et qui donc, régresse entièrement. Nous ne pouvons revenir à un système tribal en pleine modernité, du moins, je ne le crois pas. Pour que la société puisse survivre, les hommes vont devoir apprendre à en rabattre dans les années qui viennent : non, hommes, vous n’êtes pas en position de force dans votre environnement naturel, et vous ne l’avez jamais été (9). Non, vous ne devez pas vous comporter en femmes pour espérer sauver cette société, même si cette attitude favorisait temporairement votre insertion sociale. Oui, vous êtes le sel de la terre et sans votre lutte acharnée et vos sacrifices glorieux, rien ne se fera de bon et de bien dans notre société. Les enfants naîtront toujours sans vous, mais pour le malheur. L’Eglise même a besoin de vous, en particulier, pour survivre. Une Eglise féminisée est comme une société féminisée, elle ne porte aucun fruit viable, elle ne peut s’extraire de son péché.

 

Le rejet du système politique actuelle.

Nous ne pouvons donc plus accepter dans sa forme actuelle cette République qui devient progressivement une démocratie. Le retour des hommes suppose un système institutionnel nouveau, à l’inverse d’une tyrannie qui est le summum de la féminisation (et que Platon définit déjà comme essentiellement parricide). Aujourd’hui, nous nous dirigeons à grands pas vers cette tyrannie. Les moyens modernes de contrôle et d’extermination n’ont jamais été autant au point sans que nous n’ayons pu élaborer de contre-pouvoir, sans même que nous ayons les moyens de les dénoncer. Il est urgent que nous réfléchissions à un système alternatif catholique républicain, ou royal, rien n’étant exclu en la matière, tant que ce système saura défendre le peuple contre les réseaux d’intérêts (LGBT, puissances d’argent…) mais aussi contre la médiocrité contrôlante. Le progrès humain ne s’étant jamais développé que dans notre soumission à Dieu et la maîtrise de notre environnement, puissent les servants de cette future Nation respecter ce fragile équilibre entre ces deux tendances antagonistes qui signe là encore, notre condition pécheresse.

 

1 « Editoriaux d’une résistante sur le vote des femmes », aimeles de mars 2013.

 

2 « Comment votent les Françaises », Figaro du 25/04/2012.

 

3 « L’évolution du vote des femmes », Janine Mossuz Lavau

 

4 « Etes-vous démocrate ou républicain ? », Régis Debray 1995.

 

5 « Le général de Gaulle et le droit de vote des femmes », Solange Troisier, Site Charles de Gaulle.

 

6 « Le vote des femmes en France 1945-1993 », Persée.fr.

 

7 « Les paradoxes du gender gap à la Française », Mariette Sineau, 2007.

 

8 « Le vote des femmes au premier tour de l’élection présidentielle 2012 », Terra femina avril 2012.

 

9 « La domination féminine », Vincent Dussol, 2011.

 

10 « Féminisation, incompétence et totalitarisme à l’Assemblée Nationale », Dailymotion du 08/02/2014.

 

11 « Féminisation de la politique : des décisions sentimentales et individualistes », Rutube du 15/04/2013.

 

12 « Féminisation du milieu politique, le dernier bastion tombe », Rutube janvier 2013.

 

88 réponses à “Un homme ne peut survivre en démocratie”


  1. Avatar de Léonidas Durandal

    « Primaire à gauche: la Haute Autorité épingle le manque de « loyauté » de Valls », AFP du 23/03/2017.

    Même parmi ceux qui défendent le féminisme, la moindre action d’un homme d’autorité est entravée par le système électif. Ici, le comportement de Manuel Valls n’est pas normal en démocratie. Cependant, c’est le genre d’attitude seul qui pourrait aider son parti. Encore une des nombreuses contradictions du féminisme qui traque l’autorité au moment même où il en aurait besoin. Le féminisme ne fait pas que détruire la société, c’est aussi un mouvement auto-destructif.

