Immaturité des recrues de l’armée : quelle surprise !

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Même en matière militaire, notre « ami » américain a décidé de nous essorer. Il faut dire qu’il payait pour notre protection depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Enfin, payer est un bien grand mot quand on finance son effort d’armement par une monnaie de singe basée sur la confiance en l’hégémonie que suscite son pays, ou l’obligation de contracter avec lui. Mais voilà, le libre échange qui arrangeait les usa depuis la chute du régime nazi, ne lui rapporte plus assez. Surtout depuis que d’autres pays en dehors de sa zone d’influence, commencent à le concurrencer. Son armée lui apparaît désormais comme une charge disproportionnée eu égard à ce qu’elle lui rapporte, dans cette guerre essentiellement économique. Il en revient donc à ses bases protectionnistes.

Cela ne nous regarde pas. Le débat pro/anti-Trump n’a aucun sens pour un souverainiste. Par contre, la réaction de notre élite mondialiste face à ce désengagement, élite toujours au pouvoir dans nos contrées européennes, va elle, décider de notre sort, puisqu’elle n’a toujours pas été forcée à desserrer son emprise sur nous. Esseulée devant le constat que la nation américaine était encore constituée d’un peuple, elle est bien décidée à ce qu’un accident trumpiste ne se produise pas en europe. Elle entend bien continuer à gouverner pour « le bien de tous » en faisant fi de ses échecs.

Que notre président ait la prétention de faire la guerre à la russie ou à la chine, qui sait, n’est qu’un énième avatar de sa déconnexion à lui, et de nos décideurs. Passons sur notre capacité d’emprunt diminuée au fur et à mesure que la confiance en l’euro s’érodait. Passons sur notre désindustrialisation décidée en plus haut lieu depuis 50 ans. Passons sur les rivalités entre nations européennes aux intérêts divergents et qui ne manqueront pas d’alimenter la cacophonie. Et concentrons nous sur le facteur humain.

Le rêve totalitaire et heureusement irréaliste de construire une armée européenne contrôlée par nos oligarques, semble flatter l’ego d’Emmanuel Macron. Les russes aiment le caricaturer en petit Napoléon. Ils ne devraient pas se faire si peur. L’hégémonie sur l’europe est la seule ambition qui résiste encore à l’idée qu’il se fait de sa grandeur. Vu les résultats qu’il a obtenus en france, je ne m’inquiéterais pas tant que ça.

Plus encore, la construction d’une armée européenne est menacée par tous les récifs financiers, industriels, civilisationnels et humains, vers lesquels notre élite mondialiste nous a rapprochés. Le bateau europe a été confiné à l’impuissance des peuples, parce qu’il est bien connu que les peuples ne servent à rien, au contraire de l’élite.

En europe, et surtout en france, tout a été organisé pour se passer du peuple. L’europe était une idée, sauf lorsqu’il s’agissait de préserver son élite, et cette idée ne souffrait pas d’enracinement. Pour augmenter leurs bénéfices, et grâce à leur réseau, quelques entrepreneurs délinquants ont organisé l’immigration de masse de travailleurs pauvres dans tous les pays développés européens. Pas question de payer des autochtones peu qualifiés à leur justes efforts en augmentant leurs salaires et d’entrer en négociation ! Il suffisait d’importer de la main d’oeuvre et de laisser les descendants de ces travailleurs pauvres, soit gravir les échelons de l’échelle sociale, soit disparaître. Le mot de cette époque fut : « on ne trouve plus de bons ouvriers », ceci signifiant que le maître ne trouvait plus assez d’esclaves pour entretenir sa rente dans des proportion suffisantes.

De ce fait, le maître esclave a délocalisé. Il a importé d’afrique. Il a détruit toute la structure sociale populaire en voulant continuer à vivre dans le passé. Avant, il n’avait pas besoin d’être un patron intelligent. Il lui suffisait de prospérer sur la misère des peuples. La rente pétrolière a tout changé. L’ouvrier a exigé un respect qu’il n’a jamais réussi à obtenir en france sans améliorer sa situation sociale. Il est d’autant plus facile de le constater que d’autres pays comme la suisse n’ont pas suivi cette voie. La suisse a importé de la main d’oeuvre quand elle n’en avait plus, après que ses ouvriers ont été mieux traités.

A l’inverse, cette politique mondialiste a échoué chez nous. Elle devait amener à un contrôle des rentes dans les secteurs vraiment productifs, de haute technologie, mais elle n’a abouti qu’à une dégénérescence des masses qui a fini par peser sur l’économie. La concurrence effrénée dans les secteurs de haute technologie a encouragé l’élite scientifique de notre pays à partir travailler à l’étranger, élite souvent issue des milieux populaires. Les meilleurs éléments du peuple s’en sont allés. L’immigration de masse a créé un appel d’air de populations peu formées et déracinées. Nous le voyons, cette course au tout technologie n’a pas fait vivre les peuples. Elle a déstructuré le tissu social. La culture populaire du travail bien fait, l’intelligence manuelle et du travail collectif, fruit de siècles d’évolutions, ont progressivement disparu.

Plus encore tout a été fait pour que ce tissu ne réussisse pas à se reconstruire. L’idée malthusienne du « nous sommes trop sur terre » a touché de plein fouet les populations autochtones européennes. Et les lois familiales qui ont été votées en conséquence ont contribué à la stérilisation des peuples (pilules contraceptives, infanticides par avortement, divorces, diffusion de la pornographie…), tout autant que l’imposition socialiste, ou la destruction volontaire de nos environnements biologiques. Seule devait rester l’idée transhumaniste, qui ne s’appelait pas encore comme tel, et qui pourtant n’a cessé de contribuer à notre disparition.

