L’individu femelle est particulièrement choyé dans les meutes humaines. Il naît en moins grande quantité, mais se retrouvera très vite en majorité numéraire grâce aux soins prodigués par la meute. Plus solidaire que le mâle humain et se retrouvant en compagnie d’un plus grand nombre de ses congénères au bout d’un certain temps, il décidera du chemin que prendra la meute et ceci sans l’aval des mâles (3). Après une longue vie, plus longue et plus facile que celle du mâle, la femelle humaine allouera ses restants de nourriture à ses petits de manière égalitaire. L’individu mâle n’aura pas le droit d’affecter quant à lui ses restants de nourriture comme il l’entendra. Si le petit d’un individu femelle lui est attribué, qu’il le connaisse ou pas, qu’il l’ait éduqué ou pas, qu’il lui soit reconnaissant ou pas, il devra lui donner sa part de nourriture à égalité avec les autres petits qu’il aura conçus de sa légitime femelle. A l’opposé, la femelle humaine pourra se débarrasser des enfants qu’elle ne veut pas dès la naissance. Ainsi les tribus humaines peuvent être monogames ou polygames si la femelle le décide. L’important, ce sont les descendants conçus de la lignée femelle.
Le pouvoir des femelles sur les petits.
Si l’individu femelle décide que le mâle naturel n’est pas le géniteur du petit, elle pourra attribuer la paternité à un autre mâle ou même à une autre femelle. En effet, non seulement la femelle humaine peut éliminer les petits qu’elle ne veut pas, mais elle a le choix de désigner le géniteur comme bon lui semble. Le mâle humain n’a pas le droit de refuser les choix de la femelle humaine même si elle lui a fait un petit contre son gré, ou même si ce petit n’est pas de lui (9). L’individu désigné devra donner ses surplus de nourriture aux petits de la femelle. Les meutes humaines considèrent ainsi qu’un mâle humain qui ne s’est pas retiré assez rapidement au moment de la copulation est engagé pour toute sa vie. S’il quitte la femelle, ou si la femelle le quitte (et ce deuxième cas est le plus commun dans les meutes riches), il devra continuer à nourrir des petits qu’il n’aura plus la possibilité de voir, enfin qu’il aura la possibilité de voir autant que l’individu femelle le lui accordera.
Le système de détournement de la nourriture par les femelles humaines.
En plus de son pouvoir naturel sur les petits, la femelle humaine bénéficie non seulement de la nourriture du mâle qui l’aura fécondée, qu’elle soit en couple avec ce mâle ou non, mais aussi de la nourriture de tous les individus mâles de la société animale humaine. Car l’individu femelle a organisé, un système de détournement de la nourriture des mâles au profit de tous les individus femelles. Même si l’individu mâle a l’impression de travailler pour lui, il y est forcé pour nourrir les individus femelles qui récupèrent obligatoirement les fruits de son travail par tout un tas de systèmes compensatoires : imposition, subventions, système médical, éducation, lois, justice, tous favorables aux individus femelles bien que d’apparence égalitaires. L’individu mâle est souvent partie prenante de ce détournement. Il a intégré que ce détournement était juste et normal, et jamais ou presque, il ne le remettra en cause. D’ailleurs, habilement, les individus femelles ont su lui faire accepter l’idée qu’il était, non pas exploité, mais exploiteur, non pas dominé, mais dominateur.
L’individu mâle humain formaté aux vues de la femelle.
Culpabilisé dès la plus tendre enfance s’il ne se comporte pas bien, sur-valorisé s’il suit la route qui a été tracée pour lui, né d’un individu femelle envers qui il doit éprouver de la gratitude, l’individu mâle n’osera jamais observer sa propre condition de manière objective. Dès la plus tendre enfance, on lui apprend à s’oublier devant une femelle humaine. Il trouvera donc normal de se sacrifier pour celle-là et mieux encore, il exclura l’individu femelle de tout jugement raisonnable. En effet, le mâle humain reste sous la tutelle d’une femelle, de sa naissance à sa mort, ce qui lui évite de se poser bien des questions. Entièrement responsable en matière de copulation, nous allons voir comment les femelles humaines arrivent à détourner sa libido débordante à leur propre profit.
Les individus femelles propriétaires des petits.
Dans les meutes humaines dites évoluées, l’individu mâle peut voir ses propres petits attribués à une autre femelle partenaire de la femelle alpha (10). L’individu femelle peut tout aussi bien choisir de se faire remplir de manière anonyme et priver ainsi son petit de sa filiation paternelle. Dans les meutes humaines riches, les femelles humaines choisissent d’avoir préférentiellement des filles (1). Elles éliminent alors les individus mâles dès la conception. Elles peuvent avoir des petits quand elles le désirent. Elles n’exercent pas leur choix en fonction des conditions de nourriture comme dans notre société de hyènes, mais pour augmenter leurs chances de grimper dans la hiérarchie de la meute. La femelle humaine est très sensible à son intérêt personnel. Elle préfère que ses petits lui soient retirés du ventre plutôt qu’arrêter ses études, ou que de les confier à d’autres individus après le temps d’une gestation. Si le petit ne peut satisfaire les désirs matériels ou affectifs immédiats de l’individu femelle, il est donc impitoyablement éliminé. Vous, qui appartenez au monde animal stricto sensus, vous pouvez trouver cela étrange et cruel, mais il en est ainsi dans les sociétés animales dites humaines. Il ne faut pas juger.