    La situation est d’autant plus inextricable si l’on songe qu’en agissant ainsi, Manuel Valls sape aussi l’autorité de sa propre formation.


  2. Avatar de Léonidas Durandal

    « De l’obsession de la probité à la destruction du politique », Polémia du 28/02/2017.

    Obsession de la pureté virginale, suppression du phallus, féminisation…


  3. Avatar de Léonidas Durandal

    « Trump : le retour du mâle blanc », Homme libre du 23/01/2017.

    Quand on sait que Donald Trump a été élu avec une minorité de voix, j’aurais pu donner comme titre à mon article étant donné l’ambiance depuis l’élection de Donald Trump : « Un homme blanc ne peut être élu en démocratie »


  4. Avatar de Léonidas Durandal

    « EN IMAGES. Women’s March: manifestations monstres contre Trump dans le monde », L’Express du 22/01/2017.

    Donald Trump a été élu à une minorité de voix. Les femmes ont voté contre lui, cela n’a pas suffit à cause des modalités de l’élection aux USA. Mais non contentes d’avoir perdu tandis que le système électoral majoritaire les favorise naturellement, elles veulent déstabiliser le seul homme capable aujourd’hui de redresser son pays. C’est vraiment l’élection de la dernière chance aux USA. Après, les femmes feront comme ne France, en Grèce, en Italie et partout où elles ont imposé leur idéologie à un niveau politique : elles feront crever leur pays.


  5. Avatar de Léonidas Durandal

    (Vidéo) « Un clip de l’Union européenne retiré pour offense raciste » Fdesouche.com 28/05/2013.

    L’Europe, femme, entoure les hommes violents venus d’ailleurs pour les assimiler. La blague, qui fait rire jaune.


    1. Avatar de kasimar
      kasimar

      Ou comment les racialistes et les identitaires récupèrent hypocritement le féminisme pour casser de l’étranger


      1. Avatar de Léonidas Durandal

        Tentent de récupérer… car ils n’y arriveront même pas, ce qui a un côté pitoyable.


  6. Avatar de Léonidas Durandal

    « Autriche : un fossé électoral entre plus et moins diplômés, entre hommes et femmes » Le Monde du 05/12/2016.

    Les femmes suivent particulièrement les manipulations de l’oligarchie. Les hommes ne décident plus de rien, depuis longtemps.


    1. Avatar de kasimar
      kasimar

      Vous avez compris pourquoi le féminisme est encouragé par les élites 😉

      Retirer indirectement les libertés de l’homme afin de l’empêcher de se révolter contre ce système inique et cynique de nos dirigeants.


  7. Avatar de Léonidas Durandal

    « Un candidat tient des propos anti-féministes », Journal de montreal du 26/06/2014.

    et doit se confondre en excuses immédiatement après…


  8. Avatar de Cyrus
    Cyrus

    Bonsoir Messieurs Durandal et Kasimar,

    Bonsoir Madame Manuela,

    J’espère que vous allez bien. D’abord, j’aimerais vous féliciter M. Durandal pour votre excellent texte. Il est suivi, logique et instructif. Bravo !

    Ensuite, concernant la survie de l’homme en démocratie, et du rôle néfaste joué par les femmes dans ce processus, serait-il possible que certaines femmes fassent exception à vos dires ? Voici trois Américaines dont je crois qu’elles honorent la démocratie, mais surtout l’action politique :

    Premièrement, Mme Nikki Hayley. Elle est, depuis 2011, la gouverneure Républicaine de la Caroline du Sud. Elle est d’origine indienne (de l’Inde) et a récemment été sélectionnée par M. Trump pour être la prochaine ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies, succédant ainsi à la Démocrate Samantha Powers.

