La femme et le chien

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En voyant une Athénienne dorloter un chien, un ambassadeur de sparte demanda à son interlocuteur si leurs femmes n’avaient pas d’enfants à s’occuper. Les femmes, et plus largement les féminisés, entretiennent le même rapport aux hommes qu’aux chiens. Ils ne voient pas la différence. Plus largement, le chien dévoile notre relation à notre propre animalité.

Chiens et humains, même combat. Le langage lui-même l’exprime. Un chien, monsieur, je me suis entendu dire que ça ne se dressait pas. Ca s’éduque. Ca ne se mange pas non plus. Car manger du chien quelque part, ce serait manger de l’humain. Notez que ce raisonnement s’est étendu à toute l’alimentation carnée dans notre occident. Or un chien est très bon au goût, très nourrissant aussi. Certains sont un peu gras dans nos pays. Alors il faut rester raisonnable. Mais pas jusqu’au point d’en faire un tabou. Le tabou, c’est le sacré. Et je ne me vois pas construire un autel dédié aux animaux comme au temps de l’égypte ancienne. Nous avons évolué ? Non ? Peut-être pas tant que ça.

Il faut éduquer les chiens donc, c’est à dire leur apprendre le bien et le mal, les faire devenir vertueux. Ne surtout pas les dresser en leur fixant des interdits à coups de bâtons et de carottes. D’où nous vient une telle idée si ce n’est des femmes ? J’entends que le chien n’aime pas trop les carottes, ni les coups de bâtons d’ailleurs. Ils sont pourtant nécessaires. Parce que vous pourrez lire du Saint Augustin à votre chien toute la journée, il ne deviendra pas meilleur. Par contre, vous pouvez éduquer un enfant à notre belle religion, et il en tirera de grands bénéfices. La société aussi. Cela n’exclut pas quelques coups de bâtons, je m’entends. L’adulte doit montrer qu’il est le chef du troupeau dans sa famille. Nous avons une part animale qui se distingue de la société, mais qu’il faut prendre en considération. Or voilà ce qui peine bien nos femmes. Les femmes modernes, qui tentent de se dégager de toute influence paternelle, croient facilement que l’enfant pourra vivre toute sa vie en continuant à faire plaisir à maman/la société. Elles ont bien du mal à envisager des relations autres, quand celle-là les avantage. Parce qu’accepter qu’un enfant s’épanouisse, c’est aussi perdre en pouvoir. Et le contrôle est leur mode de fonctionnement. Quand les hommes s’effacent, le contrôle doit être total. Certes, je ne fais pas de distinction entre un enfant et un chien pour une femme. Mais la font-elles ? Et les hommes féminisés la font-ils ? Le manque d’enfants, comme le souligne le spartiate, génère une affectivité déplacée, toute emprunte d’un maternalisme déviant. Cependant ce travers est permis par l’excès d’un pouvoir féminin dans la famille et la société. Et il aboutit à une confusion généralisée. 

Le rapport au chat de la femme ne relève pas d’une animalité identique à celle du chien. Le chien est protecteur. Il est agressif envers les étrangers à la famille. Une caresse, et il jappe de contentement. Un idéal masculin pour certaines de ces dames. Ou plutôt un idéal d’enfant masculin, de futur petit macho servile éduqué sans père. Quand la femme ne se sert pas directement sur la bête pour satisfaire ses penchants incestueux/zoophiles.

Je ne dis pas que l’affectivité triomphante n’ait pas sa place en famille. Jusqu’à 5 ans, il faut bien faire confiance à maman et ne faire qu’un avec le chien. Je dis seulement qu’un homme doit savoir s’élever au-dessus de telles considérations. Et voilà qui est pénible pour une femme. Etre la mère comblée de grâces et la salope castratrice, cela l’enferme dans des contradictions dangereuses, pour elle et son enfant. Ah si elle pouvait se passer d’homme… Mais Dieu ne l’a pas voulu ainsi. Alors il lui faut évoluer elle-aussi.

