« Voici, j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme ;
je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira.
Seulement, ne faites rien à ces hommes
puisqu’ils sont venus à l’ombre de mon toit. »
Genèse 19-8
M Delanoë a raison : nous nous habituerons au mariage homosexuel (Europe 1 du 02/02/2013). Quand la loi sera passée, progressivement, nous constaterons que les duos homosexuels ne semblent pas si différents des couples. Les plus rétifs d’entre nous verrons ces deux hommes ou ces deux femmes et leur trouveront tout un tas de qualités. S’ils divorcent, ils ne feront pas pire que ces hétérosexuels qu’ils ont copiés et nous les jugerons à l’aune de notre propre médiocrité. L’humain est naturellement tolérant pour les fautes des autres qu’il se permet.
Aujourd’hui, le divorce s’est libéralisé et nous trouvons ça très bien. Les avortements se sont multipliés et les officines d’état ne cachent même plus les vrais chiffres. Cela ne choque plus personne. La pornographie, nous l’exportons à l’étranger, même dans des pays qui interdisent sa production. Ayant gardé la mémoire de cette « tolérance » grandissante, nous savons qu’il en sera de même en ce qui concerne le mariage homosexuel et qu’il n’est peut-être pas bon d’en faire tout un plat.
En vérité, l’être humain peut s’habituer à tout.
Je ne veux pas entendre les nombreux récits d’exterminateurs, bon pères de famille, agissant en toute bonne conscience. Je ne veux pas les voir. Les crimes extraordinaires prendraient naissance dans notre ordinaire le plus banal ? Nous serions peut-être, en ce moment même en train d’exterminer, en toute bonne conscience, des millions d’âmes ? La guerre, l’extermination, c’est plutôt exaltant ! Ce n’est pas une journée triste sous les nuages et la pluie au sein d’une démocratie ! Ce n’est pas un laisser-aller individuel et généralisé. Trop culpabilisateur. Nous serions encore coupables, éternellement coupables, marqués du sceau du péché originel ? Idée fumeuse, dépassée, nous sommes plus civilisés que ça ! Nous ne sommes plus catholiques. Nous sommes des êtres plus évolués. Nous ne vivons plus dans le mensonge ou sous la tutelle d’une quelconque obédience !
Pourtant quand M Douch, directeur d’un camp de prisonniers au Cambodge durant la période Khmer rouge, témoigne, il ne veut pas délivrer un autre message. Seulement personne ne semble vouloir l’écouter. Soit il est coupable. Soit il est innocent. Il ne peut être un fonctionnaire d’état consciencieux, ni un mec sympa, prenant soin de ses proches et de ses voisins. Il ne peut pas être mieux que nous.
La grande régression.
Nous permîmes le divorce. Puis, il nous fallut jouir en dehors du couple en toute bonne conscience, ce fut la libération sexuelle. Il s’en suivit la généralisation du divorce et la fin des alliances. Les partenaires sexuels se multipliant, des femmes avortèrent en masse d’enfants qui les dérangeaient. Les femmes ayant la possibilité de s’en sortir sans les hommes, leur demandèrent de remplir une partie de leurs tâches, tandis qu’elles investissaient des métiers d’hommes. De plus en plus d’enfants ne distinguèrent plus leur père comme homme, de leur mère comme femme. La tyrannie domestique et médiatique exercée par de nombreuses mères, renforça cette confusion, tandis qu’on dénonçait un patriarcat qui n’avait jamais existé. Ces enfants confus issus de ces unions confuses ne comprirent plus le rôle d’un père dans la famille. Ils demandèrent à pouvoir se marier sans qu’il n’y ait de père réel présent pour leurs enfants (lesbiennes) ou de père symbolique (gays). Pour tous ceux-là, des repères « masculins » pouvaient se substituer au père, piètre image qu’ils entretenaient du père, et piètre image que ces repères « masculins » entretenaient d’eux-même. Tous les enfants confus, même s’ils n’étaient pas homosexuels souscrivirent à cette demande, parce qu’eux même n’avaient plus l’image d’un père digne de ce nom à la maison. Ils étaient féminisés, ne voyant que par leur mère, immatures et pédophiles, ils cédèrent tout aux femmes. Ils appelèrent cela « évolution ».