    https://www.youtube.com/watch?v=8zOljYpJap0

    Voilà la seconde Américaine à laquelle je pense, Mme Tulsi Gabbard. Elle est depuis 2013 la représentante Démocrate du 2e district d’Hawaï. Elle est aussi vétéran de la Seconde Guerre d’Irak, ayant servi en 2006 et en 2009. Elle est aussi membre de la Garde nationale d’Hawaï en tant qu’officier de police militaire. Fervente soutient de M. Bernie Sanders durant les primaires Démocrates, elle a démissionné du Comité nationale démocrate à cause de ce soutien. Elle est en quelque sorte ce qu’il y a de meilleur au Parti Démocrate. Elle est fortement considérée par plusieurs Américains, citoyens américains, comme la prochaine Secrétaire d’État (Ministre des Affaires étrangères) de la future Administration Trump. Les Américains suggèrent fortement à M. Trump de la choisir, à la place de Mitt Romney et de Rudolf » Rudy » Giuliani. M. Trump l’a déjà rencontré une fois et elle semble être son amie ou, à tout le moins, d’être plutôt sympathique à cet homme ou à certaines de ces idées.

    https://www.youtube.com/watch?v=WhlvhHzpBj0

    https://www.youtube.com/watch?v=STo8VlBUZSs

    https://www.youtube.com/watch?v=s4FU8ldl2pU

    Voilà donc la deuxième Américaine.

    Rebonsoir à tous,

    Voici la troisième Américaine, Mme KellyAnne Conway, à laquelle je pense. Stratège en communication redoutable et expérimentée, Républicaine si mes informations sont correctes, ayant aidé d’autres candidats Républicains lors d’autres élections, elle a remplacé au pied levé M. Paul Manafort (qui avait lui-même remplacé au pied levé M. Corey Lewandowski lors des primaires du Parti Républicain) lorsque le candidat Trump a commencé à avoir des difficultés à gérer certains aspects de sa campagne, notamment quant à certains éléments de certains de ses discours politiques et de leurs conséquences auprès des médias et des électeurs. Elle a oeuvré en tant que conseillère sénior auprès du candidat Trump lors des présidentielles et fait partie, toujours en tant que conseillère sénior, de l’équipe de transition du Président-élu. Elle a sa part, une forte part, dans la victoire de M. Trump. Elle a oeuvré, tout au long de la campagne et à tous les jours, à expliquer la démarche et les idées de M. Trump dans tous les médias, notamment Fox News, tout en faisant du » damage control » pour éviter que ces » dérapages » (selon les bien-pensants de gauche et de droite) ne deviennent catastrophiques pour le candidat Trump. Elle a manifestement très bien réussi. Enfin, elle continue, à tous les jours ou presque, à écumer les plateaux de télévision pour calmer le jeu (avec les gigantesques manifestations anti-Trump survenues dans plusieurs grandes villes des USA), corriger les faussetés médiatiques, défendre la démarche et les idées de M. Trump, le tout, avec le sourire. J’oubliais une chose. Pressentie un temps pour être Porte-parole de la Maison-Blanche ou Secrétaire de Presse (voire d’autres postes), elle a décliné jusqu’à ce jour toutes les offres qui lui ont été faites, car elle explique (et cela devrait vous ravir, M. Durandal) qu’elle a des jeunes enfants et qu’elle souhaite s’occuper d’eux.

    https://www.youtube.com/watch?v=Uoak3mxJW8l

    https://www.youtube.com/watch?v=NfsCBRDH3Jg

    https://www.youtube.com/watch?v=b4UILKWuuAA

    Voilà.

    Que pensez-vous de ces trois femmes américaines, Messieurs, Madame ?