Si le but de l’humain, c’est la machine, il n’y a plus d’humain. C’est aussi simple que ça. Alors l’humain disparaît progressivement au fur et à mesure que le dieu machine remplace Jésus dans les coeurs. Les esclaves n’ont pas d’enfants.

Au niveau intime, cette déstructuration du tissu familial s’est traduite par l’effacement du père. Devenu inutile dans un monde riche et sécurisé, il a été poussé à devenir une seconde mère. La virilité a été pourchassée comme un comportement rétrograde, « patriarcal ».

Et j’en arrive à l’objet de mon article, face à un tel contexte, comment s’étonner que l’armée ait de plus en plus de mal à recruter ?

La seule armée européenne qui n’est pas totalement ridicule, c’est l’armée française. En développant l’idée d’une armée commune, Emmanuel Macron voudrait permettre à la france de retrouver ses heures de gloire. Pour ce faire, il lui faut des plantons. La guerre ukrainienne vient de dissiper les derniers malentendus : l’élément humain reste central. Or si toute une génération de jeunes ukrainiens a été sacrifiée bêtement pour défendre des intérêts oligarchiques dévoyés, ce sacrifice, même s’il était justifié, n’est plus à la portée de la france. Dans un article récent, le figaro note qu’il y a eu une augmentation de 56 % des désertions dans l’armée française. Il est reproché à notre jeunesse son immaturité. Mais comment pourrait-il en être autrement dans notre société d’enfants mal sevrés ?

Je vais vous donner un exemple pris au plus près de chez moi. Une fille mère pond 2 enfants par besoin atavique de toucher des allocs. Dans ce doux foyer, un garçon grandit sans éducation paternelle, donc sans éducation. A 18 ans il n’a presque plus aucun chicot tant il s’est gavé de sucre sans apprendre à se laver les dents. A sa majorité, cet enfant qui était une rente pour maman devient subitement une charge pour elle. Du coup, celle-ci a une idée. Elle se souvient que l’armée « fait un homme », même avec ceux qui n’ont pas eu de père. Elle manipule donc son fils afin qu’il signe pour s’engager. Mais la greffe ne prend pas. Tout d’abord, ce petit couillon a l’idée de fuir. Il est vite rattrapé par la gendarmerie. Après quelques jours au trou, il comprend que la vie est plus difficile qu’il ne l’imaginait. Durant 6 mois il donne le change avant de se faire faire un certificat médical de complaisance pour être réformé. Malgré tous les efforts des gradés, il n’ont rien pu obtenir de lui. 

C’est un cas extrême, mais qui n’est pas si rare au vu de l’article du figaro. Et ce genre de cas cache mal la multitude de ces gamins immatures, incapables d’agir positivement dans un collectif. Je ne crois pas que des sanctions plus dures puissent changer leur nature, ou même le rétablissement d’une conscription obligatoire. Le problème pourrait même empirer. Par exemple, les populations pauvres immigrés qui sont en voie de sécession, risquent d’apprendre le maniement des armes pour les retourner contre les institutions. C’est exactement ce qui s’est produit à la fin de l’empire romain, quand les autochtones devenus lascifs ont confié leur défense à des mercenaires qui ont appris les techniques de guerre romaines pour mieux s’en défendre, et finalement les priver de leurs conquêtes. C’est déjà arrivé au sein de l’armée française durant les attentats islamistes…

Plus sérieusement, comment gérer une population de jeunes autochtones qui n’a pas reçu de repères paternels ou qui est remplacée ? Il semble illusoire de vouloir recruter en masse dans de telles conditions. Les augmentations d’effectifs n’auront lieu qu’à la marge et parmi une population à qui d’ailleurs, il a été interdit de se défendre, et qui sera donc inapte au combat.

Imaginez le choc pour tous ces petits écologistes végans s’il leur était demandé d’égorger un homme ? Là encore, les combats en ukraine ont montré que les altercations entre combattants continuaient à se faire au plus près. Nos herbivores, bien que très énervés, nos enfants troublés dans leur identité sexuelle, vont devoir faire fi de toute leur absence d’éducation, si ceux-là veulent devenir de bons soldats. Quant au jeune autochtone encore sûr de son sexe, quel intérêt aura-t-il à défendre un tel système de dégénérés ?

Certes l’armée cherche à s’adapter à cette tendance transgenre. Je ne suis pas certain que le résultat soit à la hauteur des espérances. Tout comme Emmanuel Macron, ces personnes qui cherchent les adaptations alimentent les problèmes qu’elles se font une gloire de résoudre. Elles féminisent les hommes pour après leur demander de devenir de vrais combattants, car les femmes seraient tout autant capable qu’une homme de faire la guerre, et qu’une femme, c’est l’avenir de l’homme. Elles détruisent les familles à coup de mesures sociétales qui corrompent le tissu social, puis s’étonnent de se faire remplacer par un islam dit « conquérant », alors que ces Mohamétans cherchent juste à sauver leur peau au milieu de cette dégénérescence occidentale. On voudrait encourager l’islamisme, on ne s’y prendrait pas autrement. Elles attaquent le père de partout, puis s’étonnent que l’état ne trouve plus de jeunes aux comportement virils. Et elles voudraient encore que les dernières personnes chez qui il persiste un idéal de masculinité combattent pour ce système de tarlouses. N’est-ce pas un peu trop demander ?


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