A quoi allons-nous nous habituer ?
Nous nous habituerons aux duos homosexuels, aux enfants sans père ou sans mère, comme nous nous sommes habitués aux divorces et aux avortements, aux ruptures, aux abandons d’enfants dans nos familles trop préoccupées à gagner de l’argent. Oui, sans réaction de notre part, dans quelques mois, nous nous habituerons à voir passer plusieurs centaines d’enfants de 7-8 mois dans un broyeur comme les Espagnols s’y sont habitués, et un juge nous expliquera qu’il ne faut pas faire une fixation sur ce détail, et nous accepterons les explications de ce juge, parce qu’au fond, nous sommes devenus trop lâches pour nous révolter quand cela ne nous concerne pas directement (Jeanne Smits du 31/01/2013).
A quoi voulons-nous nous habituer ?
Cachant ce sein de cette « évolution » que nous ne voulons pas voir, nous rejetons d’emblée l’occurrence d’un avenir où la zoophilie, la polygamie ou l’inceste pourraient se généraliser. Pour entretenir l’aveuglement, les uns parlent « d’amalgames », les autres de situations insignifiantes. Nous poussons des hauts cris face à ceux qu’on accuse de faire ces amalgames. Mais quand l’inceste, la zoophilie et la polygamie seront là, nous les accepterons tour à tour, comme nous avons accepté le reste, car il y aura toujours une raison individualiste pour justifier n’importe quel comportement, aussi déviant qu’il puisse être, et appeler cela « évolution ». Nous voulons ignorer que l’histoire nous fournit les exemples nombreux de sociétés zoophiles, pédophiles homosexuelles ou polygames. Nous attaquons avec force la polygamie des Mohamétans par force reconduites à la frontière et sanctions juridiques, mais nous laissons un journal gay comme « têtu » en faire la promotion ouvertement, sans le condamner, parce que la « libération sexuelle » fait loi. Il est de ces libertés sexuelles qui ont toutes les apparences d’une tyrannie. Il y a peu l’homosexualité était classée comme déviance par des médecins. Aujourd’hui, nous ne comprenons même plus qu’un tel classement ait pu exister. Nous sommes devenus médecins à la place de médecins, qui de toutes les façons, laissent tout faire. L’Allemagne interdit la zoophilie au nom du respect de l’animal, et pas au nom du respect de l’humain. Le Brésil autorise le mariage de trois personnes juste après avoir autorisé le mariage lesbien. Les exemples se multiplient, mais nous, empêcheurs de tourner en rond, nous ferions toujours des amalgames. En vérité, ce peuple veut dormir tant qu’il a du pain dans son assiette. Alors, si c’est la seule façon de l’amener à réfléchir, que Dieu le lui enlève.
Notre lâcheté n’est pas qu’une lâcheté sociale.
Passons sur notre impossibilité à assumer nos opinions dans un climat de « politiquement correct » dans de simples conversations quotidiennes. Les urnes révéleraient bien des différences par rapport aux sondages si les gens pouvaient s’exprimer à couvert sur le mariage homosexuel.
Et observons nous, dans nos propres familles, nous voilà à baisser le regard en tant qu’hommes, à rejeter la faute sur les autres, ou sur cet enfant confus. Face à lui, soit nous repoussons cette erreur de la nature que nous ne nous pardonnerons jamais, soit, et c’est plus probable, nous lui donnons toute libéralité. Jamais plus nous nous posons en hommes devant lui, en lui disant « je t’accepte tel quel, mais je n’accepterai pas que tu fasses n’importe quoi ». Ce serait bien trop masculin comme discours, bien trop raisonnable, trop paternel et le père n’existe plus. Les familles féminisées comprennent ou rejettent leurs enfants, jamais elles ne s’appliquent des règles médianes et réfléchies. Cette société féminisée est déjà une société de fanatiques. Les fanatiques tuent ou élèvent les enfants, jamais ils ne les laissent vivre. Les fanatiques s’aiment passionnément ou divorcent, jamais ils n’anticipent, ne prennent conseil ou ne composent. Les fanatiques n’ont pas de passé, ou ne vivent que dans le passé, jamais ils ne se servent de leur passé pour se construire un avenir. Les fanatiques acceptent l’homosexualité, les parentés homosexuelles, l’inceste, la zoophilie, ou au contraire pourchassent les homosexuels, jamais ils ne soignent avec bienveillance.