    Cordialement,

    Cyrus


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      Il y a des épouses de Président formidables, il y a des soutiens aussi très importants dans la société civile, mais bon, lorsqu’on a besoin de femmes pour se faire élire, le ver est dans le fruit. L’homme politique devient alors un représentant des femmes. Elles le défendent pour défendre leur famille, pas les idées ou le bon fonctionnement de la société. C’est déjà assez difficile comme cela avec les hommes trop proches de leur mère, s’il faut rajouter en plus les femmes qui se font élire au nom des femmes, cela devient tout juste pas jouable. Les hommes politiques qui voudraient faire quelque chose de positif passent leur temps à négocier, et quand ils sont au pouvoir à se faire censurer. D’ailleurs, Donald Trump ne va pas remettre en cause les unions de duos homosexuels… cela augure rien de bon à l’avenir, et le pire en fait : un pauvre type qui remettrait en place un bon fonctionnement de l’économie pour l’intérêt de femmes qui sont en train de saper les bases de la société. Ainsi, la dictature progresse. Voilà pourquoi toute civilisation échoue pitoyablement en se féminisant. C’est implacable.


      1. Avatar de Manuela
        Manuela

        un roi alors.


        1. Avatar de Léonidas Durandal

          Evidemment, cela se réglera comme ça, et plus sûrement par une dictature étant donné l’époque qui est la nôtre.
          Ou bien un conseil de patriciens !
          J’aimerais bien un conseil de patriciens, de chefs de familles.


          1. Avatar de Manuela
            Manuela

            J’aimerai bien aussi, si on peut éviter de voter ça m’arrangerai.

            J’imagines que vous seriez dans le conseil.


          2. Avatar de Léonidas Durandal

            Vous m’avez fait bien rire. Je vais juste imaginer que ma place à ce grand conseil n’est pas qu’une boutade.
            En vous lisant, je me vois tout d’un coup à la tête d’une grande famille, respecté par les miens, reconnu pour mes écrits, salué par les notables, pater familias. Et puis, il me faut revenir à la réalité. Le Goncourt a été donné cette année à une femme parce qu’elle était femme. La parité en politique remplit les institutions de personnes du beau sexe pour qui la politique se résume à prendre en compte les élus de manière individuelle. Et ça, c’est au mieux. Je vois aussi, une perméabilité totale des hommes aux femmes. Je vois aussi des femmes qui veillent scrupuleusement et sans état d’âme à faire la promotion des personnes de leur entourage qui serviront leurs intérêts, des femmes qui exercent leur droit de vote de manière majoritaire, et qui sont manipulées par des campagnes de propagande sentimentalistes. Je vois une société qui a peur de la moindre représentation masculine, une société qui assimile homme à « mal » et non à « mâle ». Je vois une société qui a peur de son ombre, pour qui la sécurité de tous et partout exige des lois qui protégeront bientôt les citoyens d’éprouver la moindre souffrance. Je vois encore bien d’autres choses qui remplissent mon blog.

            Je suis tout opposé à ce monde, non seulement à ce monde, mais à cette société majoritaire qui gouverne en tout lieu et en toute place. Comment voudriez-vous qu’une personne comme moi soit un exemple dans un tel milieu ? Je suis tout à l’opposé de ce devant quoi mes concitoyens se prosternent. Il n’y a pas de place pour des gens comme moi dans cette société, et de moins en moins. D’ailleurs, j’en suis là, à militer, à cause de cette société. Je n’ai pas choisi d’être là. J’étais tranquille, prêt à faire fructifier mes talents et ma famille pour le bien commun, mais la société est venue me déloger. Elle ne m’a pas laissé prospérer. Que je gagne du fric, d’accord. Que je sois père, non. Quel être humain digne de ce nom pourrait le supporter ? Si j’avais pu me suicider ou me taire comme tous les autres, elle en aurait été satisfaite. Or à la différence de tous ceux qui se couchent en ce genre de circonstances, elle est tombée sur quelqu’un qui ne se couchera jamais et qui a résisté. Voilà son seul tort. Mais sûre que rien ni personne ne saura jamais la contester, elle a fait pour moi, ce qu’elle fait pour tous les autres qu’elle a choisi de bannir. Elle a voulu écraser et a mis en oeuvre des mécanismes d’oppression qui ne se voient pas, qui ne se sentent pas, les plus indolores possibles, mais qui ne manquent pas leur coup dans 99,9999% des cas. Le corps social est contaminé. Il est malade, et je serai le genre de personne qu’il appellera en dernier à son chevet. De mon côté, j’ai accepté cette ostracisation. Cela regarde cette société, cela ne me regarde pas. J’ai Dieu avec moi, que pourrait-il dès lors me manquer ? Je place mon orgueil en Dieu, et j’ai de l’orgueil à penser que cette société a plus besoin de moi, que je n’ai besoin d’elle.