Pour l’homme, évoluer, c’est accepter l’éloignement, même symbolique, d’avec maman. Pour la femme, l’évolution, c’est au contraire, se rapprocher d’un homme et le respecter le plus possible. Or le chien n’est pas un homme, même si la femme voudrait bien que tel soit le cas, tellement cela lui faciliterait la vie. La confusion entre chien et homme marque toujours une forme de dégénérescence sociale et/ou psychologique chez la femme. C’est une tentation forte pour elle, de rester dans ce monde des affects qu’elle contrôle si bien.

Entendez moi. Je ne dis pas qu’il faille battre à mort ses animaux. Mais pas les laisser tout faire également. Avoir de la mesure en quelque sorte. Au lieu de cela, je vois une majorité de chiens autour de moi qui ne sont plus dressés. Ils sont éduqués. S’ils étaient battus à mort, au moins seraient-ils craintifs et peu dangereux pour la société. Au contraire, laissés à leurs instincts, ils deviennent une arme par destination dirigée contre l’étranger. L’usage du chien dans ce cas relève de la xénophobie : moi contre le reste du monde, moi et maman contre le reste du monde, l’extérieur c’est le danger, ou, je dois pouvoir me comporter à l’extérieur de ma famille comme à l’intérieur. Et comme le monde devient effectivement plus dangereux ces derniers temps, autant jeter l’eau du bain de l’insécurité, avec le bébé société, et s’enfermer avec son chien pour protection, ou empiéter sans gêne sur l’espace des autres.

Alors voit-on de drôles d’informations circuler. Ici, le chien de la famille, le meilleur chien du monde évidemment, aux dires de ses maîtres, a bouffé le bébé de 11 mois. Crise de jalousie. Affects mal contrôlés. A coup de carresses et de sussucre, le chien n’avait pas compris qu’il ne fallait pas dévorer son concurrent, l’enfant. Comme c’est bizarre ! Le journaliste et la société s’interrogent encore si un tel chien doit être euthanasié ou pas. C’est vous dire combien nous sommes devenus tolérants…

Mais n’allons pas chercher si loin. Regardez seulement autour de vous, les chiens qui aboient à l’infini et sans raison, qui sautent sur tout le monde, ces femmes débiles dans les parcs, se faire tirer par un molosse en laisse plus lourd qu’elles, et qui ne leur obéit pas. Vous comprenez, il ne faut pas le traumatiser le pauvre chéri. Et comme il est difficile de laisser de tels chiens sans laisse…

Si vous leur faites une remarque, concernant le mauvais comportement de leur chien, celles-là ne s’excuseront pas. Au contraire, elles tenteront de vous culpabiliser en vous accusant de ne pas aimer les chiens par exemple, ou de ne pas bien vous comporter avec eux. Car remettre en question leur animal, les oblige à se remettre en question elles, parce que celles-ci ne se distinguent pas du chien. Tout ce qu’elles savent, tout ce qu’elles sentent, c’est que ce chien là leur donne de l’affection et qu’il fait partie du cercle familial, parfois qu’il les protège. C’est donc le meilleur chien du monde. Comme leur enfant est le meilleur du monde. Ils peuvent japper sans fin, être agressifs, et faire n’importe quoi, c’est normal. Ils le font pour le bien de mémère et cela ne doit souffrir d’aucune contestation.

Vous me direz, ces pauvres chiens limitent les incestes, qu’elles commettraient inévitablement si elles n’avaient que leur enfant sous la main. Quant aux chiens plus petits, ils passent en-dessous des radars statistiques concernant les agressions domestiques tout en pouvant combler des manques affectifs identiques. La maltraitance animale a aussi son bon côté. Il faut éviter les jugements à l’emporte pièce. Souvent, ces femmes au naturel débile et à la mauvaise éducation, finissent par ce corriger. Elles entreprennent d’aller faire dresser leur chien auprès d’un professionnel, preuve que les feed-back sociaux ne sont pas inutiles. Ils atteignent parfois leur psyché avant que quelqu’un n’ait été mangé. La plupart du temps.


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