La régulation des naissances chez les meutes humaines pauvres.
Dans les meutes humaines pauvres, les petits sont éliminés en masse comme dans les meutes humaines riches (de l’ordre d’un petit pour 4 naissances) mais pour d’autres raisons. Contrairement à ces dernières, ce sont les individus mâles que les femelles décident de conserver (2). En effet, dans une meute pauvre, l’individu femelle est directement en concurrence avec d’autres individus femelles. Le besoin de ressources oblige les femelles alphas à faire des choix drastiques en termes de sélection pour s’élever au-dessus des autres femelles. La sélection à la naissance doit être rapide et efficace tout en maintenant la fonction copulative qui asservit le mâle à sa sexualité comme dans les meutes plus privilégiées. Ainsi, les femelles humaines des meutes plus pauvres, privilégient les mâles pour qu’un plus grand nombre d’entre eux se retrouve à leur service. Les femelles humaines restantes recevront plus de subsides de la part d’une proportion d’individus mâles augmentée artificiellement.
Le contrôle des meutes humaines par les femelles.
Quand le petit sort du giron de sa génitrice, son éducation est confiée à d’autres femelles. Evidemment, les individus femelles privilégient d’autres individus femelles, c’est naturel, mais aussi une petite minorité de mâles alpha qu’elles auront sélectionnés minutieusement. Ceux-là auront pour fonction de contrôler le reste de la population mâle et tant qu’ils prendront des décisions en faveur des femelles, ils ne seront jamais remis en question. Quant aux mâles inférieurs, ils n’y verront que du feu parce que si une décision ne leur est pas favorable, elle viendra d’un de leur semblable. D’ailleurs, ce mâle inférieur n’aura même pas les moyens affectifs ou intellectuels de s’extraire de l’influence des femelles, raison pour laquelle il ne fera pas l’objet d’une surveillance particulière, contrairement aux mâles alphas. Le système est assez ingénieux pour une société animale aussi primitive que celle des humains.
Evolutions récentes du comportement des femelles.
Depuis quelque temps, les femelles sélectionnent des mâles moins agressifs. Ainsi, elles ont même réussi à faire baisser le taux moyen de testostérone chez eux (4). En fait, les individus femelles étendent leur pouvoir social en période de richesse car elles ont moins besoin d’individus mâles performants. Les baisses hormonales constatées doivent être comprises ainsi. L’omniprésence des individus femelles dans les meutes humaines riches se traduit d’ailleurs par des lâchés massifs d’hormones femelles dans notre environnement ce qui contribue à la fragilisation de tout le règne animal et végétal (5). Actuellement elles en sont au stade de remplacer les derniers individus mâles de type performant par des individus femelles.
Le rôle de la mixité dans le contrôle des individus mâles.
Maintenant que les mâles humains ont réussi à développer immensément les ressources en nourriture, les femelles humaines pensent pouvoir étendre leur contrôle directe du cadre familial au cadre salarié. Les mâles alpha qu’elles ont soigneusement sélectionnés, sont évidemment très complaisants face à cette attitude. Leur seul horizon est de négocier leur maintien en place personnel. Leur conscience de sexe a été amoindrie par la mixité. La mixité est régulièrement utilisée par les hordes de femelles humaines quand elles veulent étendre leur contrôle sur les mâles, les remplacer ou qu’elles ont moins besoin de partenaires performants dans un environnement qui se relâche. Ainsi, grâce à la mixité, le petit mâle va aller de la mère à la mère en passant par l’éducatrice, puis par celle qui distribue les postes les plus gratifiants en nourriture (ils appellent cela DRH), mais aussi par la partenaire sexuelle qui le sélectionnera en fonction de sa capacité à obéir et à lui rapporter de la nourriture ou encore à satisfaire ses fantasmes. Ainsi, jamais il ne s’émancipera. Au mieux, il recevra un peu plus de nourriture en raison de son importance pour la pérennité des femelles.
Les individus incontrôlables.