            Il arrivera un temps où cette démocratie sera abattue. A ce moment là, le monde changera. Mais pour l’instant, ce n’est qu’un rêve lointain qui ne me concerne pas, ni notre génération. Vous pourrez encore longtemps user de votre droit de vote. Je dois vous dire qu’en ce qui me concerne depuis que JF Poisson a fait un score inadmissiblement bas, je ne me sens plus concerné par ces élections. Que les braves gens, hommes ou femmes, aillent soutenir leur droite, ou se faire peur avec Fillon, ou encore avec Marine Le Pen, je m’en moque. Cette mascarade de tièdes, forcément incompétents parce que soumis, ne me concerne pas. Dans un monde normal, des gens comme moi seraient patriciens, certes. En attendant, la parole est aux enfants qui ont envie de se rassurer. La première fessée arrive, et mes écrits à ce stade, n’y changeront rien. Ils sont réservés à quelques personnes qui ont pressentis le désastre ou/et qui ont été brimées de manière inadmissible. Ils préparent l’avenir.


          3. Avatar de kasimar
            kasimar

            Justement Léonidas, parlons d’avenir. Comment voyez-vous, vous le monde dans quelques années ? … Je ne veux pas paraître défaitiste, mais je sais que tôt ou tard , une violente révolution ou une guerre civile, une invasion de hordes étrangères, je pense que c’est le sort qui attend l’Europe.

            Il s’est passé énormément de choses en l’espace de 1 an et demi.

            D’abord les attentats de Paris, ensuite le Brexit, puis l’élection de Donald Trump. Voici maintenant quelques mois que je m’intéresse davantage à tout ce qui se passe dans le monde.

            Il y aura peut-être un effondrement économique à prévoir, pour probablement très bientôt. Suite à celà j’ai le sentiment que le monde changera brutalement.

            Beaucoup de choses vont arriver, c’est écrit dans la Bible, dans le Coran, le prophète Mohammed ASWS l’avait également prédit.

            Ce système ne tiendra surement pas quelques années de plus, c’est trop évident.

            Hors vous avez encore besoin d’être fort Léonidas, vous autant que moi, ou les gens qui ont compris que cette société se dirige vers son propre suicide. Nous devons tendre la main à ceux qui veulent échapper à ce chaos imminent, car ce chaos est prévu et nous tenir prêt le jour très proche où celà arrivera.

            A ce propos saviez-vous que les Etats-Unis, l’Allemagne et même en France on parle de comment préparer son kit de survie.

            Beaucoup de gens rêvent d’attaques genre des gens armés qui les pourchassent, des explosions nucléaires avec des militaires qui viennent les achever… Celà peut paraître pour le moins fantaisiste, mais quelque chose est en train de se préparer. C’est étrange toutes ces personnes qui font ces rêves…

            Le monde risque de changer brutalement, et malheur à celui ou celle qui ne saurait même pas allumer une allumette ce jour-là.

            Imaginez le monde quand il n’y aura plus ni Internet, ni compagnie des eaux, ni électricité, ni gaz (pour se chauffer), ni essence pour se déplacer, ni aéroport, ni trains, et où il y aura des groupes de mercenaires, des brigands, des militaires, des flics partout, avec des projectiles, des tirs …

            Car oui c’est vers ce monde-là que nous nous dirigerons, c’est pourquoi il faut nous préparer psychologiquement, car tout ce qui va arriver a été prophétisé.

