Si les gens écoutaient leurs anciens, ils apprendraient combien la violence était généralisée dans la société française avant les années 70. Rien qu’autour de moi, j’ai recueilli plusieurs témoignages de violences graves dans des écoles publiques. Pour ne vous citer qu’un exemple précis, dans les années 30/40, un instituteur pouvait battre ses élèves au sang et engrosser une gamine de 13 ans, après avoir été déplacé de son précédent poste pour des faits identiques, avec la complicité de sa femme, sans en être inquiété. La société de l’époque, en particulier dans les campagnes, était bien plus violente que toutes ces personnes à la mémoire courte ne se l’imaginent. Les coups de règle étaient la norme. Les affaires de mœurs limites, communes. Je ne suis pas particulièrement nostalgique de cette société là. Il faut de la violence pour éduquer un enfant. Encore faut-il qu’elle soit légitime.
Les violents d’hier ont laissé place aux laxistes de notre époque. De l’école de la 3ème république à l’éducation nationale. Je ne crois pas que nous ayons progressé d’une once. En fait, je crois que ces personnes sont les mêmes. Avant, la société misait aveuglément sur la brutalité. Elles l’ont suivie aveuglément. Maintenant cette même société mise sur le laxisme le plus complet, pour laisser « s’épanouir l’enfant », pour préserver les institutions, et jamais pour faire ce qu’il faut, et ses thuriféraires la soutiennent coûte que coûte. Les moutons continuent à bêler avec le troupeau.
Notez d’ailleurs combien le « pas de vagues » poursuit son règne. Ce même « pas de vagues » laissait faire les abus d’hier. Il tolère ceux de notre époque. Et il excusera ceux de demain si nous ne nous attaquons pas collectivement à la racine du problème : la tolérance à cautionner le mal.
Bétharram, n’est qu’un reliquat de cette société passée, de laquelle nous sommes tous nés, et qui se perpétue dans sa brutalité sous des formes différentes. Alors pourquoi cette affaire, dans cet établissement scolaire particulier, a-t-elle été déterrée ?
D’abord, les bourgeois ont les moyens de dénoncer les abus dont ils sont victimes. Le scandale des éhpads n’a pas éclaté en france chez les pauvres. Ce sont les établissements les plus chers qui ont été mis à l’amende. Je peux vous garantir que les abus concernaient encore plus les résidents âgés pauvres. Mais eux, n’avaient pas les moyens de se défendre. Ils ont pu être traités pire que des chiens, et encore de nos jours, c’est le cas. Ils ont bénéficié de la révolte des riches qui avaient les leviers pour faire aboutir leurs revendications. Cependant, en général, les pauvres subissent toujours plus la maltraitance institutionnelle des maisons de retraite, parce que la contestation se focalise sur un système financier tyrannique, tandis que l’accueil des personnes âgées est essentiellement une question humaine. Comme pour les familles de résidents Orpéa, les bourgeois de Bétharram avaient les moyens de dénoncer les abus qu’ils avaient subis. Ils savaient faire, ils avaient les relais, ils pouvaient faire entendre leur voix.
Encore fallait-il que le système médiatique veuille relayer la voix des victimes. Or comment a-t-il procédé ? En jugeant les coupables ? En faisant le procès de toute une époque en se gardant d’anachronisme grossiers ? Surtout pas. Il fallait s’en prendre à un ministre qui avait placé ses propres enfants dans cet établissement.
Sauf à croire que M Bayrou ait voulu consciemment martyriser ses enfants, n’était-ce pas là une preuve suffisante qu’il ne connaissait pas l’ampleur des abus ? Qu’il ne pouvait pas les avoir couverts ? Et que des questions politiques présidaient à cette attaque contre lui ? L’ogre Bayrou mangeur de ses propres enfants, j’ai vraiment du mal à y croire, surtout au vu des propos de sa fille devenue adulte.
Et puis, il est toujours plus facile pour l’administration ou les médiats socialistes de taper sur le privé, que de se remettre en question. Bétharram constituait l’occasion formidable de parler des violences institutionnelles sans soi-même se remettre en cause. Pour rappel, l’école laïciste franc-maçonne de la 3ème république a été hyper violente, humiliant les élèves qui parlaient leur langue régionale dans la cours de récréation, ou en organisant des sévices physiques contre les gauchers (en leur attachant la main gauche dans le dos pour qu’ils écrivent « correctement »), par exemple. Quant aux violeurs violents, ils étaient déplacés. Encore de nos jours, l’institution sait y faire pour donner le change. « L’éducation » nationale n’a pourtant jamais été remise en question dans son ensemble comme cet établissement l’a été.
J’en conclue donc que cette affaire Bétharram a été montée de toute pièce pour servir des intérêts politiques obscurs qui ont obligé M Bayrou à renoncer à de plus hautes fonctions, comme devenir président de la république, ou avoir une vraie influence en tant que premier ministre, notamment sur la loi promouvant l’euthanasie à laquelle il était défavorable.