Les individus mâles qui ne respectent pas les individus femelles voire qui n’acceptent pas d’être soumis individuellement, sont soit mis en prison, soit désocialisés. Par contre les individus femelles n’ont pas à respecter les mêmes règles que les individus mâles. Elles peuvent tuer et sont sanctionnées moins que les mâles (6), en particulier si elles accusent le mâle de violences, quand bien même elles les auraient provoquées (7). Moins leurs petits sont âgés, plus elles sont autorisées à exercer un droit de vie et de mort sur eux. Elles ont éduqué les individus mâles à les excuser en toutes circonstances et en général, elles peuvent échapper aux responsabilités de leurs comportements (8). Plus une société animale humaine performante veut redistribuer autoritairement aux femelles, plus le nombre de prisonniers mâles est grand. La répression des mâles est impitoyable dans ce cas là. Malheureusement, les individus femelles n’ont pas encore réussi à organiser une meute efficace tout en pouvant se passer des mâles alpha. Immanquablement quand le processus de femélisation s’étend, la meute semble se désagréger. Et plus elle se désagrège, plus les individus femelles ont de nouveau besoin des mâles. Ces tentatives séparatistes des femelles sont restées vaines jusqu’à ce jour. Pire, la femélisation grandissante n’a pas l’air compatible avec l’existence d’individus mâles équilibrés. Les individus mâles dominés par les individus femelles semblent ne pouvoir alterner qu’entre la tyrannie sociale et la violence individuelle extrême.
Heureusement, les individus femelles s’aperçoivent parfois de ce processus et corrigent le tir autant qu’elles peuvent en laissant une culture mâle se développer un peu en dehors de leur contrôle. La société animale humaine semble alors plus prospère, pacifique et heureuse.
Chères Hyènes, chers hyènes.
Gare à la faillite de l’intelligence. N’envions pas les humains et respectons notre condition animale. La société animale humaine est une société primitive dont l’étude peut nous être d’une grande utilité, mais comme d’un contre-exemple. Nous, animaux de sang pur, nous n’avons pas la prétention des humains à réfléchir. Nous nous savons limités par rapport aux actes et aux pensées qui sont les nôtres. Et cette mesure naturelle fait de nous des êtres mille fois moins sanguinaires que certains êtres humains évolués, en particulier femelles. Bien entendu, vous me direz, les humains ont la religion. Ils ont le pouvoir de s’élever en bien au-dessus de notre simple condition animale. Mais laissez-moi vous dire, quand je vois combien ils préfèrent aujourd’hui user de leur intelligence à des fins basses, je vous le dis tout de go, je préfère rester bête. Bien entendu, chez nous aussi les Hyènes, la femelle a une importance conséquente, et nous ne reculons pas devant quelque perfidie sanguinaire de temps en temps. Cependant, mes chères consœurs, sachons ménager nos mâles et en faire simplement, mais tout de même, nos partenaires naturels. Laissons aux femelles humaines le vil projet de vouloir tout contrôler, voire d’éradiquer les individus qui ne leur ressembleraient pas. La meute humaine n’est pas un modèle quand elle descend en dessous du règne animale, et quand par exemple leurs individus femelles tuent, castrent, éduquent les individus mâles pour satisfaire leurs intérêts. Non, n’envions pas l’intelligence des humains dont seuls quelques uns sont aujourd’hui capables de mâtiner leurs actions de morale. Nous n’avons pas la morale. Nous n’avons pas la religion. Mais nous n’avons pas ce fléau de l’intelligence. Laissons-le aux humains qui à cause d’elle, se croient sans reproche et ne veulent surtout pas se mettre à genoux devant leur Créateur en tant que mâles et femelles. Surtout dans les périodes de satiété. Nous, bêtes de sang pur, nous n’aurons pas la chance de voir notre Créateur au jour de notre mort. Mais nous ne serons pas non plus, plongés en enfer pour l’esprit dont nous n’aurons pas su user, ou pire, à cause de cet esprit utilisé à mauvais escient.
Chères Hyènes, chers Hyènes, je ponctuerai donc mon discours par un point final en forme de vibrant appel à respecter notre animalité, à rester des Hyènes et des Hyènes amoureux de nos différences sexuelles, tolérants du plus faible, même s’il est mâle. Ainsi, nous construirons une meute plus soudée. Notre avenir nous appartient si nous n’oublions pas notre bestialité. En tenant notre ligne de conduite, nous resterons toujours plus évolués que les humains de notre misérable planète.
1 « Les Anglaises vont aux Etats-Unis pour choisir le sexe de leurs enfants. », Figaro madame du 22/07/2014
2 « Inde : le pays où les filles ont disparu », Slate.fr du 09/12/2013
3 « Un homme ne peut survivre en démocratie », Aimeles du 19/03/2014.
4 « Baisse du taux du taux de testostérone chez les hommes jeunes », Redorbit.com de 2007
5 « Pollution de l’environnement et féminisation : des questions qu’une société entière refuse de se poser », Aimeles du 08/03/2014
6 « L’impunité des saints innocentes », Aimeles du 11/09/2012.
7 « Permis de tuer pour les femmes victimes de maris violents », Aimeles du 13/11/2012.
8 « Culture du viol, l’irresponsabilité sexuelle des femmes s’étend », Aimeles du 15/07/2014.
9 “Rachida Dati jette son dévolu sur les casinos Barrière”, Aimeles du 03/12/2012.
10 “Entrée en vigueur de la co-maternité” RTL.be du 28/12/2014
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