             


        2. Avatar de kasimar
          kasimar

          Certaines personnes au siècle dernier ont eu une vision prophétique et ont affirmé que l’Europe après une violente guerre civile reviendrait à la monarchie.

          Après celà reste quelque chose de mystique

          Sinon Leonidas, les politicien(ne)s sont comme des girouettes une fois élu(e)s, promesse par ci, populisme par là et après pshhht! plus rien !

          En même temps chacun sait que les politiciens agissent pour l’intérêts des minorités.

           


    2. Avatar de kasimar
      kasimar

      A vrai dire M. Cyrus, je n’ai pas vraiment le temps de m’intéresser à la politique, mais puisque l’on parle de politique, parlons également des femmes et du féminisme.

      Force est de constater que les femmes des Républicains, ou du moins les Républicaines, savent garder leur sang froid, n’ont pas honte de leur féminité, et je trouve par exemple une Sarah Palin bien plus épanouie et digne d’être une dirigeante des Nations Unies qu’une folle hystérique comme Clinton qui tout en tremblotant serait pas loin d’appuyer sur le bouton rouge (façon de caricaturer)

      Les femmes de gauche que ce soit en France ou ailleurs sont bien souvent similaires : une espèce de caricature du mâle, hystérique limite ayant la haine du mâle. D’ailleurs les femmes de gauche sont plus naturellement féministes que les femmes de droite, même si ces dernières(notamment dans le domaine victimaire) se prêtent de plus en plus au jeu.

      Bien sur Morano et Bachelot restent tout de même des exceptions pour ne citer qu’elles.

      M’enfin j’ai tout de même tendance à me méfier des femmes dans le milieu de la politique, quand on sait que Pécresse veut donner un chèque de 45 000 euros à l’association « Ni pute ni soumise »


      1. Avatar de Cyrus
        Cyrus

        Bonsoir à tous,

        Je vous remercie infiniment de vos réponses fort instructives. C’est un plaisir renouvelé de vous lire à chaque fois. J’en conclus donc que vous avez regardé chaque vidéo. Une seule précision, M. Kasimar : Tulsi Gabbard, la représentante démocrate du 2e district d’Hawaï, semble, POUR UNE FOIS, chez les Démocrates, incarner la féminité, l’intelligence, la fermeté, l’honnêteté, la droiture morale, le courage et le sens du service public. C’est tellement rare que ça mérite d’être souligné. En plus, comme le disent beaucoup d’Américains dans la section des commentaires de You Tube,  » She is very pretty « . Ça, c’est vrai.

        Pour le reste, COMME TOUJOURS, vous avez raison. Je vous l’ai déjà dit à tous il y a quelques mois, mais vous êtes une bénédiction sur Terre à mes yeux. Vous êtes de ces Français que l’on ne peut qu’aimer. Avec vous, la France redevient pour moi le pays des larmes de joie. Merci de me redonner la possibilité de pleurer de joie. Ça fait du bien.

        Cordialement,

        Cyrus


        1. Avatar de kasimar
          kasimar

          Tout le plaisir est pour moi. 🙂


  9. Avatar de Léonidas Durandal

    « Primaire à droite: Juppé continue de cibler « la brutalité » du programme Fillon », L’Express du 25/11/2016.

    Il ne faut surtout pas montrer qu’on est un homme violent, peur primaire des femmes.


  10. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    « «Melania met en scène la virilité de Donald Trump» », Figaro du 28/10/2016.

    55% des femmes pour Hillary Clinton, 35% pour Donald Trump.

    48% des hommes pour Donald Trump, 45% pour Hillary Clinton.

    La réalité crue de nos démocraties féminisées qui imposent leur vote avec le soutien d’hommes divisés à cause de leur perméabilité aux femmes, l’esprit chevalier maman.

     


    1. Avatar de kasimar
      kasimar

      Hé ben. 55 % de femmes pour la démocrasseuse …


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