Je dis encore que l’opinion publique a été travaillée en ce sens et que des communicants ont joué la bêtise de cette dernière, avec succès, pour l’orienter puisqu’elle décide des curées autorisées ou pas. A la suite de cette Kabbale, tout un tas de petits influenceurs merdeux, et qui n’ont aucun recul sur la vie, ont rejoint le camp de ceux qui hurlaient avec les hyènes afin d’alimenter leur propre commerce de lâches, en acceptant plus ou moins consciemment d’être le jouet de plus puissants qu’eux, puissants qu’ils s’évertuent à dénoncer par ailleurs. Et il a suffi pour cela d’appuyer sur la corde sensible des réseaux pédocriminels, fantasme entretenu par les plus immatures et les plus idiots d’entre eux sur internet, pour obtenir le résultat que nous connaissons.
Le rôle des vierges de l’information
Ces mêmes immatures tolèrent très bien la pédomaltraitance quand elle est généralisée dans les familles ou chez des éducateurs. Par contre, ils réagissent automatiquement au brillant, au clinquant, pour nourrir leur ego, ce qui leur évite bien de s’attaquer aux vrais problèmes de notre société, par exemple l’ASE en france ou la justice aux affaires familiales.
Je ne supporte plus tous ces médiocres complotistes qui dénoncent des faits imaginaires ou grossis, et qui permettent ainsi de masquer les crimes de masse bien réels qui sont commis dans leur entourage et sous leurs propres yeux. Ils ne voient pas la maltraitance d’état généralisée sur les enfants, ils voient les réseaux pédocriminels marginaux. Ils sont convaincus que les chemtrails nous empoisonnent, mais ils ne voient pas la pollution dont ils sont coupables, eux et leurs voisins, ou quand ils prennent l’avion. Ils voient les méfaits du système capitaliste dans les éhpads cependant qu’ils ignorent les maltraitances quotidiennes perpétrées par des dizaines de milliers d’employées, parce que celles-ci sont femmes, qu’elles leur sont proches, et qu’ils ne veulent surtout pas les croire coupables. Ils font partie du problème informationnel plutôt que de la solution.
Le petit peuple manipulé par ces influenceurs et ces communicants, s’est offusqué de ces agressions et du rôle qu’aurait joué notre premier ministre pour les couvrir. A travers M Bayrou, il a pu conspuer, en général, le politique dans une tentative de sacrifice archaïque. Même la fille de notre premier ministre n’a pas été jugée assez crédible pour le défendre, alors qu’elle avait été victime des agressions à Bétharram. Il fallait du sordide à ces gens. Les manipulateurs se sont bien amusés avec ces vierges persuadées d’être pures et de détenir la vérité. Appuyez sur le bouton de la manipulation de masse, et le crétin répond aux manipulations qu’il dénonce par ailleurs, pour se regrouper en collectif et se soulager de toutes ses frustrations personnelles. Parfois il n’y croit pas une seule seconde, mais cela lui fait tellement de bien. Pendant ce temps la loi sur l’euthanasie est en train de passer, loi officiellement promue par des loges maçonniques…
Je comprends que la démocratie actuelle puisse le dégoûter, jusqu’à vouloir dégommer tous ses représentants. Toutefois, ce moyen est contre-productif. Au lieu de s’attaquer à ce système dont il sent de manière diffuse, qu’il dysfonctionne, il le légitime par sa médiocrité. La prochaine manipulation fonctionnera sur lui. Et il lui faudra inventer des bourrages d’urnes ou des Loubavitchs ou je ne sais quoi encore, pour croire que problème est ailleurs que chez ses frères, ailleurs que chez lui.
Notez l’imbécillité proverbiale de cette extrême gauche qui a évidemment dénoncé le méchant établissement catholique (tandis que l’état ne commettrait jamais d’abus lui!) alors même qu’elle était au pouvoir au moment de la dénonciation des faits, et que les institutions en place ont minimisé la situation à l’époque. La bêtise se caractérise souvent par une incapacité à se remettre en question et à dénoncer les autres de ses propres turpitudes… Avant de regarder la paille dans l’oeil de l’autre…
Crime, sexe et religion catholique
Vous voulez manipuler l’opinion publique, utilisez l’outil marketing « Crime, sexe et religion catholique ». Voilà le parfait cocktail d’une information grossière et déformée à laquelle tous les crétins de france vont immanquablement adhérer.
Crime, il y a eu. La société est remplie de crimes non condamnés. Et au lieu de s’occuper de ceux d’il y a 30 ans, mieux vaudrait empêcher ceux qui se produisent actuellement. Ca dérange plus de personnes en place il est vrai.
Sexe, pour attirer le chaland. Tout ce qui se passe en dessous de la ceinture flatte les pires instincts. C’est toujours plus facile de condamner ce qui se passe dans la culotte de l’autre que de regarder la sienne.
Et religion catholique, car il est plus accessible de taper sur une institution fonctionnant bien mieux que l’état ou l’économie capitaliste auxquels on appartient, ces deux monstres réunis dans le socialisme ayant une forte appétence pour le totalitarisme, et donc les plus grandes peines à faire évoluer ceux qui ne croient qu’en eux.
Il est temps d’enterrer Bétharram. Il est temps de s’occuper de notre société malade de lois comme l’euthanasie, au lieu d’aller déterrer les morts. Il serait temps aussi que les électeurs grandissent un peu, et avec eux, tous les youtubers bêtement complotistes qui devraient se poser une seule et unique question : pourquoi n’ont-ils pas encore été censurés sur youtube ? Voire aussi sur google ou sur les navigateurs…
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