Pour une histoire véridique.
Le divorce nous fit douter de nos engagements. La libération sexuelle centra nos vies sur nos instincts bestiaux. L’avortement de masse fit de nous des meurtriers. Nous abandonnâmes nos enfants par la généralisation du divorce. Et nous accepterons d’être des machines sans identité grâce au mariage homosexuel. Oui, des machines sans identité qui trouveront normal d’être des objets indifférenciés. Mais devenir homme, ça s’apprend. Un homme ça ne naît pas de deux femmes. A l’avenir, les seuls êtres qui auront la prétention d’accéder à une forme quelconque d’humanité, auront bien du mal à respirer dans ce cloaque individualiste et incestueux. Les autres trouveront le modèle homosexuel, acceptable, tout en souffrant profondément dans leur être intérieur, et en ne comprenant pas le lien qu’il pourrait y avoir entre leur souffrance et l’inhumanité de leurs croyances. Loth n’a pas trouvé 10 justes dans Sodome et Gomorrhe, mais je peux vous garantir qu’ils n’étaient pas tous dépravés et homosexuels. Ils étaient une majorité à souffrir et à se taire devant l’infamie. Sodome et Gomorrhe n’ont pas disparu à cause de l’homosexualité de quelques déviants. Ces deux villes ont disparu à cause du silence et de la lâcheté des gens de bien.
Contre la normalisation progressive de la déviance.
Le seul moyen de lutter contre la déviance qui nous emporte collectivement est de commencer à faire mémoire individuellement. Nous ne devons pas nous habituer au mal. Nous ne devons pas oublier que l’avortement est un meurtre, que le divorce n’est pas souhaitable, et que l’homosexualité est une confusion qui a des conséquences sur les enfants, que cette confusion provienne d’une forme de maltraitance des parents ou d’une perturbation endocrinienne.
Des solutions se font jour au moment où nous lâchons prise.
Juste au moment où nous allons avoir les moyens médicaux, psychologiques et spirituels de soigner ou de contenir les pulsions homosexuelles, juste au moment où nous nous apercevons du drame des divorces pour les enfants, juste au moment où les mensonges sur l’avortement se révèlent, nous sommes dépassés par un système politique et médiatique gangrené. C’est pourtant le moment de tenir, et de faire mémoire. Il n’y a pas d’instant plus tyrannique que celui qui précède l’effondrement d’un régime totalitaire. Nous avons valeur d’exemple en Europe, et nous pouvons conduire une nouvelle révolution, une vraie révolution qui libérera les peuples. Grâce à notre action l’Irlande est en train de maintenir son refus d’avorter les enfants. La Pologne vient de refuser les unions civiles pour les homosexuels. Des pays comme les Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal, commencent à s’interroger sur ces lois qu’on leur a imposées sans débat. Nous travaillons avec les consciences, non pas comme ces menteurs qui disent défendre la raison et qui ne veulent surtout pas de discussion, et qui déforment l’information, mais comme des croyants qui trouvent inadmissible que la vérité soit tue, que la régression s’impose et que le mal mine la parole.
Le combat.
Refusons d’être ébouillantés progressivement, redevenons sensibles aux malheurs de l’humanité, à ces enfants qu’on enferme dans le sein de mères devenues folles, jusqu’à leur mort. Oui, redevenons des révoltés, redevenons des hommes. Ne nous habituons pas. Remettons en cause, individuellement et collectivement, les divorces, les avortements et l’union civile de deux personnes de même sexe. Ces revendications doivent constituer le socle d’une future révolte démocratique et populaire contre ces réseaux obscurs qui donnent aux Français du prêt à penser et qui les flattent dans leur bassesse.
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